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Enrico Macias était hier en concert à Jérusalem, avec la présence du président de l’Etat d’Israël Shimon Péres, mais aussi avec ses nombreux musiciens ainsi que la chanteuse Yasmin Lévy. Ensemble ils ont chanté des musiques en français, en hébreux et arabo-andalouses. Un spectacle plein d’émotion.

par infolivetv

Un témoignage touchant de notre amie roumaine Viorica, qui a eu l’immense joie en 2011 de réaliser son rêve de 40 ans.

J’ai passé ma vie à l’attendre et j’ai gagné…le droit de l’atteindre !

Je l’ai attendu 40ans !

Il a changé mon destin!

Il a été ma raison de vivre !

J’ai vécu pour le rencontrer un beau jour !

 

Rien n’est au hasard dans ce monde !

 

Je dois tout à Enrico Macias. Je lui dois ma formation professionnelle, ma vie, mes passions, mes plus beaux souvenirs et la femme que je suis.

Quand j’étais au lycée, je m’étais décidée pour des études de droit, mais La Fortune en a décidé autrement et cette Fortune s’appelle

Enrico Macias

Je l’ai vu à la télévision la première fois en 1971pour son récital hors concours au Festival « LE CERF d’OR » de Brasov, en Roumanie. Et, dès ce moment-là, j’ai renoncé à mon choix initial ; je devais le connaitre mieux, lui et sa musique !
C’est pour ça que j’ai renoncé à une carrière d’avocate pour étudier le français à l’Université de Bucarest. Je devais le rencontrer, le connaitre « pour de vrai », le toucher, lui avouer mon choix et tout ce qu’il représente pour moi. J’ai fait de ceci un but en soi, le but de ma vie, tant sa voix magique et son charme de…brun au regard fatal m’avaient ensorcelée et séduite.

Auparavant, je l’avais entendu à la radio où on le présentait comme « un jeune chanteur français d’origine algérienne dont on entendrait encore parler compte tenu de son talent ». On écoutait « Les filles de mon pays » (c’est la première chanson que j’ai écoutée), »Adieu mon pays », « Oh, guitare, guitare », « J’appelle le soleil », puis plus tard « La casa del sol », « La femme de mon ami », « Les vacances », « J’ai perdu25 kilos », etc……

Sa musique m’a accompagnée tout au long de ma vie; sa musique et son souvenir ont été pour moi un véritable refuge auquel j’ai confié aussi bien mes chagrins que mes joies. Je chantais Enrico partout où je passais, même à l’hôpital. Que je sois triste ou gaie, je chantais et j’écoutais Enrico. Sa musique a été mon meilleur ami, un ami fidèle auquel j’ai toujours confié tout ce qui s’est passé de plus significatif dans ma vie. C’était sa musique qui apaisait ma tristesse, mon âme en peine, jour et nuit, matin et soir, durant l’adolescence, ma jeunesse, quand j’étais étudiante.

Ma passion pour mon idole n’a jamais été altérée tout au long de ces 40 ans d’attente. Je dirais même qu’elle s’est amplifiée de jour en jour, au fur et à mesure que le temps s’écoulait et que j’allais le long des rues, sa voix et son visage dans mon esprit et dans mon cœur.

Quand on l’a nommé ambassadeur de la Paix auprès de l’ONU ou quand je l’ai vu sur TV5 avec son père et son fils, je pensais à sa fille et à sa femme et à la fierté qu’elles devaient ressentir … Quand je l’écoutais à la radio, je plongeais sur l’appareil en l’embrassant, les larmes aux yeux. Si une émission était programmée à la télévision, il y avait toujours quelqu’un pour me l’annoncer, tant ma passion était …célèbre.

En2007et en2008, durant mes séjours à Paris, je le cherchais des yeux dans les rues et je m’imaginais le moment où je pourrais le rencontrer pour me jeter à ses pieds et lui avouer ma passion pour lui, passion restée intacte comme la première fois où je l’avais vu, malgré les soucis et des difficultés dela vie. C’estl’espoir de rencontrer et de connaitre Enrico qui m’a aidée à surmonter tous les obstacles et les moments difficiles de mon existence. « Ça vaut la peine de lutter » me disait mon cœur.

