Le grand impresario israélien, Shmuel Zemach, est mort ce dimanche 15 octobre 2017 à Tel Aviv à l’âge de 85 ans
Considéré comme l’un des plus grands producteurs d’Israel, il a produit sur les scènes de son pays les plus grands artistes internationaux tels que Franck Sinatra, Paul Anka, Elton John et bien d’autres.
C’est lui qui, il y a 50 ans, a fait venir Enrico Macias en Israel pour la première fois et qui, depuis cette date, le fait revenir régulièrement en tournée à travers le pays.

En juin dernier, Shmuel Zemach a reçu des mains même d’Enrico, un Award décerné par Acum pour l’ensemble de sa carrière.
Vous pouvez en revoir les images ci-dessus

A son épouse, à ses enfants et notamment son fils Yoav Zemach, à ses petits enfants et bien sur à Enrico Macias, nous présentons toutes nos plus sincères condoléances
Que son souvenir soit béni

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De notre envoyée spéciale, Muriel Meimoun

Frédéric Zeitoun, vous le connaissez ! Vous l’avez vu derrière votre écran de télévision, au côté de Sophie Davant ou William Leymergie sur France 2 et en solo sur TV Mélody.
Son sujet de prédilection : la chanson française.

Plus récemment, si vous avez eu la joie d’être présents à l’Olympia de notre chanteur préféré en janvier 2016, vous avez pu découvrir une autre facette de cet homme, l’artiste, grâce à quelques extraits de son spectacle, « l’histoire enchantée du petit juif à roulettes ».

Des chansons, il en écrit depuis toujours Frédéric. Mais, à l’en croire, elles n’ont pas toujours reçu l’accueil qu’il espérait par les grands de la chanson française. Quoique certains, à l’instar d’Enrico, ont su voir le talent de cet artiste pas comme tout le monde.

Comme pour « Jérusalem j’ai froid » ou « A la grâce de Dieu », chansons écrites pour Enrico, ce sont des textes forts qui jaillissent sous la plume de Frédéric. Lorsqu’il raconte ses galères, ses chagrins tout comme ses bonheurs, il y a toujours l’émotion qui jaillit.

Tout au long de son spectacle, il évoque sa vie faite de complications, de joies et de peines, évoquant tour à tour ses parents et leurs vacances chez Franco, puis leur disparition et le temps qui passe mais qui n’apaise pas la douleur, bien au contraire ; son couple et leur vie peu commune ainsi que le petit être venu de loin « qui l’a adopté ».

Ce dimanche, à l’Alhambra de Paris, Enrico s’est joint à Frédéric pour notre plus grand bonheur. Accompagnés à la guitare par Bruno Bongarçon qui, aux dires d’Enrico, est un « orchestre à lui tout seul », ils ont évoqué ensemble les péripéties du vendredi soir, les tables de Shabbat, les mères, grands-mères et tantes juives qui veulent les gaver, les débats religieux ou politiques qui provoquent des bagarres verbales endiablées avec toujours le même leitmotiv : « qui est mieux pour nous ? » (Entendez par là, nous, juifs de France). Alors oui ce fût un moment très chaleureux, drôle et inoubliable que ces 2 artistes nous ont offert.

Comme il le chante lui-même, arrivé là où il le voulait, ce n’était pas gagné pour lui, mais maintenant ça roule pour Frédéric.