a-nimes-enrico-macias-delaissera-sa-guitare-pour-presenter_1732720_667x333L e chanteur viendra présenter son autobiographie intitulée L’envers du ciel bleu.

Un nouveau nom vient de compléter la liste des auteurs attendus les 29, 30 et 31 janvier, à Carré d’art dans le cadre du festival de la biographie.

Signataire d’une autobiographie intitulée L’envers du ciel bleu, paru aux éditions du Cherche-Midi, Enrico Macias sera sans doute l’un des invités les plus attendus de ce salon. Rappelant que parmi les auteurs ayant, lors des éditions précédentes, provoqué l’engouement le plus spectaculaire, figurent des vedettes de la chanson, par exemple Charles Aznavour en son temps, et Marc Lavoine en 2015.

Des Nîmois aussi

Parmi les invités, plusieurs personnalités liées à notre région viendront également prendre place pour des dédicaces et des rencontres avec les lecteurs. D’ores et déjà est à signaler notamment la venue de Jacques Maigne, pour son ouvrage Portrait de Nîmes paru aux éditions Atelier Baie ; Éric Teyssier et ses Chroniques romaines, étude éditée chez Alcide ; Jean-Pierre Milovanoff pour son dernier roman, Le mariage de Pavel, paru à l’automne dernier chez Grasset ; Jacques Sanchez, programmateur pour la télévision et la radio, qui vient de publier Les bonnes chansons ne meurent jamais, la bible des émissions de divertissement, aux éditions Flammarion.

A rencontrer également, Bernard Bastide, auteur d’un livre autour du tournage des Mistons ; Camille Penchinat, qui écrit avec Thierry Vézon et Patrick Cabanel, un ouvrage sur les Cévennes ; Jean-Michel Testard, auteur de Apprend-tissage ; Alain Delage qui a écrit l’Etrangère de Collonges.

 

Article paru sur Midi Libre : http://www.midilibre.fr/2016/01/05/nimes-enrico-macias-sera-au-festival-de-la-bio,1265458.php

 

Enrico-Macias

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a quelques temps nous vous indiquions ici même l’article de Magosiphienne à l’occasion du passage d’Enrico Macias à Los Angeles
https://enricomaciasloriental.fr/WordPress/?p=8734

Le voici publié dans Sud presse

Merci Sophie

Enrico Macias, qui va sortir un nouvel album, « Les Clefs », début 2016 se confie: « Je n’ai plus peur de mourir »

Notre Correspondante à Los Angeles Magisophienne

A l’occasion de son spectacle au Saban Theater de Beverly Hills, Enrico Macias a accepté de nous accorder un entretien exclusif depuis Los Angeles. Le chanteur, qui a célébré ses 50 ans de carrière en 2013, se livre avec authenticité.

554078235_B977440953Z.1_20151228133409_000_G1G5SLAB5.1-0En septembre dernier, Gaston Ghrenassiade de son vrai nom, chutait malencontreusement dans sa salle de bain. Résultat: hospitalisation et opération d’une triple fracture du bras droit. La sortie attendue de son dernier album Les Clefs est ainsi repoussée à début 2016.

L’Oriental à la voix ensoleillée se confie sur ses plus grandes blessures dans son livre L’Envers du ciel bleu, sorti le 14 octobre dernier.

Enrico, que nous réserve votre prochain album?

Ce sont des nouvelles chansons, j’y suis seul, cette fois ! (En 2012, son dernier album Venez tous mes amis, reprenaient ses plus grands titres en duo, NDLR). Le titre Les clefs, c’est pour ouvrir les portes du passé et de l’avenir. Je me suis entouré d’autres compositeurs et auteurs pour le réaliser, comme Marc Estève, par exemple. Et toujours avec mon fils Jean-Claude aux arrangements, avec qui je collabore depuis une dizaine d’années.

Avez-vous aussi des projets pour le cinéma?

J’ai des envies mais pas encore à la mesure de ce que je souhaite. Le cinéma, ce n’est pas comme la chanson. C’est dur de choisir, de s’émerveiller. Tout le monde me demande des rôles comiques. Sur scène, je fais pleurer et au cinéma, je fais rire ! Oui, j’aimerais un rôle dramatique mais le plus important, c’est un rôle dans lequel je serais le meilleur.

