De notre envoyée spéciale M Meimoun

Si mardi soir Enrico a été grandiose à Haïfa, ce mercredi soir pour le 1er des 2 concerts programmés à Tel Aviv, il a été magistral.
Et le public telavivien ne s’y est pas trompé. Fidèle au rendez-vous donné, ils étaient tous impatients de le voir entrer sur scène. Et lorsque les premières notes de la folle espérance ont résonné, ils étaient déjà très chauds. Ils ont d’ailleurs terminé le concert debout autour de la scène pour le final. Même le service de sécurité, pourtant renforcé, a renoncé à les empêcher d’approcher. Il faut dire, et c’est tout à son honneur, qu’Enrico le premier demande de les laisser exprimer leur joie d’être là. Et pour tout l’or du monde, je n’aurais pas souhaité être ailleurs durant les 2 heures qu’a duré la fête.

Ce soir Enrico a fait honneur aux dames. D’abord en chantant en duo « à la grâce de Dieu » avec Shirel, que nous avions déjà eu le plaisir de voir l’année dernière sur cette même scène. Puis en l’accompagnant à la guitare sur l’une de ses chansons. Vint ensuite Zingarella qui l’a rejoint pour une danse orientale envoûtante, et il a d’ailleurs bien failli la suivre. Mais comment pourrait-il abandonner son public si cher à son cœur ?… Et lorsqu’une jeune fille a réussi à surprendre nos amis de la sécurité qui ont ensuite réagi à la vitesse de l’éclair pour l’expulser, Enrico s’est arrêté de chanter, a posé sa guitare et l’a faite revenir.

Symon fut tout aussi magnifique qu’hier. Rappels et slaves d’applaudissements sont devenus son lot quotidien pour son plus grand bonheur. En coulisses, il était rayonnant de bonheur et encore grisé par son succès tellement justifié. Nos amis musiciens méritent toujours le premier prix de l’orchestre le plus performant et sympathique au monde.

Gageons que le concert de ce soir sera tout aussi parfait.