Le journal de Myriam Segal avec Enrico Macias
Dans son journal du 29 octobre 2009, Myriam Segal a « jasé » avec Enrico pour notre plus grand plaisir et … le leur apparemment.
Ecoutez cette interview où la confrontation des accents et parlers québécois et pieds noirs font parfois sourire ……….. Je ne vous en dis pas plus
Bonne écoute
Tout l’monde debout pour Enrico Macias
Il est des nuits où l’on se tourne et se retourne dans son lit en pestant après ce sommeil qui nous fuit.
Mais parfois, comme pour moi ce matin, je me suis dit qu’une petite étoile m’avait tenue éveillée et guidée sur le net pour vous dénicher ces deux interviews d’Enrico sur les radios canadiennes
Caroline Duchesne a dialogué avec notre artiste pour l’émission « Tout l’monde debout » (Saguenay) sur la radio canadienne Rock détente le mardi 27 octobre 2009
Le fusain de Loriental 10
ça y est, le voila ce 10 ème fusain
Alors, qui a le, les doigts, mais aussi l’ordinateur, les plus rapides
Réponse dans 48 heures
Pas d’hésitation …………
Les réponses ont fusé dans la seconde même
il s’agit bien de L’OLYMPIA 1964
Claudius reprend la tête… Mais jusqu’à quand ???? les jours à venir nous le diront ….
Points : Claudius 30 pts
Philippe 28 pts
Varta 14 pts
Kataline 8 pts
L’amie fidèle 6 pts
Sandra 2 pts
Bravo à vous tous
Enrico Macias, Annie Cordy et … Michel Simon Comme de bien entendu
J’avais perdu de vue cette vidéo lors du changement de blog. Je viens de la retrouver
Enrico Macias et Annie Cordy – Kiss me my love
Un autre moment mythique du petit écran dont nous parlerons surement un jour sur notre site
Enrico Macias – Parce qu’on vient de loin
Lors de l’émission « Tout le monde en parle », sur la chaine de télévision de Radio canada, le 25 octobre 2009
Le fusain de Loriental 9
C’est parfait.
Cet album n’ayant pas de titre précis, et notre jeu étant désormais international, j’ai accepté tout ce que vous me proposiez du moment que vous aviez la bonne année et que la chanson figurait bien dans l’album.
Enrico l’âme de la Paix
Q Il semble que vous apportez au monde plus que de belles chansons…
R C’est peut-être parce que j’ai vécu beaucoup d’épreuves dans ma vie. Ça m’a tellement marqué que la musique a été ma thérapie et le fait de chanter, un exutoire.
R Oui, pour plusieurs raisons d’ailleurs. Quand j’étais en Algérie, je jouais dans l’orchestre de musique classique arabo-andalouse de mon beau-père (Raymond Leyris). Après son assassinat, j’ai été obligé de rentrer en France. C’était aussi la fin de la guerre d’Algérie. J’avais besoin de m’exprimer, mais j’étais complètement orphelin de cette musique. Je ne savais plus comment faire. Alors, j’ai créé un répertoire de façon à ce qu’on me comprenne, qu’on comprenne ma douleur. Ça a été comme une thérapie pour moi.
R C’était la seule issue. J’avais quand même un métier, j’étais enseignant, mais je préférais m’adonner totalement à la musique, à la création et à une forme de chanson qui n’avait rien à voir avec la musique arabo-andalouse, mais dans laquelle on sent quand même son influence.
R Oui, bien sûr. Parce que je suis méditerranéen et que c’est dans ma nature.
R La guitare. C’est un instrument d’origine arabe. Elle s’est épanouie dans le flamenco, une forme où les musiques juive, musulmane et chrétienne se trouvaient complètement réunies. C’était un melting pot extraordinaire.
R Oui. Il y a quatre ans, j’ai donné uniquement des spectacles de musique arabo-andalouse. Je l’ai fait pendant trois ans pour rendre hommage à mon beau-père et, pour vous dire toute la vérité, pour me faire plaisir. Je ne pensais pas que ça allait marcher aussi bien. Le public, qui ne connaissait pas du tout cette musique, y a tout de suite adhéré. Mais j’avais commencé à interpréter cette musique dans mes spectacles il y a des années et des années.
R Je suis l’ancêtre des musiques du monde. Quand j’en ai refait, j’avais la légitimité pour le faire.