Quelle est la trame de votre livre, L’Envers du ciel bleu?

Je l’ai écrit en collaboration avec Bertrand Dicale. C’est grâce à lui que j’ai pu dire des choses fantastiques qu’il a ensuite mises en mots.

J’ai une image festive, j’ai voulu montrer à mes enfants, petits-enfants mais aussi à mon public, que derrière cette joie de vivre et la fête que je prône, il y a la douleur profonde des événements que j’ai vécus: une face cachée, l’autre côté du ciel bleu.

J’y aborde, notamment, la perte de ma femme Suzy (décédée en 2008, après 47 ans de mariage, NDLR), la mort tragique de mon beau-père en 1961, Raymond Leyris dit Cheikh Raymond, mon héros. J’y parle aussi de mon Algérie que j’ai dû quitter en 1961 et la douleur de n’avoir jamais pu y retourner. Mais aussi de la douleur de ce qui se passe dans le monde, l’injustice. Je n’ai pas peur pour moi, j’ai peur pour ceux que j’aime. La mort, la maladie. Depuis que ma femme est partie, je n’ai plus peur de mourir.

Est-il vrai que vous voulez quitter la France pour Israël si Marine Le Pen arrive au pouvoir?

Oui! Je crains le racisme, l’antisémitisme.

J’encourage les communautés musulmanes et juives à quitter la France si Marine Le Pen accède à la présidence de la république.

On vous qualifie volontiers de chanteur engagé, l’êtes-vous?

Oui, je le suis. Je ne profite pas uniquement de mon succès mais je suis le témoin de mon temps, je témoigne de tout ce qui se passe dans le monde.

Je m’engage principalement pour les enfants malades mais aussi les valides qui n’ont pas les moyens de se distraire, de prendre des vacances, je leur rends visite.

Que représente la Belgique pour vous?

La Belgique, j’adore, c’est un peuple très tolérant, le seul pays qui ait donné mon nom à une école. (Depuis 2005, l’école fondamentale de Melreux, dans la commune d’Hotton, porte fièrement le nom Enrico Macias.

Vous pouvez lire l’original ici ! http://www.sudinfo.be/1453120/article/2015-12-28/enrico-macias-qui-va-sortir-un-nouvel-album-les-clefs-debut-2016-se-confie-je-n

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Jacques DUPLESSY.

Livre. À 77 ans, le chanteur d’Enfants de tous pays vient de sortir son autobiographie, pour ses « cinq petits-enfants » et pour ses fans…

En plein centre de Paris, le salon d’Enrico Macias est un petit coin d’Orient chaleureux. Des grandes banquettes rouges et des coussins bariolés accueillent le visiteur. Un piano demi-queue blanc et quelques trophées musicaux rappellent l’artiste.

À 77 ans, entre la sortie de son autobiographie, en octobre dernier, et celle de son nouvel album en février prochain, le chanteur est en pleine actualité. « À mon âge, c’est le moment de transmettre ce qui a fait ma vie, mes valeurs, mes combats, explique-t-il. J’ai d’abord écrit mon autobiographie pour mes cinq petits-enfants. Et aussi pour tous ceux qui suivent ma carrière depuis près de cinquante-trois ans. »

C’est une succession de blessures que partage avec nous Enrico : le déracinement de l’exil de Constantine, en Algérie, où il est né, vers la France. La mort de « Tonton Raymond », son beau-père, monument de la musique arabo-andalouse, assassiné par le FLN (Front de libération nationale). L’accueil, « comme des étrangers », en métropole, alors qu’il pensait être reçu « comme des frères, des héros qui s’étaient battus pour la France ».

Le suite de l’article sur le quotidien Ouest France : http://www.ouest-france.fr/journal/enrico-macias-il-y-de-la-souffrance-en-moi-3944281

7318829Enrico Macias était l’invité de Mélanie Croubalian

dans son émission « Entre nous soit dit »

sur radio RTS.ch

Un grand merci à toute l’équipe pour cette émission et cette interview de très grande qualité

215x244xEnrico-Affiche.jpg.pagespeed.ic._1qc1IqgaE17 décembre 2015 par

Enrico Macias,  accompagné de 500 choristes, donnera un concert exceptionnel à la grande église de Banneux Notre-Dame. Rendez-vous le 24 janvier !

