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© PhotoPQR/NiceMatin/MaxPPP

A 77 ans, le chanteur emblématique des années du retour d’Algérie, icône vivante des « pieds-noirs », se raconte dans une biographie et sera ce week-end sur la scène de l’Olympia.

  • Par Christian Meyze
  • Publié le 13/01/2016
    Pour France3 Paris Ile de France

Il dégage toujours la même candeur, et semble toujours être aussi étonné d’avoir eu du succès. Au début des années 60, à la fin de la guerre d’Algérie, Enrico Macias a immédiatement incarné, personnifié les rapatriés, ces « pieds noirs » comme on disait alors, d’une Algérie dont les métropolitains ne comprenaient pas qu’elle ne soit plus la France. Le succès de ce jeune homme souriant arrivé de Constantine fut immédiat. Sa joie de vivre autant que ses manières un peu gauches, qui lui donnaient l’air « du cousin de province débarquant à la capitale », ont alors certainement beaucoup aidé à le rendre très populaire.

Une nostalgie jamais très loin​

Soixante ans plus tard, l’homme a gardé ce côté provincial et modeste. Sans doute est-ce cela qui lui conserve une place un peu à part, à l’écart des modes, inclassable, dans le monde impitoyable et éphémère du « showbizz ». Et malgré ses cheveux blanchis, il existe toujours quelque part, dans l’opinion publique, comme une sorte de nostalgie jamais très loin.

A 77 ans, Enrico Macias sort un nouvel album, un livre biographie et se produit à l’Olympia.

Reportage de Norbert Cohen, Pierre Pachoud et Stéphane Fouquet
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le-nouvel-album-enrico-macias-les-cles-1024x1024 Sa sortie avait été repoussée à la suite de l’accident d’Enrico Macias à la fin du mois d’aout dernier.

Finalement, le nouvel album « Les clefs » sera dans les bacs le 19 février prochain

Avant ça, notre chanteur préféré nous offrira la primeur de quelques uns des titres de cet opus lors des deux concerts qu’il donne à l’Olympia les 16 et 17 janvier prochain

Liste des titres de l’album

  • 1. Les clefs
  • 2. Ami
  • 3. La justice et ma mère
  • 4. Du soleil
  • 5. Chanter pour toi
  • 6. Comme vous
  • 7. Des pieds et des mains
  • 8. Va vers toi même
  • 9. A la grâce de dieu
  • 10. Pour ma belle
  • 11. Instrumental (alma del sol)
  • 12. Venez
  • 13. Vivre vivre

Enrico Macias était, ce samedi 9 janvier 2016, la vedette du repas des seniors de Reims
2500 personnes étaient réunies pour applaudir notre chanteur préféré et le premier de ses fans n’était autre que le maire de Reims, monsieur Arnaud Robinet

Bravo monsieur le Maire ! Un beau cadeau pour vos administrés

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Sur les ondes de RCJ Radio, Enrico Macias est revenu sur les tragiques événements survenus l’an dernier en France et dans le monde. En cette semaine de commémorations en mémoire des victimes des attentats de janvier dernier, le chanteur a livré un touchant message d’espoir aux Français. Optimiste, l’artiste croit profondément en la paix malgré la menace terroriste qui pèse sur le pays.

L’année 2015 aura été marquée par de sordides événements qui ont plongé la France dans l’effroi le plus total. Les stars du monde entier ont également été touchées par ces drames. Même Madonna a affiché son soutien à Luz, ancien dessinateur de « Charlie Hebdo », dont une partie de la rédaction a été décimée en janvier dernier. La chanteuse a également été se recueillir place de la République, à Paris, après que la capitale a été la cible d’une série d’attaques terroristes effroyable, faisant 130 morts.

Sur les ondes de RCJ Radio, Enrico Macias revient sur les événements tragiquement marquants de cette année 2015. Et alors que les hommages se multiplient un an après les attentats survenus à Paris en janvier 2015, certains prennent la parole à ce sujet. C’est le cas d’Enrico Macias qui, en pleine promo de son autobiographie, a tenu à adresser un touchant message aux Français et « à ses frères », comme il les surnomme.

