C’est par une belle journée estivale que nous sommes arrivés à Lille ce 16 octobre pour pouvoir enfin profiter de ce concert qui nous était promis depuis le mois de juin.

Parmi tous les concerts auxquels nous assistons chaque année, celui-ci a tout particulièrement été chargé d’émotions fortes.

Plutôt qu’un déroulé du concert, aujourd’hui, je voudrais davantage vous faire part de mes pensées et mes émotions.

Malgré un contexte très tumultueux et difficile, après 62 années de carrière et à presque 86 ans, Enrico Macias a toujours la foi chevillée au cœur et au corps pour chanter la fraternité, espérer la paix, et donner des instants de bonheur à tous ceux qui viennent l’écouter. Avec la même conviction et quelques soient les obstacles, il continue de parcourir le monde, avec pour seul arme la musique et sa guitare, sans jamais renoncer.
Qu’est ce qui lui permet de garder cette force et cette volonté ? Qu’est ce qui lui donne encore cette énergie malgré les épreuves et les adversités ?
Sans doute, pour partie, l’amour des autres et l’amour que lui porte son public, un don inné et naturel pour entrer en contact avec l’autre, et sa foi profonde en l’être humain.

L’amour profond qui règne dans la salle à chacun de ses concerts, et encore plus dans des circonstances comme à Lille, circule à double sens dans un va et vient continu depuis l’entrée sur scène d’Enrico et jusqu’à sa sortie. Moi qui passe une partie de ces concerts l’œil dans le viseur de mon appareil photo, je perçois et ressens profondément cette joie profonde qui submerge l’artiste comme une déferlante, lorsqu’il voit et entend le public répondre à ses invites et faire écho à tous ses refrains.

De longue date, Enrico a su entrainer le public avec lui, l’incitant à reprendre avec lui et pour lui chacune de ses chansons. Mais il a également le don de transformer son concert en une petite pièce de théâtre, mettant en scène avec beaucoup de naturel et d’humour les petits incidents techniques et humains jalonnant le spectacle. Il interagit en permanence avec la salle et ses musiciens donnant l’impression à chacun de participer à une soirée familiale, en toute intimité.

Et le public est littéralement sous le charme. Il adore et en redemande. Tout cet amour se mesure à la sonorité des applaudissements qui montent crescendo, des cris d’amour qui résonnent comme autant de soutiens et d’encouragement à l’artiste et l’homme de cœur qu’est Enrico.

« Quelle ambiance, maman chérie, quelle ambiance ! » leur dit Enrico.

Cet amour se traduit aussi dans les gestes :
quand une salle entière se lève comme un seul homme pour danser et faire la fête avec lui.
quand chacun tend la main vers lui dans l’espoir fou de le toucher, de lui dire un mot
quand chacun veut lui offrir un bouquet de fleur, un petit souvenir de Constantine ou d’ailleurs
quand certains serrent contre eux précieusement un disque de ses débuts dans l’espoir d’un autographe ou à tout le moins, pour lui prouver qu’il a accompagné leur vie.

Au cours du concert, Enrico a prononcé quelques mots importants pour lui :
« Personne ne pourra m’enlever l’amour que j’ai pour les gens du nord
Et personne ne pourra changer votre avis de rester avec nous, de chanter pour moi ce soir.
Je remercie d’abord mes musiciens de m’accompagner dans ces temps difficiles.
Je n’ai pas peur. Je sais, j’ai toujours l’espoir, que ça ira mieux dans pas longtemps. Parce que mon seul rêve c’est la paix…….
Je voudrais remercier les responsables du théâtre qui ont tenu bon avec moi.
Je voudrais remercier la mairie de Lille en la personne de Martine Aubry ….. »

Il n’a pas oublié non plus de remercier l’équipe de Backstage Event et son producteur Damien Nougarede qui accompagnent l’artiste avec beaucoup de volonté et de professionnalisme.

Enrico Macias et Damien Nougarede

Les gens du nord n’ont pas failli à leur réputation ce mercredi soir et ils ont fait honneur à Enrico. C’était une très belle fête qui, en dépit de tous les esprits chagrins, a donné beaucoup de bonheur à tous ceux qui étaient au théâtre Sébastopol, le genre de bonheur qui vous laisse repartir le cœur un peu plus léger.

