De notre envoyée spéciale Muriel Meimoun
Pour ce dernier concert avant la trêve estivale, Enrico, invité par l’ACCIP (Association Culturelle et Cultuelle Israélite de Puteaux), nous avait donné rendez-vous au Théâtre des Hauts de Seine de Puteaux, en banlieue parisienne.
Dans le public, toute la communauté était présente, mais aussi quelques « exilés », comme les fans venu(e)s des 4 coins de France et d’ailleurs. Étaient présents également Joël Mergui (président du consistoire israélite de France) qui a rappelé l’attachement de la communauté aux valeurs de la République Française et la maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, qui a assuré et rassuré ses administrés de son soutien indéfectible.
Si nous étions tous réunis, c’était pour fêter les 50 ans de la création de la communauté et qui pouvait mieux nous accompagner dans cette fête que notre chanteur préféré ?
Entouré de ses 7 musiciens : Thierry, Bruno, Hafid, Serge, Amar, Kamel et Karim, et soutenu à la technique par Jean-Pierre et Jeff, Enrico nous a donné un concert d’une haute intensité. Très vite, dès la seconde chanson, le public était debout et lorsqu’il s’est levé comme « une seule fille ».. de mon pays au moment de cette incontournable chanson, il ne s’est plus rassis jusqu’à la fin.
Alors oui, je sais, vous allez dire qu’aussi bien Martine que moi-même, nous vous disons toujours ça.. Mais le public d’hier soir était tellement ardent, bouillant, bouillonnant, enthousiaste, fougueux, frénétique, passionné… Je vais m’arrêter là parce que je n’ai pas de mots pour vous expliquer.
La chaleur venant de la scène et de notre soleil s’est propagée en quelques secondes dans les premiers rangs et a atteint son paroxysme et le fond de la salle en une poignée de minutes. Là, pas de service de sécurité (ou bien ont-ils été tellement débordés qu’on ne les a pas vus). Même les organisateurs et madame la Maire étaient au pied de l’estrade pour chanter et danser, tant sur le répertoire arabo-andalou, que sur « enfants de tous pays » ou sur le « mendiant de l’amour ». Et, pour finir, il n’y avait que des orientaux originaux ou convertis pour chanter « el porompompero ».
Je voudrais encore une fois, avant cette pause estivale, remercier tous ceux qui font que chaque soirée est une fête : les musiciens, les techniciens, Jean-Claude et les organisateurs d’hier, en la personne de Michel Benhaïm (et son épouse). Ce fut un vrai bonheur de les rencontrer et d’échanger avec eux. Mais, bien sûr, nous devons également remercier celui sans qui nous ne serions pas là : MERCI à ENRICO pour tout ce bonheur ! Que Dieu vous prête vie jusqu’à 120 ans, toujours dans la santé et dans la fête.