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Crédit photo Michelle Mivzari

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A l’occasion du 13ème festival du film sépharade de Los Angeles,

Enrico Macias a reçu un Award pour l’œuvre de sa vie

décerné par le Centre d’Éducation Sépharade

Le trophée lui a été remis lors du gala d’ouverture, le 13 novembre 2016,  aux studios Paramount

Bravo ENRICO ! Une reconnaissance qui fait plaisir

15219514_1193994047359403_580426200910580845_nOriginaire de Lausanne, Pal Degome est dessinateur et illustrateur

Dans le domaine musical, il apprécie particulièrement l’artiste Enrico Macias et ses textes

C’est ainsi, crayon en main, qu’il a résumé 55 ans de carrière sur ce dessin qu’il a eu le plaisir de remettre à Enrico, en personne, lors de son passage à Montreux.

Bravo Pal Degome pour  ce croquis qui nous fait chaud au cœur et pour votre talent remarquable.

 

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mondorfDe notre envoyée spéciale à Mondorf, Muriel M

L’année 2016 avait commencé sous le signe de la francophonie avec un concert exceptionnel à Banneux en janvier, où Enrico avait partagé la scène avec 500 choristes.
Puis nos amis québécois ont eu la chance de le voir en juin pour 3 concerts. Là il était accompagné de Liane Foly, Gérard Darmon et de son petit-fils Symon.
Il y a 2 jours, nous retrouvions Enrico en Suisse pour un merveilleux concert dans une ville mythique. Une nouvelle fois cette année et pour notre plus grand bonheur, Symon l’a accompagné le temps d’une chanson.

Pour clôturer 2016, ce sont nos voisins luxembourgeois, et plus précisément les habitants de Mondorf-les-Bains, célèbre station thermale (testée et approuvée), qui ont eu la chance de (re)découvrir le merveilleux répertoire de notre chanteur préféré.
La journée avait bien débuté avec un soleil radieux malgré une température glaciale. Puis le ciel s’est couvert. Mais un soleil resplendissant de bonne humeur et d’envie de faire la fête est apparu sur la scène du Casino2000 dès 20h40 et pour 1h30 de chansons et de rire.
Aïe, aïe, aïe !
  Comme on l’aime Enrico ! Celui qui nous demande de pincer les fesses de notre voisin, celui qui nous chante mon cœur d’attache en anglais avec son accent ensoleillé, celui qui taquine ses musiciens. Ces mêmes musiciens qu’il n’oublie jamais de présenter car sans eux, il serait seul avec sa guitare. Merci à Thierry, Bruno, Abdenour, Amar, Kamel, Serge et Karim. Le public lui était acquis ce 24 novembre, mais il est tout de même tombé sous son charme. Impossible de compter le nombre de femmes et d’hommes, debout devant la scène lors du final à lui crier leur amour, voulant toucher sa main, croiser son regard, capter son attention. Une fois les projecteurs éteints et Enrico parti, eux restaient là, à s’émerveiller du moment magique qu’ils venaient de vivre, ne voulant pas rentrer chez eux.

De « Koum tara » à « El porompompero », en passant par les chansons nostalgiques telles que « Adieu mon pays », « Le voyage », « Aux talons de ses souliers » et le medley arabo-andalou, Mondorf l’a pris dans ses bras ce soir. Ils se sont tous sentis des millionnaires du dimanche, ce jeudi, et ils ont accosté à son cœur d’attache. Quelles étaient jolies les filles de son pays….ou pas. Nous étions dans l’est mais tant « Les gens du Nord » que « Solenzara » ont été repris par le chaleureux public luxembourgeois. « Le mendiant de l’amour » a rencontré un franc succès. Aïe, aïe, aïe, comme il l’aime son public qu’il a applaudit accompagné par ses musiciens.

Puis les hommages , d’abord celui à Suzy avec « Pour toutes ces raisons, je t’aime », celui qu’il rend à « papa Sylvain » depuis bientôt 40 ans avec « Le violon de mon père » et celui qu’il a écrit pour le président Sadate, mais qu’il faut malheureusement dédier à de plus en plus de martyrs, célèbres ou anonymes, « Un berger vient de tomber ».

Et bien sûr l’apothéose finale avec l’Oriental, où il inclut Osé Shalom. Oui nous ferons la paix. Il y croit dur comme fer Enrico. Nous voulons y croire avec lui.

A la grâce de Dieu !

