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A l’occasion des 68 ans de l’état d’Israël  , Enrico Macias revient pour une tournée à travers le pays  accompagné d’une formation de 12 musiciens

A Be’er Sheva , Haïfa , Petah Tikva , Ashdod , Tel Aviv et Jérusalem .

Be’er Sheva 

Jeudi 12 mai 2016

 Ha Mishkan le Omanouiot Habama – Yitskhak Rager 41

Haïfa 

Samedi 14 mai à 21h00

Mercaz Rappaport – Sérot Ha Nassi 138

Petah Tikva 

Dimanche 15 mai

Heichal Hatarbut – Ha Maccabim 5

Ashdod 

Lundi 16 mai à 20h0

Ha Mishkan le Omanouiot Habama – Derekh Eretz 1

Tel Aviv

Mardi 17 mai 2016 à 21h00

Heichal Ha tahbout – Huberman 1

Jérusalem 

Jeudi 19 mai à 20h30

Binyanei Ha Ouma – Sdérot Zalman Shazar 1

Tous les renseignements pour réserver vos places ici : http://www.tinokland.com/#!enrico-macias/c130j

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Nous sommes le 17 février 1968. Enrico Macias fait son premier concert aux Etats-Unis. C’est à Carnegie Hall. Il joue à guichets fermés.

« Comment l’oublier? , lâche la star aujourd’hui. J’étais venu quinze jours à l’avance pour m’acclimater. J’étais stressé car je ne savais pas si j’étais connu. J’avais appris une chanson, « Mon cœur d’attache », en anglais. Je l’ai jouée sur un enregistreur en boucle pendant la nuit pour qu’elle me rentre dans la tête. Sur scène, je n’ai pas pu la finir car dès que j’ai commencé à prononcer les mots en anglais, les musiciens sont tombés de leur chaise. Tout le monde rigolait. J’ai chanté en français finalement » .

Depuis ses débuts américains à Carnegie, Enrico Macias revient régulièrement aux Etats-Unis. Il sera le dimanche 8 novembre au Town Hall de New York, puis le 11 au Saban Theatre de Beverly Hills. « Je me suis amélioré en anglais depuis le temps » , plaisante le chanteur au téléphone, juste avant de prendre l’avion pour New York. « C’est spécial de venir aux Etats-Unis. Mon public, c’est la diversité. Il correspond à mes chansons. Le peuple américain est constitué d’enfants de tous pays. Ça va très bien avec ma musique » .

Nouvelle auto-biographie

A 76 ans, Enrico Macias ne lève pas le pied. La sortie de son nouvel album est prévue pour 2016 et il vient de publier une autobiographie, L’envers du ciel bleu, dans laquelle il revient sur ses cinquante ans de carrière et les douleurs qu’il a dû surmonter, comme la mort de sa femme Suzy en 2008 et l’impossibilité de retourner en Algérie. Une partie de la classe politique s’oppose à sa venue en raison de son soutien à Israël. Et le chanteur, né à Constantine, refuse d’y retourner avec un visa comme on lui a proposé.

Sur scène, il est bien loin de cette réalité. « Je me concentre sur mon spectacle, je suis en communion avec le public, dit l’interprète des « Filles de mon pays » et d’autres hits.

Celui qui a récemment déclaré qu’il quitterait la France si Marine Le Pen était élue n’a rien perdu de son militantisme pour la paix et le métissage. « Vivre aux Etats-Unis, pourquoi pas. C’est un pays qui a accueilli des individus de tous les pays. J’aime bien l’ambiance. J’y ai des amis » .

Dans l’immédiat, il est juste de passage. Il promet à ses fans des « chansons de mes débuts. Ils ne viennent pas pour les nouveautés » , dit-il. Le reverra-t-on aux Etats-Unis? « Je l’espère. Si Dieu le veut bien » .

Article paru sur French Morning.com : http://frenchmorning.com/enrico-macias-cest-special-de-venir-aux-etats-unis/

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Nous venons d’apprendre la terrible nouvelle.