En guise de conclusion, et pour compléter, je voudrais citer deux extraits des chansons d’Enrico

« Qu’est ce que j’ai fait dans ma vie,
j’ai chanté ……………………………….
J’ai chanté
Comme on se met en prière
J’ai chanté
Même au milieu du désert
Pour mes ennemis, pour mes frères
C’est ma vie et j’en suis fier
J’ai chanté »
(J’ai chanté – 1980)

Tu peux casser mes illusions
Jusqu’à ma raison
Sans le moindre bruit
Tu n’ toucheras pas à l’espérance
À toute la croyance
De l’homme que je suis.
(L’homme que je suis – 1989)   

Liste des chansons

Chanter
Oranges amères
Aux talons de ses souliers
Adieu mon pays
Oh guitare, guitare
La France de mon enfance
Paris tu m’as pris dans tes bras
Les gens du nord
Quand on a un frère malheureux
Suzy
Juif espagnol
Une fille à marier
Les filles de mon pays
Le violon de mon père
Medley oriental
Ya Rayah
Le mendiant de l’amour
L’oriental
Oseh Shalom
El porompompero

Vous avez kiffé ce 11 décembre 2023 avec votre idole pour fêter son anniversaire comme il se doit ?

Malheureusement, vous n’avez pas eu la chance d’y être, et vous avez pleuré toutes larmes de votre corps (ou de votre coeur) ?

Alors, n’hésitez pas ! Enrico Macias vous offre encore cette chance en 2024
Le 11 décembre, Enrico Macias fêtera ses 86 ans.
Entouré de ses amis et de ses musiciens, il proposera, à cette occasion un récital acoustique exceptionnel dans l’écrin intimiste du Théâtre Dejazet

VENEZ TOUS LES AMIS !!!! Ce sera encore une fois un grand moment de joie et de partage

Pour retenir votre place dès à présent, c’est ICI
La salle va très vite se remplir

La saison 2024 s’était terminée un peu abruptement et de manière assez triste avec l’annulation de dernière minute du concert de Lille suite à l’hospitalisation d’Enrico pour des problèmes de dos.

Après un été de convalescence et de repos, le chanteur a repris la route pour une tournée triomphale en Israël début septembre et c’est sur la côte d’amour qu’il nous donnait rendez-vous ce week end pour le premier concert de la saison 2024/2025.

La très belle salle de l’auditorium du palais des Congrès Atlantia affichait complet ce dimanche après-midi malgré le beau soleil dehors qui habillait l’océan et la superbe plage de La Baule de douces couleurs automnales.

En première partie, nous avons retrouvé avec grand plaisir Noa R. qui nous a interprété 5 chansons de son répertoire. Magnifique jeune femme de 20 ans, sa présence sur scène s’affirme de jour en jour et sa voix pure et cristalline enchante les cœurs de tous ceux qui l’écoutent.

Mais c’est quand Enrico est apparu sur la scène que la salle s’est vraiment enflammée.
Costume bleu clair, chemise blanche et large sourire aux lèvres, il a enchanté le public pendant une heure trente.


Après 62 années de carrière et de succès, Enrico possède toutes les clés pour faire tomber les barrières entre lui et son public. Il a entrainé tous les Baulois dans un même élan, sur les chemins de son histoire personnelle et au cœur de sa culture, passant tour à tour d’une rive à l’autre de la Méditerranée avec autant de facilité que de dextérité.
D’aux talons de ses souliers à Oh guitare, guitare, en passant par Paris tu m’as pris dans tes bras et le mendiant de l’amour, chaque refrain a été repris par la salle et Enrico n’a pas manqué une occasion d’imposer le silence à ses musiciens pour se délecter de ces chœurs improvisés qui lui renvoient tant de bonheur et d’amour.
Et bien sûr, la fête a atteint son apothéose avec le medley de musique arabo andalouse et le final endiablé dont lui seul a le secret.

Les applaudissements ont résonné encore longtemps dans la salle pour le remercier, lui et ses musiciens, pour ces moments de joie pure offrant une parenthèse bienvenue dans les tracas quotidiens.