R Oui, il y en aura dans mon spectacle.
R Tout dépend comment vous interprétez le mot politique. Pour moi, un politique, c’est celui qui veut se faire élire, occuper un poste. Moi, je suis engagé, je donne mes idées, je ne les impose pas. Je suis un témoin de mon temps. Ma politique, c’est de témoigner.
R Non, parce que je pense que ma notoriété doit servir à quelque chose. Pas seulement à entasser les médailles et les prix.
R Je dirais qu’il ne s’agit pas de peur. Dire qu’on n’a pas peur, c’est très prétentieux, parce que la peur, ça ne se commande pas. Ce qui m’intéresse, c’est de combattre la lâcheté. Je ne veux pas être un lâche. Je veux être un courageux, reconnaître certaines peurs, mais ne pas refuser le combat.
R Vous savez, on a assassiné mon beau-père. C’était mon professeur, mon maître. Alors, je n’ai pas le droit d’avoir peur pour moi. Le mal est déjà fait.
R J’estime que le sentiment de l’espoir doit être partagé par tout le monde. La vie n’est pas rose, il y a beaucoup de difficultés et d’épreuves. Le jour où l’espoir disparaît, il ne reste plus rien. Devant les problèmes, chercher une solution redonne l’espoir. Pour moi, l’espoir est comme une religion. C’est un sentiment essentiel pour surmonter les problèmes de la vie. Je n’ai pas eu une enfance très heureuse, ni une adolescence très heureuse. J’ai grandi dans la violence et dans la guerre. Heureusement qu’on avait l’espérance de s’en sortir. Je crois en l’espérance d’une façon religieuse. C’est sacré pour moi.
R C’est vrai, c’est vrai. C’est juste, ce que vous dites. Je n’osais pas vous le dire, mais c’est vrai.
R Je le dis et je le chante depuis longtemps. J’ai écrit cette chanson en 1966 et elle est toujours d’actualité, malheureusement.
R L’amour du public et mon amour de la musique. D’autant plus que je viens de perdre mon épouse et que j’ai failli arrêter. Ce sont mes proches, et aussi le public, qui m’ont demandé de continuer parce qu’ils avaient besoin de moi et que je n’avais pas le droit d’arrêter.
R C’est très, très dur. Le seul moment où je le vis bien, c’est lorsque je suis sur scène. La communion avec le public apaise ma douleur.
R Pour le moment. Je ne sais pas si je vais tenir. Je m’accroche.
R Ah non, je n’ai rien demandé! (rires) Je vais continuer à me battre pour ça. Parce que c’est un combat, je vous le dis franchement. C’est difficile. Mais j’y arrive. J’ai eu déjà quelques résultats.
R On s’en approche. De toute façon, Israël et la Palestine n’ont pas d’autre choix que de faire la paix parce que la violence ne sert à rien du tout, des deux côtés. La paix, elle, va servir à quelque chose. Là, oui, ça sera beau. Ça sera un exemple dans le monde. Et je sais que ça va arriver. Il y a des gens qui me prennent pour un fou, mais jusqu’à présent, qui peut me dire que je me suis trompé? Elle est là, la force de l’espérance. L’espérance, c’est l’âme de la paix.
QUAND : 6 novembre à 20h
OÙ : salle Louis-Fréchette
BILLETS : 55 $, 65 $, 85 $
TÉL. : 418 643-8131, 877 643-8131
Enrico Macias au festival Séfarad de Montréal – Magnifique Enrico
Extrait d’un article d’ Alain Martineau
La presse canadienne
Jusqu’au 15 novembre, humour, musique, théâtre, mode, conférences et débats, se retrouveront au menu de l’édition 2009 de cet événement qui coïncide avec le 50e anniversaire de la communauté juive sépharade.
Le chanteur et musicien Enrico Macias, qui avait participé aux FrancoFolies de 2005, montera sur les planches samedi et dimanche prochains au Théâtre Olympia avant de transporter son spectacle à Saguenay, Sherbrooke, Québec et Gatineau, où il a hâte de retrouver là-aussi ses amis.
«Au Québec, a soutenu Macias, je trouve la chaleur des gens, une hospitalité unique. Malgré le climat froid, les gens ont le coeur très chaud.»
L’artiste engagé qui a composé 700 chansons dans sa carrière enfilera ses incontournables, mais aussi ses récentes chansons dans un spectacle de près de deux heures. La musique arabo-andalouse prendra une bonne place dans ce spectacle.
