© Photos Didier Debusshere

Patsy Gallant, Michèle Richard et compagnie ont fait vibrer le Centre Vidéotron

Gérard Lenorman, Enrico Macias, Claude Barzotti, Michèle Richard, Claude Valade, Gilles Girard et Patsy Gallant ont connu leurs heures de gloire durant les années 60. Ils ont encore l’énergie et la fougue des beaux jours et ils l’ont démontré, samedi, au Centre Vidéotron.

Le spectacle La Tournée des idoles était de retour après cinq années d’absence, avec deux représentations, une première à 13 h 30 et une autre qui a suivi en soirée.

Une foule tournant autour de 8000 spectateurs était présente en début d’après-midi, par cette belle journée du mois de mai.

Une cinquantaine d’autocars, provenant de partout au Québec, étaient garés dans le stationnement de l’amphithéâtre. Des gens de Val-d’Or et de Havre-Saint-Pierre ont fait dix heures de route pour assister au spectacle.

Michel Stax a lancé le spectacle avec Je suis un gigolo et Oh! ma Lili. Le chanteur effectue quelques steppettes et tourne sur lui-même. Le plaisir est là.

La chanteuse française Sheila, pour qui c’était la première visite en Amérique du Nord, a suivi avec L’École est finie, Bang Bang (une reprise de Cher) et Les rois mages.

« Vous savez, au bout de 57 ans, me voilà. C’est la première et pas la dernière », a lancé la chanteuse de 73 ans, résumant bien l’esprit de longévité entourant les idoles.

Le « rital » Claude Barzotti et Enrico Macias ont bien fait lors de leur tour de chant respectif.

Atmosphère de fête avec Plastic

Enrico Macias a même fait durer le plaisir. Il s’est mis à fredonner Dis-moi ce qui ne va pas, qu’il venait de chanter. Il a même improvisé de nouvelles paroles au moment où les animateurs Mario Lirette et Brigitte M étaient sur le point d’annoncer l’entracte. « Moi, je trouve que ça va très bien lorsque je vous entends chanter comme ça », a-t-il chanté.

Plastic Bertrand, le petit jeune, avec ses 65 printemps, a mis en place une atmosphère de fête avec les Stop ou encore, Téléphone à téléphone mon bijou et Ça plane pour moi.

Superbe idée de réunir, lors de la deuxième partie du spectacle, des musiciens des Sultans, Hou-Lops, Aristocrates, César et les Romains et des Jaguars pour interpréter les succès des Classels, Lutins, Bel Canto, Bel Air, et des Gendarmes.

La reine Patsy

Donald Seward, claviériste de César et les Romains, portait la tunique d’époque, et le très aimé et sympathique Gilles Girard, tout de blanc vêtu, a été ovationné à deux occasions. Très en voix, Patsy Gallant a livré, sans un seul soupçon de doute, du haut de ses 70 ans, la performance vocale du jour avec Besoin d’amour, Sugar Daddy et l’Hymne à l’amour, en hommage à Édith Piaf. On ne l’a pas ovationnée pour rien. Quelle grande voix !

Avec La Ballade des gens heureux pour mettre un terme au spectacle, on se serait attendu à une finale grandiose qui n’a pas eu lieu. Est-ce cette version plus rythmée et différente offerte par Gérard Lenorman qui a un peu surpris les gens ? Est-ce ces trois heures et demie de spectacle, incluant un entracte et un tirage peut-être pas nécessaire qui ont amené une baisse d’énergie ? La communion ne s’est pas produite.

Ils n’ont plus tous leur voix d’antan, mais les « idoles » portent toujours le flambeau avec plaisir et passion. Ce sont des vrais.

Article paru sur le site : Le journal du Québec

Quelques mois après le tournage, la sortie de cette nouvelle série sur Netflix est annoncée le 28 juin 2019.
Vous pourrez, outre Gérard Darmon et Jonathan Cohen, y retrouver Enrico Macias dans son propre rôle dans un cadre que vous connaissez bien puisque c’est celui de « la Boule rouge » à Paris.
Ne manquez pas le rendez vous

Joseph, 35 ans, fourmille d’idées de business… même s’il bosse toujours malgré lui dans la boucherie casher de son père Gérard. Lorsqu’il apprend de source « sûre » que le cannabis va être légalisé, c’est la révélation. Son idée de génie : transformer, à l’aide de sa famille et de ses potes, la boucherie familiale en « Beucherie » FAMILY BUSINESS Bande Annonce (Série, 2019) Gérard Darmon, Jonathan Cohen, Comédie Netflix Date de sortie : © 2019 –

06-07-19 : AUDE – NARBONNE – Le samedi 6 juillet, Enrico Macias à l’honneur du premier festival Narbonne fête sa plage

Souhaitant instaurer un nouveau rendez-vous festif et familial pour retrouver les plaisirs de la plage et célébrer le lancement de la saison estivale dans sa station littorale, la Ville de Narbonne organise la première édition du festival « Narbonne fête sa plage », le samedi 6 juillet, de 10 h à 23h, à Narbonne- Plage.

