L’amour c’est pour rien instrumental
Une très belle interprétation
Un grand merci à Masataka Sakurai
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=H01QeHW-ur0[/youtube]
Une très belle interprétation
Un grand merci à Masataka Sakurai
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=H01QeHW-ur0[/youtube]
Lundi 13 mai 2013, Mireille Dumas nous fait le présent de consacrer son émission « Signé Mireille Dumas » à Serge Lama et Enrico Macias, deux immenses vedettes de la chanson françaises, fêtant tous deux leurs cinquante ans de carrière, et unis depuis 48 ans par des liens très particuliers et douloureux
A cette occasion, notre grande amie, Muriel Meimoun, nous a envoyé une page de sa composition retraçant cette histoire
Merci Muriel !
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Propos recueillis par Coralie Simon
02 mai 2013
A l’occasion de ses 50 ans de carrière, Enrico Macias se produira dans trois villes américaines en juin prochain. A la veille de sa tournée, l’artiste franco-algérien s’est confié à France-Amérique.
France-Amérique : Enrico Macias, vous comptabilisez 50 ans de carrière et plus de 50 millions d’albums vendus. Quel est votre secret ?
Enrico Macias : J’ai déjà une chance inouïe d’avoir fait un si long parcours. La recette miracle ? Le travail acharné, le développement de mon talent, l’apprentissage de la guitare mais surtout la sincérité que j’exprime vis-à-vis du public. Pendant 50 ans, je n’ai jamais trahi l’amour du public. La réussite de ma carrière est aussi due à mon tempérament, mon éducation familiale et l’enseignement que j’ai reçu toute ma vie.
Depuis 1968, vous vous produisez régulièrement sur scène aux Etats-Unis. Entretenez-vous un lien particulier avec ce pays ?
Chanter aux Etats-Unis reste une belle consécration. Ce pays a révélé des talents absolument exceptionnels. Des légendes, la France en détient énormément mais les plus grandes habitent l’Amérique. J’aime la chance et la confiance que ce continent m’a transmises. Se dévoiler humainement et artistiquement paraissait très simple à l’époque. Quand j’ai chanté pour la toute première fois au Carnegie Hall de New York en 1968, ma carrière a basculé d’une manière triomphale. Un nouveau chemin se traçait. Lorsque j’ai vu tous les artistes qui sont passés avant moi, et tous ceux qui allaient se produire après, j’étais vraiment fier de ma performance. J’avais réalisé un exploit sur une scène qui m’était inconnue. A la sortie du concert, j’ai ressenti une joie immense, semblable à celle que j’ai vécue lors de l’anniversaire de mes 50 ans de profession. Depuis, je reviens régulièrement avec un réel plaisir.
Au fil du temps, vous avez tissé des liens avec le public franco-américain. Le percevez-vous différemment aujourd’hui et à vos débuts ?
Me faire connaître par les Américains et les Franco-Américains fut un véritable combat. Les Français des Etats-Unis savaient à peu près qui j’étais mais je tenais de tout cœur à pouvoir les réunir tous ensemble. Comme je l’entreprends en France d’ailleurs. Parvenir à rassembler les Américains, les Français, le Moyen-Orient, les pieds noirs dans mes salles de spectacle me rend très heureux. J’ai l’impression d’appartenir à la planète entière en une soirée. Les habitants des Etats-Unis reflètent le public que j’apprécie tant. Ces personnes viennent de tous horizons, de tous pays. L’Amérique conserve les vraies valeurs, qui se mélangent au service de sa grandeur. Je pense que nous devrions tous essayer de les adopter.
Vous évoquez ce rassemblement de communautés lors de vos représentations. Est-ce dû au fait que vos concerts sont des fêtes avant tout ?
J’appelle chacun de mes concerts « la fête des réconciliations ». Dans mes salles de spectacle, les différentes communautés sont assises ensemble et pourtant je sais que certaines pourraient s’entretuer. Mon pouvoir, c’est que j’arrive à les unir par mes chansons aux variétés orientalistes. Si j’ai 50 ans de carrière derrière moi, ce n’est pas pour rien. Je suis parvenu à travers ma musique à combattre certaines choses maléfiques et néfastes pour l’humanité telles que le racisme, l’incompréhension et l’injustice. Je les ai éliminés en partie grâce aux mélodies que j’ai composées et aux paroles que j’ai écrites. Pour chaque concert, je consens à créer une fraternité qui malheureusement n’existe pas encore dans ce monde.
