de notre envoyée spéciale aux Folies Bergères :
Muriel Meimoun
Un grand merci à elle

Le soleil de la Corse brillait aux Folies Bergère ce mardi soir.

Antoine Ciosi entamait sa tournée d’adieu sous le ciel gris de Paris. La chaleur a très vite envahi la salle et elle fût à son comble lorsque notre chanteur préféré est venu interpréter son succès Corse : Solenzara.

Antoine n’a pas manqué de rappeler que c’est grâce à Enrico que l’Ile de beauté est entrée dans tous les foyers jusqu’au fin fond du Japon.

Enrico a dédié cette soirée au très regretté Charley Marouani qui avait organisé cette rencontre. Sa femme et ses enfants étaient d’ailleurs dans la salle. C’est sous un tonnerre d’applaudissements qu’il a été ovationné par ce chaleureux public.

La vie d’artiste n’est pas faite que de lumières, de musique et d’applaudissements. C’est aussi une vie sur les routes et les chemins où il faut enchaîner les kilomètres et remonter sur la scène malgré la fatigue.
Il en va ainsi pour Enrico, ses musiciens et ses techniciens. Après le concert exceptionnel de samedi soir à Lyon et une nuit courte, il a fallu reprendre le train de bonne heure, puis la route pour être au rendez-vous dans la Sarthe, à Mamers très exactement, dès 17h.
Plus intimiste, la salle de l’espace Saugonna était comble à l’heure dite et il avait même fallu rajouter des sièges devant, au grand dam de ceux qui avaient cru réserver un premier rang (petit clin d’œil à qui saura se reconnaitre).
L’espace scénique de plein pied avec la salle crée immédiatement une proximité avec l’artiste qui sied à merveille à Enrico. Et fort de ses sept musiciens qui le connaissent sur le bout de leurs doigts et de leurs notes, il ne lui a pas fallu longtemps pour créer l’alchimie et mettre le feu à la salle, qui, composée d’un public qui le suit depuis 55 ans, a su transmettre à notre chanteur préféré tout son amour et son bonheur de partager ces instants avec lui.
Dans un style très différent de la veille, ce dimanche fut un moment très chaleureux, un moment de pure communion et de bonheur de part et d’autre, comme Enrico en a le secret. L’ambiance montant crescendo, atteignant son paroxysme sur les accents de la musique arabo andalouse et les rythmes endiablés qui suivent, nous n’avons jamais le loisir de voir le temps passer. Et ce dimanche, comme partout ailleurs, la réaction a été la même. « C’est déjà fini ? » .

On voudrait le garder, encore et encore, Enrico, l’écouter et faire la fête avec lui jusqu’au bout de la nuit. Mais raison il faut garder. Et tous les meilleurs moments ont une fin.

Alors Bravo aux Mamertins et à tous les Sarthois présents ce dimanche. Et Bravo Enrico ! Bravo les musiciens et les techniciens !

On attend avec impatience un prochain rendez vous

Liste des chansons

La fête orientale
L’île du Rhône
Les gens du nord
Aux talons de ses souliers
Adieu mon pays
Le voyage
A la grâce de Dieu
Pour toutes ces raisons je t’aime
Paris tu m’as pris dans tes bras / mon cœur d’attache
Un berger vient de tomber
Les filles de mon pays
Solenzara
Le violon de mon père
Ya Bellaredj
Ya Rayah
Le mendiant de l’amour
L’oriental
Porompompero

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est dans le très bel amphithéâtre Lumière de la cité internationale à Lyon que la société de voyages Marietton a campé le décor pour célébrer son 50ème anniversaire ce 25 novembre 2017.

Et c’est pour le plus beau des voyages à destination du soleil et de la chaleur de l’amitié qu’elle nous a conviés pour cette soirée exceptionnelle.

Ce pays, pour tous ceux qui fréquentent régulièrement ce site, vous le connaissez bien et vous le vivez tous les jours avec nous.
Vedette de cette soirée de gala, Enrico Macias n’est pas venu les mains vides et a apporté, outre sa guitare, de belles surprises pour célébrer cette fête comme il se doit.
Après la rapide présentation de l’histoire du groupe Marietton, et les discours et du parcours de la famille Abitbol qui préside à sa destinée, c’est sur un orchestre renforcé de 12 musiciens, à l’identique de l’Olympia, que s’est ouvert le rideau.

Et c’est en présence de nombreuses personnalités dont le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb et le président de l’OL, Jean Michel Aulas, qu’Enrico a proposé un récital exceptionnel en interprétant outre ses classiques, quelques perles plus rares de son répertoire telles « L’ile du Rhône » ou « Dès que je me réveille ».
Mais une autre surprise attendait les heureux spectateurs, puisqu’Enrico avait également convié son petit fils Symon à participer à la fête et c’est avec un immense plaisir renouvelé que nous avons savouré leur duo sur « Oh guitare, guitare » et « Enfants de tous pays ».
Commencée aux accents de la fête orientale, poursuivie sur les succès de 55 années de carrière, la fête s’est achevée aux accents de la musique arabo andalouse et des rythmes effrénés qui sont le secret de notre chanteur.
Quand la vox populi taxe les lyonnais de gens froids et distants, Enrico a su aller toucher chacun d’eux au fond du cœur et la soirée s’est achevée dans une ambiance enflammée, en tout point similaire à celle d’un Olympia. Toute la salle a fini debout aux pieds de la scène, y compris les personnalités présentes, pour chanter et danser avec Enrico qui a, une fois de plus, réussi le miracle de faire communier toutes les communautés et les religions aux mêmes accents de Paix, de chaleur et d’amitié.
Nous garderons vraiment un très beau souvenir de cette soirée.
Merci à Laurent Abitbol pour cette belle fête. Joyeux anniversaire au Groupe Marietton.
Mille mercis à Enrico Macias et à Jean Claude Ghrenassia pour ce concert splendide.
Et mercis à tous les musiciens et techniciens pour leur concours toujours de très haute qualité qui donne à Enrico l’écrin qu’il mérite.