De nombreuses animations y seront proposées: jeux pour les enfants, carnaval, fête du port, initiations à de nombreuses activités (danse country, kitesurf, pêche…), concours de château de sable, marché, etc. En point d’orgue, à 21h30, un grand concert gratuit du célèbre chanteur Enrico Macias sera organisé sur les Terrasses de la Mer.

Monument de la variété française, ce natif de Constantine, en Algérie, fête cette année ses 57 ans de carrière. Invité par « Al Orchestra », un collectif de musiciens franco-algériens, il revisitera avec eux ses grandes chansons connues ou moins connues.

Avec cet événement, la Ville de Narbonne, dont Evelyne Rapinat est l’Adjointe au Maire déléguée aux animations et Alain Vico l’élu référent à Narbonne-Plage, souhaite marquer le début de l’été. L’objectif est ainsi de proposer un rendez-vous familial, pour tous les Narbonnais et visiteurs de tous les âges, qui mobilise et valorise les activités proposées par les habitants de sa station littorale.

Le programme complet de « Narbonne fête sa plage » sera dévoilé prochainement.


Enrico Macias (photo DR/Benjamin Marciano)

Pour sa dernière soirée,  la Fascinante Foire du Dauphiné reçoit un chanteur incontournable dans le paysage français  : Enrico Macias

C’est en Algérie que naît Enrico le 11 décembre 1938 à Constantine dans une famille de musiciens. Dès l’âge de 14 ans, il reçoit l’enseignement musical de son futur beau-père, Cheikh Raymond Leyris. Attiré par la chanson française, il gagne à la fin des années 1950 des « radio- crochets » en interprétant alors les tubes de Charles Aznavour ou Dalida.

Arrivé en France en 1962, il est révélé au grand public par l’émission « 5 colonnes à la une » interprétant un vibrant « Adieu mon pays ». Cette chanson devient une sorte d’hymne de l’exil.
La notoriété de l’artiste devient de plus en plus grande. Les succès s’enchainent : « Oh guitare« , « Enfants de tous pays« , « Les filles de mon pays« , « Toi Paris tu m’as pris dans tes bras » etc… La chanson française prend avec lui des accents méditerranéens
Les années 1970 confirmeront son statut de vedette nationale ou internationale avec de grandes chansons comme « Aux talons de ses souliers« , « Malheur à celui qui blesse un enfant« , « Oumparere« .
Les années 1980 seront aussi marquées par de grands succès : « Ouvre-moi la porte« , « La France de mon enfance » et le « Mendiant de l’amour » avec des rentrées parisiennes à l’Olympia de grande tenue (1980, 1982, 1985, 1989).

Il fête cette année ses 80 ans et ses 57 ans de carrière. Invité par « Al orchestra », un collectif de musiciens franco-algériens, il revisite avec eux dans un premier volume ses grandes chansons connues ou moins connues. 

http://enricomacias.net

Enrico Macias sur la scène de la Foire
le samedi 5 octobre- 20h

Voici quelques mois que nous vous parlons de Lionel Teboul. Certains l’ont peut être découvert à cette occasion.

Mais pour tous ceux qui suivent Enrico Macias depuis ses débuts, Lionel Teboul, vous le connaissez depuis de très nombreuses années.

Souvenez vous de l’école des fans de Jacques Martin avec pour invité Enrico Macias le 22 mai 1977. Un petit bout de chou de 5 ans est venu chanter Solenzara en s’accompagnant à la guitare.


Ce même petit garçon, nous l’avons retrouvé quelques années plus tard sur la scène de l’Olympia en mars 1985, toujours aux côtés d’Enrico. Comme un reflet du petit Macias de Constantine, il a interprété en duo avec l’artiste, toujours en s’accompagnant à la guitare, « Quand j’étais tout petit » (aussi appelée « l’amour existe »).

34 ans plus tard, nous l’avons retrouvé, sur cette même scène de l’Olympia, mais cette fois ci au clavier et comme chef d’orchestre et co-arrangeur avec Jean claude Ghrenassia du spectacle d’Enrico.

