De notre envoyée spéciale Muriel Meimoun

 

De Ashkelon à Haifa, de David Sebba à Keren Kagarlitsky, ce sont 2 chefs d’orchestre différents mais complémentaires qui accompagnent notre
chanteur préféré depuis le début de cette tournée israélienne à la tête du « Raanana Symphonette Orchestra ».

L’orchestre symphonette de Raanana a été créé en 1991 par la municipalité de Raanana, réunissant des musiciens de l’ex-Union soviétique et de jeunes musiciens locaux, dans le cadre de l’initiative de la municipalité de Raanana pour fournir du travail aux nouveaux immigrants russes. À cet égard, la municipalité de Raanana a bénéficié de la pleine coopération du Centre d’assistance aux nouveaux immigrants, créé par le Ministère de l’éducation, l’Agence juive et le Ministère de l’intégration des immigrés.
Depuis sa création, l’orchestre joue le répertoire classique, ainsi que des œuvres israéliennes originales, enrichissant ainsi le patrimoine israélien et établissant un lien solide entre les multiples facettes du patrimoine juif et la culture israélienne contemporaine, populaire et moderne. L’orchestre a commandé plus de 80 œuvres de compositeurs israéliens de renom, tels que Noam Sheriff, Gil Shohat, Omer M. Welber, Uri Vidislavski, Ella Milch-Sheriff, Josef Bardanashvili, Daniel Shalit, Oren Lok, Ron Shapira, Ayal Adler, Aviyah Copelman et beaucoup plus.
Il s’intéresse particulièrement aux contes héroïques des Justes parmi les Nations, ainsi qu’à la musique des artistes juifs qui ont péri durant l’holocauste. En 2007, l’orchestre a reconstitué l’histoire tragique d’Alma, la violoniste qui dirigeait l’orchestre des femmes à Auschwitz.
Source : www.symphonette.co.il

Des grands orchestres accompagnant Enrico, j’en ai vus. Mais là, je vous parle d’un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas
connaître. Pourtant, avec le Symphonette orchestra de Raanana, la façon dont leurs accompagnements se marient parfaitement à la musique d’Enrico est magique. Enfin, pas tant que ça, car en réalité c’est grâce au talent de 2 hommes.
L’un s’appelle Lionel Teboul et n’est pas un inconnu pour les fans d’Enrico . Nous n’avions plus entendu parler de lui depuis l’Olympia de 1985, et cette année, c’est la seconde fois que nous le retrouvons.
Le second homme est un magicien de la musique. Il faut dire qu’il a de qui tenir. Avec le père et les 2 grands-pères qui sont les siens, comment aurait-il pu en être autrement ?
Pour avoir eu personnellement le bonheur d’assister à quelques répétitions durant lesquelles il donnait ses instructions aux musiciens, je peux vous assurer que celles-ci font toute la différence. Vous passez de « bien, très bien » à « parfait, waouh.. ». Vous l’aurez deviné, je parle de Jean-Claude Ghrenassia.
Tous les soirs Enrico remercie ces 2 hommes pour leur magnifique travail.

Si cet orchestre est prodigieux, cela n’enlève rien à la qualité du travail de nos musiciens préférés qui déjà, lorsqu’ils sont uniquement tous les 7, nous donnent l’impression qu’ils sont 20. Mais de nouveaux instruments donnent de nouvelles sonorités et tout cela est prodigieux.
Merci aussi à Yoav Zemach qui a rendu tout cela possible.

De notre envoyée spéciale Muriel Meimoun

Hier soir, c’était au tour des Petahtikviennes et des Petahtikviens de souhaiter à Enrico, avec fleurs et gâteau, un joyeux anniversaire.
Assurément, les Petahtikviennes étaient au rendez vous.
Les « Enrico mon amour » fusaient de tous les coins de la salle, nous faisant penser aux paroles du « chanteur de la famille » : « les femmes se font belles d’abord pour plaire à leurs maris, et si ce n’est pas vrai, c’est tout au moins ce que l’on dit ».
Hier, c’était pour Enrico que les femmes et les fans étaient là.
Et il leur a tout donné sur scène. Après un début chaotique bien qu’amusant et, croyez-moi, fort sympathique, dû à une panne technique, les habitants de « l’ouverture vers l’espoir » (Petah Tikva en hébreu), ont vu tous leurs espoirs s’accomplir durant ce concert. Enrico a repris tous ses standards, de « Chanter » à « El porompompero » en passant par, « Melisa », « Aux talons de ses souliers », « Adieu mon pays », « Oh guitare », « Juif espagnol », « Quand les femmes dansent », « Pour toutes ces raisons, je t’aime », « Paris tu m’as pris dans tes bras », « Al kol ele » en duo avec Orlika, « Zingarella », « Enfants de tous pays » avec Symon, « Les filles de mon pays », « Le violon de mon père », le Medley arabo-andalou, « Le mendiant de l’amour » et « L’Oriental »
Et ce sont plus de 1000 personnes en liesse qui ont repris en chœur, et par cœur, chacun de ses couplets. L’osmose était grande hier soir, et « le meilleur public du monde » a été comblé.
Gageons que le bonheur sera tout aussi fort, ce soir, au Ashkelon Sports Arena.