De notre envoyée spéciale Muriel Meimoun

Ce dernier concert pour 2017 s’achève et c’est le cœur un peu lourd que j’écris ce dernier article.

D’abord, parce qu’à titre personnel, je n’ai pas de date de concert inscrite sur mon agenda et ensuite parce que, si la soirée fut belle dans la salle du Binyenei Ha’Uma, la journée fut triste à Jérusalem.
Enrico a dédié la soirée à Hadas Malka, jeune sergent de 23 ans, qui a été lâchement assassinée quelques heures plus tôt, à quelques centaines de mètres d’où nous nous trouvions.
Mais comme il l’a dit « le spectacle doit continuer ».
Alors cela a été le cas.

En apéritif nous avons eu le talentueux Frédéric Zeitoun qui était accompagné de Bruno et d’Amar mais aussi pour la touche féminine par Sophie Wallbron, que certains d’entre nous connaissent sous le nom de « Soso ma puce ».
Puis en entrée, en plat et en dessert nous avons eu un Enrico en mega forme, accompagné à la moitié du repas par Symon pour 4 chansons. Et comme on dit ici « hou motek », c’est difficilement traduisible mais cela donne « il est une douceur », oui c’est du miel son petit-fils, c’est dans les gènes.

Ce dîner fut arrosé par le talent des techniciens et musiciens  israéliens et français :
Jean-Pierre, Jeff
Thierry, Bruno, Abdenour, Amar, Serge, Kamel, Karim Arik, Avi, Dor, Jane, Ela Sans oublier l’épice que fût :
Tanya (Zingarella)
Rappelons que lors des 2 concerts de Tel-Aviv nous avions aussi eu le plaisir de rajouter une pincée de :
Shirel

Mais ces délicieux moments n’auraient pas été possibles sans les producteurs :
Charley Marouani
Schmuel et Yoav Zemach
Comme toujours, Enrico n’a pas manqué de rappeler l’importance qu’a pour lui toutes ces personnes sans lesquelles il lui serait difficile, voire impossible de nous donner tant de joies.

Merci à lui pour sa générosité sur scène et en coulisses.
À très bientôt.

PS : Nous tenons ici à remercier très spécialement Muriel Meimoun pour sa couverture exceptionnelle de cette tournée spéciale d’Enrico à l’occasion de ses 50 ans de carrière en Israel. Ses articles autant que ses photos nous ont permis de vivre en direct les concerts presque comme si nous y étions.

De notre envoyée spéciale Muriel Meimoun

Lorsque les premières notes d’introduction de la folle espérance résonnent, le public de Tel-Aviv est fin prêt à accueillir Enrico. Là commence la fête orientale, les Melisa dans la salle collent aux talons de ses souliers. Beaucoup ont, un jour, dit « Adieu mon pays » comme notre chanteur préféré.
Pour toutes ces raisons, nous l’aimons depuis que Paris l’a pris dans ses bras.
Pour tout l’or du monde, il attend le grand pardon, à la grâce de Dieu.
Puis, une blonde Zingarella fait son apparition et Enrico nous éblouit par son pas de danse. Aïe aïe aïe nous l’aimons, nous les filles de son pays. Chanteur au grand cœur, il n’oublie jamais de présenter son équipe technique et ses musiciens sans lesquels il ne pourrait rien.
Puis, la chair de sa chair fait son apparition, son petit pharaon, son petit Symon devenu grand. Ensemble ils chantent pour les enfants de tous pays et les notes sonnent à la guitare, oh guitare. Puis s’élève la prière « vehi sheamda » et l’espoir de faire la paix « osé shalom ».
Après la guitare de son petit-fils, c’est le violon de son père qui vibre. Puis les morceaux de musique arabo-andalouse se succèdent. De i faradje rabbi à ya rayah en passant par ya bellarej et bine el barah ouel liom.
Puis le mendiant de l’amour nous rappelle qu’il est toujours ce brun au regard fatal, un oriental qui aime autant la musique israélienne, et espère que « kol aolam koulo gesher tsar meod », que la musique espagnole « el porompompero ».

Nous lui donnons rendez-vous samedi soir dans la plus belle ville du monde, Jérusalem.