Votre nouvel album s’intitule Venez tous mes amis. On ressent dans cet opus votre estime pour les chanteurs français de différentes générations. Croyez-vous en l’amitié dans ce métier ?
L’amitié pour moi demeure synonyme de religion. J’y crois dans mon métier mais aussi entre les gens qui ne se connaissent pas encore. En ce qui me concerne, cet album l’incarne à tous les niveaux. A l’occasion de mes 50 ans sur la scène internationale, mon fils et ma maison de disques ont décidé de me rendre hommage. Ils ont eu la superbe idée de créer une compilation où des noms de la chanson française m’accompagnent sur dix-sept de mes grands classiques. A ma grande surprise, ce sont les chanteurs eux-mêmes qui se sont manifestés lorsqu’ils ont appris que je souhaitais faire un disque de duos. Ils se sont présentés et ont choisi eux-mêmes la chanson qu’ils préféraient interpréter. J’ai donc enregistré mes compositions en studio avec Cali, Dany Brillant, Carla Bruni, Corneille, Khaled, Liane Foly, Natasha St Pier, Riff Cohen et encore plein d’autres artistes talentueux. Ce respect des anciens m’a énormément touché. Nos complicités ont abouti à un opus chaleureux et coloré qui me ressemble, d’où le nom « Venez tous mes amis ». C’est le plus beau cadeau qu’on m’ait offert jusqu’à maintenant !
Vous militez pour Israël et vous êtes aussi très engagé politiquement. De quoi rêvez-vous pour l’avenir proche ?
Je considère le Moyen-Orient comme le berceau de l’humanité. Mon ultime rêve serait que la paix s’y installe une bonne fois pour toutes. Non seulement entre les Palestiniens et les Israéliens mais aussi entre tous les pays arabes qui les entourent. La paix ne peut pas subsister si les conflits naissant entre des communautés et des pays s’éternisent. Elle se doit d’être totale. Les peuples sont malheureux s’ils ne possèdent pas une paix intérieure. La paix symbolise la conquête de tout ce qu’on n’arrive pas à guérir dans la vie : la maladie, le niveau de vie, la misère, la pauvreté et surtout sauver les enfants dans le besoin.
Article paru sur : http://www.france-amerique.com/articles/2013/05/02/enrico_macias_les_etats-unis_se_compose_d_habitants_refletant_mon_public.html
Serge Lama et Enrico Macias fêtent cette année leur cinquante ans de carrière. A cette occasion Mireille Dumas leur consacre un “Signé Mireille Dumas” spécial qui leur sera consacré lundi 13 mai à 20:45 sur France 3.
Dans ce film étonnant qui nous fait voyager dans leur vie à travers leurs chansons, les deux artistes se livrent comme ils ne l’ont jamais fait à Mireille Dumas. « À mon âge on peut tout dire », confirme Serge Lama. Et c’est vrai qu’ils reviennent sur des moments importants de leur vie avec une franchise rare, tour à tour drôle et bouleversante.
Mireille Dumas nous en dit plus sur son documentaire :
« Serge Lama et Enrico Macias ont fêté cette année à l’Olympia leur cinquante ans de carrière, jalonnés de succès impressionnants, toujours en marge des modes. Ce qui m’intéressait, c’était d’explorer leur vie à travers leurs chansons et de mettre en perspective leurs points communs et leurs divergences. Ce sont deux fortes personnalités qui parlent sans détour, d’autant qu’avec l’âge, comme ils le disent, ils n’ont plus rien à cacher et peuvent tout se permettre. Leur relation à la séduction, à l’amour et aux femmes est très différente, et en même temps ils ont tissé un lien indestructible avec leur épouse à laquelle ils ont demandé pour le moins beaucoup de compréhension… ! Et, visiblement, ils ont rencontré des perles rares ! Mais pareille longévité de couple dans le métier est rare !
Tous deux adorent la vie qu’ils célèbrent sur scène. Et pourtant, ils ont connu des situations difficiles dans leur jeunesse et des drames.