Enrico Macias : « il ne faut pas avoir peur »

« Il y a beaucoup de gens qui me disent : « Comment tu peux me croire encore à la paix avec tout ce qu’il se passe en ce moment ? » C’est vrai mais c’est faux. C’est faux parce que le travail qu’on fait pour la paix, ce n’est pas pour nous. Même si ce n’est pas de notre vivant », commence-t-il. Le chanteur, prêt à s’installer en Israël si Marine Le Pen est élue est 2017, poursuit : « Je ne voudrais pas que mes petits-enfants ou mes arrière-petits-enfants disent : « Papi, il avait une certaine notoriété, il avait la possibilité de faire certaines choses et il n’a pas fait ». Ce qu’on fait, ce n’est pas pour nous, c’est pour les futures générations. On commence le travail et eux le continueront, même si ce n’est pas fini. Et si la paix n’arrive pas de notre vivant, sauvons les meubles, sauvons la planète mais transmettons à nos futures générations le travail qu’on a commencé. » Optimiste, Enrico Macias a décidé de ne pas « baisser les bras » même s’il a « très mal vécu » les derniers événements. « Je voudrais envoyer un message à tous nos frères et aux Français, à la France. Si on a peur, on fait le jeu des terroristes. De toutes façons, on est tous mortels alors il ne faut pas avoir peur. Il faut faire comme en Israël, il ne faut pas faire de concessions aux terroristes. La violence, quelle qu’elle soit, ne réussira jamais à régler les problèmes », reprend-il avant de conclure : « Mais j’ai confiance en la paix. Je sais que ça arrivera. Peut-être pas de notre vivant mais après. »

 

Article paru sur Non Stop People : http://www.non-stop-people.com/actu/musique/enrico-macias-son-message-despoir-aux-francais-apres-les-attentats-95527

a-nimes-enrico-macias-delaissera-sa-guitare-pour-presenter_1732720_667x333L e chanteur viendra présenter son autobiographie intitulée L’envers du ciel bleu.

Un nouveau nom vient de compléter la liste des auteurs attendus les 29, 30 et 31 janvier, à Carré d’art dans le cadre du festival de la biographie.

Signataire d’une autobiographie intitulée L’envers du ciel bleu, paru aux éditions du Cherche-Midi, Enrico Macias sera sans doute l’un des invités les plus attendus de ce salon. Rappelant que parmi les auteurs ayant, lors des éditions précédentes, provoqué l’engouement le plus spectaculaire, figurent des vedettes de la chanson, par exemple Charles Aznavour en son temps, et Marc Lavoine en 2015.

Des Nîmois aussi

Parmi les invités, plusieurs personnalités liées à notre région viendront également prendre place pour des dédicaces et des rencontres avec les lecteurs. D’ores et déjà est à signaler notamment la venue de Jacques Maigne, pour son ouvrage Portrait de Nîmes paru aux éditions Atelier Baie ; Éric Teyssier et ses Chroniques romaines, étude éditée chez Alcide ; Jean-Pierre Milovanoff pour son dernier roman, Le mariage de Pavel, paru à l’automne dernier chez Grasset ; Jacques Sanchez, programmateur pour la télévision et la radio, qui vient de publier Les bonnes chansons ne meurent jamais, la bible des émissions de divertissement, aux éditions Flammarion.

A rencontrer également, Bernard Bastide, auteur d’un livre autour du tournage des Mistons ; Camille Penchinat, qui écrit avec Thierry Vézon et Patrick Cabanel, un ouvrage sur les Cévennes ; Jean-Michel Testard, auteur de Apprend-tissage ; Alain Delage qui a écrit l’Etrangère de Collonges.

