Ils interprètent ensemble « Adieu mon pays » sur le nouvel album d’Enrico. Ce dernier nous confie les coulisses de leur rencontre.

Enrico, vous sortez album où vous revisitez avec un collectif de musiciens franco-algériens, Al Orchestra, les chansons de vos débuts. Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous replonger dans tous ces morceaux ?

Je voulais faire connaître ces titres aux nouvelles générations, qui m’avaient un peu boudé jusqu’ici et qui commencent à revenir en très grand nombre à mes concerts. Forcément, ils ne connaissent pas le répertoire de mes débuts. J’ai donc eu l’idée de réenregistrer ces morceaux en y ajoutant des orchestrations arabo-andalouses, de façon à ce qu’il y ait toutes mes racines musicales dedans.

Il y a des titres qui sont des succès et d’autres morceaux moins connus…

Le but n’était pas de faire un best of, mais de faire découvrir aussi certaines chansons qui n’ont pas spécialement été connues. Même s’il y a également des titres emblématiques comme « Les filles de mon pays » ou « Les gens du nord »…

On retrouve aussi « Adieu mon pays », que vous interprétez en C’est mon petit-fils Simon, qui fait de temps en temps de la musique avec moi, qui le connaît très bien. Un jour, il me l’a présenté lors d’un match de foot au stade. Je l’ai trouvé hyper-sympathique et je me suis intéressé à sa musique. Je l’ai alors rappelé en lui demandant quelle chanson il choisirait s’il devait faire un duo avec moi. Et il m’a répondu : « Adieu mon pays ». Je suis tombé par terre quand il m’a dit ça. « Adieu mon pays », c’est toute mon histoire. C’est le symbole des exilés, pas seulement d’Algérie mais dans le monde entier. C’est également la première chanson qui m’a fait connaître. C’est formidable de la faire avec lui, qui représente la nouvelle génération. Il n’a que 23 ans ! Il est très doué, c’est un très bon chanteur et un grand artiste. Je lui prédis une longue carrière !duo avec Kendji Girac. Vous le connaissiez déjà ?

 

Article paru sur le site www.cinetelerevue.be