e60c46adbaa65c83d5a2aec4fed00f24Plusieurs vols à l’arrivée ou au départ de Nice étaient annulés ou retardés samedi soir en raison des mauvaises conditions météorologiques.

Enrico Macias a dû annuler à la dernière minute son concert prévu à la Palestre, au Cannet, hier soir.L’avion qui devait le conduire sur la Côte d’Azur a, en fait, atterri… à Montpellier! Le chanteur est l’un des naufragés du ciel qui, hier en fin de journée, ont fait les frais d’un brusque retournement de vent.

Vers 17h, une brise mauvaise s’est levée à l’Ouest, obligeant les avions à atterrir par l’Est, face au vent.Or, «cette approche en virage par la Baie-des-Anges ne peut se faire qu’à vue, précisait hier soir la direction de l’aéroport.La visibilité étant très mauvaise à cause des conditions météorologiques, le bureau de contrôle de l’aviation civile a donc pris la décision d’interdire les atterrissages» sur la plateforme niçoise.

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Incertitude météo pour dimanche matin

Une dizaine de vols a ainsi été déroutée vers Montpellier, mais aussi Marseille, Lyon, Turin et Genève.Les passagers qui devaient embarquer sur ces mêmes avions pour redécoller de Nice se sont également retrouvés pris au piège.Les compagnies tentaient hier soir de leur trouver des solutions d’hébergements.Fort heureusement, en cette basse saison touristique, les hôtels de la Côte ne sont pas pleins.Et aucun passager ne devait, a priori, être contraint de passer la nuit sur un lit de camp.

Selon la direction de l’aéroport, environ «10% du trafic a dû être annulé» hier soir.En outre, les prévisions météorologiques n’étaient «pas très positives» pour ce dimanche matin.«Aucune amélioration n’est en tout cas prévue avant 2h du matin», précisait hier soir le cadre de permanence de la plateforme azuréenne qui n’excluait pas de nouvelles perturbations aujourd’hui. C’est la troisième fois cet hiver que les atterrissages sont momentanément interrompus à l’aéroport de Nice à cause du manque de visibilité lié aux mauvaises conditions météorologiques.

 

Article paru dans Nice Matin : http://www.nicematin.com/nice/intemperies-perturbations-et-vols-annules-samedi-soir-a-laeroport-de-nice.1664749.html

 

Cinquante ans de carrière n’ont su ébranler la passion et l’enthousiasme de ce chanteur populaire à qui l’on prédisait pourtant, à ses débuts, qu’il ne ferait pas long feu… Comme quoi, si la vérité ne sort pas toujours de la bouche des enfants, elle est bien ancrée dans le coeur du public qui, quoi que l’on fasse, a constamment le dernier mot. Un public qu’Enrico Macias invite cette fois-ci à célébrer leurs cinquante ans d’amitié et de complicité…

enrico-macias-interview-le-mensuel-2014-50-ans-tournee-anniversaire-CMorgane L : Avez-vous pris de bonnes résolutions pour 2014 ?
Enrico Macias : Ah oui, bien sûr : travailler de plus en plus pour oublier mon âge… ! (rires) et pour mieux apprécier mes vacances ! (rires)

Vous viendrez au Cannet le 22 mars prochain avec la tournée « Venez tous, mes amis ». Avant de devenir une tournée, c’était un album pour fêter vos cinquante ans de carrière. Les avez-vous vu passer ces cinquante années là ?
C’est passé extrêmement vite et pourtant, je me rappelle de tout ce qui s’est passé durant ces cinquante ans… Les bons comme les mauvais moments, les épreuves, les joies, les gloires, les échecs, les triomphes… Je me souviens absolument de tout ! Je vous assure que tout ça fait partie de mon environnement, de mon univers, ces cinquante ans font partie de ma vie et jusqu’à mon dernier souffle, je ne pourrai jamais les oublier !