 

montreux-1830Montreux le 22 novembre 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il nous l’a annoncé il y a quelques jours dans le Figaro.

 

Enrico Macias fête ses 55 ans de carrière en janvier prochain à l’Olympia. Et, pour l’occasion, il invite son petit fils Symon en Guest star pour venir interpréter en duos avec lui quelques uns de ses plus grands succès.

 

Pour les avoir déjà entendus tous les deux plusieurs fois sur scène cette année, nul doute que ce sera un moment de grande émotion et de joie. Après Sylvain, Enrico, Jean Claude et Jocya, ce sera la quatrième génération à monter sur les planches de cette salle mythique. Un bel exemple de transmission du patrimoine familial. Un moment à ne pas manquer.

 

Venez tous mes amis pour faire la fête à l’Olympia

SAMEDI 7 et DIMANCHE 8 JANVIER 2017  à l’OLYMPIA (Paris)

Pour réserver : http://www.olympiahall.com/variete-francaise-disco/enrico-macias.html

et sur tous les sites de réservation habituels

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A la suisse, on associe généralement les montagnes, la neige, la raclette, le chocolat. L’orient, la Méditerranée, le soleil brûlant sont loin des verts pâturages alpins.

 

Pourtant, malgré la météo exécrable de cette fin novembre, c’est bien le soleil de la Méditerranée et les accents de la musique arabo andalouse qui avaient rendez vous sur les rives du lac Léman. Et quand on se souvient de l’implication de longue date de ce pays et spécialement de Montreux dans tous les combats pour la Paix, nous ne sommes plus étonnés de venir applaudir Enrico Macias, messager de la Paix depuis ses débuts, dans le très bel auditorium Stravinsky de Montreux.

 

Les suisses ne s’y sont pas trompés. Et ce sont plus de 1000 personnes qui étaient présentes hier soir.

Après Dubaï et Los Angeles, et avant de partir pour le Luxembourg (Mondorf le 24 novembre), Enrico est apparu très en forme durant cette soirée. Souriant, détendu, très élégant en costume noir et chemise blanche, il a été accueilli dès son apparition par les youyous de circonstance qui ont lancé la fête. Durant 1h30, il a partagé sa vie en chansons, partant du rocher de Constantine pour voguer sur le bateau de l’exil et trouver un refuge à Paris qui l’a pris dans ses bras. De ce parcours semé d’épreuves mais aussi de ses joies, il a tiré sa force pour parcourir le monde au service de la Paix et de la Fraternité.

Et quelque soit le lieu où il se produit, Enrico a le don d’entrer en communion avec son public et de partager avec lui des moments inoubliables d’émotion, d’amour et de fête.
Et une belle surprise a couronné cette soirée à Montreux. Enrico a invité à venir le rejoindre sur scène, son petit-fils Symon, pour nous offrir, dans un duo empreint d’amour, d’émotion et de beaucoup de respect de part et d’autre, une très belle reprise d’Enfants de tous pays. Symon étant annoncé comme guest star d’Enrico pour ses deux concerts à l’Olympia les 7 et 8 janvier 2017, gageons que de beaux moments nous sont encore promis. Comme toujours, la fête s’est terminée debout devant la scène, toutes les mains tendues dans l’espoir de pouvoir lui serrer la main et le regard inquiet de savoir si il va revenir pour un rappel ; et puis encore un autre ………….. Malheureusement tout rêve, si beau soit-il, a une fin. Et il arrive toujours un moment où il faut accepter le départ

 

Liste des chansons

Koum Tara
Adieu mon pays
Le voyage
Aux talons de ses souliers
Pour toutes ces raisons je t’aime
Les gens du nord
Paris tu m’as pris dans tes bras
Medley
A la grâce de Dieu
Aie aie aie je t’aime
Un berger vient de tomber
Les filles de mon pays
Solenzara
Le violon de mon père
Enfants de tous pays avec Symon
Medley oriental
Ya rayah
Le mendiant de l’amour
L’oriental
Medley hebreu
Porompompero

topelement

 

 

Par François Barras

Rencontre : A 77 ans, la première et plus célèbre voix métissée de la variété française continue de chanter avec le même appétit. Elle sera mardi à Montreux.

Bien calé dans le canapé, ses mocassins de bonne marque arrimés au plancher, Enrico Macias commence une gentille phase de digestion, quelques bribes de repas abandonnées sur une table basse. On pense à un pacha, et les lourdes paupières du septuagénaire ne déçoivent pas cette image. Très vite, celui qui jouera mardi à Montreux met les points sur les i. «L’énergie, elle revient toujours avec la musique et l’échange avec le public. L’envie fait parfois défaut, c’est vrai, mais, dès que je suis sur scène, je deviens un autre homme. La fatigue me quitte, je suis en pleine forme.»

