Musée d’art et d’histoire du Judaïsme


Grand entretien avec Enrico Macias En conversation avec Corinne Bensimon Avec l’aimable participation de Kamel Labassi
La vie et l’œuvre d’Enrico Macias sont étroitement liées à l’histoire des juifs d’Algérie, dont il incarne le destin contrarié. Né en 1938 à Constantine dans une famille de musiciens, Gaston Ghrenassia est directement touché par la guerre lorsque son maître Raymond Leyris, dit « Cheikh Raymond », monument du malouf et symbole de la communauté juive de Constantine, est assassiné par le FLN en juin 1961. Repéré dans un cabaret après son exil parisien, Gaston adopte le nom de scène d’Enrico Macias et devient le symbole des rapatriés d’Algérie. S’il connaît un succès international grâce à des titres aux sonorités orientales, il continue d’entretenir une relation intime avec la musique arabo-andalouse, le malouf, partageant régulièrement la scène avec des musiciens algériens. Et il n’abandonne pas l’idée de se produire un jour chez lui, à Constantine. Remerciements : Jean-Claude et Jocya Ghrenassia

Si vous l’avez manqué, le replay est ICI

réalisé par : Mireille Dumas

Enrico Macias est essentiellement connu par ses chansons et son engagement pour la paix. On sait moins son autodérision, son humour et sa fantaisie. Des talents que Philippe Bouvard ou Maritie et Gilbert Carpentier ont mis en valeur dans leurs émissions de variétés, dès les années 70. Un goût pour la comédie qui lui a ouvert les portes du cinéma, à plus de soixante ans, dans le film « La Vérité si je mens ». Au fil d’archives rarement diffusées, c’est un portrait inattendu d’Enrico Macias, artiste virtuose, découvreur de talents et grand show-man, qui se dessine grâce à sa complicité avec Mireille Dumas et à celle de ses amis.