Mais vous avez réalisé que ce temps là était passé ou c’est en faisant ce genre de bilan là que l’on prend conscience des années écoulées ?
Tout d’abord, c’est une immense privilège d’avoir vécu jusqu’à cet âge là, d’avoir tenu pendant cinquante ans le haut du pavé. J’estime que j’ai eu vraiment beaucoup de chance ! Bien sûr que j’ai beaucoup travaillé, bien sûr aussi que ce n’est pas parce qu’on a la passion de la musique et du travail que le succès est automatique. Il y a toujours une part de chance dans le succès. Je pense que c’était ma destinée et je ne pensais vraiment pas un instant pouvoir durer aussi longtemps, jusqu’à maintenant. Quand je suis arrivé, tout le monde disait qu’Enrico Macias était le chanteur des pieds-noirs et que ça allait s’arrêter assez vite. Et tout est finalement arrivé si rapidement, après à peine deux petites années de galère que même moi je me disais que ça ne pouvait pas continuer très longtemps ! (rires)
Et puis j’ai continué… Quand j’ai fêté mes dix ans de carrière je me suis dit « Quelle merveille j’ai tenu dix ans ! » ! (rires) Puis j’ai fêté mes vingt ans, mes trente ans, mes quarante ans et finalement mes cinquante ans ! Vous vous rendez compte ? C’est une chance inouïe ! (rires) Je dois dire que cette chance là, je la dois à la providence bien sûr, mais aussi et surtout au public qui m’a toujours suivi, qui a toujours été fidèle, qui a toujours compris les messages que je lui envoyais et qui a toujours adhéré complètement à mes spectacles. Vous savez, dans mes spectacles, je réunis toute la diversité de la société française, tous les gens d’opinions politiques différentes, tous les gens qui pourraient être en conflit ailleurs… Mais dans mes salles de spectacle, je les réunis grâce à la musique, je réunis toutes les communautés, je réunis tout le monde et ça c’est le plus beau cadeau !

Oui et d’ailleurs en politique, j’ai vu que vous souteniez Anne Hidalgo pour la mairie de Paris alors vous aviez soutenu Nicolas Sarkozy en 2007 et 2012… C’est la preuve que dans notre pays comme dans bien d’autres, il faudrait dépasser tous ces clivages droite / gauche et ne suivre que des personnes qui ont envie que les choses changent ?
Exactement ! Et c’est la réponse que je voulais vous faire. J’ai suivi Nicolas Sarkozy parce que je le trouvais très compétent pour gérer la France et je le suivrais encore, je voterais encore pour lui s’il revenait et surtout, je souhaite son retour ! Je ne peux pas mieux vous dire ! Anne Hidalgo, c’est pareil, je l’adore. Pour Paris, je trouve qu’elle serait le maire idéal après Delanoë que j’ai beaucoup aimé et qui est un ami de longue date. Je tiens ma promesse vis-à-vis d’Anne Hidalgo, et puis c’est une femme bien puisqu’elle est andalouse comme moi et qu’elle adore mes chansons ! (rires) Vous comprenez, moi je ne vote pas pour des idéologies, je vote pour des gens que je crois compétents. D’ailleurs, Nicolas Sarkozy, en devenant Président de la République, a fait l’ouverture à gauche, il a pris des Ministres de gauche, Kouchner, Besson, Frédéric Mitterrand. Je suis pour une certaine éthique de vie. Je ne vote ni pour la droite, ni pour la gauche, ni pour le Front National, je vote pour la valeur des personnalités. Je ne suis pas sectaire.