De notre envoyée spéciale M Meimoun

Si mardi soir Enrico a été grandiose à Haïfa, ce mercredi soir pour le 1er des 2 concerts programmés à Tel Aviv, il a été magistral.
Et le public telavivien ne s’y est pas trompé. Fidèle au rendez-vous donné, ils étaient tous impatients de le voir entrer sur scène. Et lorsque les premières notes de la folle espérance ont résonné, ils étaient déjà très chauds. Ils ont d’ailleurs terminé le concert debout autour de la scène pour le final. Même le service de sécurité, pourtant renforcé, a renoncé à les empêcher d’approcher. Il faut dire, et c’est tout à son honneur, qu’Enrico le premier demande de les laisser exprimer leur joie d’être là. Et pour tout l’or du monde, je n’aurais pas souhaité être ailleurs durant les 2 heures qu’a duré la fête.

Ce soir Enrico a fait honneur aux dames. D’abord en chantant en duo « à la grâce de Dieu » avec Shirel, que nous avions déjà eu le plaisir de voir l’année dernière sur cette même scène. Puis en l’accompagnant à la guitare sur l’une de ses chansons. Vint ensuite Zingarella qui l’a rejoint pour une danse orientale envoûtante, et il a d’ailleurs bien failli la suivre. Mais comment pourrait-il abandonner son public si cher à son cœur ?… Et lorsqu’une jeune fille a réussi à surprendre nos amis de la sécurité qui ont ensuite réagi à la vitesse de l’éclair pour l’expulser, Enrico s’est arrêté de chanter, a posé sa guitare et l’a faite revenir.

Symon fut tout aussi magnifique qu’hier. Rappels et slaves d’applaudissements sont devenus son lot quotidien pour son plus grand bonheur. En coulisses, il était rayonnant de bonheur et encore grisé par son succès tellement justifié. Nos amis musiciens méritent toujours le premier prix de l’orchestre le plus performant et sympathique au monde.

Gageons que le concert de ce soir sera tout aussi parfait.

 

De notre envoyée spéciale en Israel M. Meimoun

Comment mieux résumer ce concert que ne l’a fait un spectateur en criant à Enrico « ata gadol » (tu es grand).
Ce mardi soir (13 juin) à Haîfa, il n’a pas seulement été grand notre chanteur préféré, il a été Grandiose.
De retour, pour démarrer cette tournée 2017, sur la scène du palais des congrès de Haïfa qui lui est maintenant familière, Enrico a une fois de plus subjugué le public venu l’écouter afin de fêter, avec lui, l’anniversaire de son premier concert en Israël. C’était il y a 50 ans, en juin 1967 durant des heures difficiles avant d’être joyeuses.

Mais n’anticipons pas, et reprenons au début. Pour ouvrir le show, c’est Frédéric Zeitoun qui a eu la « lourde charge » de faire patienter un public impatient. Pari réussi avec brio. Les Haïfaiennes et les Haïfaiens parlant français ou non, ont été charmés par son tour de chant qui nous a ramené aux vendredis soirs en famille et aux vacances estivales. L’ambiance était installée et la salle était fin prête à accueillir notre grand homme.

Resplendissant de bonheur, Enrico est rentré sur scène sous quelques notes rythmées qui ont annoncé la couleur dès le début du spectacle, car ce fût la fête orientale tout au long de la soirée. Accompagné de 12 musiciens français et israéliens qui comme toujours ont été de grands professionnels, il a enchaîné tube sur tube, passant d’Adieu mon pays à Paris, tu m’as pris dans tes bras puis en rendant hommage à son regretté beau-père, cheihk Raymond, son chanteur préféré. En évoquant les années de bonheur avec Suzy et toutes les raisons de son amour éternel. Sans oublier Papa Sylvain et son violon.

Bien que le chanteur de la famille soit Enrico, il nous parait de plus en plus évident, concert après concert, que la relève est plus qu’assurée en voyant et en entendant hier soir Symon. Il avait commencé à quelques kilomètres de là, l’année dernière, et depuis la confiance qu’a placée en lui son papy ne s’est jamais démentie. Enchaînant 4 chansons, il a conquis voire envoûté le public et est sorti de scène sous un tonnerre d’applaudissements et sous les rappels.

Mais comme malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin, l’oriental au regard fatal a entonné sa célèbre chanson, et repris à l’unisson avec un public totalement en osmose avec lui, « kol haolam koulo gesher tzar meod ve haikar lo lefared lar » (le monde est un pont étroit et le plus important est de ne pas avoir peur). Puis sur les dernières notes de « el porompompero », il a quitté la scène pour notre plus grand regret mais nous allons le retrouver ce soir à Tel-Aviv pour une nouvelle soirée qui nous n’en doutons pas sera inoubliable.