«Je chante et je continue toujours à écrire. La création pour moi, c’est primordial», a ajouté l’artiste né en Algérie il y a près de 71 ans, avant de déménager en France au début des années 1960.
Enrico Macias, apôtre de la paix, tient un discours rassembleur et n’hésite jamais à promouvoir l’ouverture, tout en dénonçant le racisme.
«Je ne suis pas du tout pour la ghettoïsation des cultures. Il faut que les cultures s’échangent et soient ouvertes à tout le monde. Dans mes spectacles, je réunis tout le monde. Ou oublie tout, la politique, les problèmes», a poursuivi l’auteur, compositeur et interprète.
«Je veux réunir l’Andalousie des juifs, des chrétiens, des musulmans, en harmonie», a rappelé le chanteur. Mais conscient qu’il y a des moments difficiles et des tensions sur la planète, Enrico Macias se décrit comme un «éternel optimiste», notamment quand on l’interroge sur un règlement possible de la question palestinienne.
«Je crois que la finalité est merveilleuse pour le monde. Aujourd’hui, on parle des changements climatiques, de la nature, mais il faut aussi s’occuper des autres créatures. C’est comme ça que l’on pourra refroidir la planète et réchauffer les coeurs», a soutenu l’artiste.
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Enrico Macias adore le Québec
Interview de Daniel Coté
Pour le Quotidien (Québec)
CHICOUTIMI) Pays frisquet. Population chaleureuse. Telles sont les images qu’Enrico Macias retient du Québec, où il effectuera sa première tournée depuis sept ans. Celle-ci comprend six rendez-vous et le premier est prévu pour le 4 novembre, au Théâtre du Palais municipal de La Baie.
«J’aime beaucoup le Québec, où j’ai la nostalgie de l’accueil chaleureux qu’on m’y a réservé. Le climat est dur, toutefois, ce qui me cause de petits problèmes en ce qui touche l’entretien de ma voix. Cette fois-ci, pour la première fois, j’ai apporté une écharpe», a lancé le chanteur d’origine algérienne vendredi, lors d’une entrevue téléphonique accordée au Quotidien.
La veille, il avait participé à l’enregistrement de l’émission de télévision «Tout le monde en parle», à Montréal. Ce plateau parfois très dur pour les invités lui a accordé un traitement royal. «Ce fut extraordinaire, un grand honneur. Vous ne pouvez pas savoir à quel point l’accueil du public et de l’équipe a été favorable. L’animateur (Guy-A. Lepage) a été charmant. Il m’a permis de m’exprimer», rapporte Enrico Macias.
Lui qui fréquente le Québec depuis 1968, année où il avait été invité par le promoteur Guy Latraverse, y trouve l’écho de ses convictions les plus profondes. Représentant de la paix depuis 1980, à la demande de l’ONU, cet apôtre de l’intégration des cultures se sent chez lui, philosophiquement parlant, au pays de Gilles Vigneault. «La diversité culturelle est bien acceptée, ici. Vous êtes les champions de la tolérance», affirme le chanteur.
// La version complète du texte est disponible dans votre Quotidien
Enrico à "Tout le monde en parle"
Enrico à "Tout le monde en parle"
Enrico Macias était l’un des invités dimanche soir de l’émission québécoise « Tout le monde en parle »
Ci dessous l’extrait le concernant tiré de l’article consacré à cette émission sur le site Showbizz.net
Enrico Macias se trouve actuellement au Québec pour y présenter des spectacles. Il participera notamment au Festival Sefarad de Montréal, événement juif francophone. Il se dit contre les ghettos et l’exclusion et pour les échanges entre les cultures, question de faire grandir l’amour entre les peuples et les gens. Né en Algérie dans une famille juive, il a grandi dans un climat de tensions religieuses. Pro-Israël, il espère une éventuelle réconciliation avec la Palestine. «Je suis sûr que ça va arriver», ajoute-t-il. Au cours de sa vie, Macias dit avoir tenté de lutter contre la violence par l’amour. «L’action la plus belle qu’on peut faire aux gens, c’est de faire rire», a-t-il lancé à Rousseau. Sur le plateau, le chanteur a fait valoir ses talents à la guitare acoustique en interprétant «Je suis resté fidèle».