Facile à comprendre, donc, la signification et l’importance pour moi du concert d’Enrico Macias à Bucarest en 2011. L’espoir avait vaincu et mon rêve allait s’accomplir : voir, rencontrer, toucher, embrasser et regarder dans les yeux celui qui avait changé mon destin, l’artiste auquel je devais toute mon existence et même mon premier grand amour.

Mes collègues de travail, tout comme mon entourage, connaissaient tous ma passion pour cet artiste. C’est exactement ça qui a attiré l’attention de ma secrétaire qui, un matin, m’a accueillie en me disant : « Savez-vous, Enrico vient en concert à Bucarest ». Mon cœur s’est aussitôt mis à battre très fort, même si je croyais que c’était plutôt une plaisanterie. Ce matin-là, on avait publié l’annonce du concert, suite à une conférence de presse tenue par l’organisateur le jour précédant. Après vérification de l’information, j’ai commencé à appeler les artistes et les impresarios roumains que je connaissais, les agences qui organisaient des spectacles, et j’ai fini par trouver la personne qui s’en occupait directement. J’ai appelé la salle pour des réservations, mais on m’a répondu qu’on ne réservait les places que sur internet ! J’étais à Targoviste, ma ville natale, à 80 km de Bucarest. C’est toujours « au hasard » qu’une personne de Bucarest était en visite chez moi le jour même et, après lui avoir confié mon grand problème, elle a appelé  un collègue à Bucarest qui s’est déplacé jusqu’à la Salle du Palais pour me faire des réservations. C’est ainsi que j’ai été pratiquement la première personne à réserver pour le concert d’Enrico.

Ils n’ont pas encore été inventés les mots capables de parler de mon état d’âme durant son premier concert. J’étais tantôt au Paradis, tantôt en Enfer ! A son entrée sur scène, j’ai pris mon courage à deux mains et je lui ai offert un petit bouquet de muguet. J’étais éblouie, comblée et en plus… Enfin, le miracle  tant attendu !

Je retenais ma respiration. Je « l avalais » des yeux. Parfois je ne le voyais plus, parfois je ne l’entendais plus, les images du présent se superposaient aux souvenirs et je me revoyais tout au long de ces 40 ans d’attente. J’ai beaucoup pleuré pendant le concert mais je l’ai beaucoup acclamé, car il faisait de chaque instant un moment magnifique.

Comme un véritable magicien, il a ensorcelé le public qui, soit ne respirait plus en écoutant « J’ai quitté mon pays », soit applaudissait, chantait et dansait dans une atmosphère de grande intensité, surchargée, car nous étions tous sous son charme. J’avais rêvé toute une vie à ce moment, mais la réalité était au-dessus des attentes! Comment pouvait-il transmettre tant de chaleur, tant de charme, tant de magie ? Comment pouvait-il électriser  4000 spectateurs !

Je ne me suis pas rendue compte que le temps était passé et que le spectacle touchait à sa fin tant j’étais séduite. C’est pour ça que j’ai eu l’impression que tout n’avait duré qu’ un instant et j’aurais eu envie de rester là encore et encore, pour l’écouter à l’infini.

A la fin de son concert, Je suis entrée dans sa loge avec un grand bouquet de33roses blanches, ses fleurs préférées. Dès mon entrée, j’étais transformée en robot, je n’étais plus moi. J’ai réussi à avouer à Enrico l’essentiel de ce que je m’étais proposé, mais je n’ai pas eu le courage de faire le geste auquel j’avais rêvé durant ces40ans d’attente : mettre ma tête sur son épaule gauche et caresser ses beaux yeux. En entrant, j’avais perdu mon courage et, par ailleurs, j’ai été de suite fascinée par la chaleur et la délicatesse de ce véritable bijou d’homme qu’est Enrico Macias ! Très délicat et très chaleureux !

Je lui ai avoue que son concert m’avait rendue la plus heureuse femme de la terre et que c’était un don de Dieu, comme une récompense pour mes40ans d’attente, mais que je restais, quand même, la femme la plus triste de la terre car les instants les plus beaux ne durent qu’un moment. Enrico en a eu un très large sourire. Ma fille ainée qui m’accompagnait lui a raconté comment elle et sa sœur, ma fille cadette, écoutaient ADIEU MON PAYS ouLA FEMME DE MONAMI à cote de moi qui pleurais. Enrico s’en est amusé, ravi.