 

Henri Daguerre vient de nous quitter

 

A son épouse et à toute sa famille

 

nous présentons nos très sincères condoléances

 

Là où il se trouve, nous voulons lui dire qu’il nous manquera terriblement

 

Et qu’il restera à jamais dans nos cœurs et nos pensées

 

 

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Vous croyez tout savoir d’Enrico Macias ? Ce livre, niché entre sourire et nostalgie, révèle les faces cachées de l’artiste. Rencontre, avant l’Olympia en janvier et la sortie d’un nouvel album (Les Clés) en mars prochain.

Actualité Juive : Comment allez-vous, après votre chute ?

Enrico Macias : Beaucoup mieux, même si je souffre encore. La rééducation fait des miracles et je sens que l’amplitude de mes mouvements revient.

A.J.: Est-ce parce que vous le destinez à vos petits-enfants et que le lecteur le reçoit en partage ?

E.M. : C’est une transmission, un testament moral. Je n’ai pas voulu écrire une autobiographie au sens strict, tournant autour de moi seul :  je témoigne des époques et des événements que j’ai partagés.

A.J.: Aujourd’hui, des jeunes apprennent le malouf sans savoir qu’un juif -Cheikh Raymond- a été un immense artiste de langue arabe…

E.M. : On disait à Tonton Raymond  qui fut très jeune nommé «Cheikh» : «Dommage que tu sois juif. Si tu étais musulman, on t’aurait adoré plus que Mahomet»…

A.J. : On découvre dans ce livre des faces cachées d’Enrico. D’abord, un homme inquiet…

E.M. : La nostalgie véhicule de la mélancolie. Et puis, dans notre histoire, nous avons aussi souffert de l’antisémitisme, surtout à Constantine. De mon père, j’ai hérité la musique et le feu qu’il mettait sur scène et de ma mère, l’inquiétude.

A.J.: Homme de Paix, vous racontez avoir fait le coup de poing. Le premier jour du lycée en France…

E.M. : Ah oui mais ça, c’était avec un garçon qui m’avait pris pour un musulman et qui m’a dit : «Il y a une race que je ne peux pas supporter, c’est les Juifs». Bam bam bam.

A.J. : Et les quinze jours d’exclusion ?

E.M. : Ah oui mais j’étais mort de faim de jouer de la guitare. Alors je casse la vitre de la salle de musique où se trouve une guitare et je fais le cambrioleur. Après, je la remets.

A.J. : Et le bar de Saint Paul ?

E.M. : J’ai été gâté si jeune avec la musique qu’une fois arrivé en France, alors qu’on jouait dans des bars, j’avais l’impression que mon père trahissait Tonton Raymond. J’ai ensuite compris qu’il en faisait perdurer la tradition, coûte que coûte. Et puis les gens qui buvaient se permettaient de manquer de respect à mon père. Alors je posais la guitare et j’allais donner des coups de tête. Chaque fois que je jouais avec mon père, je me retrouvais au poste de police.

« Nous avons aussi souffert de l’antisémitisme, surtout à Constantine »

A.J. : Et les Ricard la veille de votre mariage ?

E.M. : Le tailleur n’avait pas fini mon costume alors j’ai attendu. On a bu des Ricard pour fêter ça et on a fini la soirée dans un cabaret oriental. J’étais tellement saoul que j’ai crié au micro  «Vous avez tué mon beau-père»… Je suis arrivé en retard au mariage le lendemain…

A.J.: Si l’on a voulu (et parfois réussi à) vous empêcher de chanter  c’est, dites-vous, parce que «je suis juif, que je refuse d’oublier que  je suis juif, que je ne m’excuse pas d’être juif»…

E.M. : Exactement. Qu’est-ce que vous voulez ajouter à cela ?

A.J. : Quel est ce rapport mystique que vous entretenez avec Israël ?

E.M. : Quand je veux me ressourcer,  je vais à Jérusalem et je prie pour ma  famille, mes amis et pour mes ennemis.

A.J. : Vous revenez sur le mot «sionisme»…

E.M. : Depuis mon plus jeune âge, j’entends «L’an prochain à Jérusalem». Pour certains, le sionisme serait un acte impérialiste, colonialiste : c’est faux. C’est le retour à la Terre natale. Moi, j’ai trois quarts en Israël et un quart en France. Mais la France est aussi mon pays et je ne partirai pas tant que mes frères juifs qui vivent ici seront victimes de l’antisémitisme. Je ne veux pas donner à penser que je fuis.