Nous nous joignons donc à tous les Baulois présents lors de ce concert pour remercier Jean Pierre Boyer (technicien son) ainsi que Bruno Bongarçon (guitare), Philippe Hervouët (guitare), Amar Mohali (percussions), Kamel Labbaci (violon) et le fils d’Enrico Macias Jean Claude Ghrenassia (basse). Ils accompagnent le Maître avec beaucoup de talent, d’attention et de fidélité depuis de nombreuses années.

Remercions également Damien Nougarede, le producteur d’Enrico Macias ainsi que les techniciens de Backstage Event qui accompagnent le chanteur dans sa tournée avec beaucoup de professionnalisme.

Liste des chansons

Il reste aujourd’hui
Oranges amères
Aux talons de ses souliers
Adieu mon pays
Oh guitare, guitare
La France de mon enfance
Paris tu m’as pris dans tes bras
Les gens du nord
Juif espagnol
Quand on a un frère malheureux
Chanter
Les filles de mon pays
Le violon de mon père
Medley oriental
Ya Rayah
Le mendiant de l’amour
L’oriental
El porompompero

Les 18 & 19 mai 2024, à l’Olympia, Enrico Macias fêtait les 60 ans de son premier concert dans la mythique salle parisienne.
Accompagné par un grand orchestre composé de 19 musiciens et choristes, le chanteur aux 50 millions d’albums vendus a puisé dans l’ensemble de sa riche discographie pour donner deux concerts magiques devant des salles combles.
Le double album live A l’Olympia, 18 Mai 2024, est le témoignage de la première de ces deux soirées. Enrico Macias y interprète 25 chansons, dont de nombreux classiques, tels…

Dès à présent en pré commande sur le site de la FNAC

De notre envoyée spéciale et amie Muriel Meimoun
Merci à elle pour ce reportage qui nous fait chaud au coeur

« Iarad nenatzer » était le titre de la tournée 2024 en Israël.

« Iarad nenatzer » se traduit par « Ensemble, nous gagnerons ».
Si une chose est certaine, c’est que chaque personne qui est venue à Tel-Aviv le 5 septembre, à Haïfa le 7 ou à Beer-Sheva le 8 en est repartie gagnante.
Et ceux qui ont eu le privilège d’assister à 2 ou 3 concerts ont multiplié leur gain, plus sûrement que dans un casino. Pour ma part, j’ai eu le bonheur de le tripler.

Qu’avons-nous gagné ?

A court terme, 2 heures de bonheur. La possibilité d’oublier durant quelques instants le drame qui a eu lieu à quelques kilomètres de là 11 mois plus tôt et ceux qui, depuis, se produisent encore chaque jour.

À long terme, nous avons gagné en légèreté. Il y a des années je disais, à mon médecin, qu’Enrico devrait être remboursé par la sécurité sociale. Il vous rallonge la vie, il vous met un baume cicatrisant sur vos blessures, il soigne vos maux. Alors oui, en sortant de là, votre pas est plus léger, votre sourire s’accroche à vos lèvres.
Une personne m’a dit après le concert de Haïfa : ce que je trouve magnifique c’est de voir des étoiles dans les yeux des gens. Un jour, lors d’une autre tournée, j’ai entendu : il fait du bien à l’âme.
Oui Enrico c’est tout ça. Le Superman de la musique, le Houdini de la chanson.


Le répertoire était nostalgique et joyeux à la fois. Nous sommes passés des chansons incontournables telles que : « adieu mon pays », « aux talons de ses souliers », « les filles de mon pays » ou « oh guitare, guitare » qui partout met le public en transe, à celles que l’on entend moins souvent : « il reste aujourd’hui », « l’amour c’est pour rien », « quand on a un frère » ou « Suzy » qui, bien sûr, vous émeut aux larmes.

Nous avons eu droit durant ces 3 concerts à un Enrico Macias au top du top. Il a donné toute l’énergie en lui afin de nous éblouir. Sa voix chaude nous a donné l’envie de danser et de chanter en chœur avec lui. Son sourire, sans discontinuer tout au long des concerts, était contagieux. Et même si sa récente blessure au dos l’a obligé à jouer de la guitare assis, il n’a rien perdu de son toucher qui vous donne des frissons.