 

Article paru sur Midi Libre : http://www.midilibre.fr/2016/01/05/nimes-enrico-macias-sera-au-festival-de-la-bio,1265458.php

 

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Il y a quelques temps nous vous indiquions ici même l’article de Magosiphienne à l’occasion du passage d’Enrico Macias à Los Angeles
https://enricomaciasloriental.fr/WordPress/?p=8734

Le voici publié dans Sud presse

Merci Sophie

Enrico Macias, qui va sortir un nouvel album, « Les Clefs », début 2016 se confie: « Je n’ai plus peur de mourir »

Notre Correspondante à Los Angeles Magisophienne

A l’occasion de son spectacle au Saban Theater de Beverly Hills, Enrico Macias a accepté de nous accorder un entretien exclusif depuis Los Angeles. Le chanteur, qui a célébré ses 50 ans de carrière en 2013, se livre avec authenticité.

554078235_B977440953Z.1_20151228133409_000_G1G5SLAB5.1-0En septembre dernier, Gaston Ghrenassiade de son vrai nom, chutait malencontreusement dans sa salle de bain. Résultat: hospitalisation et opération d’une triple fracture du bras droit. La sortie attendue de son dernier album Les Clefs est ainsi repoussée à début 2016.

L’Oriental à la voix ensoleillée se confie sur ses plus grandes blessures dans son livre L’Envers du ciel bleu, sorti le 14 octobre dernier.

Enrico, que nous réserve votre prochain album?

Ce sont des nouvelles chansons, j’y suis seul, cette fois ! (En 2012, son dernier album Venez tous mes amis, reprenaient ses plus grands titres en duo, NDLR). Le titre Les clefs, c’est pour ouvrir les portes du passé et de l’avenir. Je me suis entouré d’autres compositeurs et auteurs pour le réaliser, comme Marc Estève, par exemple. Et toujours avec mon fils Jean-Claude aux arrangements, avec qui je collabore depuis une dizaine d’années.

Avez-vous aussi des projets pour le cinéma?

J’ai des envies mais pas encore à la mesure de ce que je souhaite. Le cinéma, ce n’est pas comme la chanson. C’est dur de choisir, de s’émerveiller. Tout le monde me demande des rôles comiques. Sur scène, je fais pleurer et au cinéma, je fais rire ! Oui, j’aimerais un rôle dramatique mais le plus important, c’est un rôle dans lequel je serais le meilleur.

Quelle est la trame de votre livre, L’Envers du ciel bleu?

Je l’ai écrit en collaboration avec Bertrand Dicale. C’est grâce à lui que j’ai pu dire des choses fantastiques qu’il a ensuite mises en mots.

J’ai une image festive, j’ai voulu montrer à mes enfants, petits-enfants mais aussi à mon public, que derrière cette joie de vivre et la fête que je prône, il y a la douleur profonde des événements que j’ai vécus: une face cachée, l’autre côté du ciel bleu.

J’y aborde, notamment, la perte de ma femme Suzy (décédée en 2008, après 47 ans de mariage, NDLR), la mort tragique de mon beau-père en 1961, Raymond Leyris dit Cheikh Raymond, mon héros. J’y parle aussi de mon Algérie que j’ai dû quitter en 1961 et la douleur de n’avoir jamais pu y retourner. Mais aussi de la douleur de ce qui se passe dans le monde, l’injustice. Je n’ai pas peur pour moi, j’ai peur pour ceux que j’aime. La mort, la maladie. Depuis que ma femme est partie, je n’ai plus peur de mourir.

Est-il vrai que vous voulez quitter la France pour Israël si Marine Le Pen arrive au pouvoir?

Oui! Je crains le racisme, l’antisémitisme.

J’encourage les communautés musulmanes et juives à quitter la France si Marine Le Pen accède à la présidence de la république.

On vous qualifie volontiers de chanteur engagé, l’êtes-vous?

Oui, je le suis. Je ne profite pas uniquement de mon succès mais je suis le témoin de mon temps, je témoigne de tout ce qui se passe dans le monde.

Je m’engage principalement pour les enfants malades mais aussi les valides qui n’ont pas les moyens de se distraire, de prendre des vacances, je leur rends visite.

Que représente la Belgique pour vous?

La Belgique, j’adore, c’est un peuple très tolérant, le seul pays qui ait donné mon nom à une école. (Depuis 2005, l’école fondamentale de Melreux, dans la commune d’Hotton, porte fièrement le nom Enrico Macias.

