417vowCP+QLJEUDI 15 OCTOBRE 2015

 

Sortie chez tous les libraires de l’autobiographie

 

d’ENRICO MACIAS

 

L’ENVERS DU CIEL BLEU

Editions du Cherche Midi

 

Pour vous donner l’eau à la bouche, nous nous permettons ici de vous publier quelques lignes de l’avant propos

 

Nous vous souhaitons bonne lecture de cet ouvrage qui, s’en aucun doute, nous procurera des émotions fortes et nous rapprochera encore un peu plus de notre chanteur préféré

 

Merci Enrico pour TOUT

L'envers du ciel bleu avant propos

Sous les auspices de l’Ambassadeur de Belgique au Caire

Concert dans les jardins de l’ambassade de Belgique du Caire
SAMEDI  25 Octobre 2015 à 20h

Avec la participation de Cristina Rosmini et

Toutes les informations pour retenir vos places

s ci dessous

 

Under the Auspices of the Belgium Embassadeur in Cairo
Book your calendar to attend Enrico live concert
on Sunday 25 October at 8 pm
at the garden of the Belgium Embassy in Cairo
Ticket price 1000 – 700 – 400 LE
Dress code : Smart casual
for more information please call 01200151515 :- 01229223337 – 01006662520
Organized by Event 4 U
The benefits of the event will be in favor to the charity organization in Egypt called www.liveisbeautiful

toimonfrere

De notre envoyée spéciale Muriel M

 

C’est un concert très exceptionnel qui se tenait hier lundi 12 octobre 2015 aux Folies Bergères. Intitulée « Toi mon frère », cette soirée était un hommage aux victimes du génocide arménien et de la Shoah auquel s’étaient associés les chrétiens d’orient. Ce fut donc une soirée riche en émotions réunissant les deux communautés dans un même refus de l’oubli mais aussi dans une vraie célébration fraternelle de la vie. C’était un vrai challenge d’organiser un tel spectacle car, comme l’a dit Frédéric Zeitoun qui présentait la soirée,  « j’ai déjà participé à des soirées avec la communauté juive et question organisation ce n’est pas simple (rires dans le public) mais ajouter à cela la communauté arménienne alors là….. ».

Mais ce challenge a été relevé haut la main et les artistes juifs et arméniens, mais aussi d’autres communautés, se sont succédés sur la scène pour offrir une véritable fête à un public conquis.

Parmi ces artistes, Enrico avait tenu à être présent et ce, malgré qu’il ne soit pas encore totalement remis de son accident survenu à la fin du mois d’août. Et, en un mot, il a été au « top ». Accompagné par son fidèle guitariste Bruno Bongarçon, il a interprété « Le mendiant de l’amour » et « Les gens du nord ». Puis, il a repris la guitare et notre ami Bruno dans un réflexe machinal est sorti de scène, oubliant le handicap inhabituel du « patron ». Petit moment de solitude pour Enrico qui a eu bien du mal pour passer la sangle autour de son cou et sprint de retour pour Bruno lorsqu’il a réalisé sa bévue……….. Enrico a alors pu interpréter « l’oriental », « Yeroushalaim shel zahav »,  et bien évidemment, « votsche khoskov ».

Parmi les autres artistes présents, nous citerons entre autres Michel Legrand, Michel Fugain, Gilbert Montagne, Popeck, André Manoukian, Michel Boujenah, Lévon Minassian.

Une soirée mémorable qui restera dans les mémoires sans aucun doute

Enrico Macias était l’invité d’Augustin Trapenard dans son émission Boomerang sur France Inter, ce jeudi 8 octobre 2015

Une émission emplie de simplicité, de chaleur et de sincérité. Merci Augustin Trapenard et merci Enrico

Vous pouvez télécharger le podcast de l’émission à cette adresse

http://www.franceinter.fr/emission-boomerang-derriere-le-sourire-denrico
 

000_par8288377Par Culturebox (avec AFP)

 

Enrico Macias, qui n’a plus mis les pieds en Algérie depuis son départ en famille en 1961, n’a pas renoncé à retourner un jour sur sa terre natale. Ce « deuil du pays perdu » pas totalement accepté est l’un des thèmes de « L’envers du ciel bleu », livre autobiographique, paru au Cherche-Midi Editeur. « Les clefs », le prochain album, sortira quant à lui en 2016.