Liste des chansons

La fête orientale
Oranges amères
Aux talons de ses souliers
Dès que je me réveille
Adieu mon pays
L’île du Rhône
les gens du nord
Juif espagnol
Pour toutes ces raisons, je t’aime
Paris, tu m’as pris dans tes bras
Oh guitare, guitare – avec Symon
Enfants de tous pays – avec Symon
Un berger vient de tomber
Les filles de mon pays
Le violon de mon père
A la grâce de Dieu
Koum Tara
Bel tar ou el oud
Ya belaredj
Bin el bareh ouel youm
Ya Rayah
Le mendiant de l’amour
L’oriental
Votch Khoskov
Oseh Shalom
L’oriental

Pour certains, samedi soir, c’était une première, mais assurément pas une dernière.

L’humour d’Enrico Macias, tout comme ses talents de comédien, ne sont plus à démontrer
Invité hier soir de Catherine et Lilianne sur Canal+, il s’est laissé convaincre de se mettre au RAP

Bravo Enrico, on a bien ri !

Le grand impresario israélien, Shmuel Zemach, est mort ce dimanche 15 octobre 2017 à Tel Aviv à l’âge de 85 ans
Considéré comme l’un des plus grands producteurs d’Israel, il a produit sur les scènes de son pays les plus grands artistes internationaux tels que Franck Sinatra, Paul Anka, Elton John et bien d’autres.
C’est lui qui, il y a 50 ans, a fait venir Enrico Macias en Israel pour la première fois et qui, depuis cette date, le fait revenir régulièrement en tournée à travers le pays.

En juin dernier, Shmuel Zemach a reçu des mains même d’Enrico, un Award décerné par Acum pour l’ensemble de sa carrière.
Vous pouvez en revoir les images ci-dessus

A son épouse, à ses enfants et notamment son fils Yoav Zemach, à ses petits enfants et bien sur à Enrico Macias, nous présentons toutes nos plus sincères condoléances
Que son souvenir soit béni

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De notre envoyée spéciale, Muriel Meimoun

Frédéric Zeitoun, vous le connaissez ! Vous l’avez vu derrière votre écran de télévision, au côté de Sophie Davant ou William Leymergie sur France 2 et en solo sur TV Mélody.
Son sujet de prédilection : la chanson française.

Plus récemment, si vous avez eu la joie d’être présents à l’Olympia de notre chanteur préféré en janvier 2016, vous avez pu découvrir une autre facette de cet homme, l’artiste, grâce à quelques extraits de son spectacle, « l’histoire enchantée du petit juif à roulettes ».

Des chansons, il en écrit depuis toujours Frédéric. Mais, à l’en croire, elles n’ont pas toujours reçu l’accueil qu’il espérait par les grands de la chanson française. Quoique certains, à l’instar d’Enrico, ont su voir le talent de cet artiste pas comme tout le monde.

Comme pour « Jérusalem j’ai froid » ou « A la grâce de Dieu », chansons écrites pour Enrico, ce sont des textes forts qui jaillissent sous la plume de Frédéric. Lorsqu’il raconte ses galères, ses chagrins tout comme ses bonheurs, il y a toujours l’émotion qui jaillit.

Tout au long de son spectacle, il évoque sa vie faite de complications, de joies et de peines, évoquant tour à tour ses parents et leurs vacances chez Franco, puis leur disparition et le temps qui passe mais qui n’apaise pas la douleur, bien au contraire ; son couple et leur vie peu commune ainsi que le petit être venu de loin « qui l’a adopté ».

Ce dimanche, à l’Alhambra de Paris, Enrico s’est joint à Frédéric pour notre plus grand bonheur. Accompagnés à la guitare par Bruno Bongarçon qui, aux dires d’Enrico, est un « orchestre à lui tout seul », ils ont évoqué ensemble les péripéties du vendredi soir, les tables de Shabbat, les mères, grands-mères et tantes juives qui veulent les gaver, les débats religieux ou politiques qui provoquent des bagarres verbales endiablées avec toujours le même leitmotiv : « qui est mieux pour nous ? » (Entendez par là, nous, juifs de France). Alors oui ce fût un moment très chaleureux, drôle et inoubliable que ces 2 artistes nous ont offert.

Comme il le chante lui-même, arrivé là où il le voulait, ce n’était pas gagné pour lui, mais maintenant ça roule pour Frédéric.