Enrico Macias, qui prépare son retour à l’Olympia en 2013, est à Saint-Amand aujourd’hui. Non pas pour répéter ses gammes mais pour dédicacer son nouvel album, « Venez tous mes amis », à l’espace culturel du magasin Leclerc. Rencontre avec ce chanteur engagé de 73 ans, ambassadeur de la paix pour l’ONU, venu fêter ses cinquante ans de carrière dans une région où il se sent chez lui depuis 1967, lorsqu’il interpréta « Les gens du Nord ».

Reconnu internationalement, cet artiste a passé plus de cinquante années sur scène. A l’occasion de son concert à Londres le 8 décembre prochain, il nous raconte en toute simplicité sa vie et ses nouveaux projets

Dans votre album de duos vous partagez des titres avec de nombreux artistes, avez-vous prévu un duo en live lors de ce concert à Londres ?
Non pas pour l’instant. Malheureusement personne n’était disponible ce jour-là. Je serai uniquement accompagné de mes musiciens.

Quelles chansons avez-vous prévu de chanter à Londres ?
Je vais faire pratiquement le même tour de chant que j’ai fait à l’Olympia, il n’y a pas très longtemps. J’ai essayé de traduire le plus possible mes cinquante ans de carrière, en choisissant des chansons phares pour bien montrer mon parcours.

Vous chantez dans six langues différentes, est-ce une façon de toucher vos différents publics ? La langue est-elle une barrière en chanson ?
Il y en a certaines que je parle au quotidien, l’hébreu et l’arabe sont les langues de mes racines. Mais je ne les parle pas toutes… Par exemple le japonais, je ne le parle pas du tout mais je chante dans cette langue ! Disons que je considère la musique comme étant le meilleur langage car elle facilite l’échange entre les personnes.

Après être arrivé à Paris à 24 ans sans argent ni attache, quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui viennent s’installer dans un autre pays ? Comme les Français qui viennent à Londres par exemple.
Déjà je les félicite d’avoir le courage de s’expatrier, ce sont des gens qui servent l’universalité. Ils sont ouverts, ouverts à d’autres horizons et ne s’arrêtent pas aux frontières. Aujourd’hui je tire plutôt des conclusions de mon expatriation car je suis venu malgré moi. On m’a forcé à venir en France, c’est différent.

On connait votre attachement à votre terre d’origine,  c’est un thème qui apparaît beaucoup dans vos chansons. Que pensez-vous de l’engagement des jeunes d’aujourd’hui en Algérie ?
La situation n’est pas brillante, parce qu’elle ne permet pas aux jeunes de s’exprimer complétement et librement. Il n’y a qu’une seule religion, qu’un seul parti politique, tous les autres partis politiques ne sont pas considérés. C’est très difficile !
Ce que je regrette avec l’Algérie, c’est que c’est un très beau pays qui a beaucoup de richesses mais elle ne les exploite pas assez.

Récemment vous êtes apparu dans trois films ces dernières années,  dont La Vérité si je mens 3 où vous aviez un rôle important. Qu’est-ce que vous apportent ces nouvelles expériences ?
C’est une aventure fantastique, dans la mesure où je ne pensais pas que j’allais me régaler autant qu’avec ma guitare ou quand je chante. Pour moi le cinéma c’est une récréation, surtout dans ces rôles-là. On rigolait bien avec toute l’équipe, même en dehors des tournages.

Après avoir marqué des générations avec vos chansons émouvantes, vous montrez cette fois un aspect comique, est-ce une autre facette de votre personnalité que vous dévoilez au public ? Si oui, pourquoi ne pas l’avoir fait avant ?
Il se trouve qu’au cinéma je m’exprime mieux quand c’est comique, c’est naturel pour moi. On ne pense pas à me donner des rôles pour émouvoir, car je pense l’avoir déjà fait assez dans mes chansons. Peut-être que je n’ai pas assez fait rire dans mes chansons, c’est aussi pour élargir la palette un peu plus complète de mes possibilités. J’avais envie de le faire avant, mais on ne m’en avait jamais donné l’occasion.
Mais la musique c’est très différent, je n’ai pas le même ressenti sur scène et sur un tournage.

Etes-vous souvent venu ici ? Que pensez-vous de Londres, des Anglais et la culture britannique ?
Je trouve qu’on s’y amuse beaucoup. Londres ça bouge tout le temps. Alors là je ne me rappelle pas du nom du quartier, ça fait longtemps que je n’y ai pas été, mais il y avait beaucoup de restaurants asiatiques. Ça grouille, il y a de l’animation en permanence. C’est très vivant, il y a beaucoup d’artistes et de spectacles. Pour les Anglais, c’est un peuple qui représente le fair-play, la courtoisie. Vous savez les peuples qui ont un roi ou une reine, sont des peuples nobles.