Ce qui m’a particulièrement frappée dans leur histoire, c’est ce hasard du destin qui les lie dans une même douleur au tout début de leur carrière. Lors de la première tournée de Serge Lama en août 1965, le jeune frère d’Enrico, Jean-Claude Ghrenassia, qui en est le régisseur, se tue au volant de la voiture qu’il conduisait. À ses côtés, Liliane Benelli, la fiancée de Serge Lama et pianiste de Barbara, trouve aussi la mort, alors que Serge est transporté à l’hôpital dans un état désespéré. C’est grâce à sa rage de vivre qu’il s’en sortira avec des séquelles qui l’ont fait souffrir toute sa vie. Serge écrira ses plus beaux textes pour cet amour « foudroyé en plein envol », comme « D’aventures en aventures ». Quant à Enrico, la chanson dédiée à son frère face au chagrin inconsolable de sa mère est bouleversante. Mais ce qui m’a particulièrement émue, c’est cette relation forte et pleine de pudeur qui s’est nouée entre eux deux à partir de là. Presque cinquante ans après, Enrico a toujours l’impression de « revoir son frère » à travers Serge, et paradoxalement se sent « coupable » vis-à-vis de lui puisque c’est Jean-Claude qui conduisait. Sentiment qu’il confie pour la première fois à Serge qui en est extrêmement touché. »
Article paru sur « Les coulisses Tv » : http://www.coulisses-tv.fr/index.php?option=com_k2&view=item&id=580:mireille-dumas-nous-parle-de-son-documentaire-consacr%C3%A9-%C3%A0-serge-lama-enrico-macias&Itemid=403
Coralie Simon (www.france-amerique.com)
22 avril 2013
Début juin, le chanteur franco-algérien Enrico Macias effectuera une tournée aux Etats-Unis. Il passera par les villes de Los Angeles, Miami et New York.
Qu’elles sont jolies les filles de mon pays », chante Enrico Macias. A l’occasion de la sortie de son nouvel album Venez tous mes amis, le musicien se produira du 6 au 9 juin sur les scènes américaines. Dans cet opus, il reprend ses titres classiques accompagnés de grands noms de la variété française. On y retrouve Dany Brillant, Cali, Corneille, Liane Foly, Natasha Saint Pier et bien d’autres.
Originaire de Constantine, en Algérie, le chanteur est connu pour son amour de la musique orientale mais aussi en tant qu’acteur. Il a joué le rôle de Maurice Boutboul dans la saga La Vérité Si Je Mens aux côtés de Gad Elmaleh, Vincent Elbaz, José Garcia et Richard Anconina. En septembre 2012, l’artiste a célébré ses 50 ans de carrière sur la scène mythique de l’Olympia.
Dates de sa tournée américaine :
Los Angeles
Le jeudi 6 juin 2013
The Saban Theatre, 20h
Réservations
Miami
Le samedi 8 juin 2013
Julius Littman Performing Arts Theater, 21h30
New York
Le dimanche 9 juin 2013
The Town Hall, 19h30
Au tout début des années 1960, le jeune Enrico Macias quitte son Algérie en guerre pour embarquer à bord d’un bateau en direction de la France. Son mentor, le musicien Cheikh Raymond Leyris, vient d’être assassiné.
Sur les flots, entouré d’autres Pieds-noirs en fuite, Enrico Macias crée sa toute première chanson : «Adieu mon pays».
Quelques mois plus tard, il l’enregistrera sur l’étiquette Pathé Marconi avec d’autres titres : «Les filles de mon pays», «Enfants de tous pays».
Enrico Macias célèbre cette année ses 50 ans de carrière. Il a sorti pour l’occasion un album de duos avec ses copains et copines : Khaled, Cali, Corneille, Carla Bruni, Serge Lama… Sur la pochette, un Enrico souriant, bras grands ouverts embrassants ce titre : «Venez tous mes amis».
Lors de son passage à Montréal, je suis venue à lui pour lui faire raconter ses premiers pas dans le métier.
J’étais curieuse de savoir quel jeune homme il était lorsqu’il est arrivé à Paris, les bagages alourdis par la douleur de l’exil. Il a rapidement trouvé des frères parmi les chanteurs français qui s’épanouissaient dans les années 1960. Il a fait très tôt les premières parties de Gilbert Bécaud ou des Compagnons de la chanson.
Voici son récit…
A écouter : ICI
Enrico Macias sera en spectacle à Montréal le 1er juin (salle Wilfried-Pelletier). Écoutez l’émission «Le temps d’une chanson» ce samedi le 20 avril (reprise le jeudi 25 avril) pour gagner une paire de billets et des exemplaires de l’album «Venez tous mes amis».