Une semaine après avoir fêté ses cinquante ans de carrière  à l’Olympia, Enrico Macias (nouvel « ambassadeur de la Province de Liège » depuis avril 2015) sera en Belgique pour un grand show belge au cours duquel il sera accompagné, pour certaines de ses chansons, par 500 choristes venus de Bouge, Waremme, Bastogne, Dilbeek, Aubrives (F), Bruxelles, Thionville (F), Marche-en-Famenne, Chimay, La Roche-en-Ardenne, Anderlecht, Baisy-Thy, Uccle, Stavelot… Un chœur impressionnant qui sera dirigé par Robert Jamaer.
Banneux Notre-Dame, lieu de rencontre de milliers de pèlerins, ne pouvait être mieux choisi  pour accueillir Enrico Macias dont les grands succès ont souvent fait référence au dialogue entre les peuples ou fait chanter l’amour et la générosité. Le plus méditerranéen des chanteurs français ne manquera d’ailleurs pas d’interpréter les incontournables « Enfant de tous pays », « Malheur à celui qui blesse un enfant », « Le mendiant de l’amour »… Nul doute que l’émotion sera au rendez-vous de ce spectacle intergénérationnel organisé par le comité de soutien des mouvements de jeunesse (Scouts & Patro) de Soumagne (Liège-Belgique).

Le 24 janvier 2016 à 15h, à la grande église de Banneux Notre-Dame
Prix des places : 38 et 45€, à réserver sur  www.ticketmaster.be www.fnac.be  ou au  070/660.601 – Autres points de vente sur www.solmania.be

Concours

Cathobel offre 3×2 places pour le concert d’Enrico Macias. Tentez votre chance ! Envoyez un e-mail avec vos coordonnées complètes (adresse et n° de téléphone) à concours@mcbf.be. Un tirage au sort déterminera les gagnants. Clôture du concours: 10 janvier 2016.

 

Article paru sur le site cathobel : http://www.cathobel.be/2015/12/17/banneux-cinq-cents-choristes-autour-denrico-macias/

Coup d’oeil sur cet article

Le chanteur, musicien, compositeur et acteur français Enrico Macias se livre entièrement, pour la première fois, dans une autobiographie poignante, L’envers du ciel bleu. Il y révèle son amour de la musique arabo-andalouse, son enfance en Algérie, son exil en France et évoque des moments forts de sa carrière.

Enrico Macias, l’homme souriant, le pied-noir qui chante la beauté du soleil de la Méditerranée raconte le deuil de son pays perdu, l’Algérie, et le pays qu’il a dû apprivoiser, la France. Il raconte aussi son enfance à Constantine, son apprentissage de la musique malouf auprès de Cheikh Raymond, un virtuose, et de son père violoniste. Sa première guitare. L’assassinat de Raymond. Son exil et sa carrière.

Page après page, on découvre son histoire, qui est aussi celle d’un enfant d’une Algérie où les Juifs vivaient depuis 2000 ans et qui a découvert la France comme un pays d’exil. Son témoignage est direct, sans concession, très émouvant.

L’espoir

En écrivant L’envers du ciel bleu, Enrico Macias avait envie de dire que, malgré l’image festive qu’il dégage, il y a en lui une douleur profonde et cachée. «La douleur, je ne peux pas l’éradiquer, mais ce que je peux, c’est transmettre l’espérance», commente-t-il en entrevue téléphonique de sa résidence parisienne. «Ce que je veux, c’est l’espoir. Et l’espoir que tout aille mieux, personne ne peut me l’enlever. Mon histoire est une histoire collective, qui a été suivie par des dizaines de milliers de gens.»

Enrico Macias, qui vit à Paris et dans le sud de la France, a été bouleversé par les attentats survenus au cours de l’année à Paris. «Je me suis aperçu que l’histoire est un éternel recommencement, mais que l’espérance est un éternel message que je vais faire passer. Je pense que, malgré tout ce qui peut se passer, mon espérance est plus grande que les événements qu’on a vécus et qui m’ont bouleversé, évidemment. Un jour, la lumière viendra arranger tout ça.»

