Casa del Blanca

De notre envoyée spéciale Muriel Meimoun

Casablanca : Maison Blanche.
Et c’est bien un drapeau blanc qui a été hissé en cette soirée de Saint-Valentin sur le toit du Megarama de Casablanca.
En dehors d’une centaine d’illuminés prônant la haine et qui auraient voulu empêcher notre chanteur préféré de suivre son destin en chantant pour tous les peuples dans un grand rassemblement fraternel, la paix régnait hier soir sur Casablanca.
Et comme l’amour est toujours le plus fort, ce sont des centaines de personnes de bonne volonté qui ont répondu « présent » à ce rendez-vous de la fraternité et de la tolérance. Comme l’a dit si justement Enrico, le Maroc en général, et Casablanca en particulier hier soir, c’est l’Andalousie de nos ancêtres. Celle d’avant l’inquisition.
Mais revenons à la musique. En coulisses, résonnait déjà des mélodies familières et familiales. Des airs de chez moi, un peu plus à l’Est. Ces mêmes notes qu’Enrico a fait entrer dans les foyers de tous les français et pas uniquement.
En première partie, une charmante chanteuse Sanae Jabrane qui « chante aussi bien qu’elle est belle », a interprété quelques morceaux de chants traditionnels.
Puis, après quelques minutes qui parurent très longues au public tant l’émotion était palpable dans la salle, c’est sous un tonnerre d’applaudissements qu’est apparu Enrico.
Enchaînant les morceaux :
Enfants de tous pays
Medley soleil
Oranges amères
Adieu mon pays
Le voyage
Aux talons de ses souliers
Pour toutes ces raisons, je t’aime
Oh guitare
La femme de mon ami
Aïe, aïe, aïe
Solenzara
La vie populaire- A la grâce de Dieu
Paris, tu m’as pris dans tes bras
Les filles de mon pays
Le violon de mon père
Medley arabo-andalou
Le mendiant de l’amour
L’oriental- El Porompompero
C’est un Enrico en très grande forme et ragaillardi par son triomphe du week-end à l’Olympia, qui nous a offert 1h45 de bonheur.
Pour le medley arabo-andalou, il a spontanément invité à le rejoindre sur scène Sanae et un jeune chanteur, qu’il venait à peine de rencontrer en coulisses : Red Haddad. On reconnaît bien là notre chanteur préféré avec cette générosité du cœur qui le caractérise si bien.
Enrico nous aussi nous vous aimons, et nous continuerons à prêcher avec vous la bonne parole, la bonne mélodie aux 4 quatre coins du monde.
Je voudrais pour ma part remercier toute l’équipe :
– Greg, Jeff et Jean-Pierre à la technique
– Lionel, Serge, Amar, Kamel, Abdenour, Philippe (qui remplaçait Bruno) aux instruments
– Jean-Philippe Rolot et les producteurs marocains grâce à qui tout ça fût possible
Mais aussi et surtout Jean-Claude, d’abord pour toute la partie musicale, si tout le monde ne le connaissait pas on pourrait dire de lui qu’il est l’homme dans l’ombre. Il est l’homme derrière le grand homme. Et ensuite, pour la confiance qu’il a mise en moi et pour son amitié fraternelle.

3 Comments on “Casa del Blanca

  1. Magnifique l’article de Muriel, merci Martine et merci Muriel !
    (Ce n’est pas un doublon)

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