Venue rejoindre Enrico sur scène pour 2 duos, nous avons eu le plaisir d’entendre la célèbre chanteuse israélienne Zehava Ben. Ils ont interprété l’incontournable chanson israélienne « Al Kol Ele ». Puis en français et hébreu « le violon de mon père » qui avait été reprise par Zohar Argov sous le titre « Marlene cheli » (ma Marlène).
Puis Zehava, nous a offert un tour de chant avec 4 de ses tubes : ahava assoura (amour interdit), haïm cheli (ma vie, une chanson dédiée à toutes les mamans pour lesquelles leurs fils sont leurs vies), melech amiti (un vrai roi) et pour finir, à la lumière des lampes de téléphone, elle nous a enchantés avec son célèbre « tipat mazal » un petit peu de chance.
Cette même chance que nous avons tous eu d’être présents dans ces merveilleux moments de communion autour de notre « melech »… Si vous avez suivi vous connaissez maintenant la signification de ce mot.


Evidemment pour que la fête soit parfaite, il fallait sur scène quelques musiciens.
Les familiers : Nicolas Lienard, Bruno Bongarçon, Amar Morali et bien sûr Jean-Claude Ghrenassia.
Et les israéliens, Gil, Franck et Nir.
De jolies choristes : Orele et Lotem qui chantent aussi bien qu’elles sont belles. Aussi brune que l’autre est blonde, la première étant un savoureux mélange Iranien/Irakien et la seconde allemande. Car c’est aussi ça Israël, la mixité.

Comme à chaque tournée israélienne, une Zingarella est venue enflammer la scène. Cette fois-ci nous en avons eu 2 en alternance, Lee et Mia.
Et bien sûr n’oublions pas les travailleurs de l’ombre, les techniciens français, à l’instar de notre Jean-Pierre Boyer national, et israéliens.
Comme vous l’aurez compris, tout était réuni pour que la fête soit belle. Alors merci à Yoav Zemach et à toute son équipe qui mettent toujours tout en œuvre pour nous offrir les plus beaux spectacles et des souvenirs qui resteront gravés dans nos cœurs pour toujours.


C’est donc le cœur gros mais plein de joie que je vous écris ces quelques mots dans l’avion qui me ramène vers la France.

Enrico vous donne rendez-vous en octobre le 8 à Sausheim, puis le 13 à La Baule et le 16 à Lille. Ainsi qu’à Barry le 27 pour nos cousins belges. Puis en novembre, il ira du Nord au Sud, de Amiens à Barbières. Et il s’envolera pour le Québec.
Bienheureux ceux qui y seront.
Pour toutes les autres dates, n’hésitez pas à aller sur notre page « CONCERTS » qui est mise à jour en temps réel.

Après Soa, vers 21h30, le square André Chénier accueillera ce samedi 31 août le grand Enrico Macias. Est-il nécessaire de le présenter ?  Tout le monde connaît Enrico Macias. Mais Enrico Macias en concert à la Feria, c’est une autre dimension. A 85 ans, sa vie demeure sur scène.

Ce sera d’abord une ambiance, une générosité, un amour palpable et réciproque entre lui et le public. Ses chansons rassembleront et s’offriront comme un message d’espoir, d’amour et de tolérance. Durant 1h30, venez chanter ses refrains les plus connus et danser sur ses airs de fête indémodables, et en même temps si personnels.

MG

Publié dans Lepetitjournal.net Carcassonne

Après quelques jours d’inquiétude, Enrico Macias vient nous rassurer sur sa santé et nous donner rendez vous dès septembre pour de nouveaux grands moments de fête.
Nous lui souhaitons un bon repos, un prompt rétablissement et un très bel été.
Rendez vous pour la rentrée est pris. Nous y serons

Merci Enrico pour ces nouvelles rassurantes

La tournée israélienne d’Enrico Macias qui devait débuter ce soir à Tel Aviv a malheureusement dû être ajournée pour cause de santé de l’artiste.
Les nouvelles dates viennent d’être annoncées à l’instant par la production israélienne.
Enrico Macias se produira à Tel Aviv le 5 septembre, à Haifa le 7 septembre et à Beer Sheva le 8 septembre 2024
Les billets achetés restent valables pour ces nouvelles dates

Dans l’attente de cette nouvelle rencontre avec le public israélien, nous souhaitons à Enrico Macias un très bon été et un prompt rétablissement

