De retour de Sao Paulo au Brésil et avant de partir demain pour l’Egypte, c’est dans les très belles salles « Ravel » à Levallois-Perret et « Jacques Prévert » à Villeparisis, qu’Enrico Macias avait donné rendez vous ce week end à son public.
Et c’est salle comble qu’il a chanté les deux jours dans une ambiance chauffée au soleil des youyous et de l’amitié.
Imaginez que notre chanteur préféré réussit l’exploit de rassembler dans une même salle des fans venant des 4 coins de la France mais aussi de partout dans le monde. Que ce soit de Hongrie, Crête, USA, Bulgarie, Roumanie, Belgique, Maghreb, et certaines fois même du Japon, ils prennent tous l’avion sans hésitation aucune pour le seul plaisir d’entendre le maître chanter et de partager avec lui ces instants de communion intense et chaleureuse.
Nous vous l’avons souvent décrit dans ces pages
« C’EST LE MIRACLE MACIASIEN »
Et qu’il était doux pour tous ceux qui étaient présents ces deux jours de voir le sourire et le bonheur rayonnants d’Enrico sur la scène.
Qu’il était doux de savourer le son si particulier de son indissociable compagne, sa lampe d’Aladin, sa fidèle guitare qui égrène ses notes cristallines au fil de la course agile et légère des doigts du maître.
Il faut rendre hommage aussi au grand talent de chacun de ses musiciens. Kamel (au violon alto), Thierry (à l’accordéon), Henri (à la basse), Bruno (à la guitare), Hafid et Abdenour (à la mandole et à la guitare), Amar (aux percussions), Serge (à la batterie) accompagnent avec beaucoup de générosité et une grande virtuosité notre chanteur préféré dans tous ses refrains les plus populaires mais sont aussi très attentifs et réactifs à chaque improvisation de l’artiste qui est prompt à s’éloigner des sentiers tous tracés.
Et c’est avec les « Enfants de tous pays », « quand les femmes dansent », que nous avons fait le plus beau de tous les voyages.
De Constantine à Paris, de la valse légère aux accents douloureux du Malouf, nous avons suivi les traces maciasiennes aux talons de ses souliers comme un grand pont de fraternité et de paix entre l’orient et l’occident.
Et comme à chacun de ses concerts, nous avons tous fini au pied de la scène pour danser aux accents du « mendiant de l’amour » et de « l’oriental », pour faire la fête et s’étourdir de ces moments si particuliers dans le cœur de chacun.
Enrico, nous ne saurons jamais vous remercier assez pour ces moments de bonheur qui passent malheureusement toujours trop vite et qu’on voudrait voir se poursuivre à l’infini.
Notre prochain rendez vous sera à l’Olympia sur le boulevard des Capucines les 13 et 14 janvier 2015.
Tous les fans « du premier rang » seront là, comme au long de ces 52 années passées et encore pour les 52 années à venir …………….