Pour revenir sur votre carrière, quel est votre tout premier souvenir professionnel marquant, quelle est la rencontre qui a tout fait basculer, il y a cinquante ans ?
Oh il y en a eu plusieurs évidemment en cinquante ans ! (rires) Mais je vais vous confier une anecdote que je crois ne jamais avoir racontée… J’avais un oncle, qui est malheureusement décédé aujourd’hui, Tonton Gilbert, qui tenait un restaurant à Nice. C’est là que j’ai atterri après moult voyages après mon retour d’Algérie. Il avait un client qui s’appelait Cousin Bibi, c’était à l’époque un très grand animateur de Radio Monte-Carlo et mon oncle lui a parlé de moi parce que j’écrivais des chansons que jeenrico-macias-interview-le-mensuel-2014-50-ans-tournee-anniversaire-D chantais. C’était en 1962. Cousin Bibi m’a fait engager au Casino de Saint-Raphaël où la vedette du spectacle était Gilbert Bécaud. Je suis passé en toute première partie de son spectacle, tout à fait au début du programme, quand les gens n’étaient même pas encore assis. J’ai fait un bide incroyable ! (rires) On ne m’a pas sifflé, ni même jeté, on ne m’a pas entendu ! (rires) J’étais déçu, j’étais dans mon coin, j’avais les larmes aux yeux, j’avais beaucoup de peine. En plus les gens défilaient devant moi pour demander un autographe à Gilbert Bécaud ! Pour ma première expérience, c’était quand même une catastrophe ! (rires) La vedette américaine du spectacle était Line Monty qui revenait d’Alger et qui me connaissait très bien. Elle est montée sur scène et au milieu de son spectacle, elle m’a demandé de monter sur scène. Je ne l’oublierai jamais ! J’y suis allé, elle m’a laissé chanter quelques chansons et j’ai fait un triomphe ! Le lendemain Louis Nucéra, qui est ensuite devenu un très grand écrivain et surtout un ami, a rédigé la critique du spectacle en déclarant « Une étoile est née : Enrico Macias ». Ça restera le souvenir le plus marquant de ma carrière…

Dans le dernier album, on retrouve 17 titres que vous partagez en duo avec d’autres artistes. Comment avez-vous pu faire un tri parmi vos dizaines et dizaines de titres et comment avez-vous choisi ces artistes là ?
Mon fils et la maison de disque ont eu l’idée de faire des duos mais ce qui est extraordinaire, et je ne sais pas comment ils l’ont su, c’est que ce sont les chanteurs euxmêmes qui se sont présentés et qui ont désiré faire ces duos. Alors je les ai laissé choisir eux-mêmes les chansons qu’ils préféraient.

Il y a des artistes plus jeunes sur cet album comme Mickaël Miro, Natasha St-Pier et Corneille, c’était important pour vous de mélanger un peu les générations ?
Oui bien sûr, comme dans le public d’ailleurs, il faut mélanger les générations. Vous savez, aucun artiste n’est un véritable créateur en réalité parce qu’il ne fait que s’inspirer d’autres artistes qu’il a aimé et qui l’ont influencé. La transmission est un devoir pour chaque artiste, il faut léguer, non seulement à ses enfants ou petits-enfants mais aussi à des gens qu’on ne connaît pas mais qui deviendront des successeurs, des élèves éventuels puis de futurs maîtres.

Sur cette tournée, aura-t-on des surprises ? Sur la date du Cannet par exemple ? Je présume qu’il est extrêmement difficile de refaire ces duos sur scène ?
Non c’est trop difficile malheureusement en tournée de refaire ces duos, de coordonner les dates. Je vais rechanter des chansons anciennes, des plus récentes, des toutes nouvelles. Mais surtout je vais mélanger mon spectacle avec de la musique arabo-andalouse, je vais montrer toutes la facettes de ma carrière musicale.

Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel Interview parue dans l’édition n°346 de mars 2014

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=J8lazRfB42I[/youtube]

Nous vous avions annoncé la nouvelle ici même il y a quelques temps.

Chanteur de renommée mondiale/compositeur/auteur/acteur, Enrico Macias s’est vu décerner un Award pour l’ensemble de sa carrière lors du 17ème festival du film juif séfarade de New York
La nuit de gala s’est tenue le 13 mars 2014 au centre d’histoire juive de New York et après une courte allocution de remerciements, Enrico Macias a offert au public présent un petit tour de chant dont il a le secret
Grace à Aviva presse et Maria Esteves, nous vous en offrons les images.

