Diffusée pour la première fois le 22 décembre 1975, cette émission télévisée avait pour objectif de récolter des intentions de dons pour les personnes agées. Mais le concept original ne demandait pas des dons matériels mais une action humaine en faveur de ces personnes seules durant les fêtes du type : inviter une personne pour un repas et une soirée, accueillir une personne agée pour un repas, etc … Cette émission ci se passait à Lille.

Merci à poppsboy qui nous a mis en ligne ces deux chansons d’Enrico
« Je vous apporte la nouvelle » et « Les gens du nord »

Vous ne manquerez pas de remarquer comme Enrico semble à son aise en haut de la grande échelle ………. Ce passage est un classique que nos animateurs télé moqueurs ……

Un grand merci à Dalfa55 qui nous a offert cette vidéo

Le 5 décembre 2009, Enrico Macias et Ajda Pekkan ont reçu le prix Dario Moreno créé par Erkan Ozerman au consulat de France à Istambul.
Le jour suivant Enrico Macias participait à une cérémonie de commémoration pour Dario Moreno à Izmir. C’est le discours d’Enrico Macias durant cette cérémonie devant la maison dans laquelle Dario Moreno vécut.

Ajda Pekkan et Enrico Macias se retrouvent à l’Institut Français d’Istanbul (photo BDB)

Erkan Ozerman, artisan du succès de toutes les vedettes françaises en Turquie depuis près de 50 ans était, sinon le producteur, un ami très proche de Dario Moreno. Pour célébrer sa mémoire, il avait lancé en 1969 soit une année après son décès, un prix dédié à la musique francophone qui portait son nom et qui avait été remis à l’époque à Jacques Brel

Samedi soir, après plus de quarante ans d’interruption, la deuxième édition du prix Dario Moreno a été remise à Enrico Macias pour l’ensemble de sa carrière ainsi qu’à la grande chanteuse turque Adja Pekkan

« Chérie je t’aime, chérie je t’adore … « , « Si tu vas à Rio, n’oublie pas de monter là haut », « Brigitte Bardot, Bardot … » des rengaines que nous avons tous – à l’exception des plus jeunes – fredonnées un jour. Dario Moreno, l’interprète de ces chansons était d’origine turque par son père et mexicain par sa mère. Né près d’Izmir en avril 1921 et décédé à Istanbul en 1968, Dario Moreno, de son vrai nom David Arugete, a fait l’essentiel de sa carrière en France et connu un grand succès dans les pays francophones, du début des années 50 à la fin des 60. Il était vénéré en Turquie.
« Depuis toute petite, je chante toutes vos chansons »

C’est avec ces quelques mots et un regard plein d’émotion, qu’une fan turque a félicité samedi soir l’heureux récipiendaire à l’issue de la cérémonie. Des mots qui résument à eux seuls le succès d’Enrico Macias et de la chanson francophone en Turquie.

Enrico Macias a rappelé à l’assistance, riche de nombreux artistes de la scène stambouliote, qu’il avait été engagé à ses débuts en 1962 par Dario Moreno et qu’il lui doit le début de son succès. « Mon manager de l’époque, Eddy Marouani, avait supplié Dario Moreno de me prendre dans son spectacle au cabaret ABC pour me donner une chance car j’étais très pauvre. Ma prestation a dû lui plaire car tous les soirs il était dans la salle pour m’écouter chanter ». Enrico Macias a annoncé au www.lepetitjournal.com qu’il viendrait chanter à Istanbul avant l’été.

Ajda Pekkan a illuminé de sa blondeur la scène de l’Institut français d’Istanbul

Ajda Pekkan, au centre de la scène musicale turque depuis 1965, considérée comme une des précurseurs de la pop turque et qui a souvent chanté en français, a également reçu le trophée du prix Dario Moreno. Adja Pekkan a souvent chanté en duo avec Enrico Macias (« Je t’apprendrai l’amour ») dont elle est une grande amie. Ils ont notamment partagé la scène de l’Olympia en 1976. Ajda Pekkan, qui a le statut de « chanteuse d’Etat », chantera pour la première fois à New York le 18 décembre prochain.

Pour voir la vidéo de la chanson « Oh Melisa » avec Ajda Pekkan et Enrico Macias (un grand moment de kistch oriental !) cliquez là

Brigitte di Benedetto (www.lepetitjournal.com Istanbul). Lundi 7 décembre 2009

Mais samedi soir, la vedette c’était Enrico Macias, qui recevait à l’Institut français des mains du ministre de la Culture et du Tourisme Ertugrul Günay, ce prix qu’Erkan Ozerman souhaite relancer.