Il a eu la gentillesse de bien vouloir répondre à nos questions

Avez-vous des souvenirs de votre passage à l’école des fans d’Enrico Macias en mai 1977 ?
Vous aviez alors 5 ans.

Oui j’avais 5 ans et je m’en souviens comme si c’était hier. Je me rappelle même que la veille de l’émission, nous avons fait la répétition.

Étaient ce vos parents qui avaient fait le choix d’Enrico Macias ?

Oui ce sont mes parents qui ont fait ce choix. Ils écoutaient Enrico Macias et ils s’étaient rendu compte que mon oreille était attirée par ses chansons.

Vous aviez déjà une maîtrise impressionnante de la guitare. Qui vous a appris à jouer ?

Mon Père jouait quelques accords de guitare en tant qu’amateur. Il m’a transmis ces accords ainsi que les chansons d’Enrico Macias.

A 5 ans , je savais chanter quinze chansons d’Enrico Macias en m’accompagnant à la guitare.

En 1985, vous retrouvez Enrico sur la scène de l’Olympia pour un inoubliable duo sur « l’amour existe » (« Quand j’étais petit »).  Enrico avait il écrit cette chanson pour vous deux ?

Lionel Teboul et Enrico Macias – Olympia mars 1985

Oui, cette chanson avait été écrite pour nous deux.

Durant ce même Olympia, vous aviez également interprété avec lui « Ouvre moi la porte », « Malheur à celui qui blesse un enfant » et « Deux ailes et trois plumes » avec Astrid.
C’était un rêve tout éveillé qui se déroulait pour vous.
Vous n’avez pas essayé de poursuivre une carrière de chanteur par la suite ?

Oui, c’était vraiment un grand rêve accompagné d’un Énorme Bonheur !

Après avoir mué à l’âge de 13 ans, j’ai voulu suivre une carrière de chanteur. J’ai eu un producteur avec qui j’ai enregistré quelques chansons. Les maisons de disques étaient très intéressées, mais il n’y a pas eu de suite. Je me suis donc dirigé vers la Composition et les Arrangements.

Depuis qu’ êtes-vous devenu ?

Après l’Olympia, j’ai continué à apprendre le piano que j’avais commencé en parallèle de la guitare à l’âge de 10 ans ainsi que la composition  et l’arrangement.

J’ai aussi appris le métier d’ingénieur du son de studio et j’ai commencé à faire des arrangements pour des artistes tels que Jonathan BERBUDES , Bernard MENEZ, ainsi que d’autres artistes. A 17 ans, et durant trois années, j’ai été le Pianiste de John William (Chanteur Négro Spiritual ).

A 22 ans, j’ai monté mon propre studio d’enregistrement et j’ai réalisé les arrangements des 2 premiers albums du Groupe ALABINA, mais aussi de nombreux autres artistes : Françis Lalanne, KAOMA, Gloria Gaynor, etc….

Aujourd’hui, on vous retrouve avec grand plaisir comme chef d’orchestre d’Enrico et co arrangeur avec son fils Jean Claude, du spectacle de l’Olympia et de l’album de reprises qui vient de sortir.
Comment se sont faites les retrouvailles ?

Oui, c’est un énorme bonheur pour moi d’être le chef d’Enrico Macias et de me retrouver à ses côtés après 35 ans.

Avec Jean Claude, nous nous sommes retrouvés lors d’une soirée privée il y a trois ans et depuis nous collaborons beaucoup ensemble.

Quels ont été vos intentions dans cette préparation de l’Olympia ?

La réussite du spectacle.

Avez-vous d’autres projets avec Enrico ?

Secret 🙂

Vous pouvez retrouver Lionel alias Ronny Gold sur son site

Merci infiniment à Lionel Teboul d’avoir accepté avec beaucoup de gentillesse de répondre à nos questions
Très prochainement, nous vous proposerons sur notre site une nouvelle page qui lui sera consacrée.
A suivre

 

Les liens entre Enrico et la Turquie sont nombreux et, au fil des années, ne se sont jamais distendus.

Voilà 50 ans que le chanteur vient régulièrement se produire dans ce pays.

80 de ses tubes ont été repris et adaptés par des artistes turcs et son succès ne s’est jamais démenti.

En cette année 2019, Enrico est venu fêter cet anniversaire à Istanbul.
Où mieux que dans cette ville l’artiste peut-il, par sa musique, incarner ce pont qu’il veut jeter entre l’orient et l’occident lorsque les notes de sa guitare s’élèvent au-dessus du Bosphore ?