Les représentations d’Enrico Macias en Israël ont été reportées en raison de son état de santé, a annoncé lundi la production israélienne du chanteur.
Nous lui adressons nos meilleurs vœux de prompt rétablissement.
De nouvelles dates devraient être communiquées prochainement

« אושפז בבית חולים בגלל כאבי גב »: נדחו הופעות אנריקו מסיאס בישראל

Pour celles et ceux qui ont eu la chance de venir applaudir Enrico Macias en concert ces derniers mois, vous avez eu le plaisir de découvrir et acquérir différents produits à la signature de votre idole ainsi qu’un double DVD retraçant les meilleurs moments d’Enrico Macias à la télévision au fil de ses 60 années de carrière (DVD par ailleurs en vente sur toutes les plate-formes spécialisées).
Aujourd’hui, pour tous ceux qui n’ont pas eu la possibilité de venir faire la fête avec Enrico, nous avons le plaisir de vous annoncer l’ouverture de son e-store où vous pouvez retrouver et vous procurer tous ces objets.
Qu’est ce qui vous fait envie ? Un carnet et un stylo pour copier les paroles de vos chansons préférées, un tee shirt pour afficher fièrement les filles de son pays, un mug pour retrouver tous les matins le soleil du midi ?…………….


N’attendez plus. Tout est sur ENRICO-STORE.COM

Moins de 3 semaines après un Olympia qui nous laisse encore aujourd’hui des étoiles dans les yeux et 4 jours après un concert à New York pour l’ouverture du 26ème Festival du film juif sépharade de NY, c’est à Lyon que nous avons retrouvé Enrico Macias ce jeudi 6 juin à la Bourse du travail.

Il y a longtemps que la ville des gones l’a, elle aussi, pris dans ses bras et il s’y produit régulièrement. Nos pas dans les siens nous ont souvent menés place Guichard et c’est avec un bonheur ne se démentant jamais que nous y étions à nouveau Jeudi.

Les lyonnais ont la réputation d’être froids pourtant ce sont de bons vivants, capitale de la gastronomie oblige. Cette réputation m’a souvent interrogée.
Et jeudi soir, les lyonnais présents ont, une fois de plus, fait mentir les méchantes langues.

Bien avant que l’artiste n’entre en scène, ils appelaient déjà Enrico avec grand bruit.
Dès l’apparition de la silhouette familière au coin de la scène, ils étaient déjà en ébullition.
Et c’est dès la moitié du spectacle pour célébrer « les filles de son pays » que toute la salle s’est levée dans un même élan pour danser et faire la fête. Elle ne s’est plus rassise jusqu’aux dernières notes d’El Porompompero.
Durant 1h30 de spectacle, nous avons baigné dans un océan d’amour et de chaleur qui font du bien à l’âme et au cœur et qui a touché l’homme et l’artiste au plus profond de lui-même.
Pour s’en persuader, il suffisait de contempler le sourire radieux qui illuminait son visage et son bonheur de pouvoir encore poursuivre son chemin, sa guitare au bout des doigts.


Ce qui est fascinant, malgré les années qui passent, malgré les épreuves et les vents contraires, c’est son infatigable volonté de transmettre son message, de croire encore et encore en des valeurs humaines qui s’éloignent de jour en jour, en un avenir meilleur qui tarde à se réaliser.
Malgré 60 années de carrière, il chante toujours avec une émotion et une ferveur intactes, Adieu mon pays et Noel à Jérusalem. On a l’impression que les épreuves, au lieu de l’accabler, lui redonnent l’énergie pour continuer sa mission sur cette terre et donner du bonheur à tous ceux qui passent à portée de son cœur.

Au-delà de sa musique, de ses chansons, de tous les instants de fête que nous passons à ses côtés, sa volonté de continuer à porter son message de Paix et d’amitié aux quatre coins du monde malgré tous les obstacles est admirable et très touchante.

Pour toutes ces raisons, nous l’aimons et nous lui disons merci.


Merci aussi aux techniciens et musiciens qui l’accompagnent fidèlement sur toutes les scènes du monde.

Merci à Backstage Event et Damien Nougarede pour son soutien sans faille

Et merci aussi à Noa R. que nous avons retrouvée avec grand plaisir en première partie du spectacle.