« Si Dieu me prête vie, j’y retournerai peut-être de mon vivant. Mais si je n’y retourne pas, je souhaite que mes enfants et mes petits-enfants y aillent pour voir où je suis né », explique le chanteur né il y a 77 ans à  Constantine, ville qu’il a quittée pour venir s’installer en France un an avant l’indépendance de l’Algérie.

« Fermer une boucle »

L’interprète de « Adieu mon pays » n’a depuis jamais remis les pieds sur le sol algérien, les rares tentatives ayant échoué en raisons des tollés d’une partie de la classe politique algérienne lui reprochant son soutien à Israël. En 2000, une tournée avait été annulée à la dernière minute. Ensuite, il n’avait pas pu se joindre à des délégations officielles lors de visite en Algérie de Jacques Chirac ou de Nicolas Sarkozy, comme il le rappelle dans son livre « L’envers du ciel bleu » (éditions du Cherche-Midi).

« Le fait de ne pas retourner en Algérie, ça me fait mal, toujours », confie le chanteur, qui n’attend pas « d’invitation officielle » mais rêve plutôt d’un « élan collectif » tout en formulant une condition : qu’il puisse y retourner  « sans visa ». « Comme j’ai un peu de dignité, je ne vais pas m’imposer de force. Mais  certains me disent : qu’est-ce que ça te coûte de prendre un visa et d’y retourner ?. Moi, je vais prendre un visa pour aller sur ma terre natale? », s’irrite-t-il. « Mais c’est vrai que pour moi qui ai débuté la musique à Constantine, retourner là-bas avec toute l’expérience que j’ai maintenant, ce serait le plus beau jour de ma vie », poursuit le chanteur avec son accent marqué et un petit éclat dans le regard. « Ce serait beau, ça permettrait de fermer une boucle dans ma carrière, dans ma vie… »

Enrico Macias a quitté l’Algérie fin juillet 1961, quelques semaines après l’assassinat de Cheikh Raymond Leyris, son beau-père et mentor en musique arabo-andalouse. « Si lui, le plus arabe des juifs, le plus pacifiste des juifs, les plus algérien des juifs, ne pouvait pas espérer vivre à Constantine, aucun juif ne pouvait plus y vivre », écrit-il dans un livre où il évoque aussi son envie : « finir (ses) jours en Israël » même si cela, précise-t-il, n’est pas encore un projet très concret. « Évidemment, j’ai une image un peu laï, laï, laï, un peu festive. Mais je voulais montrer dans ce livre la douleur que j’ai aussi en moi », dit Enrico Macias, au sujet de cet ouvrage écrit en collaboration avec le journaliste  Bertrand Dicale.

Nouvel album début 2016

Même sans retourner à Constantine, Enrico Macias continuera de faire vivre ses « racines » algériennes dans son prochain album, « Les Clefs », dont deux chansons ont été écrites sur des airs de chaabi, la musique populaire algérienne. La sortie, prévue en octobre, a été décalée à début 2016 à la suite d’une mauvaise chute du chanteur il y a quelques semaines qui s’est soldée par de multiples fractures du bras droit.

Sous l’objectif du photographe, il n’hésite toutefois à saisir une guitare posée dans un coin de son appartement parisien et jouer quelques notes pour montrer que ça va mieux. Pour les concerts à venir, en Egypte, en Turquie, aux Etats-Unis puis en janvier à l’Olympia, « ça va aller… », assure l’ex-soutien de Nicolas Sarkozy qui préfère désormais parler de musique plutôt que de politique : « Je me suis aperçu que m’engager en politique, ça ne servait à rien. Ce que je veux, c’est être un témoin de mon temps et m’engager avec mon langage à moi : ma guitare, ma musique et ma voix… »

Article paru : http://culturebox.francetvinfo.fr/livres/biographie-memoire/enrico-macias-raconte-la-douleur-de-leloignement-dans-lenvers-du-ciel-bleu-228687