Journal de Montréal, Publié le: | Mise à jour:
Pour ses 50 ans de carrière, Enrico Macias, chante dans les plus belles salles du monde, entouré d’amis artistes, y compris à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des arts au mois de juin. À 74 ans, le chanteur d’origine algérienne n’en demande pas plus. Tout ce qu’il espère, c’est «continuer à vivre avec ce cadeau du ciel qui est de chanter».
Cette année, Serge Lama et Enrico Macias vont fêter leur 50 ans de carrière. A cette occasion, Mireille Dumas leur consacrera prochainement une émission spéciale sur France 3.
En suivant l’itinéraire de ces deux monstres sacrés de la chanson populaire et en parcourant leurs chansons, Mireille Dumas revisitera les cinquante dernières années de la société française. Un provincial et un oriental : Serge Lama et Enrico Macias sont deux saltimbanques d’origine modeste passés sous les feux des projecteurs, et dont les chansons ont marqué plusieurs générations.
A découvrir prochainement sur France 3…
PS : Cette émission serait programmée pour le 13 mai 2013. Restez attentifs nous vous confirmerons sur ces pages
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=W_SI1ei7IW4[/youtube]
Cet artiste reprend « Aux talons de ses souliers » en grec
ΤΑ ΓΙΑΣΕΜΑΚΙΑ ΣΟΥ » ΓΙΑΝΝΗΣ ΚΑΤΕΒΑΣ – Στίχοι: Γιώργος Κανελλόπουλος – Μουσική: Enrico Macias – Δισκος «ΤΑ ΓΙΑΣΕΜΑΚΙΑ ΣΟΥ» 1979 Columbia – WEB RADIO http://ontheair.gr/ DJ HLIAS
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Es8gQmFRHx4[/youtube]
A l’occasion de ses 50 ans de carrière, le chanteur, compositeur et musicien français Enrico Macias organise une tournée aux Etats-Unis. Il passe par Los Angeles le jeudi 6 juin 2013, par Miami le 8 juin 2013 et New York le 9 juin.
http://frenchdistrict.com/californie-…
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=jobrdSk8sHQ[/youtube]
L’INVITE » de TV5MONDE présenté par Patrick SIMONIN le 17.04.13 : Le chanteur fête ses 50 ans de carrière avec une tournée aux Etats-Unis et un album de
duos où il reprend ses plus grands succés et même « L’Algérie » de Serge Lama.
Enrico Macias entame une tournée aux Etats-Unis. Il sera en concert à New York, Miami et Los Angeles.
Le chanteur français montera sur la scène du Town Hall le 9 juin pour interpréter son nouvel album « Venez tous mes amis ! ». Ce nouvel opus se compose essentiellement de duos et reprend de nombreux titres célèbres dont « Adieu mon Pays », chanson qui apparait sur le premier album d’Enrico Macias en 1962 et « Les filles de mon pays », chantée pour la première fois en 1964.
Le musicien pied-noir, titulaire de la Légion d’Honneur depuis 1985, est célèbre pour ses musiques influencées par la culture orientale et andalouse mais également pour son jeu d’acteur puisqu’il a tourné dans quelques films comme La vérité si je mens 2 et 3 ou encore Coco.
Enrico Macias a récemment fêté ses 50 ans de carrière à l’Olympia en présence de l’ancien couple présidentiel Nicolas Sarkozy et Carla Bruni. A cette occasion, il a interprété plusieurs des duos présents sur son album avec notamment Liane Foly, Dany Brillant, Gérard Darmon ou encore Sofia Essaïdi.
Astrid Ribois-Verlinde
Article paru sur le blog French Morning New York
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=TwwIDFvKpNk[/youtube]
Enrico Macias, en entrevue à l’émission Pénélope McQuade, jeudi le 11 avril 2013. Merci beaucoup à Radio-Canada.
Enrico Macias sera en spectacle à Montréal, Québec, à la salle Wilfrid Pelletier, Place des Arts, le 1er et le 2 juin 2013.
Merci à Gaëtan Bouchard
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=zB7yuWUOVto[/youtube]
C’est sur la scène de la salle Wilfrid-Pelletier qu’Enrico Macias célébrera le 2 juin prochain avec son public québécois ses 50 ans de carrière, en duo avec de nombreux artistes, dont Mario Pelchat, Marie-Élaine Thibert, Gérard Darmon, Lynda Thalie et les deux chanteurs de Sherazade, Rita Tabbakh et Philippe Berghella. «J’espère aussi que Claude Dubois et Robert Charlebois vont me rejoindre», lance-t-il.