La musique, rappelle-t-il, est universelle et représente «un médicament pour tout». «C’est un pont entre les différentes civilisations, les différentes communautés, les différents pays. Même un pont entre des pays qui peuvent être éventuellement en conflit.»

417vowCP+QLMusique malouf

Enrico Macias parle d’ailleurs beaucoup dans son livre de la musique malouf, une musique savante, métissée, née des traditions arabo-andalouses en Algérie. «J’ai eu l’héritage musical de mon père qui était un très grand violoniste de musique arabo-andalouse et il était aussi le bras droit du grand maître Cheikh Raymond Leyris, le chef d’orchestre qui m’a découvert et m’a fait jouer dans son orchestre quand j’avais 15 ans, aux côtés de mon père. J’ai une formation de musique arabo-andalouse très forte, et cette influence est restée.»

Quand il a quitté l’Algérie après l’assassinat de Cheikh Raymond, il a créé un répertoire pour se soigner du chagrin de l’avoir perdu et d’avoir quitté son pays. «Dans mes chansons, je n’ai jamais copié la musique arabo-andalouse, mais l’influence est là. Vous prenez par exemple Dis-moi ce qui ne va pas, qui est typiquement française: si vous mettez des paroles en arabe, ça devient de la musique arabo-andalouse.»

Par ailleurs, il apprécie énormément le public québécois et espère revenir au mois de juin. «C’est un des meilleurs publics qui puissent exister dans ma carrière puisqu’il est d’une fidélité incroyable. Chaque fois que je viens au Québec, les salles sont pleines, les gens réagissent au quart de tour et m’adorent. Et moi, j’adore les Québécois et j’aime le Québec!»


Enrico Macias revient d’une tournée aux États-Unis, en Turquie et en Égypte.

Il va chanter à l’Olympia au mois de janvier et prépare un nouvel album qui sortira en février.

 

Article paru dans le journal de Montréal : http://www.journaldemontreal.com/2015/12/11/un-temoignage-sans-concession

Pal-Photography-124A l’occasion de son spectacle au Saban Theater de Beverly Hills, Enrico Macias a accepté de nous accorder un entretien exclusif depuis Los Angeles. Le chanteur, qui a célébré ses 50 ans de carrière en 2013, se livre avec authenticité.

De notre correspondante, Magisophienne

En septembre dernier, Gaston Ghrenassiade de son vrai nom, chutait malencontreusement dans sa salle de bain. Résultat : hospitalisation et opération d’une triple fracture du bras droit. La sortie attendue de son dernier album Les Clefs est ainsi repoussée à début 2016. Cependant, que les fans se réjouissent, l’Oriental à la voie ensoleillée se confie sur ses plus grandes blessures dans son livre L’Envers du ciel bleu, sorti le 14 octobre dernier.

A l’aube de ses 77 ans, toujours aussi engagé pour la paix, l’artiste franco-algérien de confession juive, revient aussi sur son positionnement face à la montée de l’extrême droite en France : « Si Marine Le Pen est élue présidente, je quitte la France », déclarait-il récemment sur BFM TV.

Sur la terrasse du Beverly Hilton, entretien avec un Enrico attachant, en grande forme, remis de sa chute et heureux de s’être produit à New York dimanche dernier et à Los Angeles, ce mercredi.

Pour lire cette très belle interview de Magisophienne, suivez ce lien : http://magisophienne.com/blog/?p=1049

PourPppp

1245234_281_obj8213250-1_667x333Propos recueillis par LAURE JOANIN

L e chanteur revient sur ses cinquante ans de carrière et sur les déchirements de sa vie.

Pourquoi publier une nouvelle autobiographie ?

Je n’avais pas tout dit dans mes livres précédents, et je voulais expliquer que derrière mon image festive, il y avait une grande douleur. J’ai estimé aussi qu’à l’automne de ma vie, je devais transmettre des choses à mon public et à mes petits-enfants. Ce livre, je le vois comme une sorte de testament, sans rien de morbide. Et il résonne étrangement aujourd’hui, car l’histoire est un éternel recommencement : je me retrouve parfois dans le temps présent comme lorsque j’étais enfant en Algérie. On importe les conflits venus d’ailleurs et je ne le supporte pas. J’ai toujours voulu être le pont entre les différentes communautés. Et même si c’est difficile, je continue ce combat pour mes enfants, mes petits-enfants. Je ne veux pas qu’un jour, ils puissent dire que je n’ai rien fait, alors que j’avais le pouvoir que donne la notoriété.