Enrico Macias et Damien Nougarede

Liste des chansons

Il reste aujourd’hui
Oranges amères
Aux talons de ses souliers
Adieu mon pays
Oh guitare guitare
La France de mon enfance
Paris, tu m’as pris dans tes bras
Les gens du nord
Juif espagnol
Noel à Jerusalem
Al Kol Ele
Chanter
Suzy
Une fille à marier
Les filles de mon pays
Solenzara
Le violon de mon père
Medley oriental
Ya Rayah
Le mendiant de l’amour
L’oriental
El porompompero

De notre envoyée spéciale et amie Muriel Meimoun

Après 2 concerts à guichets fermés à l’Olympia, soit 4.000 personnes venues des quatre coins du monde pour écouter le maestro qui était accompagné d’un orchestre composé de 19 musiciens et 3 choristes dans un décor somptueux pensé par une véritable artiste, la sobriété du concert intimiste qui s’est tenu hier soir à Saint-Grégoire avec 5 musiciens devant une salle quasi pleine de 850 purs bretons, offrait un contraste frappant ; le faste de l’un face à la simplicité de l’autre. Ce que j’en retiens, c’est que l’homme qui est sur scène se donne avec autant d’amour, de joie et d’énergie à l’un comme à l’autre.

Le public breton ne s’y est pas trompé, il était donc là au rendez-vous fixé. Tout aussi chaleureux que les Gens du Nord ou ceux poussés par le Vent du Sud, il a accueilli Enrico sans pudeur et avec une passion débordante de 60 ans d’un amour partagé.

Comme partout ailleurs, mais curieusement ou pas… on s’y attend moins d’un public élevé au son du biniou ; celui-ci s’est levé pour faire la fête et danser dès les premières notes de « ya rayah » pour ne plus quitter le devant de la scène jusqu’aux dernières notes de « El porompompero ».

Avant cela, il avait bien sûr repris en chœur les standards du répertoire d’Enrico d’« aux talons de ses souliers » au « violon de mon père », 2 chansons nostalgiques d’un temps révolu mais toujours présent dans nos âmes, en passant par « oh guitare », « les filles de mon pays », « juif espagnol », « Noël à Jérusalem » et tant d’autres, pour finir par faire la fête à l’oriental qui nous est si cher. Nos amis bretons, au cœur tendre comme le bon beurre de là-bas, ont accompagné Enrico tout au long de son tour de chant.

Vous allez dire que je radote ou que je mens, mais une fois de plus le ciel mitigé, indécis, que j’ai trouvé en arrivant à Rennes est définitivement passé au beau à la sortie du concert et est encore présent ce matin. La magie maciasienne a encore frappé.

Une fois de plus, je me dois de remercier les techniciens de l’ombre sans qui rien ne serait possible. Merci aux musiciens présents et passés qui, même s’ils ne sont plus sur scène, suivent et aiment le boss. Un merci particulier à Karim qui ne manque aucune de nos publications et commente celles-ci avec tout l’amour qu’il porte à un homme qui l’a accompagné, comme nous tous, depuis sa plus tendre enfance.

Merci à toute l’équipe de Backstage Évent, dont Greg, Daniel et Véronique, la magicienne de la scène.

Merci à Jean-Claude et à Damien qui, avec tout l’amour qu’ils portent à Enrico, programment et organisent ces rendez-vous. Quoi de plus normal pour un fils envers son père me direz-vous. C’est vrai, encore que tous ne sont pas aussi dévoués. Dans la vie on ne peut donner que ce que l’on reçoit (dixit Enrico lors d’une émission qui est chère à mon cœur), et cette présence, cette attention de chaque instant, ne peuvent avoir vues le jour que grâce à ce que lui-même a reçu.

Quant à la foi et la fidélité de Damien, elles n’ont d’égales que son amour pour l’homme et l’artiste.

Pour finir, MERCI à Enrico d’être l’homme que vous êtes. De ne jamais dévier de vos principes et de vos croyances.

Alors, grâce à eux tous, retrouvons-nous nombreux à Lyon où nous débarquerons le 6 juin, parallèlement aux commémorations du 80ème anniversaire d’un autre débarquement sans lequel nous ne serions peut-être, certainement, pas là pour que la fête continue malgré tous les obstacles sur la voie de l’amour, du partage et du respect mutuel.