Quelles sont les grandes figures britanniques pour vous ?
Sans réfléchir les Beatles, bien sûr !

Pour les curieux, voici un petit bijoux de l’INA, une vidéo trouvée sur le net où Enrico Macias est en duo avec notre Cloclo national. Une façon de nous rappeler la longue carrière d’Enrico Macias ! cliquez ici

propos recueillis par Manon Lunven

Samedi 8 décembre à 20h30, Hilton London Metropole, 225 Edgware Road, W2  1JU, Edgware Road.
Entrée  : de £40 à £100.
020 8201 7441/2

 

Article paru sur le site des Français à londres : http://www.ici-londres.com/article/26/11/2012/enrico-macias–toujours-proche-de-ses-racines/558

Artiste à la bonne humeur communicative, Enrico Macias n’a pas eu de mal à être entouré d’une foule de personnalités sympathiques et talentueuses, afin de lui faire un bel honneur. Le fameux chanteur de 73 ans originaire de Constantine en Algérie a passé un moment chaleureux sur le canapé rouge de l’émission de Michel Drucker, Vivement dimanche, lors de l’enregistrement de l’émission le 21 novembre.

Pour ses cinquante ans de carrière, le chanteur vient de publier un album de duos, Venez tous mes amis, qui réunit quatorze de ses grands succès interprétés par autant d’invités parmi lesquels Sofia Essaïdi, Cali, Dany Brillant, Gérard Darmon, Khaled, Riff Cohen, Serge Lama et Liane Foly, tous présents lors de l’enregistrement de l’émission Vivement Dimanche pour chanter avec lui. Pas de Carla Bruni-Sarkozy néanmoins, elle qui reprend avec Enrico Macias Les Gens du Nord, un titre qu’ils avaient déjà chanté en 2004 à la télévision pour Solidarité Sida. Enrico Macias n’est pas peu fier de présenter ce disque : « C’est un cadeau que les nouvelles générations de chanteurs me font. Ils l’ont fait en redonnant un nouveau souffle à mes chansons« , dira-t-il à l’AFP. Un beau moment musical et amical qui a ravi le présentateur de France 2, féru de rencontres bienveillantes et de conversations agréables………….

 

La suite de l’article et de très belles photos sur le site de Pure People : http://www.purepeople.com/article/sofia-essaidi-liane-foly-dany-brillant-reunis-pour-leur-ami-enrico-macias_a110715/1

Retenez bien cette date

Vendredi 18 Janvier 2013

L’émission « Empreintes » sur France 5 (21h30) nous fera l’immense plaisir de diffuser un tout nouveau documentaire

ENRICO MACIAS « LA VIE EN CHANSONS »

réalisé par Ugoprod et Vanglabek films

Un film superbe avec des séances inédites réalisées par Antoine Casubolo Ferro.

Nous vous rappelerons l’évènement, n’ayez crainte.

Mais nous voulions partager avec tous nos visiteurs cette très heureuse nouvelle

Enrico Macias était l’invité, Lundi 19 novembre 2012, de l’émission de France 2, « CD’Aujourd’hui » pour la sortie de son nouvel album
« VENEZ TOUS MES AMIS »

Vous pouvez revoir l’émission ICI

François Alquier (alias Mangor) nous fait l’immense plaisir de nous dévoiler les coulisses du tournage en photos sur son blog

Cliquez vite ! Vous allez vous régaler au bout de ce lien

Un grand merci à François Alquier

S’exprimant à l’occasion de ses cinquante ans de carrière, Enrico Macias a déclaré qu’il vivait très mal pour n’avoir pu revenir en Algérie depuis 1961. L’artiste a indiqué qu’il ne ferme pas la porte à l’avenir et ce, malgré son âge.

