A peine de retour d’une tournée triomphale en Israël, Enrico Macias n’a pas oublié son public français et a repris sans attendre la route, poursuivant son tour de l’hexagone pour fêter, avec son public, ses cinquante ans de carrière.
Après St Malo en début de semaine, Enrico était hier soir à Gap dans la très belle salle du Quattro. Il faisait très chaud et un beau soleil brillait sur la ville toute la journée. Et cette ambiance torride ne s’est pas démentie au Quattro bien après le coucher du soleil.
La soirée s’est montrée à la hauteur des attentes de chacun. En pleine forme physique et vocale, souriant, détendu, tour à tour joueur ou taquin, le chanteur de la famille maciasienne a encore une fois montré toute l’étendue de son talent.
Alternant ses premiers succès, ses tubes incontournables et les nouveaux titres de son dernier album, il nous a tour à tour charmé, ému et enthousiasmé. Mais si Enrico Macias est chanteur, il est aussi un guitariste émérite. Et il s’est entouré de musiciens exceptionnels avec qui il partage une véritable complicité qui leur permet de nous offrir un spectacle musical d’une qualité remarquable. Nous avons pu apprécier le talent de chacun dans des improvisations nouvelles nous promettant de véritables trésors pour le prochain Olympia en septembre.
Patrick Brugalières remplaçait Thierry Roques hier soir à l’accordéon. Abdenour Djemai s’était assis à la place de Bruno Bongarçon avec sa guitare, à côté de son frère Hafid à la mandole. Amar Mohali aux percussions, Serge Haouzi à la batterie, Henri Daguerre à la basse et Kamel Labbaci au violon alto tenaient leur propre rôle. Et tous, en écho à Enrico, ont mis leur talent au service de notre chanteur préféré et de la fête orientale de manière flamboyante.
Enrico Macias a su, une fois de plus enflammer la salle et ses concerts sont, malgré les ans qui passent, une inépuisable source de bonheur et d’optimiste, une occasion sans cesse renouvelée de faire tomber les frontières et de partager, en toute fraternité, la chaleur de l’amitié.
Vous avez raison, monsieur Macias, vous ne serez jamais seul au monde car nous serons toujours là pour célébrer le mendiant de l’amour qui sait, avec tant de talent, nous redonner le sourire et la joie de vivre.
Le tour de chant nous a permis de reprendre en cœur hier soir
Enfants de tous pays
Toi Paris tu m’as pris dans tes bras
Les millionnaires du dimanche
Mon cœur d’attache
Aux talons de ses souliers
Adieu mon pays
Le voyage
Les gens du nord
Quand les femmes dansent
Tu n’es pas seul au monde
Juif espagnol
Adio Kerida
Yalali
Aie, aie, aie je t’aime
Les filles de mon pays
Medley oriental
Le violon de mon père
Ya rayah
Le mediant de l’amour
Final (L’oriental, El porompompero)