Septiembre 17, 2014
texto y fotos. Oliver Meixner
El cantante francés visita Panamá.
¿Hay alguna canción que espontáneamente te haga sacar lágrimas? La Mama, de Charles Aznavour, me conmueve mucho. Me hace pensar en mi madre y en mi abuela; una mamá no se reemplaza.
Y at-il une chanson qui vous fait monter spontanément des larmes? La Mama de Charles Aznavour, me bouleverse . Elle me fait penser à ma mère et ma grand-mère; une maman n’est jamais remplacée.
¿De dónde sacas energía para perdurar más de 50 años en la música y en primer plano? Haber llegado a mi edad con salud ya es un gran privilegio. ¿Cómo explicar que dure tanto? De joven no sabía que iba a alcanzar esto, pero cuando me levantaba por la mañana no podía concebir mi vida sin la música, sin público; por eso desde siempre lo he dado todo para estar en un escenario. Y claro, con la ayuda de Dios y el público.
Où puisez-vous l’énergie pour rester au premier plan plus de 50 ans dans la musique ? Avoir atteint mon âge avec la santé est un grand privilège. Comment expliquer que je dure aussi longtemps? Jeune je ne savais pas que j’ allais y parvenir, mais quand je me levais le matin je ne pouvais pas imaginer ma vie sans la musique, loin du public; donc j’ai toujours tout donné pour être sur scène. Et bien sûr, avec l’aide de Dieu et du public.
¿Tu primer instrumento? Mi padre era un gran violinista. Sobre su cama había una mandolina; un día que me dejaron solo en casa agarré el instrumento, que por suerte estaba afinado, comencé a tocar una cuerda, después dos, y al final de la semana sabía tocar todas las melodías que me conocía. Es un don. Con la guitarra igual, apenas la tome en mis manos supe tocarla.
Quel a été votre premier instrument? Mon père était un grand violoniste. Au dessus de son lit était accrochée une mandoline; un jour où j’étais seul à la maison j’ai saisi l’instrument, qui, heureusement, était accordé. J’ai commencé à jouer un accord, puis deux, et à la fin de la semaine je pouvais jouer toutes les chansons que vous me connaissez. C’est un cadeau. Avec la guitare ainsi, il a suffi de la prendre dans mes mains et je savais toucher.
Eres una de las grandes figuras de la música francesa, ¿como hiciste para no perder la cabeza? Nunca perdí los estribos; he tenido muchos sufrimientos y dolores en mi vida, muchas alegrías y mucho éxito. Cuando comparas el placer de la alegría y del éxito con el sufrimiento y el dolor, piensas que no tienes derecho de perder la cabeza.
Vous êtes l’une des grandes figures de la musique française, comment avez-vous perduré ? Je n’ai jamais perdu mon sang-froid; J’ai eu beaucoup de souffrances et de douleurs dans ma vie, beaucoup de bonheurs et de succès. Lorsque vous comparez le plaisir des joies et des succès avec la souffrance et la douleur, vous pensez que vous n’avez pas le droit de perdre la tête.
¿Cantante popular o músico árabe-andaluz? Los dos. Mi primer maestro fue Cheikh Raymond Leyris, que dirigía una orquesta de música arábe-andaluza. Cuando lo asesinaron me sentí huérfano e hice un break de 50 años con la música popular. En mis espectáculos siempre hay una parte dedicada a esa música.
Chanteur ou musicien arabo-andalou populaire? Les deux. Mon premier professeur était Cheikh Raymond Leyris, qui a dirigé un orchestre de musique arabo-andalouse. Quand il a été assassiné, je me suis senti orphelin et j’ai fait une pause de 50 ans, avec la musique populaire. Dans mes spectacles, il y a toujours une partie dédiée à la musique de mes origines.
Eres un artista comprometido… Pienso que el arte y mis compromisos sociales o políticos son dos cosas diferentes. Si hago una mala canción, es malo para mi carrera, pero no es malo tener una opinión. Además, lo único que quiero es la felicidad de los otros. Me han dado tanto que quiero que todos la encuentren.
Vous êtes un artiste engagé … je pense que mon art et mes engagements sociaux et politiques sont deux choses différentes. Si je fais une mauvaise chanson, c’est mauvais pour ma carrière, mais ce n’est pas mauvais d’avoir une opinion. D’ailleurs, tout ce que je veux, c’est le bonheur des autres. Ils m’ont donné tellement que je veux que chacun puisse le trouver.
Si nuestros lectores quisieran descubrir a Enrico Macias, ¿qué tienen que escuchar? La primera canción que les aconsejaría es Enfants de tout pays (Niños de todos los países), la segunda es Adieu mon pays (Adiós a mi país), para que entiendan que soy un símbolo del exilio; soy un desplazado. También podrían escuchar mis canciones sobre el Medio Oriente, Navidad en Jerusalén. Y claro, están las canciones de amor… el amor, la energía de la humanidad.
Si nos lecteurs ont envie de découvrir Enrico Macias, qu’est-ce que vous écoutez ? La première chanson que je recommande est Enfants de tous les pays, le second est Adieu mon pays (Adieu mon pays), alors vous comprenez que je suis un symbole de l’exil; Je suis une personne déplacée. Ils pourraient aussi entendre mes chansons sur le Moyen-Orient, Noël à Jérusalem. Et bien sûr, il y a les chansons d’amour … l’amour de l’énergie de l’humanité.
Y para terminar, ahora, con una varita mágica, ¿adónde irías a comer? Pastrami en Nueva York. El pastrami, todos los pastramis son Buenos.
Et enfin, maintenant, avec une baguette magique, où iriez-vous manger ? Pastrami de New York. Le pastrami, tous les pastramis sont bons.