Après avoir décompté les mois, puis les semaines et les jours, nous étions enfin là devant le rideau rouge, impatients de découvrir ce que nous avait réservé Enrico pour fêter ses 50 ans de carrière.
Dès 19h30, le public se massait nombreux sur le trottoir du boulevard des capucines, profitant des derniers rayons de soleil de cette belle journée parisienne sous l’affiche lumineuse de la mythique salle de l’Olympia.
Les amis, les fans, ils étaient tous là, fidèles au rendez vous fixé par le « chanteur de la famille ». Les retrouvailles, les embrassades, les conversations animées se répercutaient d’un groupe à l’autre et tous étaient contents de se trouver réunis pour cet instant magique.
Puis, peu à peu, par petits groupes, chacun s’est acheminé le long du couloir foulant le tapis rouge pour regagner sa place dans la salle.
En première partie, Milena Kartowski, accompagnée d’un trio jazz, nous a proposé quelques morceaux de son répertoire tirés de la musique juive mystique traditionnelle. Splendide voix, elle nous a offert un très beau moment d’émotion.
Et puis, enfin, le moment d’ouvrir le rideau rouge est arrivé. Et c’est un orchestre enrichi de cuivres et d’un violon et un violoncelle, en entamant une superbe introduction du « violon de mon père », qui a annoncé le début de la fête. Et après quelques mesures, une clameur est monté de la salle pour saluer l’entrée de celui que tous attendaient.
Et c’est un Enrico resplendissant qui a investi la scène. Elégant comme toujours dans un costume gris, une chemise blanche mettant en valeur un bronzage de cuivre, il a entonné le violon de mon père avec ses musiciens.
Et pendant deux heures, c’est un véritable feu d’artifice maciasien qu’il nous a proposé pour cette soirée très spéciale. Le public a eu le bonheur de pouvoir écouter et chanter en coeur avec son artiste, tous ces tubes qui ont jalonné 50 ans d’une carrière si remplie. Bien sur ceux qui n’ont jamais quitté son répertoire, « Paris tu m’as pris dans tes bras », « Les gens du nord », « Le mendiant de l’amour » mais aussi de belles surprises comme « Sans voir le jour », « vous les femmes » ou « Venez tous les amis ». Il n’a pas oublié ses standards pour la Paix « Le grand pardon », « Un berger vient de tomber » mais aussi ses grands succès de ces dernières années « La vie populaire », « Tu n’es pas seul au monde » ou « Adio Kerida ». On ne peut passer sous siilence un grand moment d’émotion lorsqu’Enrico a chanté « Pour toutes ces raisons je t’aime » et le public s’est levé pour une ovation très spéciale pour Enrico bien sur, mais aussi pour saluer une grande absente dans la salle mais présente dans tous les coeurs, SUZY.
C’est vraiment une soirée magnifique de chaleur, d’enthousiasme, de fête que nous avons vécue hier soir et c’était pour tous un bonheur extrême de voir Enrico heureux, détendu, dans une forme superbe, savourant son plaisir d’être sur cette scène et de partager ces instants de communion avec son public. Et, il faut bien le dire, comme à son habitude, il a été présent ce public tout au long de la soirée ne ménageant pas ses applaudissements, ses youyous, et chantant d’une seule voix avec Enrico.
Oui vraiment un très bel anniversaire que cet Olympia. Et nous avons hâte de nous y replonger ce soir ………….
Nous nous ferons donc un plaisir de partager avec vous tous les fidèles d’enrico et de ce blog nos impressions…….
La fête n’est pas terminée, alors venez encore nombreux ce soir et demain dimanche !!!!!!!