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Nous venons d’apprendre la terrible nouvelle.

 

Henri Daguerre vient de nous quitter

 

A son épouse et à toute sa famille

 

nous présentons nos très sincères condoléances

 

Là où il se trouve, nous voulons lui dire qu’il nous manquera terriblement

 

Et qu’il restera à jamais dans nos cœurs et nos pensées

 

 

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Vous croyez tout savoir d’Enrico Macias ? Ce livre, niché entre sourire et nostalgie, révèle les faces cachées de l’artiste. Rencontre, avant l’Olympia en janvier et la sortie d’un nouvel album (Les Clés) en mars prochain.

Actualité Juive : Comment allez-vous, après votre chute ?

Enrico Macias : Beaucoup mieux, même si je souffre encore. La rééducation fait des miracles et je sens que l’amplitude de mes mouvements revient.

A.J.: Est-ce parce que vous le destinez à vos petits-enfants et que le lecteur le reçoit en partage ?

E.M. : C’est une transmission, un testament moral. Je n’ai pas voulu écrire une autobiographie au sens strict, tournant autour de moi seul :  je témoigne des époques et des événements que j’ai partagés.

A.J.: Aujourd’hui, des jeunes apprennent le malouf sans savoir qu’un juif -Cheikh Raymond- a été un immense artiste de langue arabe…

E.M. : On disait à Tonton Raymond  qui fut très jeune nommé «Cheikh» : «Dommage que tu sois juif. Si tu étais musulman, on t’aurait adoré plus que Mahomet»…

A.J. : On découvre dans ce livre des faces cachées d’Enrico. D’abord, un homme inquiet…

E.M. : La nostalgie véhicule de la mélancolie. Et puis, dans notre histoire, nous avons aussi souffert de l’antisémitisme, surtout à Constantine. De mon père, j’ai hérité la musique et le feu qu’il mettait sur scène et de ma mère, l’inquiétude.

A.J.: Homme de Paix, vous racontez avoir fait le coup de poing. Le premier jour du lycée en France…

E.M. : Ah oui mais ça, c’était avec un garçon qui m’avait pris pour un musulman et qui m’a dit : «Il y a une race que je ne peux pas supporter, c’est les Juifs». Bam bam bam.

A.J. : Et les quinze jours d’exclusion ?

E.M. : Ah oui mais j’étais mort de faim de jouer de la guitare. Alors je casse la vitre de la salle de musique où se trouve une guitare et je fais le cambrioleur. Après, je la remets.

A.J. : Et le bar de Saint Paul ?

E.M. : J’ai été gâté si jeune avec la musique qu’une fois arrivé en France, alors qu’on jouait dans des bars, j’avais l’impression que mon père trahissait Tonton Raymond. J’ai ensuite compris qu’il en faisait perdurer la tradition, coûte que coûte. Et puis les gens qui buvaient se permettaient de manquer de respect à mon père. Alors je posais la guitare et j’allais donner des coups de tête. Chaque fois que je jouais avec mon père, je me retrouvais au poste de police.

« Nous avons aussi souffert de l’antisémitisme, surtout à Constantine »

A.J. : Et les Ricard la veille de votre mariage ?

E.M. : Le tailleur n’avait pas fini mon costume alors j’ai attendu. On a bu des Ricard pour fêter ça et on a fini la soirée dans un cabaret oriental. J’étais tellement saoul que j’ai crié au micro  «Vous avez tué mon beau-père»… Je suis arrivé en retard au mariage le lendemain…

A.J.: Si l’on a voulu (et parfois réussi à) vous empêcher de chanter  c’est, dites-vous, parce que «je suis juif, que je refuse d’oublier que  je suis juif, que je ne m’excuse pas d’être juif»…

E.M. : Exactement. Qu’est-ce que vous voulez ajouter à cela ?

A.J. : Quel est ce rapport mystique que vous entretenez avec Israël ?

E.M. : Quand je veux me ressourcer,  je vais à Jérusalem et je prie pour ma  famille, mes amis et pour mes ennemis.

A.J. : Vous revenez sur le mot «sionisme»…

E.M. : Depuis mon plus jeune âge, j’entends «L’an prochain à Jérusalem». Pour certains, le sionisme serait un acte impérialiste, colonialiste : c’est faux. C’est le retour à la Terre natale. Moi, j’ai trois quarts en Israël et un quart en France. Mais la France est aussi mon pays et je ne partirai pas tant que mes frères juifs qui vivent ici seront victimes de l’antisémitisme. Je ne veux pas donner à penser que je fuis.

A.J. : On se raccroche à votre espérance de paix même si les événements actuels laissent perplexes…

E.M : Il ne faut pas s’attacher au présent. Le travail que nous devons faire  est pour nos enfants et nos petits-enfants. Si on ne le fait pas, ils seront en droit de nous blâmer. C’est aussi cela,  la transmission.

Enrico Macias, «L’envers du ciel bleu», Cherche Midi, 240 pages, 17 euros

 

Article paru sur le site actualité juive : http://www.actuj.com/2015-10/culture/2492-enrico-macias-je-prie-pour-ma-famille-mes-amis-et-pour-mes-ennemis

 

417vowCP+QLJEUDI 15 OCTOBRE 2015

 

Sortie chez tous les libraires de l’autobiographie

 

d’ENRICO MACIAS

 

L’ENVERS DU CIEL BLEU

Editions du Cherche Midi

 

Pour vous donner l’eau à la bouche, nous nous permettons ici de vous publier quelques lignes de l’avant propos

 

Nous vous souhaitons bonne lecture de cet ouvrage qui, s’en aucun doute, nous procurera des émotions fortes et nous rapprochera encore un peu plus de notre chanteur préféré

 

Merci Enrico pour TOUT

L'envers du ciel bleu avant propos

Sous les auspices de l’Ambassadeur de Belgique au Caire

Concert dans les jardins de l’ambassade de Belgique du Caire
SAMEDI  25 Octobre 2015 à 20h

Avec la participation de Cristina Rosmini et

Toutes les informations pour retenir vos places

s ci dessous

 

Under the Auspices of the Belgium Embassadeur in Cairo
Book your calendar to attend Enrico live concert
on Sunday 25 October at 8 pm
at the garden of the Belgium Embassy in Cairo
Ticket price 1000 – 700 – 400 LE
Dress code : Smart casual
for more information please call 01200151515 :- 01229223337 – 01006662520
Organized by Event 4 U
The benefits of the event will be in favor to the charity organization in Egypt called www.liveisbeautiful