80 printemps et 57 années entre l’Orient et l’occident

Le vent était glacial ce dimanche après-midi sur le boulevard des Capucines et une pluie fine tombait pas intermittence.
Pourtant, la file d’attente sur le trottoir de l’Olympia était longue, piétinant d’impatience en attendant l’ouverture des portes.

Et une fois installés, nous avons embarqué pour un nouveau voyage ensoleillé au pays de l’amitié et sur les bords de la Méditerranée.

La première partie, nous vous en avons déjà dressé un aperçu et, ce dimanche, elle fut tout aussi enlevée et ensoleillée. A noter toutefois, la présence d’un invité différent sur scène en la personne d’Amir qui a interprété un magnifique duo avec Enrico sur « Oranges amères ».

Donc aujourd’hui, nous vous parlerons un peu plus de la seconde partie du spectacle, la partie orientale.

Elle débute sur un coup de cœur foudroyant qui a fait hurler la salle de joie lorsque, dès les premières notes du mendiant de l’amour, Enrico entre sur scène tout de blanc vêtu. Aie, aie, aie, maman chérie, comme il est beau et quelle belle surprise !

A partir de cet instant, Enrico nous a planté le décor pour partager avec nous ses nostalgies, ses racines algériennes et arabo andalouses, ses croyances profondes et nous transmettre son message de paix et de tolérance.

Nous avons ainsi vibré d’émotion sur « le voyage », mais la tristesse n’étant jamais de longue durée chez Enrico, il nous a vite entrainé dans les tourbillons de la fête avec « Quand les femmes dansent », « La vie populaire », « A la grâce de Dieu ».

Puis il a invité un jeune chanteur rencontré sur une scène marseillaise, David Hababou pour un très beau duo sur un psaume liturgique hébreu « Haleli ». Nul doute que nous entendrons encore parler de ce jeune homme.

Autre magnifique surprise sur une réorchestration superbe, Enrico nous a interprété « Le grain de blé » puis « Une fille à marier ».

La suite de la soirée s’est déroulée comme un voyage sur les rives du Maghreb aux accents du Chaabi et de la musique arabo andalouse.

C’est d’abord Hafid Djemai qui est entré sur scène avec sa mandole pour accompagner Enrico dans « Aux talons de ses souliers ».

Enrico ayant souvent chanté les femmes il a voulu cette fois chanter avec elles et c’est d’abord l’artiste franco-algérienne Meriem Beldi qu’il a appelée sur scène. Chanteuse et musicienne au croisement de l’andalou et du chaabi algérois, accompagnée de son oud, elle nous a fait vibrer aux sons de « Ach Adebni ».

Puis ce fut au tour de Syrine Ben Moussa, chanteuse d’origine tunisienne, interprète du répertoire arabo andalou et du malouf, de rejoindre le trio pour nous proposer une célèbre chanson d’Hédi Jouini « Samra ya samra ».

Ensuite, Enrico nous a fait la surprise de nous chanter un inédit à son répertoire, mais un classique du malouf constantinois, « Achek Mamhoune », repris en chœur par les 4 artistes.

Le festival s’est poursuivi par une très belle interprétation d’Hafid Djemai de deux incontournables morceaux du chaabi algérien « Chehilet Laayani » et « Ya bent bladi ». Chanteur et instrumentiste d’exception, il nous a fait une magnifique démonstration de ses talents que nous connaissions déjà en partie puisqu’il accompagne souvent, par ailleurs, Enrico dans ses concerts.

La chaleur est alors montée d’un cran, si cela était encore possible, aux premières notes de « Ya Rayah » qui provoque instantanément la levée du public et est le signal du moment pour toutes et tous de la danse et de la transe aux pieds de la scène. Ce moment unique, nous vous l’avons souvent décrit, ces instants de joie ultime aux sons des youyous qui remercient Enrico pour tout le bonheur qu’il nous a donné durant ce spectacle et qui s’est terminé par les grands classiques « L’oriental » et « El porompompero »

Sans doute n’avons-nous pas tout dit encore dans ces lignes, il fallait vraiment être là pour vivre ces instants magiques, ces instants de fête intense pour Enrico et les artistes qui l’ont accompagné comme pour une salle comble et en délire.

Alors nous voulons dire MILLE MERCI ENRICO pour ce spectacle fantastique qui nous a rappelé le bon temps des années 70 et 80. Merci pour votre générosité sans limite et BRAVO pour votre « pêche ».

Merci à Jean Claude Ghrenassia , Lionel Teboul et Bruno Bongarçon qui ont fait de magnifiques arrangements pour ce spectacle. Vous avez fait des prouesses.

Merci à tous les musiciens qui ont été excellents et ont accompagné et soutenu notre artiste avec beaucoup de professionnalisme et d’amour.

Merci à Sud Concerts pour l’organisation de cet Olympia qui nous émerveillés

Merci à Laurent Abitbol

Et merci à toute l’équipe qui a entouré et accompagné Enrico

Alors il me reste quand même à vous annoncer la dernière des surprises.

Devant le succès de ces deux journées, pour tous ceux qui n’ont pu obtenir des places ce week end ou pour ceux qui voudront revivre cette folle aventure orientale, Enrico nous offre deux nouvelles dates à l’Olympia les

18 ET 19 JUIN 2019

Alors à très bientôt !

1 Comment on “80 printemps et 57 années entre l’Orient et l’occident

  1. Si D. Me prête vie faut sue j y sois en juin. Cet article m à déporté à l Olympia près d un membre de ma famille Enrico macias la vraie star française

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