Le fil rouge de ce livre, c’est l’Algérie, et la douleur de l’exil… Un pays, dites-vous, qui n’existe plus…

Oui, je viens d’un pays où des religions différentes n’empêchaient pas d’être un même peuple. Ce pays a été vidé d’une partie des gens qui le peuplaient. Tant que tous les enfants d’Algérie ne pourront pas y retourner, je me dis que ce pays dans lequel j’ai vécu n’existe plus. Il existe dans ma mémoire, dans la musique arabo-andalouse que je joue, dans les plats que je continue de manger. C’est ma terre natale sur laquelle je ne peux pas aller. C’est une douleur très forte. D’autant plus que je ne comprends pas pourquoi on refuse que je m’y rende. Bien sûr, je suis pied-noir et il y a mon attachement à Israël, mais j’ai toujours défendu un État palestinien et la paix. Mais j’espère encore, je ne ferme pas la porte au futur et je me dis que si Dieu me prête vie, j’y retournerai peut-être de mon vivant. Cela dit, si je n’y retourne pas, je souhaite que mes enfants et mes petits-enfants s’y rendent pour voir où je suis né.

« Je ne suis pas un chanteur de variétés », dites-vous. Y a-t-il un malentendu dans votre carrière ?

Non, je l’ai toujours bien vécue car j’ai plusieurs cordes à mon arc. Je suis un chanteur de variétés, mais je suis aussi un chanteur de culture algérienne, un chanteur classique oriental. Quand je suis arrivé en France, j’étais orphelin de l’Algérie mais aussi de Cheikh Raymond, mon beau-père et mon maître. J’ai reproché à mon père de continuer de jouer à Paris cette musique arabo-andalouse dans les bars, je trouvais que c’était une trahison envers Cheikh Raymond. Aujourd’hui, avec le recul, je le remercie de s’être battu pour que perdure la musique andalouse à Paris. Depuis, elle ne m’a jamais quittée. Mais c’est parce que je suis devenu célèbre avec la chanson que j’ai pu monter mon hommage à Cheikh Raymond au Printemps de Bourges et à l’Olympia. Presque quarante ans après mon arrivée en France. J’ai réalisé il y a quelque temps que j’ai été longtemps à la recherche d’une normalité française. Même si je suis et me sens vraiment français, je ne le suis pas comme les autres. Mon grand-père a fait la guerre de 14, mon père celle de 39-45, on a payé de notre sang, par la mort de nos proches en Algérie et pourtant, en arrivant en France, on nous a accueillis comme des étrangers.

Déjà 53 ans de carrière. Comment voyez-vous l’avenir ?

Contre toute logique parfois, j’ai toujours eu peur d’être lâché par le public. Tous les matins, quand j’ouvre les yeux, je suis heureux de savoir que, dans la journée, j’ai un concert, une séance en studio, un rendez-vous avec la presse. J’ai toujours hâte de travailler. C’est pour cela que la retraite me paraît une idée impossible. L’exemple à suivre pour moi, c’est Aznavour. Pour qu’un jour je m’arrête, il faudrait vraiment que je sois poussé dehors par le public.

 L’Envers du ciel bleu, Éditions Cherche-Midi, 17 €, 236 pages.

 

Article paru dans Midi Libre : http://www.midilibre.fr/2015/11/20/l-envers-du-ciel-bleu,1245234.php

n_91402_1Legendry French singer Enrico Macias charmed the audience during a concert at Istanbul’s Zorlu Performance Arts Center late on Nov. 18, playing a number of his top hits to the delight of the crowd.

“Every time I come here, it feels like coming to my family,” said the 77-year-old of Algerian decent, who had many of his original songs adapted into Turkish pop songs.

“We were successful tonight as a whole,” the singer marking his 53rd year in the industry told Anadolu Agency, implying that his audience was a part of his show. Macias sang many of his once-popular songs including “Melisa,” “Solenzara,” “Paris” and “Zingarella.”

November/19/2015

http://www.hurriyetdailynews.com/Default.aspx?pageID=238&nid=91402