Avez-vous un souvenir fondateur, au départ de cette vie de concerts?

Oui, la première fois, à Constantine. Dans ma ville natale, je m’étais inscrit à un radio-crochet. Il y avait 10 000 spectateurs, personne ne me connaissait, mes jambes tremblaient. J’ai commencé à chanter, et mes forces se sont décuplées, vraiment. J’ai eu la peur de ma vie, bien sûr, mais le public m’a dopé. J’avais attrapé le virus.

Quels autres grands concerts vous ont marqué?

Mon premier Olympia, le Carnegie Hall à New York, le récital au Caire devant le président Sadate, etc. Des moments inoubliables. Quelle que soit la taille du public, c’est toujours la même inquiétude, une sorte de hantise, et soudain le plaisir.

En 1962, à la faveur d’un reportage télévisé, vous êtes passé de l’ombre à la lumière en une seule nuit. Quelle image en gardez-vous?

Il s’agissait de l’émission d’actualités Cinq colonnes à la une, un truc sérieux. Ils faisaient un reportage sur les rapatriés d’Algérie et il leur manquait un fond musical. Un de leurs collaborateurs travaillait aussi pour ma maison de disques. Il leur a glissé ma chanson, Adieu mon pays. En deux minutes, j’étais connu dans toute la France. J’avais 24 ans. Mais ce ne fut pas si simple. Les deux années suivantes j’ai souffert pour m’imposer, chaque soir en scène.

Pensez-vous avoir joué un rôle de précurseur?

Oui, je le crois. Dans la variété française, je suis le premier à avoir amené la musique orientale. J’ai même invité mon père au violon. Je n’ai pas choisi cette fusion par stratégie, c’était juste mes gènes, mes racines, tout cela était très naturel.

Au point de devenir un symbole, avec ce que cela comporte de risques? (ndlr: Enrico Macias est toujours persona non grata dans son Algérie d’origine)

Je suis le premier Juif à avoir prôné la réconciliation avec les musulmans. J’y crois toujours, même si le monde tourne à l’envers. Quelques jours après les attentats du Bataclan, je devais jouer à l’Olympia. J’ai longtemps hésité, je vous le concède. Mais je me suis dit que, si je me dégonflais, les terroristes avaient gagné. J’ai fait le pari d’aller à l’Olympia, et le public est venu aussi.

«Un jour, on a fait un bœuf au bistrot. Brassens a chanté Les gens du Nord avec l’accent de Sète, et moi, L’Auvergnat avec l’accent pied noir»

Quelles rencontres vous ont le plus marqué?

Des musiciens, surtout. Des gens comme George Brassens, Jacques Brel, que j’ai bien connus. Guy Béart, Jean Ferrat, Claude François, Joe Dassin, c’était des copains. Dans le show-business, on est une famille, vraiment. Ne croyez pas aux histoires de jalousie – il y en a mais comme dans toutes les familles. Quand Brel est rentré mourir à Paris, il a voulu voir deux personnes: son agent Charley Marouani, et moi. Ces morts vivent très près de moi. Tout comme mon épouse, évidemment, le coup le plus dur de ma vie. Elle était tout pour moi. Elle a souffert du cœur toute son existence, souvent dans les hôpitaux, avec de grands malades. Ça me console de me dire qu’elle est plus apaisée aujourd’hui là où elle se trouve.

Votre fils Jean-Claude a pris le relais de ce soutien moral et musical: il vous a remis en selle en devenant votre directeur artistique.

Oui, c’est une fierté. Pourtant, je ne voulais pas qu’il devienne musicien. A 15 ans, je lui ai dit qu’il devait d’abord me ramener un diplôme! Il est revenu avec un brevet d’avocat, alors je lui ai donné carte blanche. Cela avait été pareil avec mon père, même si je jouais dans son orchestre dès l’âge de 16 ans. Il voulait que j’aie un vrai métier. J’ai fait instituteur. Artiste, c’est trop aléatoire. Grace à Dieu et grâce au public, j’ai réussi.

Reconnaît-on souvent le guitariste derrière le chanteur?