Un demi-siècle de succès pour le chanteur français d’origine algérienne qui a vendu plus de 50 millions d’albums grâce à des chansons comme Les filles de mon pays, L’Oriental ou Le mendiant de l’amour, toutes réunies sur Venez tous mes amis, un album de reprises en duo lancé à l’hiver avec Cali, Carla Bruni, Corneille, Khaled, Natacha St-Pier, Gérard Darmon, Dany Brillant et bien d’autres artistes qui ont accepté de lui rendre hommage en musique.
L’exercice a permis à Enrico Macias de ressusciter d’anciennes chansons à travers des artistes issus d’univers bien différents.
«Cali a été une véritable découverte pour moi. Quand j’ai appris qu’il avait choisi Adieu mon pays, j’ai d’abord pensé que c’était impossible qu’une autre personne que moi la chante. Une fois en studio, j’ai non seulement rencontré un homme charmant, mais j’ai été bluffé tellement c’était magnifique», explique Enrico Macias.
«L’Oriental avec Khaled a été vraiment explosif! Dans le studio, on s’est amusés comme des fous. Quant à Carla Bruni (Les gens du Nord), ç’a été plutôt charmant comme expérience!», s’amuse-t-il.
Depuis maintenant 10 ans, Enrico Macias a ainsi remis son destin artistique entre les mains de son fils Jean-Claude. Une collaboration dont il est fier bien qu’elle soit parfois délicate.
«Au début, ç’a été très difficile. On s’est toujours bien entendus dans notre hiérarchie père-fils, mais quand on a commencé à travailler ensemble, elle s’est renversée: je devais l’écouter! Il a mis de l’eau dans son vin, mais il faut dire que j’arrivais toujours en retard au studio!», lance le chanteur tout sourire.
Après son passage à Montréal, Enrico Macias sera en concert à New York, Los Angeles et Miami.
Et malgré les années, le chanteur est catégorique: il veut encore écrire de nouvelles chansons.
QUESTIONS/RÉPONSES
Avec qui changeriez-vous de carrière?
Gaston Ghrenassia. C’est mon vrai nom! (rires) Peut-être avec Frank Sinatra. J’arriverais sur scène en chantant Strangers in the Night, en vrai crooner, sans trop bouger, juste ce qu’il faut pour être élégant. J’aime beaucoup sa classe et son côté séducteur.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire ce métier
Mon père était un grand violoniste de musique arabo-andalouse. Depuis tout petit, j’adorais m’amuser avec son violon, que je traînais un peu partout. Mais je n’ai jamais eu l’idée de jouer du violon. J’ai préféré la guitare ! Mon maître, Cheikh Raymond Leyris, était le chef de l’orchestre que j’ai rejoint à l’âge de 15 ans. Depuis ce temps, je fais ce métier.
La rencontre qui vous a le plus marqué?
Celle avec le président Anouar al-Sadate et ma collaboration avec le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan, qui m’a nommé en 1997 ambassadeur itinérant dans le monde et chargé de promouvoir la paix et la défense de l’enfance.
Le film que vous ne vous lassez pas de regarder?
Les Dix commandements. C’est un très beau film de Cecil B. DeMille qui explique très bien la libération du peuple hébreu quand il était encore esclave en Égypte.
Une chanson que vous auriez aimé écrire?
Feelings de Morris Albert, sinon L’hymne à l’amour de Piaf ou encore Yesterday des Beatles.
Un plaisir coupable?
J’aime trop le pastrami ! C’est un problème, car ça fait grossir !
Vous souvenez-vous de votre premier slow?
Oh oui, très bien ! Je me souviens d’avoir dansé avec Suzy, ma femme. On s’est connus alors qu’on était encore tout jeunes et la première fois qu’on est allés au dancing, on a dansé un slow et on a décidé de se marier.
Une chanson que vous pouvez écouter en boucle?
La bohème de Charles Aznavour
Quel serait le titre de votre biographie?
Le prophète de la fête (rires).
Stéphanie Vallet
La Presse
Article paru sue le site LAPRESSE.CA En suivant le lien, vous pourrez y voir la video de l’interview d’Enrico Macias