50 ans après sa première prestation dans la ville, Enrico Macias était de retour à Montréal, ces 12 et 13 mai 2018 au théâtre de l’Olympia.

Assez similaire dans sa configuration avec l’Olympia de Paris, cette salle de 2600 places datant du début du 20ème siècle, est un cocon idéal pour créer l’osmose et la communion entre Enrico et son public. Et ce dernier n’a pas déçu l’artiste puisque les deux soirées se sont jouées à guichet fermé.
C’est ainsi que peu avant 19h, une longue file d’attente s’étirait sur le trottoir de la rue Ste Catherine jusque loin dans la rue St Timothée.
Ce sont deux magnifiques concerts qu’il nous a été donné de vivre ce weekend end.
En première partie du spectacle, nous avons eu le plaisir de découvrir une très jeune chanteuse de 14 ans, Laura Janowski, accompagnée à la guitare mais aussi en chanson par Kevin Bazinet, lauréat de « la voix ». Très complices, ils ont offert une prestation pleine de sensibilité, invitant le public à partager avec eux ces moments de joie et d’émotion. Gageons que cette jeune chanteuse pleine de talent et de sensibilité fera parler d’elle dans les années à venir.
Après un court entracte permettant aux techniciens les modifications nécessaires, c’était enfin le moment tant attendu.
Et c’est sur les notes de « La vie populaire » qu’a débuté la fête, pour un récital qui nous a réservé quelques très beaux moments.
En dehors des classiques incontournables que sont « Aux talons de ses souliers », « Les filles de mon pays », « Paris tu m’as pris dans tes bras » et quelques autres, il nous a été donné le bonheur d’entendre quelques perles telles que « Mélisa » ou encore « Beyrouth ».
Et pour faire de cet anniversaire la plus belle des fêtes, Enrico a prévu quelques invités de marque.
C’est d’abord, samedi, Isabelle Boulay qui a rejoint Enrico sur scène pour un duo sur l’immense succès « Dis-moi ce qui ne va pas ». La très belle voix d’Isablle Boulay mêlée à la chaleur de celle d’Enrico nous a porté sur une vague d’amour et de tendresse le temps d’une chanson si chère au chœur de tous les Québécois présents.
Autre belle surprise, la présence de Symon, le petit fils d’Enrico. Tous deux nous ont interprété « enfants de tous pays », et, pour la première fois sur scène, « Noel à Jérusalem ». Au-delà des succès que chacune des personnes présente dans la salle connait par cœur, c’est la complicité, la fierté et le respect que l’on ressent entre ce grand père et son petit fils qui font de ces instants des moments uniques et chargés d’émotion sur la scène comme dans la salle.
C’est du très grand Enrico qu’il nous a été donné de voir et d’entendre ces deux soirs. C’est un Enrico souriant, détendu et heureux, ému des marques d’amour si chaleureuses du public québécois, qui a, comme toujours et partout dans le monde, réussi à faire de ces deux heures de concert une véritable fête pour lui comme pour nous. Et le public québécois a été extraordinaire. Du début à la fin, il a porté l’artiste sur une vague de youyous et d’applaudissements chaleureux pour lui dire tout leur amour et leur bonheur de le retrouver. La fête à Montréal a été magique et Enrico a eu bien du mal à sortir de scène tant les rappels ont été insistants et forts.
Merci Enrico pour ces moments uniques de partage, de joie et de fête.

Merci à tous les musiciens, sans qui, comme Enrico le dit toujours, le spectacle ne serait pas ce qu’il est : Kamel, Bruno, Thierry, Abdenour, Serge, Amar et Karim
Merci aux techniciens, Jean Pierre à la sono et Jeff qui habille la scène de mille jeux de lumière qui ravissent nos yeux.