Pour celles et ceux qui suivent Enrico et ce blog, nous vous avons plusieurs fois emmenés à l’espace Rachi à Paris.
Et, hier soir, c’est de nouveau au 39 rue Broca que nous avions rendez-vous pour une soirée très particulière.
Enrico Macias s’y produisait au profit de l’association « Hatchomer Hatzaïr France» (le gardien de la jeunesse) pour un concert exceptionnel.

Dès l’entrée dans la salle, l’ambiance était joyeuse et bon enfant, chacun s’employant à rechercher sa place, puis négocier avec ses voisins pour se rapprocher de ses amis. Un joyeux brouhaha dans la bonne humeur, le sourire aux lèvres : toute la chaleur de la Méditerranée.

Une fois tout le monde enfin assis, ce fut au tour du maître de cérémonie de monter sur scène pour présenter rapidement son association et ses objectifs avant de laisser la parole aux jeunes animateurs.

Et l’heure de la fête a enfin sonné avec l’entrée en scène des musiciens d’Enrico.

La fête (la messiba) ! Le mot est bien faible. Pourtant habitués des concerts et de l’ambiance maciasienne, nous avons, hier soir, atteint tous les paroxysmes. Car c’est dès l’apparition d’Enrico dans le halo des projecteurs et les premières paroles du « juif espagnol » que toute la salle s’est levée comme un seul homme et s’est mise à danser et chanter avec l’artiste.
« Le chanteur de la famille », voilà bien la chanson que nous devrions tous entonner pour Enrico, car hier nulle autre n’était plus appropriée. La salle pleine à craquer a été déchainée du premier instant au dernier, et le premier rang des VIP n’a pas été des moins actifs. Ils ont donné le La, dès l’ouverture, et n’ont pas cédé une once d’énergie jusqu’à l’extinction des projecteurs.

On ne peut non plus passer sous silence ce moment très beau et plein de promesses, où les jeunes de l’association sont spontanément montés sur scène pour entourer Enrico et chanter en chœur avec lui « Le mendiant de l’amour ». C’est un beau tableau de famille auquel on a pu assister, celui du patriarche heureux et comblé, entouré de ses nombreux enfants, auxquels il a transmis ses valeurs et son expérience.

Alors, Enrico dans tout ça, me direz-vous. Enrico a, comme à son habitude, mis le feu. Vous l’avez compris. Son charisme, son don exceptionnel pour entrer en communication avec le public, et son grand professionnalisme ne sont plus à démontrer. Entouré de ses musiciens (à l’exception de Thierry qui nous a manqué hier), il a transporté la salle sous le soleil et le ciel bleu des rives de la Méditerranée. Tout son amour du public et de la musique l’animent d’une énergie hors norme et l’on peut dire que son public, hier, lui a offert une belle preuve de l’amour et l’attachement qu’il lui voue.

Un grand merci aux organisateurs de cette soirée.
Un immense bravo au public
Et tous nos remerciements les plus sincères à Enrico pour nous permettre de vivre de tels moments en sa compagnie.

Du 2 juillet au 2 septembre 2018, tous les soirs à 20h50, retour de La minute vieille (sauf le mardi) sur ARTE.
La série courte humoristique de Fabrice Maruca revient cet été pour une nouvelle salve d’histoires drôles, dont dix-huit épisodes inédits, dans lesquelles nos impassibles retraitées n’ont rien perdu de leur mordant.
Dans leur décor de vacances, les comédiennes Anna Strelva, Michèle Hery, Claudine Acs et Sophie Sam enchaînent les blagues piquantes. Cet été, elles s’entoureront de trois nouveaux guests : Guy Roux, Guy Marchand et Enrico Macias pour trois épisodes inédits les lundi 9, mercredi 11 et jeudi 12 juillet.
Cette septième saison sera aussi l’occasion de revoir les personnalités ayant participé à la série : Geneviève de Fontenay, Liliane Rovère, Andréa Ferréol, Bernadette Lafont, Anémone, Judith Magre, Michel Galabru, Claude Brasseur et Michel Robin.
Une coproduction ARTE France, LM Production et Bakea Productions.

De notre envoyée spéciale Muriel Meimoun

Pour cet ultime rendez-vous de la tournée israélienne 2018, Enrico a été à la rencontre de la plus grande communauté française basée en
Israël, à Netanya.
Plus qu’un rendez-vous, c’est un cadeau qu’il leur a offert en se produisant dans l’amphithéâtre face à la mer.
Lorsque vous vous promenez sur le kikar haatsmaout (place de l’indépendance), lieu symbolique où se retrouvent les résidents de Netanya, vous ne pouvez pas faire autrement que d’entendre le
spectacle. Donc, au-delà des 1000 privilégiés qui avaient leurs places, c’est toute la population de cette très célèbre station balnéaire qui a pu profiter du spectacle.
1/3 de la population de Netanya est issue de l’alya (montée en Israël) française. Mais il y a au minimum 1 personne sur 2 qui parle français car les autres, ceux venus dès 1948 ou 1962, viennent, pour la plupart, de Tunisie ou d’Algérie.
Alors dire que la fête fût belle, joyeuse, chaleureuse ne pourrait pas décrire l’intensité du bonheur ressenti par ce public qui, bien que déjà tout acquis, est reparti envoûté.
Les hommes ont chanté, les femmes ont dansé, madame la maire, Myriam Feirberg, a présenté Enrico comme étant unique, et pourtant elle en « a
vu défiler des chanteurs sur cette scène ». Mais toutes les belles choses doivent avoir une fin. Après le final légendaire composé de l’Oriental et de El Porompompero, qui me donne toujours un serrement de cœur lorsque je l’entends car cela indique que l’on va devoir se quitter, il a fallu partir et ce fût le moment des au-revoir.

