Scène Flottante : Enrico Macias le 20 juillet

On ne présente plus Enrico Macias, de son vrai nom Gaston Ghrenassia, symbole de la musique métissée. Avec presque 50 ans de carrière, celui que ses amis gitans appelaient «petit Enrico» est aujourd’hui un grand nom de la scène française et internationale, comptant une vingtaine albums à son actif, dont plusieurs ont été disques d’or et de platine.

Né à Constantine (Algérie) en 1938, celui qui se destinait à être instituteur rejoignit après quelques années de fonction, l’orchestre de Raymond Leyris, dit Cheikh Raymond, son maître à chanter depuis toujours. L’entourage dans lequel il a grandi, ses amis, les circonstances d’alors, tout le poussait sur la voie artistique. Lorsqu’il quitte son pays, sur le bateau qui le mène en France, il ne se doute pas alors qu’il est en train d’écrire son premier succès : «Adieu mon pays», qu’il interprètera en 1962 lors de sa première télé dans l’émission «Cinq colonnes à la une» consacrée aux rapatriés d’Algérie.

Resté fidèle à ses origines maalouf (musique arabo-andalouse) tout en évoluant pour être accessible au plus grand nombre, Enrico Macias enchaîne dès lors les succès : «Enfants de tous pays», «Les filles de mon pays», «Paris, tu m’as pris dans tes bras», «Les gens du Nord», «Le mendiant de l’amour» et bien d’autres encore ! Sa place sur le devant de la scène française, il ne la quittera plus jusqu’à aujourd’hui.

Rapidement après ses débuts en France et le boom des années yéyé, Enrico devient, dès 1964, une vedette internationale : l’ex-URSS, le Japon, les Etats-Unis, l’Espagne, l’Italie, la Roumanie, le Brésil, le Canada, l’Afrique, la Grèce, le Liban… : il est partout.

Chanteur et auteur-compositeur talentueux, il est aussi un homme au grand cœur, attaché aux valeurs universelles de paix et de solidarité. Le «Chanteur de la paix» (titre qu’il reçoit en 1980 des mains de Kurt Waldheim, alors secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies) se verra décerner la Légion d’Honneur en 1985 (il sera promu en 2007 au grade d’officier). Cet engagement, en plus des actes, il le met en chanson, notamment avec «A la face de l’humanité» ou encore «Aimez-vous les uns les autres». “Ambassadeur itinérant pour promouvoir la paix et la défense de l’enfance” de l’ONU, il abandonnera les droits d’auteur de son titre «Malheur à celui qui blesse un enfant», au profit de l’UNICEF.

Dans son dernier album, «La vie populaire», comme dans le précédent «Oranges Amères», tous deux enregistrés avec son fils Jean-Claude Ghrenassia, il nous révèle ses vraies racines musicales : “C’est artisanal, on travaille dans l’amour. Je n’ai plus de pression pour faire un disque.” dit-il. Il puise alors dans l’art arabo-andalou pour nous livrer ses chansons les plus personnelles.

Le 20 juillet, embarquez avec lui vers l’Orient à bord de la scène flottante, sur les berges de l’Hérault.

Un touche à tout

  • Ecriture :
    • «Non je n’ai pas oublié», par Enrico Macias et Jacques Monestier, 1982.
    • «Mon Algérie», par Enrico Macias, avec  Françoise Assouline, 2001.
  • TV :
    • Rôle principal du téléfilm «Mr Molina», diffusé en 2006 et dans lequel il interprète un juge de proximité.
  • Théâtre : En 1992, il joue dans une pièce de théâtre intitulée «Quelle nuit».
  • Football : Pour la Coupe du Monde 1986, il écrit et interprète la chanson officielle de soutien à l’équipe de France.

1ère partie : Dounia, une chanteuse qui fait du bien

Cette autodidacte, pour qui «le chant révèle l’âme», a été révélée au Cap d’Agde en 2002, lors d’une radio crochet. Un tremplin musical qui lui permettra également de rencontrer Phil, qui partage sa vie artistique depuis maintenant six ans. Six années d’une fructueuse collaboration avec ce pianiste de talent qui, en 2008, leur permettra de sortir Ailleurs, un premier album aux inspirations jazz, blues, gospel, classiques et arabo-andalou, sur lequel ont travaillé des collaborateurs de renom : Paul Robinson, ancien batteur de Nina Simone, Michel Crosio, pianiste et arrangeur pour Yannick Noah ou encore Ghani Krija, percussionniste de Sting. Quand beaucoup disent : «Faites du bruit!!!», Dounia & Phil préfèrent sans conteste ce mot d’ordre : «Faites du bien». Fort de sa capacité d’improvisation, nul doute que Dounia envoûtera la scène flottante le 20 juillet, en 1ère partie d’Enrico Macias.

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