Apres cette première rencontre, j’ai pleuré des heures entières, des jours et des nuits entiers. Je me disais qu’auparavant, c’était l’espoir qui m’animait, alors que dorénavant je n’avais plus rien. J’étais désarmée et je ne pouvais plus me mobiliser pour reprendre le fil de ma vie quotidienne. La nouvelle que des discussions pour un nouveau concert étaient entamées m’a beaucoup aidée à surmonter cette étape de ma vie et comme ça j’ai passé ma dernière année en pensant à cette nouvelle rencontre, le9mars2012.

Ce deuxième spectacle est venu apaiser en quelque sorte mon amertume de ne pas l’avoir vu interpréter d’autres et d’autres chansons. YA  RAYEH, par exemple, que je trouve sublime, a agenouille toute la salle  qui, à plusieurs reprises durant le spectacle, s’est levée pour l’accompagner, tant il sait impliquer son public qui était en extase devant lui. Je le regardais éblouie, ayant la conscience que tout était divin et que j’étais la plus chanceuse des femmes de la terre de voir et d’écouter un tel artiste inégalable. Avec ses chansons folles, au-delà des paroles, il avait éveillé en moi un monde fantastique, avec sa guitare bavarde et sa voix magnifique, tant il embellissait ces moments uniques et me faisait  réaliser  qu’une chanson suffit pour découvrir la vie, pour retrouver ses joies et oublier ses ennuis. J’en étais fascinée, tout comme le public extraordinaire qui a acclamait Enrico et que ce dernier a lui-même remercié à plusieurs reprises.

Dans sa loge, je lui ai enfin avoué mon rêve de40ans, celui de mettre ma tête sur son épaule. Et Enrico m a encouragée en me disant « Fais-le maintenant, fais-le maintenant! ». C’est comme ça que ma fille ainée qui m’accompagnait de nouveau a immortalisé ces moments uniques, elle qui l’année passée avait enregistré ma1ère rencontre avec mon idole.

J’ai beaucoup pleuré de nouveau. C’est involontaire, mais je pense à ces trois concerts anniversaires de septembre à l’Olympia de Paris pour lesquels j’ai déjà mes réservations

L’année passée, j’ai envoyé à Enrico une lettre. A la fin de cette missive, je lui ai écrit:

« Tant de fois, le long de ces40ans d’attente, je vous parlais, je chantais moi-aussi en écoutant votre musique, votre guitare gémir de soupirs et, le plus souvent, je vous récitais doucement les vers d’Apollinaire et d Eminescu (notre poète national) que je vous joins – veuillez les voir !

N’oubliez pas, je penserai à vous jour et nuit, matin et soir, au Bien ou au Mal. Vous, tout comme votre voix magique, vous resterez toujours dans mon âme attristée, dans mon âme en peine à la suite d’un rêve qui, a peine accompli, s’est déjà enfui… »

 

L’ADIEU (Guillaume Apollinaire):

J’ai cueilli ce brin de bruyère

L’automne est morte souviens t en

Nous ne nous verrons plus sur terre

Odeur du temps, brin de bruyère

Et souviens-toi que je t’attends!

 

SI (Mihai Eminescu):

Si les branches frappent les vitres

Et tremblent encore les peupliers

C’est pour t’avoir dans mon esprit

Et doucement te rapprocher !

 

Et moi, je n’ai qu’un souvenir – Enrico est pour rien ! On ne  peut pas le vendre, on ne peut  l’acheter pour tout l’or du monde !

 

De tous les concerts d’Enrico Macias auxquels nous pouvons assister, ceux qui se déroulent à Nice ont toujours un cachet très particulier.
Celui d’hier soir n’a pas fait exception. Et ce n’est pas la présence de Christian Estrosi, maire de Nice, au premier rang, qui y a changé quelque chose.

A l’image d’une vaste famille, du plus jeune au plus âgé, chacun voulait être au plus prêt du « chanteur de la famille » pour participer à la fête.
Dès les premières notes lancées par les musiciens d’Enrico, certains étaient déjà debout sur les côtés de la scène pour danser. D’autres, pour ne rien manquer du spectacle, sont venus s’asseoir par terre, au pied du premier rang.
Inutile de dire que chaque refrain a été repris en choeur par la salle. Enrico Macias s’est même fait fort de faire du Ladino la langue officielle de la soirée.

