Enrico Ata gadol ! Enrico tu es grand !

De notre envoyée spéciale en Israel M. Meimoun

Comment mieux résumer ce concert que ne l’a fait un spectateur en criant à Enrico « ata gadol » (tu es grand).
Ce mardi soir (13 juin) à Haîfa, il n’a pas seulement été grand notre chanteur préféré, il a été Grandiose.
De retour, pour démarrer cette tournée 2017, sur la scène du palais des congrès de Haïfa qui lui est maintenant familière, Enrico a une fois de plus subjugué le public venu l’écouter afin de fêter, avec lui, l’anniversaire de son premier concert en Israël. C’était il y a 50 ans, en juin 1967 durant des heures difficiles avant d’être joyeuses.

Mais n’anticipons pas, et reprenons au début. Pour ouvrir le show, c’est Frédéric Zeitoun qui a eu la « lourde charge » de faire patienter un public impatient. Pari réussi avec brio. Les Haïfaiennes et les Haïfaiens parlant français ou non, ont été charmés par son tour de chant qui nous a ramené aux vendredis soirs en famille et aux vacances estivales. L’ambiance était installée et la salle était fin prête à accueillir notre grand homme.

Resplendissant de bonheur, Enrico est rentré sur scène sous quelques notes rythmées qui ont annoncé la couleur dès le début du spectacle, car ce fût la fête orientale tout au long de la soirée. Accompagné de 12 musiciens français et israéliens qui comme toujours ont été de grands professionnels, il a enchaîné tube sur tube, passant d’Adieu mon pays à Paris, tu m’as pris dans tes bras puis en rendant hommage à son regretté beau-père, cheihk Raymond, son chanteur préféré. En évoquant les années de bonheur avec Suzy et toutes les raisons de son amour éternel. Sans oublier Papa Sylvain et son violon.

Bien que le chanteur de la famille soit Enrico, il nous parait de plus en plus évident, concert après concert, que la relève est plus qu’assurée en voyant et en entendant hier soir Symon. Il avait commencé à quelques kilomètres de là, l’année dernière, et depuis la confiance qu’a placée en lui son papy ne s’est jamais démentie. Enchaînant 4 chansons, il a conquis voire envoûté le public et est sorti de scène sous un tonnerre d’applaudissements et sous les rappels.

Mais comme malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin, l’oriental au regard fatal a entonné sa célèbre chanson, et repris à l’unisson avec un public totalement en osmose avec lui, « kol haolam koulo gesher tzar meod ve haikar lo lefared lar » (le monde est un pont étroit et le plus important est de ne pas avoir peur). Puis sur les dernières notes de « el porompompero », il a quitté la scène pour notre plus grand regret mais nous allons le retrouver ce soir à Tel-Aviv pour une nouvelle soirée qui nous n’en doutons pas sera inoubliable.

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