 

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Le chanteur sera en concert samedi à La Palestre au Cannet pour fêter ses cinquante ans de carrière. « Et ce n’est qu’un début ! », promet-il…

Venez tous mes amis ! »C’est le titre du dernier album d’Enrico dans lequel il reprend quelques-unes de ses plus grandes chansons en duo avec des artistes aussi différents et inattendus que Cali, Dany Brillant, Khaled, Michael Miro, Corneille, Serge Lama, Gérard Darmon ou Valérie Lemercier sur des arrangements de cordes signés Jean Claudric, artisan de nombre de ses succès historiques. « L’enregistrement a été formidable, se souvient Enrico. J’avais croisé certains de ces artistes et je leur avait fait part du projet mais beaucoup se sont manifestés d’eux-mêmes en l’apprenant. Ce sont eux qui ont choisi les chansons qu’ils voulaient chanter avec moi. Les versions d’Orange amère et d’Adieu mon pays avec Cali et Corneille m’ont surpris et épaté, mais je les aime toutes. Elles ont ressuscité tout mon répertoire et m’ont permis d’en redécouvrir certaines. »

« Venez tous mes amis ! » C’est aussi, fort logiquement, car pour Enrico tout part de là, le nom de la tournée anniversaire de ses cinquante ans de carrière. Une tournée qui l’amène samedi à La Palestre au Cannet pour un concert dans lequel il mélange, comme à son habitude, anciens et nouveaux succès et musique andalouse.« C’est comme une synthèse de toute ma carrière, analyse le chanteur. J’ai choisi des chansons qui représentent des étapes fortes et nous les interprétons dans l’esprit du dernier album. Le concert sera une grande fête, promet-il, pour remercier mon public de sa fidélité. Car sans lui, je ne serai pas là. »

Cinquante ans de chansons ! Enrico n’en revient pas lui-même : « Quand j’ai débuté, je pensais que cela allait durer quelques mois. Passées les dix premières années, je me suis dit c’est miraculeux ! Au bout de vingt ans, c’était fantastique. Mais là, aujourd’hui, cinquante ans, on n’en parle même pas ! »

Chanter jusqu’au bout

Pas question pour autant que cette tournée anniversaire se transforme en tournée d’adieux : «Je ne suis pas près de m’arrêter. Sauf si physiquement, je n’y arrive plus, je continuerai à chanter jusqu’au bout. J’en ai trop besoin. » Il confie d’ailleurs préparer déjà un nouveau disque de chansons originales pour pouvoir repartir très vite en tournée.

Le temps ne semble pas avoir de prise sur Enrico Macias qui a pourtant fêté ses soixante-quinze ans. Lorsqu’on lui demande s’il compte vraiment finir ses jours en Israël comme on l’a lu dans la presse, il répond avec un humour candide : « J’irai quand je serai vieux… Et ce n’est pas demain la veille ! Mais, même si je pars un jour m’installer là-bas, je n’abandonnerai jamais la France, s’empresse-t-il de préciser.J’aime trop mon pays. »

Même quand ce pays crie dans la rue son antisémitisme ?« Oui même si ça ne me plaît évidemment pas. On ne changera pas les antisémites, ils le resteront quoi qu’il advienne. Ce qu’il faut, c’est que ceux qui ne le sont pas ne se laissent pas manipuler. Je garde malgré tout l’espoir qu’on puisse un jour vivre tous heureux et sans haine. »En attendant il continuera à chanter la fraternité car, dit-il, « si l’artiste est un citoyen comme les autres, il est plus écouté que les autres. C’est une responsabilité : il se doit d’être le témoin de son temps. »Ph.D.

« Je n’abandonnerai jamais la France. J’aime trop mon pays. »

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Suite de l’article sur : http://www.nicematin.com/people/enrico-macias-je-ne-suis-pas-pres-de-marreter.1657677.html

 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=YQHu1TGhN7g[/youtube]

Un très beau montage pour une chanson pleine d’amour et de sensibilité
Merci à notre amie et grande fan d’Enrico, Shirin qui nous suit depuis Téhéran