Vous pouvez lire l’original ici ! http://www.sudinfo.be/1453120/article/2015-12-28/enrico-macias-qui-va-sortir-un-nouvel-album-les-clefs-debut-2016-se-confie-je-n

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Jacques DUPLESSY.

Livre. À 77 ans, le chanteur d’Enfants de tous pays vient de sortir son autobiographie, pour ses « cinq petits-enfants » et pour ses fans…

En plein centre de Paris, le salon d’Enrico Macias est un petit coin d’Orient chaleureux. Des grandes banquettes rouges et des coussins bariolés accueillent le visiteur. Un piano demi-queue blanc et quelques trophées musicaux rappellent l’artiste.

À 77 ans, entre la sortie de son autobiographie, en octobre dernier, et celle de son nouvel album en février prochain, le chanteur est en pleine actualité. « À mon âge, c’est le moment de transmettre ce qui a fait ma vie, mes valeurs, mes combats, explique-t-il. J’ai d’abord écrit mon autobiographie pour mes cinq petits-enfants. Et aussi pour tous ceux qui suivent ma carrière depuis près de cinquante-trois ans. »

C’est une succession de blessures que partage avec nous Enrico : le déracinement de l’exil de Constantine, en Algérie, où il est né, vers la France. La mort de « Tonton Raymond », son beau-père, monument de la musique arabo-andalouse, assassiné par le FLN (Front de libération nationale). L’accueil, « comme des étrangers », en métropole, alors qu’il pensait être reçu « comme des frères, des héros qui s’étaient battus pour la France ».

Le suite de l’article sur le quotidien Ouest France : http://www.ouest-france.fr/journal/enrico-macias-il-y-de-la-souffrance-en-moi-3944281

7318829Enrico Macias était l’invité de Mélanie Croubalian

dans son émission « Entre nous soit dit »

sur radio RTS.ch

Un grand merci à toute l’équipe pour cette émission et cette interview de très grande qualité

215x244xEnrico-Affiche.jpg.pagespeed.ic._1qc1IqgaE17 décembre 2015 par

Enrico Macias,  accompagné de 500 choristes, donnera un concert exceptionnel à la grande église de Banneux Notre-Dame. Rendez-vous le 24 janvier !

Une semaine après avoir fêté ses cinquante ans de carrière  à l’Olympia, Enrico Macias (nouvel « ambassadeur de la Province de Liège » depuis avril 2015) sera en Belgique pour un grand show belge au cours duquel il sera accompagné, pour certaines de ses chansons, par 500 choristes venus de Bouge, Waremme, Bastogne, Dilbeek, Aubrives (F), Bruxelles, Thionville (F), Marche-en-Famenne, Chimay, La Roche-en-Ardenne, Anderlecht, Baisy-Thy, Uccle, Stavelot… Un chœur impressionnant qui sera dirigé par Robert Jamaer.
Banneux Notre-Dame, lieu de rencontre de milliers de pèlerins, ne pouvait être mieux choisi  pour accueillir Enrico Macias dont les grands succès ont souvent fait référence au dialogue entre les peuples ou fait chanter l’amour et la générosité. Le plus méditerranéen des chanteurs français ne manquera d’ailleurs pas d’interpréter les incontournables « Enfant de tous pays », « Malheur à celui qui blesse un enfant », « Le mendiant de l’amour »… Nul doute que l’émotion sera au rendez-vous de ce spectacle intergénérationnel organisé par le comité de soutien des mouvements de jeunesse (Scouts & Patro) de Soumagne (Liège-Belgique).

Le 24 janvier 2016 à 15h, à la grande église de Banneux Notre-Dame
Prix des places : 38 et 45€, à réserver sur  www.ticketmaster.be www.fnac.be  ou au  070/660.601 – Autres points de vente sur www.solmania.be

Concours

Cathobel offre 3×2 places pour le concert d’Enrico Macias. Tentez votre chance ! Envoyez un e-mail avec vos coordonnées complètes (adresse et n° de téléphone) à concours@mcbf.be. Un tirage au sort déterminera les gagnants. Clôture du concours: 10 janvier 2016.

