enrico_maciasEnrico Macias est actuellement au festival Des Livres, Des Stars où il présente son livre, L’Envers du Ciel Bleu, à son public. Il s’est confié à Cover Media sur les épreuves qu’il a traversées.

Avec son livre, L’Envers du Ciel Bleu (ed. Cherche Midi), Enrico Macias dévoile une autre partie de sa personnalité, moins connue du public. Ce public est d’ailleurs venu en nombre le rencontrer cette après-midi à Aix-en-Provence, où se déroule le festival Des Livres, Des Stars jusqu’au 12 juin (16). « Ça me fait plaisir d’être au festival Des Livres, Des Stars, de rencontrer mon public et de retrouver des gens de mon métier que j’aime bien », déclare-t-il à Cover Media. En effet, en arrivant, il a été accueilli à bras ouverts par quelques fans au restaurant L’Estello où l’attendaient Renaud, Christophe Lambert et Laurent Gerra, le parrain de l’événement culturel, pour déjeuner.

Enrico Macias est présent au festival Des Livres, Des Stars pour dédicacer son livre, dans lequel il évoque notamment son départ de l’Algérie pour la France. « J’ai eu une certaine déception (en arrivant en France), parce que je croyais qu’on allait nous accueillir vraiment comme des Français, et on nous a accueilli comme des étrangers, donc nous sommes comme des immigrés », a-t-il confié à Cover Media. Cependant, lorsque le public le découvre à l’époque, c’est un musicien et un chanteur souriant qui ne montre pas ses blessures. « Toujours souriant, oui, mais ce n’est pas pour ça qu’on n’a pas de souffrances, ajoute-t-il. Mais j’ai toujours accompagné mes souffrances et les épreuves par de l’espérance et de l’espoir. Et puis la fête. »

Des épreuves, Enrico Macias en a connu pourtant. « Les épreuves qui ont été les plus difficiles pour moi, c’est la mort d’êtres chers, comme mon beau-père (le musicien Raymond Leyris), mon pauvre frère et ma femme (Suzy), confie-t-il à Cover Media. Et puis aussi le départ de l’Algérie et la guerre dans certains pays. » Pour surmonter cela, l’artiste a choisi de toujours garder espoir. « Je surmonte cela avec l’espérance ; avoir ce sentiment de croire que ça ira mieux », conclut Enrico Macias.