Ce 27 avril, lui revenait l’honneur d’ouvrir le PSM Jazz Festival dans la magnifique salle du Zorlu PSM. L’auditorium de 2200 places était plein à craquer et le concert se tenait à guichet fermé.

Durant deux heures, Enrico et ses musiciens ont offert à un public connaisseur et enthousiaste des moments forts de fête et de bonheur dont ils garderont longtemps le souvenir.

De la Méditerranée en passant par le vent du sud, Zingarella et jusqu’à l’oriental, le public a accompagné chacun de ses succès avec beaucoup de chaleur et des applaudissements fournis.

Pour l’occasion, Enrico avait préparé un hommage à Dario Moreno qui l’a aidé à ses débuts à son arrivée en France. Pour les moins de 20 ans qui ne peuvent pas connaitre, Dario Moreno était un chanteur et acteur d’origine turque qui a fait carrière en France et dans son pays. Si vous ne connaissez pas l’artiste, peut être connaissez-vous une de ses chansons : « Si tu vas à Rio ». C’est sur cette mélodie qu’Enrico a adapté son hommage et chanté, « Si tu vas à Izmir, n’oublie pas d’aller voir Dario …¨ tandis que des photos de l’artiste défunt défilaient sur deux grands écrans.

L’autre grand moment d’émotion nous a été réservé pour la fin du spectacle.
Après le mendiant de l’amour et l’oriental, le spectacle devait normalement se terminer là. Mais la Turquie avait préparé un bel hommage et un magnifique cadeau à Enrico et lorsque le rideau de scène derrière l’artiste s’est lentement levé, c’est un ensemble de 97 enfants du collège Bilfen, tout de blanc vêtus, composé de 80 choristes et 17 violonistes que nous avons découverts.
Ils ont interprété pour et avec Enrico, deux incontournables tubes en Turquie :

D’abord « Hosgor Sen » (on s’embrasse et on oublie) qui nous a renvoyés bien des années en arrière, à l’Olympia 1976 où Enrico nous avait présenté Ajda Pekkan.

Puis « Enfants de tous pays » durant lequel le chanteur est venu se placer au milieu des jeunes choristes pour entonner ce refrain si lourd de sens encore aujourd’hui et qui a fait le tour du monde.

Enrico a chaleureusement félicité ces enfants qui ont vraiment été éblouissants et a reconnu en eux la jeunesse et l’avenir de la Turquie.

C’est par une standing ovation que c’est achevée cette merveilleuse soirée. Le public enchanté a applaudi de longues minutes l’artiste comblé et ému par tant d’amour.

Nous ne pouvons terminer cet article sans remercier Erkan Özerman, Erdogan et toute son équipe pour l’organisation de ce spectacle.
Merci aux musiciens Kamel, Amar, Jean Claude, Lionel, Stéphane, Philippe et les techniciens Jean Pierre et Jeff.
Et merci à Enrico pour ces moments d’intenses émotions et de grand bonheur sur les rives du Bosphore. Nous n’oublierons pas ce concert de sitôt.

Pour tous les fans d’Enrico, notre prochain rendez-vous est à l’Olympia de Paris les 18 et 19 juin 2019 pour faire une nouvelle fête à l’Oriental.
Venez tous nombreux mes amis

Liste des chansons

La méditerranée
Medley soleil
Le vent du sud
Adieu mon pays
Le voyage
Aux talons de ses souliers
Oh guitare, guitare
Solenzara
Paris, tu m’as pris dans tes bras
Si tu vas à Izmir
Zingarella
Aie aie aie comme je l’aime
Les filles de mon pays
Le violon de mon père
Medley oriental
Ya rayah
Le mendiant de l’amour
L’oriental
Hosgor Sen (avec les enfants)
Enfants de tous pays (avec les enfants)

 

Enrico Macias de nouveau à Istanbul

Türkiye’de sesi, müziği ve rekor sayıda izleyiciye verdiği konserleriyle ün salan ünlü Fransız sanatçısı Enrico Macias, PSM Caz Festivali kapsamında, 27 Nisan akşamı Zorlu’da hayranlarıyla buluşuyor. Müzisyenin 50 yılı aşkın kariyeri süresince yaptığı yüzlerce bestesinden yaklaşık 80 tanesi Türkçeye çevrildi. Geçtiğimiz günlerde özel bir turneyle 80. yaşını kutlayan sanatçı, bugüne kadar birçok farklı dilde söylediği şarkılarında aynı anda hem kişisel hem de evrensel değerleri sahiplendi. Macias’ı yeniden dinleme fırsatını kaçırmayın!

 

Le 27 avril 2019 – Festival de jazz de PSM – Istanbul