 

Article paru sur le site cathobel : http://www.cathobel.be/2015/12/17/banneux-cinq-cents-choristes-autour-denrico-macias/

Coup d’oeil sur cet article

Le chanteur, musicien, compositeur et acteur français Enrico Macias se livre entièrement, pour la première fois, dans une autobiographie poignante, L’envers du ciel bleu. Il y révèle son amour de la musique arabo-andalouse, son enfance en Algérie, son exil en France et évoque des moments forts de sa carrière.

Enrico Macias, l’homme souriant, le pied-noir qui chante la beauté du soleil de la Méditerranée raconte le deuil de son pays perdu, l’Algérie, et le pays qu’il a dû apprivoiser, la France. Il raconte aussi son enfance à Constantine, son apprentissage de la musique malouf auprès de Cheikh Raymond, un virtuose, et de son père violoniste. Sa première guitare. L’assassinat de Raymond. Son exil et sa carrière.

Page après page, on découvre son histoire, qui est aussi celle d’un enfant d’une Algérie où les Juifs vivaient depuis 2000 ans et qui a découvert la France comme un pays d’exil. Son témoignage est direct, sans concession, très émouvant.

L’espoir

En écrivant L’envers du ciel bleu, Enrico Macias avait envie de dire que, malgré l’image festive qu’il dégage, il y a en lui une douleur profonde et cachée. «La douleur, je ne peux pas l’éradiquer, mais ce que je peux, c’est transmettre l’espérance», commente-t-il en entrevue téléphonique de sa résidence parisienne. «Ce que je veux, c’est l’espoir. Et l’espoir que tout aille mieux, personne ne peut me l’enlever. Mon histoire est une histoire collective, qui a été suivie par des dizaines de milliers de gens.»

Enrico Macias, qui vit à Paris et dans le sud de la France, a été bouleversé par les attentats survenus au cours de l’année à Paris. «Je me suis aperçu que l’histoire est un éternel recommencement, mais que l’espérance est un éternel message que je vais faire passer. Je pense que, malgré tout ce qui peut se passer, mon espérance est plus grande que les événements qu’on a vécus et qui m’ont bouleversé, évidemment. Un jour, la lumière viendra arranger tout ça.»

La musique, rappelle-t-il, est universelle et représente «un médicament pour tout». «C’est un pont entre les différentes civilisations, les différentes communautés, les différents pays. Même un pont entre des pays qui peuvent être éventuellement en conflit.»

417vowCP+QLMusique malouf

Enrico Macias parle d’ailleurs beaucoup dans son livre de la musique malouf, une musique savante, métissée, née des traditions arabo-andalouses en Algérie. «J’ai eu l’héritage musical de mon père qui était un très grand violoniste de musique arabo-andalouse et il était aussi le bras droit du grand maître Cheikh Raymond Leyris, le chef d’orchestre qui m’a découvert et m’a fait jouer dans son orchestre quand j’avais 15 ans, aux côtés de mon père. J’ai une formation de musique arabo-andalouse très forte, et cette influence est restée.»

Quand il a quitté l’Algérie après l’assassinat de Cheikh Raymond, il a créé un répertoire pour se soigner du chagrin de l’avoir perdu et d’avoir quitté son pays. «Dans mes chansons, je n’ai jamais copié la musique arabo-andalouse, mais l’influence est là. Vous prenez par exemple Dis-moi ce qui ne va pas, qui est typiquement française: si vous mettez des paroles en arabe, ça devient de la musique arabo-andalouse.»

Par ailleurs, il apprécie énormément le public québécois et espère revenir au mois de juin. «C’est un des meilleurs publics qui puissent exister dans ma carrière puisqu’il est d’une fidélité incroyable. Chaque fois que je viens au Québec, les salles sont pleines, les gens réagissent au quart de tour et m’adorent. Et moi, j’adore les Québécois et j’aime le Québec!»


Enrico Macias revient d’une tournée aux États-Unis, en Turquie et en Égypte.

Il va chanter à l’Olympia au mois de janvier et prépare un nouvel album qui sortira en février.

 

Article paru dans le journal de Montréal : http://www.journaldemontreal.com/2015/12/11/un-temoignage-sans-concession