Enrico Macias, de son vrai nom Gaston Ghrenassia, est né à Constantine le 11 décembre 1938. Toute sa famille a vécu à Constantine et il en est de même pour son père Sylvain et de sa mère Susane Zaouch. Enrico Macias a quitté l’Algérie le 29 juillet 1961 et depuis il n’est pas retourné. «Je me sens vexé, humilié et insulté de n’avoir pas pu retourner en Algérie. «Je pense que le peuple algérien, qui ne peut me voir depuis tant d’années, l’est aussi. Je pense qu’un jour, ça va changer», a-t-il indiqué. «J’ai été le symbole de l’exil et j’aimerais devenir le symbole de la réconciliation de tous les enfants d’Algérie, les Pieds-Noirs, les harkis, le peuple algérien», a ajouté Enrico Macias. Ce dernier a estimé que des groupes extrémistes «voient très mal» sa venue dans sa terre natale.
Interrogé sur Israël, Enrico Macias a déclaré qu’il a toujours défendu son peuple mais les Palestiniens également. «J’estime qu’ils doivent avoir un pays eux aussi», a-t-il ajouté. «On peut très bien vivre ensemble, Israéliens et Palestiniens. Je suis un homme tolérant. Mon message a toujours été universel», rappelle Enrico. Chantre de l’amour, de la fraternité et de la paix, Enrico Macias se déclare convaincu «qu’on ne peut pas vivre heureux sans échange avec les autres».
Invité par le président de la République à Monaco, Enrico Macias devait se rendre en Algérie le 16 mars 2000. Malheureusement, la tournée qui devait avoir lieu n’a pu être effectuée en raison d’une grande campagne menée contre lui surtout par les militants du courant islamiste en Algérie. A l’époque les Constantinois et les milliers d’Algériens ont émis leur vœu d’accueillir le chanteur. Pourquoi pas, surtout lorsqu’on sait que des milliers d’Algériens à l’étranger entretenaient des relations d’amitié et de fraternité avec lui. Il en est de même pour les grands chanteurs algériens dont Khaled, Mami, Faudel et les autres. Les artistes algériens animent toujours des soirées artistiques avec Enrico Macias en France et à l’étranger. A chaque événement, les artistes algériens accompagnés d’Enrico Macias, attiraient d’immenses foules sous les youyous stridents des femmes et des tonnerres d’applaudissements des fans des chansons algériennes. Au Maroc, Enrico a déclaré à ses fans marocains qu’il est Algérien et que son rêve était de se rendre dans son pays pour chanter devant son peuple. Que ce soit en Algérie, en France ou ailleurs, des millions d’admirateurs d’Enrico Macias rêvaient et attendaient eux aussi le jour «J», celui de voir l’enfant de Constantine fouler la terre où il est né. Pour l’instant, aucune autre date n’a été prévue mais le chanteur garde toujours espoir de revenir en Algérie.

Moncef R.

Article paru sur le site « La nouvelle République » : http://lnr-dz.com/index.php?page=details&id=19590

[audio:https://enricomaciasloriental.fr/WordPress/wp-content/uploads//2012/11/passionclassique12112012.mp3]

 

Enrico Macias était, hier soir, l’invité d’Olivier Bellamy dans son émission « Passion classique » pour la radio « Classique »

Une très belle émission et une interview d’une rare qualité dans une ambiance de respect et de sérénité

Merci monsieur Bellamy

Enrico Macias fête ses 50 ans de carrière avec un album de duos « Venez tous mes amis »

20 minutes : Vous avez remarqué la petite foule quand vous êtes arrivé dans les locaux de 20 Minutes ! Ça va ? Pas trop dur à vivre la notoriété ?

EM : C’est un truc qui me fait plaisir, évidemment. Au début, j’ai beaucoup souffert de l’indifférence. Je me disais : « A quoi ça sert d’enregistrer un disque si le gens ne le partagent pas avec moi ? » Du coup, quand ils ont commencé à partager avec moi, je ne les ai plus lâchés !

20 minutes : Vous fêtez vos 50 ans de carrière avec un nouvel album, Venez tous mes amis, qui sort le même jour que celui de Johnny, le 12 novembre. Vous l’aimez bien ?

EM :  On n’a pas le même style, mais Johnny est comme moi, un artiste authentique. Et puis on est des bêtes de scène. Les chanteurs qui durent sont ceux qui se donnent sur scène. On ne peut pas faire carrière juste avec de bons disques : en studio, on peut recommencer trois fois les prises, on peut arranger les choses avec les nouvelles technologies. Les gens veulent savoir que vous êtes vraiment bon. Donc, sur scène.

20 minutes : Pourquoi avez-vous voulu faire un album de duos ?

EM : Oh, c’est un concept à la mode. Je n’avais jamais voulu le faire. Mais je me suis dit que pour les 50 ans, ça valait le coup de faire participer des stars et des débutants qui feraient revivre mes chansons par leur talent.

20 minutes :  Parmi ces chanteurs, Carla Bruni. Vous n’en avez pas assez qu’on rigole sur votre soutien à Sarkozy en 2007 ?

EM : Mais ça n’a rien à voir ! Je les connaissais tous les deux avant qu’ils ne se connaissent. On avait chanté une fois ensemble « Les gens du Nord » à la télévision. Du coup, on le reprend là. C’est un rêve de chanter cela avec elle.

20 minutes : La télé, c’est un exercice que vous aimez bien…

EM : J’adore la télé, et tout le monde m’adore à la télé. On m’a proposé de faire une émission de téléréalité, mais il y a quand même d’autres moyens de défendre ses valeurs et de se faire connaître.

20 minutes : Au cinéma, on vous a vu dans La Vérité si je mens. Vous prévoyez d’autres rôles ?

EM : J’ai adoré l’expérience. Mon rêve, c’est de faire une comédie musicale au cinéma. Le problème, c’est de trouver le financement.

Propos recueillispar Alice Coffin
Voir l’article ICI : http://www.20minutes.fr/article/1041172/8239johnny-moi-betes-scene8239