Concert Tel Aviv – 15 juin 2017

De notre envoyée spéciale Muriel Meimoun

Lorsque les premières notes d’introduction de la folle espérance résonnent, le public de Tel-Aviv est fin prêt à accueillir Enrico. Là commence la fête orientale, les Melisa dans la salle collent aux talons de ses souliers. Beaucoup ont, un jour, dit « Adieu mon pays » comme notre chanteur préféré.
Pour toutes ces raisons, nous l’aimons depuis que Paris l’a pris dans ses bras.
Pour tout l’or du monde, il attend le grand pardon, à la grâce de Dieu.
Puis, une blonde Zingarella fait son apparition et Enrico nous éblouit par son pas de danse. Aïe aïe aïe nous l’aimons, nous les filles de son pays. Chanteur au grand cœur, il n’oublie jamais de présenter son équipe technique et ses musiciens sans lesquels il ne pourrait rien.
Puis, la chair de sa chair fait son apparition, son petit pharaon, son petit Symon devenu grand. Ensemble ils chantent pour les enfants de tous pays et les notes sonnent à la guitare, oh guitare. Puis s’élève la prière « vehi sheamda » et l’espoir de faire la paix « osé shalom ».
Après la guitare de son petit-fils, c’est le violon de son père qui vibre. Puis les morceaux de musique arabo-andalouse se succèdent. De i faradje rabbi à ya rayah en passant par ya bellarej et bine el barah ouel liom.
Puis le mendiant de l’amour nous rappelle qu’il est toujours ce brun au regard fatal, un oriental qui aime autant la musique israélienne, et espère que « kol aolam koulo gesher tsar meod », que la musique espagnole « el porompompero ».

Nous lui donnons rendez-vous samedi soir dans la plus belle ville du monde, Jérusalem.

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