A l’occasion des festivités organisées en l’honneur des Héros de la Roumanie, Enrico Macias était hier soir, l’invité d’honneur d’un grand concert en plein air à Focsani (Roumanie).
Il a interprété « la femme de mon ami » accompagné à la flûte de pan par son grand ami Gheorges Zamfir puis a enchainé « La méditérannée », « Aux talons de ses souliers », « Paris tu m’as pris dans tes bras », « Zingarella », « Oh guitare guitare », « les filles de mon pays », « Le violon de mon père », « Le mendiant de l’amour ».

article et photos de notre envoyée spéciale Muriel Meimoun

Narbonne fêtait sa plage hier soir, et lorsqu’on veut faire la fête et rendre heureux un public de 7 à 77 ans, il n’y en a qu’un que vous devez inviter.
Les organisateurs l’ont bien compris. C’est pour ça qu’en ouverture de la saison estivale, c’est notre chanteur préféré qui a été convié à venir enchanter les cœurs des plus petits aux plus grands.
Le concert devait commencer à 21h30 mais à 19h déjà une cinquantaine de personnes étaient présentes, armées de leurs chaises pliantes et de leur amour, pour être devant et bien installées. Puis la foule a commencé à arriver et au début du concert, l’esplanade était bondée.
La première partie, n’hésitons pas à le dire, annonçait la suite du spectacle. Ce sont 2 frères s’appelant très justement les « latinos lover » qui ont eu la joie de chauffer la salle pour notre latino-judéo-arabo… enfin vous l’aurez compris… pour notre méditerranéen bien aimé qui leur succéda sur scène pour interpréter la poésie de cette mer qui se tenait à moins de 100 mètres de nous.
Puis Enrico a dit regretter ne pas être venu depuis longtemps à Narbonne et avoir concocté un splendide spectacle pour son public. Et il a tenu sa promesse. Enchaînant ses plus grands succès intemporels tels que « oh guitare », « Paris », « les filles de mon pays », « aux talons de ses souliers », « les gens du Nord », « adieu mon pays », « le mendiant » et parsemant ici ou là des titres tout aussi grands mais plus récents, tels que « la vie populaire », « à la grâce de Dieu », « oranges amères », c’est en apothéose que l’oriental a conclu sur ce titre quasi éponyme, accouplé à Porompompero. Nul doute qu’il aura apporté, tant aux vacanciers qu’aux locaux, beaucoup de bonheur et de chaleur humaine pour démarrer l’été en beauté. Et les vivats qui l’ont accompagné lors de son départ du site étaient à la hauteur de l’amour du public, toujours présent après 57 ans de carrière et bien sûr à la hauteur de son talent.
Merci au public, merci aux musiciens en formation réduite mais digne d’un orchestre philharmonique : Jean-Claude, Lionel, Kamel, Abdenour et Stéphane. Merci aux techniciens : Jean-Pierre et Jeff. Merci à Sud Concerts représenté hier par René et à la ville de Narbonne-Plage pour nous avoir offert ce magnifique concert qui était un moment magique.
Et bien sûr, merci à Enrico, d’être qui il est, de toujours donner son maximum et plus encore pour que le public reparte avec des étoiles dans les yeux, du soleil dans le cœur et le pas léger, porté par le bonheur d’une heure trente d’insouciance.
Nous vous donnons rendez-vous en septembre pour de nouvelles aventures maciasiennes.

A la suite d’une grosse opération de maintenance de notre hébergeur, nous avions perdu tout contact opérationnel avec l’Oriental depuis 10 jours.
Après quelques journées d’angoisse et de labeurs, il est de nouveau actif.
Toutes nos excuses pour ce désagrément tout à fait indépendant de notre volonté.
N’hésitez pas à nous signaler tout dysfonctionnement.
Bon été à toutes et tous

En février dernier, Enrico Macias nous avait convié boulevard des Capucines pour faire une grande fête a l’occasion de ses 80 printemps. Devant le succès de ces deux soirées d’exception (cf nos 2 articles « sublissime Enrico » et « 80 printemps et 57 années entre l’orient et l’occident« ) qui s’étaient tenues à guichet ferme, Enrico nous avait annoncé dès le 1 er soir qu’il nous proposait deux rendez-vous supplémentaires, les 18 et 19 juin, dans ce même Olympia.