Moment d’émotion, lorsqu’un vieux monsieur est venu danser devant la scène avec beaucoup de légèreté et de dextérité « Aux talons de ses souliers » puis « le voyage » …
Et, bien avant l’heure habituelle, ce fut une marée déferlante aux pieds d’Enrico Macias. Chacun, de quelque génération qu’il soit, voulait faire la fête et communier avec le plus célèbre d’entre eux. Au grand dam, malheureusement, des spectateurs assis aux premiers rangs, qui n’ont pas du voir grand chose de la fin du spectacle.

Ainsi fêté et acclamé, Enrico, toujours accompagné de ses fidèles musiciens, a su animer la fête maciasienne avec le talent et la fougue qui sont les siens. Littéralement porté par la salle, il a mené le rythme endiablé de la soirée au son des guitares, de l’accordéon et du violon. Une très belle soirée méditerranéenne comme on les aime dans le cadre exceptionnel du Palais de la Mediterranée. Une soirée qui restera longtemps dans les coeurs de toutes les générations présentes.

Merci Enrico pour cette belle soirée et bonne continuation pour cette année de toutes les fêtes !

 

 

C’est dans la très belle salle du théatre Galli de Sanary sur mer qu’Enrico Macias a continué son périple méditerranéen hier soir.

Et c’est vraiment du très grand Enrico Macias que les spectateurs sont pu et ont su apprécier.
En superbe forme, il nous a enchanté par ses vocalises dont il a le secret et il a littéralement enflammé la salle au rythme de ses succès éternels. Le bonheur qu ‘il irradie sur scène fait vraiment chaud au coeur.

Le public ne s’y est pas trompé et a, lui aussi, été formidable, à la hauteur de la prestation de notre chanteur préféré et le théatre entier a fait un véritable kif.

Il ne faut pas oublier aussi de parler des musiciens qui vraiment ont été eux aussi exceptionnels, dans une fusion totale avec Enrico et une maitrise instrumentale bluffante. De très grands moments que les solos d’Abdenour, de Bruno ou de Kamel.

Merci monsieur Macias, vous et vos musiciens, vous nous avez porté sur des sommets dont nous aurons, comme d’habitude, beaucoup de mal à redescendre.

Et ce soir, nous vous retrouverons dans le très beau palais de la Mediterranée à Nice.

 

 

Cinquante ans qu’il foule toutes les scènes de France et du monde entier pour délivrer son message de Paix, d’Amitié et de Tolérance. Cinquante ans aussi qu’il offre à son public toute la chaleur de son amour et le soleil de la méditerranée.
Mais cinquante ans aussi que ce public ne manque pas ses rendez vous et lui adresse des tonnerres d’applaudissements dès son premier pas sur la scène et la première note qu’il leur adresse.

2012, 50 ans de carrière et pour fêter ce bel évènement Enrico Macias chantait hier soir au Pasino d’Aix en Provence.

Heureux et détendu, il a offert au public aixois un brillant récital et les youyous, les applaudissements et les choeurs n’ont pas fait défaut dans la salle pour lui renvoyer tout le bonheur qu’il sait si bien donner aux autres.

Débutant la soirée avec « les enfants de tous pays », il a poursuivi le show avec ses grands succès d’hier mais aussi ceux plus récents comme Adio Kerida, Mi corason ou Tu n’es pas seul au monde.
Le public a également eu la joie d’entendre et de voir danser Enrico sur Zingarella que notre chanteur n’avait pas interprété depuis longtemps sur les scènes françaises.

Remercions tous les musiciens d’Enrico, Thierry Roques, Bruno Bongarçon, Abdenour Djemai, Amar Mohali, Serge Haouzi, Kamel Labacci et Henri Daguerre qui, comme a l’accoutumé ont excellé dans un accompagnement revisité pour cette année de fête. Ils respirent tous la joie d’être sur scène avec Enrico et on sent la complicité qui les lie.

On a pu savourer un très beau moment de malouf durant lequel communient la guitare d’Enrico et le violon de kamel

Et la fête, bien évidemment, n’a pu se terminer que devant la scène pour chanter et danser sur ya rayah, l’oriental et El porompompero

Merci monsieur Macias pour ces beaux moments

Et ce n’est qu’un au revoir pour les fans du midi de la France puisqu’Enrico Macias chantera ce soir à Sanary sur mer

Alors, rendez vous ce soir