Je voudrais une nouvelle fois remercier tous les protagonistes.

Pour commencer :

– Yoav Zemach qui a permis tout cela

– La Symphonette Orchestra Raananna et ses 2 chefs, Keren et David, qui bien que différents sont tous deux très chaleureux et sympathiques.

– « Nos » musiciens : Kamel, Bruno, Thierry, Serge, Karim, Amar et Abdenour et Nos » techniciens : Jean-Pierre et Jeff. Je souhaite leur dire merci pour leur façon de soutenir notre chanteur préféré, mais aussi pour l’accueil qu’ils me réservent à chaque fois. C’est un véritable bonheur que de les côtoyer.

– À Lionel Teboul et à Jean-Claude Ghrenassia pour leurs arrangements sublimes qui ont donné une sonorité nouvelle à ce spectacle. Là aussi, un merci personnel à Jean-Claude pour toujours me donner le sentimentd’être en famille.

– À Symon, qui au-delà de son talent artistique que j’ai déjà décrit, est toujours auprès de son grand-père et veille sur lui. Comme dirait Enrico « hazak oubarouh » (bien que ce soit intraduisible, cela veut dire littéralement : fort et béni).

– Un merci à l’ensemble du public et tout particulièrement aux fans, que nous les croisions régulièrement ou occasionnellement, les moments que nous vivons ensemble font de nous des personnes gâtées par ce en quoi chacun croit. Une pensée particulièrement pour Michael avec qui nous passons toujours de très bons moments.

– et bien sûr un très très grand merci à Enrico pour tout le bonheur qu’il nous donne chaque jour. Et à titre personnel, merci d’être entré dans ma vie alors que je n’étais qu’une enfant, d’être toujours là aujourd’hui et de me permettre de partager quelques moments privilégiés en me donnant la sensation de faire partie de l’équipe.

De notre envoyée spéciale Muriel Meimoun

Pour ce 7ème concert, Enrico a donné rendez-vous à son public dans la capitale israélienne, et là, c’est moi qui vous le dit, avec le meilleur public d’Israël.

Mais rendez vous était aussi donné à quelques-uns des chanteurs que nous avons eu le plaisir de découvrir ou redécouvrir dès le début de cette tournée 2018.
Je veux citer :
– Yossi Azulay dont le crédo est de mettre en musique les prières juives et d’envoûter son public, tant féminin que masculin, avec sa voix qui ne peut être qu’un don de l’au-delà.

– La petite Chelly, qui a également fait l’unanimité avec sa voix d’ange et sa reprise de Yerushalaïm shel zahav. Gageons que ce petit cœur ira loin, d’abord parce qu’elle est bien entourée étant la petit-fille de Shmoulik et nièce de Yoav Zemach. Mais aussi parce qu’elle a comme « parrain » un chanteur qui porte bonheur.

– Nous avons également le plaisir de chanter tous les soirs en chœur avec Orlika et Enrico (exception faite de Beer-Sheva où c’était Galit Mor qui a eu ce privilège), la célèbre chanson de Naomi Shemer : Al kol ele.
« Sur le miel et sur l’épine,
Sur l’amer et sur le doux,
Sur nos maisons et nos bébés,
Sur tout ça, donne-nous ta protection […]
Accorde ta protection, Seigneur, sur cette maison
Sur le jardin, sur le mur.
Protège-nous du chagrin, de la peur soudaine,
Et de la guerre
Garde sur le peu que j’ai,
Sur la lumière et sur les jeunes,
Sur les fruits qui ne sont pas encore mûrs,
Et sur ceux qui ont déjà été récoltés…. »

– Puis (dernier cité mais le premier dans nos cœurs), « notre » petit pharaon, « notre » petit Symon. Sa reprise de « la femme de mon ami » en français et en hébreu est divine et son interprétation de « Lekhol Ehad » est captivante. Mais aussi, l’émotion de voir Enrico le protéger de son regard, tout en restant en retrait, me chavire le cœur chaque soir. Puis leur duo sur « Enfants de tous pays », succès international, qui est devenu un hymne et qui est repris dans les écoles, est un moment de bonheur intense.

C’est aussi avec un plaisir extrême que nous avons retrouvé l’ensemble des musiciens, les nôtres et ceux de la Symphonette Orchestra de Raananna dirigée pour ce concert par leur chef David Sebba. Ce dernier a fait une très belle publication sur Facebook concernant Enrico. Il dit de lui qu’un chanteur comme lui, il y en a un sur un million. Qu’il est aussi à l’aise sur scène, en chantant et parlant dans plusieurs langues, en « jouant » avec son public comme avec un « jouet de fête foraine », que lui sous sa douche. L’amour et le respect qu’il éprouve pour notre chanteur préféré se ressent chaque soir. Leur complicité est de plus en plus évidente chaque jour.

Comme vous l’aurez compris, le concert de Jérusalem fût à tous points de vue une réussite à 200%. L’amour réciproque d’Enrico et de son public a chauffé la salle dès les premières notes, et le final fût brûlant sous les youyous et les ovations.

Ce soir, dernier concert à Netanya, moment important dans un lieu magique, mais je vous en dirai plus demain. Restez connectés.