Quelle merveilleuse annonce pour tous ceux qui avaient dû se contenter de regarder les lettres de feu au fronton de la mythique salle parisienne ! Mais aussi pour les inconditionnels qui ne rateraient pour rien au monde un tel moment.

Nous n’avons donc pas fait exception et nous étions au premier rang mardi et mercredi soir pour vous ramener des images.

Pour cette deuxième édition, le programme était à peu près le même qu’en février avec, à la marge, quelques petites modifications dans la liste des chansons. Je vous renvoie aux articles de février pour une description plus précise.

En ce qui concerne les invités, nous avons eu l’immense plaisir de retrouver David Hababou, Hafid Djemai ainsi que Meriem Beldi et Syrine Ben Moussa, qui forment avec Enrico, chacun dans leur répertoire et avec leur personnalité, quatre duos d’exception et apportent leur talent comme quatre valeurs ajoutées indéniables au spectacle.

Syrine Ben Moussa Enrico Macias et Meriem Beldi

Mais ce sur quoi nous voulons mettre l’accent pour cette deuxième édition de cet Olympia 2019, c’est sur le don du ciel, le talent incroyable d’Enrico Macias pour créer une ambiance qui n’appartient qu’à lui.
Après 57 ans de carrière, 26 Olympias et un nombre incalculable de concerts en France et à travers le monde, Enrico sait toujours, à l’instant même où il entre sur la scène, créer ce lien particulier avec chacune des personnes présentes dans la salle. Et cette ambiance de fête laissant penser à chacun qu’il fait partie de sa famille, a encore une fois mis le feu durant ces deux soirées. Dès les premières chansons, le public était debout pour danser et faire une ovation au chanteur.

Le spectacle est alors autant sur la scène que dans la salle. Il est important de souligner qu’Enrico réunit dans ses salles toutes les nationalités et toutes les religions qui communient dans la même ferveur et la même joie. Ce n’est pas un mythe. C’est une réalité qui se répète à chaque concert. Et ce qui est extraordinaire, c’est que ce public est capable de faire des milliers de kilomètres et d’affronter toutes les fatigues pour répondre présent. En provenance des USA, du Japon, du Maghreb, du proche orient, de Turquie, mais aussi de toute l’Europe (Hongrie, Bulgarie, Crête, Belgique, …) et bien sûr des 4 coins de France, ils sont tous côté à côte pour frapper des mains, chanter, danser et lancer les youyous de joie. Et tous ressentent le même kiff et la même communion avec le chanteur.

Qu’est ce qui crée cet attachement du public pour cet artiste unique ? Sans doute sa sincérité, sa simplicité, son authenticité, son humanité et son goût de donner du bonheur aux autres, auxquels s’ajoutent une voix chaude unique et un talent de musicien hors pair.
Et à 80 ans, porté par tout cet amour de son public, il lui donne tout le meilleur de lui-même tout au long des 2h30 de spectacle. .

A ce succès, nous devons bien évidemment associer Jean Claude, son fils, qui a fait les arrangements du spectacle avec Lionel Teboul et ses musiciens, tous de très grands virtuoses.

BRAVO ENRICO ! Merci pour ces moments dont chacun gardera la chaleur et le bonheur longtemps dans son chœur. C’était magique !
Merci Jean Claude Ghrenassia]  et Lionel Teboul pour la conception de ce magnifique spectacle
Merci à tous les musiciens sans qui la fête ne serait pas complète
Merci à Sud Concerts et à Laurent Abitbol

Nous avons passé de merveilleux moments grâce à vous et nous attendons déjà avec impatience les prochains.

Enrico, que ça dure jusqu’à 120 ans


 

https://www.youtube.com/watch?v=mn0NMDQKa9Q

Nous vous avons déjà dit combien Enrico Macias était célèbre en Turquie et qu’environ 80 de ses titres avaient été repris par des artistes turcs
Voici une belle reprise de « S’il fallait tout donner » par Kamuran Akkor (1968)
Sanatçı : Kamuran Akkor Söz :
Sezen Cumhur Önal
Müzik: Enrico Macias
Aranje : Turgut Dalar
Orkestra : Vasfi Uçaroğlu
Kayıt : 45 lik Plak ( Sahibinin Sesi Plakçılık)
A1 : Aşk Eski Bir Yalan
B1 : Kokladığım İlk Ve Son Çiçeksin Eserin
Orjinali : ENRİCO MACİAS..S’il Fallait Tout Donner