A.J. : On se raccroche à votre espérance de paix même si les événements actuels laissent perplexes…

E.M : Il ne faut pas s’attacher au présent. Le travail que nous devons faire  est pour nos enfants et nos petits-enfants. Si on ne le fait pas, ils seront en droit de nous blâmer. C’est aussi cela,  la transmission.

Enrico Macias, «L’envers du ciel bleu», Cherche Midi, 240 pages, 17 euros

 

Article paru sur le site actualité juive : http://www.actuj.com/2015-10/culture/2492-enrico-macias-je-prie-pour-ma-famille-mes-amis-et-pour-mes-ennemis

 

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Sortie chez tous les libraires de l’autobiographie

 

d’ENRICO MACIAS

 

L’ENVERS DU CIEL BLEU

Editions du Cherche Midi

 

Pour vous donner l’eau à la bouche, nous nous permettons ici de vous publier quelques lignes de l’avant propos

 

Nous vous souhaitons bonne lecture de cet ouvrage qui, s’en aucun doute, nous procurera des émotions fortes et nous rapprochera encore un peu plus de notre chanteur préféré

 

Merci Enrico pour TOUT

L'envers du ciel bleu avant propos

Sous les auspices de l’Ambassadeur de Belgique au Caire

Concert dans les jardins de l’ambassade de Belgique du Caire
SAMEDI  25 Octobre 2015 à 20h

Avec la participation de Cristina Rosmini et

Toutes les informations pour retenir vos places

s ci dessous

 

Under the Auspices of the Belgium Embassadeur in Cairo
Book your calendar to attend Enrico live concert
on Sunday 25 October at 8 pm
at the garden of the Belgium Embassy in Cairo
Ticket price 1000 – 700 – 400 LE
Dress code : Smart casual
for more information please call 01200151515 :- 01229223337 – 01006662520
Organized by Event 4 U
The benefits of the event will be in favor to the charity organization in Egypt called www.liveisbeautiful

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De notre envoyée spéciale Muriel M

 

C’est un concert très exceptionnel qui se tenait hier lundi 12 octobre 2015 aux Folies Bergères. Intitulée « Toi mon frère », cette soirée était un hommage aux victimes du génocide arménien et de la Shoah auquel s’étaient associés les chrétiens d’orient. Ce fut donc une soirée riche en émotions réunissant les deux communautés dans un même refus de l’oubli mais aussi dans une vraie célébration fraternelle de la vie. C’était un vrai challenge d’organiser un tel spectacle car, comme l’a dit Frédéric Zeitoun qui présentait la soirée,  « j’ai déjà participé à des soirées avec la communauté juive et question organisation ce n’est pas simple (rires dans le public) mais ajouter à cela la communauté arménienne alors là….. ».

Mais ce challenge a été relevé haut la main et les artistes juifs et arméniens, mais aussi d’autres communautés, se sont succédés sur la scène pour offrir une véritable fête à un public conquis.

Parmi ces artistes, Enrico avait tenu à être présent et ce, malgré qu’il ne soit pas encore totalement remis de son accident survenu à la fin du mois d’août. Et, en un mot, il a été au « top ». Accompagné par son fidèle guitariste Bruno Bongarçon, il a interprété « Le mendiant de l’amour » et « Les gens du nord ». Puis, il a repris la guitare et notre ami Bruno dans un réflexe machinal est sorti de scène, oubliant le handicap inhabituel du « patron ». Petit moment de solitude pour Enrico qui a eu bien du mal pour passer la sangle autour de son cou et sprint de retour pour Bruno lorsqu’il a réalisé sa bévue……….. Enrico a alors pu interpréter « l’oriental », « Yeroushalaim shel zahav »,  et bien évidemment, « votsche khoskov ».

Parmi les autres artistes présents, nous citerons entre autres Michel Legrand, Michel Fugain, Gilbert Montagne, Popeck, André Manoukian, Michel Boujenah, Lévon Minassian.

Une soirée mémorable qui restera dans les mémoires sans aucun doute