Le ciel était gris et une petite pluie fine tombait sur Lyon dès le matin, ce 14 juin 2015.
Ceci ne présageait rien de bon pour réchauffer l’ambiance et faire mentir la vox populi qui qualifie les lyonnais de gens froids et peu acceuillants.
Mais c’était sans compter sur le pouvoir du soleil de l’amitié et de la chaleur méditerranéenne.
Et en ce dimanche de grisaille, ce sont les Lyonnais qui nous ont prouvé qu’ils avaient dans le cœur le soleil qu’ils n’avaient pas dehors.
Bien avant l’arrivée des musiciens sur scène, le public nombreux et impatient réuni dans la très belle salle de la Bourse du travail à Lyon, appelait Enrico à grand bruit en scandant son nom, impatient de commencer la fête.
Quand enfin les musiciens sont venus se placer, dès les premières notes de musique et l’apparition au fond de scène de l’artiste, il a été évident que non, rien n’avait changé malgré toutes ces années.
Enrico, souriant et détendu, a rappelé aux Lyonnais combien cette ville où il avait débuté il y a bien longtemps lui était chère et combien de souvenirs il avait avec les Lyonnais.
Il a aussi tenu à honorer tout spécialement ce soir ses fans les plus fidèles qui le suivent dans tous ses concerts à travers le monde, et un grand moment d’émotion est passé parmi eux lorsqu’il les remerciés un à un.
Il a enfin dédié cette soirée à une délégation venue spécialement du Turkménistan pour l’entendre chanter et lui apporter en présent un magnifique tapis de leur pays à son éphigie. En remerciement, il leur a réservé la surprise au cours du spectacle de leur interpréter quelques mesures d’enfants de tous pays en russe.
Le cadre posé, la fête a pu battre son plein et, au propre comme au figuré, le thermomètre a vite grimpé dans la salle où la chaleur des sunlights a fusionné avec celle des cœurs pour produire une alchimie chaque fois renouvelée.
Tous les standards maciasiens ont été repris en cœur par la salle surchauffée et comme toujours la fête s’est poursuivie debout devant la scène à danser et chanter pour le plus grand plaisir de tous, celui d’Enrico n’étant pas le moindre. C’est une belle image de bonheur collectif qu’il est donné de contempler et de vivre à chacun de ses concerts et nous en redemandons encore et encore. la fête se termine toujours trop vite et on voudrait la voir se poursuivre la nuit durant.
Si la communion totale entre Enrico et son public est évidente, il faut aussi souligner la grande complicité qui règne entre l’artiste et son orchestre constitué de musiciens de très grand talent, tous à l’écoute du Cheikh et prompts à le suivre dans toutes ses improvisations prévues ou spontanées. Un grand merci à Kamel, Bruno, Thierry, Abdenour, Amar, Serge et Karim, nouveau venu dans le paysage maciasien qui remplace Henri pendant son absence. Nous envoyons à ce dernier toutes nos pensées les plus sincères, souhaitant son retour très prochain.
Merci Enrico pour cette belle soirée dont nous garderons longtemps le souvenir. Nous vous souhaitons un bel été et attendons avec impatience la rentrée où de belles surprises nous attendent.
La liste des chansons
Rien n’a changé
Quand les femmes dansent
Adieu mon pays
Le voyage
Aux talons de ses souliers
Pour toutes ces raisons
Les gens du nord
Medley (Paris tu m’as pris dans tes bras, Les millionnaires du dimanche, mon cœur d’attache)
Juif espagnol
Aie aie aie je t’aime
Un berger vient de tomber
La vie populaire
Les filles de mon pays
le violon de mon père
Medley final ( ya rayah, Aware, El belarej,
L’oriental, Yerushalaim shel Zahav, El Porompompero)
Le mendiant de l’amour