On a kiffé grave à Chennevières
Le ciel était couvert et un petit vent froid soufflait en ce dimanche 17 avril à Chennevières. Pourtant c’était un rendez-vous avec le soleil et le bleu de la méditerranée que nous avions pris de longue date au théâtre Lafaille.
C’est dès 15h que les premiers fans ont commencé à se réunir devant les portes du théâtre, pressés de se retrouver et d’échanger leur joie d’être à nouveau ensemble pour ces instants magiques. Les Canavérois et Canavéroises ne se sont pas trompé non plus. Ils ont répondu présents et sont venus nombreux pour prendre part à la fête. C’est donc devant une salle comble, impatiente déjà d’accueillir la vedette du jour, que les premières notes de l’intro ont été lancées par les musiciens. Et comme à l’Olympia, c’est sur Koum Tara qu’Enrico Macias, souriant et détendu, est entré sur scène dans la clameur d’un public déjà entièrement conquis.
Des entrées de spectacle, nous en avons vécu beaucoup, toutes plus festives et gages de moments inoubliables, les unes que les autres : Rien n’a changé, Le vent du sud, L’oriental, Enfants de tous pays ont mis le feu en quelques instants sur toutes les scènes du monde parcourues par Enrico. Mais nulle mieux que Koum Tara ne peut instantanément nous transporter sur le vieux rocher dans cette ambiance festive si particulière qui a bercé notre chanteur depuis ses premiers instants de vie. Et c’est une force et un rayonnement tout particuliers qui l’animent quand il interprète cette musique qui le fait vibrer au plus profond de lui-même.
Ainsi animé, Enrico a été encore une fois majestueux en cet après midi d’avril pour nous chanter son histoire faite de moments heureux et de très grandes peines mais qu’il sait toujours nous transmettre accompagnée d’une dose incommensurable de générosité et d’espoir. Et pour offrir à son public le plus beau des spectacles, Enrico a su s’entourer de musiciens exceptionnels, virtuoses mais aussi hommes de cœur qui donnent toujours le meilleur d’eux-mêmes sans faillir. Merci à Kamel, Thierry, Bruno, Abdenour, Karim, Amar et Serge. Elle est belle votre complicité avec Enrico et sans vous ces concerts ne seraient pas ce qu’ils sont. Enrico toréant Serge le taureau, on s’en souviendra ………..
Il ne faut pas oublier deux autres membres indispensables et indissociables de l’équipe. Jean Pierre qui est aux manettes de la console de sonorisation, grand professionnel toujours attentif, précis et souriant sachant garder son calme en toute circonstance pour mettre en valeur l’artiste et chacun des instrumentistes. Un grand bravo aussi à Jeff, qui, lui, est un virtuose des lumières. Il manie ses projecteurs comme un peintre ses pinceaux et ses couleurs, créant des décors tous plus splendides les uns que les autres.
Le public de Chennevières mérite aussi une mention toute spéciale. Il a vraiment été exceptionnel et 380 personnes ont su faire autant de bruit et mettre autant d’ambiance qu’une salle pleine de l’Olympia. « Vous avez été exceptionnels, je vous ai kiffé … et grave » a dit Enrico.
Il faut aussi donner une mention spéciale à l’équipe du théâtre Lafaille et tout particulièrement à Noémie qui a fait preuve d’une gentillesse, d’une attention et d’une disponibilité exceptionnelles. Merci infiniment. Vous aurez compris à travers ces lignes, qu’encore une fois, Enrico Macias, avec toute son équipe, a su offrir au spectateurs du théâtre Lafaille des moments inoubliables et que chacun est reparti des étoiles pleins les yeux et le cœur en fête. Merci Enrico pour ces moments magiques.
Nous aussi nous avons kiffé ……….. et grave
Durant cet après midi, vous avez pu entendre : Koum Tara Adieu mon pays Le voyage Aux talons de ses souliers Les gens du nord Pour toutes ces raisons je t’aime Paris tu m’as pris dans tes bras A la grâce de Dieu Aie aie aie comme je t’aime Un berger vient de tomber Les filles de mon pays Le violon de mon père Medley oriental Medley final (L’oriental – porompompero) Le mendiant de l’amour
Bravo Martine pour avoir pu exprimer en ces quelques lignes ce que nous avons pu ressentir avant, pendant et après ce magnifique spectacle digne des plus grands Olympia de ces dernières années …. malgré, hélas, sa brièveté.
Vraiment magnifique ton écrit Martine, pour ne pas dire époustouflant, merci infiniment.