Ce qui me réjouit le plus, c’est quand on me complimente sur mon jeu de guitare plutôt que sur mes chansons! J’ai d’ailleurs commencé comme guitariste. Lors de mon premier enregistrement en studio, j’ai chanté en direct Adieu mon pays, avec l’intro à la guitare. Celui qui allait devenir mon directeur artistique est arrivé en retard. Il écoute la bande et déclare: «Le chanteur, non. Par contre, j’engage le guitariste!» Je lui ai dit que c’étaient les mêmes et qu’il fallait prendre les deux ou personne.

Vous parliez de George Brassens: quel souvenir avez-vous de lui, pourtant aux antipodes de votre style?

Nous avions le même luthier! Favino, à Paris. On mangeait souvent ensemble, avec lui et toute une équipe de copains, Raymond Devos, Joseph Kessel, les Niçois comme Louis Nucéra. Que des mecs, les seules femmes étaient nos guitares. Un jour, on a fait un bœuf au bistrot. Brassens a chanté Les gens du Nord avec l’accent de Sète, et moi, L’Auvergnat avec l’accent pied noir! Il n’y a hélas pas d’enregistrement. Lino Ventura aussi était là. Il faisait les spaghetti chez moi, à Saint-Tropez. Il venait avec ses propres marmites et un tablier blanc. Ces spaghetti… Fond de jus de tomates fraîches, ail et huile d’olive, c’est tout. Il me dit que ce sont les spaghetti «alla primavera». J’ai répondu: «Allah est grand!» (24 heures)

 

Enrico en chansons

Votre plus belle chanson d’amour?
J’en ai écrit une pour ma femme, Pour toutes ces raisons, je t’aime. Sinon, ma préférée reste L’hymne à l’amour d’Edith Piaf. Pour ses paroles, sa musique, évidemment son interprétation.

La chanson que vous avez interprétée à chaque concert?
Adieu mon pays. C’est elle qui m’a fait naître à ce métier, le début de mon histoire. Je vous offre ce que vous voulez si vous me trouvez un concert où je ne l’ai pas chantée!

La chanson que vous écoutez pour partir en vacances?
J’en ai fait une. Ça s’appelait Les vacances!

Votre chanson favorite de George Brassens?
Une que j’aurais aimé écrire: L’Auvergnat. Pour remercier tous ceux qui m’ont aidé dans la vie.

Biographie

1938 Naît Gaston Ghrenassia à Constantine, en Algérie.
1961 Sur le bateau qui transporte sa famille en exil, il compose J ’ai quitté mon pays.
1962 Première partie de Gilbert Bécaud. L’émission télé Cinq colonnes à la une fait de lui le chantre des pieds noirs.
1964 Les filles de mon pays, Adieu mon pays, Enfants de tous pays, que des tubes…
1970 Commence une décennie de succès en France et dans le monde, notamment aux Etats-Unis.
1979 Joue au pied des pyramides pour le président Sadate.
1980 Nommé «chanteur de la paix» par l’ONU. Son Mendiant de l’amour cartonne.
1981 Soutient François Mitterrand.
1990 Décennie moins riche en succès, mais toujours en concerts. S’essaie au théâtre et à la télévision.
2003 Renoue avec ses racines orientales avec l’album Oranges amères.
2006 Décoré par l’Etat d’Israël pour son soutien.
2007 Milite pour Nicolas Sarkozy.
2008 Il perd 20 millions d’euros dans la crise financière islandaise. Son épouse, Suzy, décède.
2016 Les clés, dernier disque en date.

 

A Montreux

Auditorium Stravinski
Mardi 22 novembre (20 h)
Location: Fnac et tél. 021 962 21 19
www.2m2c.ch

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Juste avant de monter sur la scène de Dubaï pour son unique concert le 4 novembre dernier, Enrico Macias a reçu dans sa loge la visite des enfants de CM2 du Lycée Français International Georges Pompidou de Dubaï venus l’interviewer pour leur émission « radio cartable »

Avec l’aimable autorisation de l’équipe de radio cartable LFIGP, nous avons le plaisir de vous proposer cette interview .

Nous voulons féliciter très sincèrement les enfants qui ont préparé et mené cette interview. Ils ont été beaucoup plus pertinents que bien des journalistes professionnels et ont permis à Enrico de parler avec son cœur et sa sensibilité.
Bravo les enfants

Vous pouvez voir d’autres photos de cette rencontre sur le blog du CM2

http://cm2d3lfigp.blogspot.fr/2016/11/rencontre-avec-enrico-macias.htm