De notre envoyée spéciale Muriel Meimoun

Pour notre premier rendez-vous de l’année avec notre chanteur préféré, je n’ai pas eu à aller très loin. En effet, c’est au théâtre Mogador à Paris qu’avait lieu la soirée annuelle de soutien à l’association Kol Yacoov qui vient en aide aux familles en difficulté en Israël.

Ce lieu presque aussi mythique que l’Olympia a vu passer de très nombreux artistes sur sa scène. Situé dans le 9ème arrondissement entre La Trinité et l’Opéra, de grandes comédies musicales ont vu le jour en ce lieu, ou y ont été rejouées. Je pense évidemment au chef d’oeuvre de Michel Berger et Jean-Luc Plamandon : Starmania. Il y aura eu aussi : La légende de Jimmy, Cabaret, La Cage aux Folles, Notre-Dame de Paris, Le Roi Lion, Bagdad Café, La Belle et la Bête, Cats… De grandes pièces de théâtre telles que Le Bourgeois Gentilhomme, Cyrano de Bergerac et celle pour laquelle mon cœur bat un peu plus : La Femme du Boulanger de mon cher Marcel Pagnol. De grands artistes de tous styles et de tous horizons sont passés sur cette scène depuis son inauguration en 1919.

Et en ce froid lundi de février, entre 2 épisodes neigeux, notre soleil était au rendez-vous, même s’il fût tardif. Après moult chanteurs, certains assez jeunes, puis un appel aux dons durant lequel le mot « générosité » ne fût pas un vain mot, Enrico fit enfin son entrée aux environs de 23h et était entouré non pas par ses musiciens habituels mais par l’orchestre Les Cigales de Jean-Pierre Sebagh. Et tous ensemble ils ont mis le feu dans la salle. Alors je sais, Martine et moi écrivons souvent cela, mais ce soir c’était encore plus vrai que vrai. Et ceux qui comme nous, ont la chance d’assister aux concerts, savent que c’est la vérité. Que l’on soit chez les Gens du Nord, ou que souffle le Vent du Sud, que ce soit à l’Olympia ou dans des plus petites salles de province, que l’on soit sur notre terre de France, à New-York ou à Tel-Aviv, cela finit toujours de la même façon, avec une salle en délire. Tout le monde est debout, danse, chante.

Alors qui sont ces Cigales qui se sont dépensées sans compter durant ce concert, et pour paraphraser Enrico, elles n’ont pas du tout été des fourmis ce soir. Et bien elles étaient nombreuses sur scène, une trentaine de musiciens, de chœurs, de chanteurs, tous de grands artistes. Et au milieu, un musicien que les aficionados d’Enrico connaissent bien, ils l’ont même connu quand il était petit, il s’appelle de Lionel Teboul. Pour ceux qui ne se souviennent pas de son nom, il avait accompagné Enrico à l’Olympia en 1985, il n’était alors qu’un jeune garçon d’une dizaine d’années. Comme l’avait décrit Enrico, il était « le petit Macias ». Si vous voulez en savoir plus sur cet ensemble musical, je vous invite à suivre ce lien :
http://www.orchestrelescigales.com/#presentation

Évidemment, toutes ces éloges n’enlèvent rien aux multiples talents de nos amis musiciens que l’on adore. Mais ce soir c’était différent et très réussi. Je dirais même fabuleux, grandiose, prodigieux, surprenant, inattendu… Bref c’était innovant et j’espère qu’on aura l’occasion de réentendre très vite ces arrangements, tout autant que j’ai hâte de retrouver la fidèle équipe pour de nouvelles aventures intercontinentales.

De notre envoyée spéciale
Muriel Meimoun

 

Ils sont venus, ils étaient tous là lorsqu’ils ont entendu l’appel pour la Tsedaka 2017. Pour les non-initiés, qu’est-ce que la Tsedaka ? C’est la solidarité, l’aide aux personnes les plus démunies. Et cette année, c’est le 25ème anniversaire de cette grande soirée qui réunit sur scène de grands artistes.

La liste des personnalités présentes ce lundi soir au Palais des Congrès de Paris est longue :
les parrains de cette édition : Amir et Franck Dubosc
– Patrick Bruel
– Michel Drucker
– Ary Abittan
– Jeff Panacloc
– Michel Boujenah
– Cyril Hannouna
– …

Et bien sûr, le seul, l’unique, celui qui nous fait voyager de chanson en chanson aux quatre coins du monde depuis 55 ans, celui qui réunit les enfants de tous pays et de toutes religions, notre chanteur préféré, Enrico Macias.
Pour ce dernier rendez-vous de 2017, accompagné par Serge Haouzi et Jean-Claude, Enrico a chanté en duos.
Le premier avec Amir, ils ont été tous 2 des mendiants de l’amour et le second avec Symon, pour l’hymne à leur instrument de prédilection… Oh Guitare.
Puis Symon nous a chanté sa première chanson en solo, et au vu de la réaction du public, je lui prédis une grande carrière.
Mais tout ça avait un goût de trop peu, enfin il faut bien laisser la place aux autres.

Nous vous souhaitons à tous de très bonnes fêtes de fin d’année et nous vous donnons rdv en 2018 pour plein de bons moments en compagnie de notre chanteur préféré.

De notre envoyée spéciale Muriel Meimoun

 

Dans ce beau théâtre de la Madeleine, et en présence de nombreuses personnalités, dont Meyer Habib (député de la 8ème circonscription des Français à l’étranger), Nicole Guedj (présidente de la fondation France Israël), Victor Wintz (président du MDA France), et Eli Bin (président général du MDA) pour ne citer qu’eux, nous attendions Enrico avec une impatience non dissimulée. Après une courte intervention de Michel Boujenah… si si c’est possible, enfin il a essayé 😊, le public a usé de toute sa générosité pour permettre la construction d’une banque du sang. Inutile que notre mendiant de l’amour ne leur chante « Donnez, donnez ».

Dire que c’était le feu dans la salle lorsqu’ Enrico est enfin arrivé devant ce public qui lui était d’ores et déjà acquis, serait un euphémisme. Des premières notes de la fête orientale aux dernières d’El porompompero, des gens du Nord à Osé Shalom en passant par les classiques : Aux talons de ses souliers, Paris tu m’as pris dans tes bras, les filles de mon pays, le violon de mon père… la salle entière a repris en cœur chacune de ses chansons. Ils ont chanté, ils ont dansé, ils ont poussé des youyous… et ils sont repartis sûrement aphones mais encore plus certainement tristes que ce soit déjà fini et je ne doute pas qu’ils seront tous au prochain rendez-vous du MDA.

 

*Ndlr : Etoile de David rouge, la « Croix-Rouge » israélienne

 

En 2018, Enrico Macias fête ses 80 ans et en Israel,
il célèbrera par la même occasion les 70 ans de l’indépendance du pays

 

Jeudi 24 mai 2018 – 20h30
Beer Sheva – Meshran LeOumaniot HaBama

Samedi 26 mai 2018 – 21h
Tel Aviv – Charles Bronfman, Hechal hatarbut

Dimanche 27 mai 2018 – 20h30
Petah Tikva – Heiral HaTarbout

Lundi 28 mai 2018 – 20h30
Ashkelon – Heiral HaSport – 20h30

Mardi 29 mai 2018 -20h30
Haïfa – Merkaz HaCongressim

Mercredi 30 mai 2018
Jérusalem – Binyane Haouma

Jeudi 31 mai 2018 – 20h30
Netanya – amphithéâtre de la plage