Le chanteur sort un nouvel album sous forme de promenade dans le monde juif séfarade et yiddish.

Hébreu, berbère, ou encore ladino, pour son nouvel album, Enrico Macias, use de toutes les langues et de tous les styles. Voyage d’une mélodie est une invitation à la découverte de la culture juive. Celle des séfarades – les juifs d’Espagne et d’Afrique du Nord – mais aussi des yiddishs – les juifs d’Europe centrale et de l’est.

« C’est un échange »

 

Sur ce disque, qui sort lundi, l’artiste interprète pour la première fois une chanson en berbère. Un ménage de culture auquel il est très attaché. « C’est un échange. J’ai voulu par la différence qu’il y a entre nous, nous rapprocher », explique-t-il sur Europe 1. Sur l’album figure aussi une reprise des partisans du ghetto de Vilnuis, ainsi qu’un titre en français dans lequel il tend la main aux jeunes générations.

Mais cet album, Enrico Macias le veut, avant tout, laïc et surtout pas militant. « J’ai une religion, j’y suis fidèle, mais je ne revendique pas une fierté de ma religion. Mais j’ai une fierté vis-à-vis de ma culture », poursuit-il « Là où je revendique ma religion, c’est quand il est question du devoir de mémoire. Et quand ce devoir de mémoire est bafoué, quand on agit comme Monsieur Galliano, pour moi c’est un blasphème », conclut-il.

Voyage d’une mélodie s’inscrit tel un retour aux sources, sorte de première page d’une autobiographie, à l’aube des cinquante ans de carrière du chanteur.

Après le Pasino d’Aix en Provence, c’est dans la magnifique salle du Palais de la Mediterranée à Nice que s’est posée la mélodie d’Enrico.

Dehors un magnifique soleil, le bleu du ciel et de la mer comme les aime notre chanteur et une ambiance de fête puisque ce sont les derniers jours du Carnaval de Nice.

A l’intérieur, c’est une autre fête qui se prépare, la fête orientale, la fête maciasienne. La salle est pleine à craquer, bruissante et fébrile dans l’attente de le voir et de l’écouter.

Et puis enfin les musiciens investissent la scène pour prendre leur place, les lumières s’éteignent, le silence se fait, les premieres mesures de l’intro, et la voix chaude qui s’élève « Les rues les jours de marché, piquantes et bariolées, parfumées d’oranges et de piments…………… » . Enrico s’avance vers son public, le coeur tendu vers la salle, la voix pleine du soleil et de la chaleur de la méditerranée. Et la salle lui renvoie instantanément cet amour et cette chaleur en l’acclamant et en l’appelant. On a l’impression d’assister aux retrouvailles chaleureuses et bruyantes des membres d’une grande famille.

Et ils ont bien fait la fête les niçois au pied de la scène. Ils se sont levés dans un même élan sur « Les filles de mon pays » et n’ont plus quitté leur chanteur préféré pour danser avec lui sur « Le violon de mon père », « Snitra », « Yalali » et bien sur le pot pourri final, ,un chef d’oeuvre du genre puisqu’il voit s’enchainer « le mendiant de l’amour, Ya Rayah, l’oriental, El porompompero »…………. Un final endiablé

Chaque concert apporte son lot d’émotions et si hier j’ai imaginé un concert en Algérie en regardant la salle faire la fête, ce soir c’est Enrico qui a plus particulièrement attiré mon attention. J’ai admiré ce don très spécial qu’il a pour faire participer son public, pour l’emmener à sa suite à reprendre ses refrains, même les plus nouveaux. Il va vers les gens, il leur parle, et il leur fait une telle confiance qu’ils ne peuvent le décevoir. Quel plaisir de les voir répondre aussi spontanément à chaque attente de l’artiste

Et puis, je voudrais saluer tout particulièrement les musiciens d’Enrico. Parce que leur maître a aussi le don de l’improvisation. Il est impulsif, il suit son coeur et les réactions du public. Il n’hésite donc pas à ajouter un refrain ici, une vocalise là et, attentifs et professionnels, de l’accordéon aux guitares, du violon aux percussions, chaque instrument, sans hésitation aucune, s’adapte à l’inspiration du chanteur. Elle est belle cette communion là aussi.

Merci Enrico pour cette chaleureuse après midi à Nice !!!
Merci à tous les mucisiens !!!!!
Et merci aux niçois qui, comme toujours, ont été formidables

Elle court, elle court ……. la mélodie. De ville en ville, de scène en scène, partout elle répand ses airs de fête et de Fraternité.

Après Meaux, Lyon et Rennes, c’est au Pasino d’Aix en Provence qu’elle s’est posée le temps d’une soirée avant de poursuivre vers Nice.

Et hier soir, elle a bien senti qu’elle se rapprochait de ses vraies racines cette mélodie……. Le public qui avait envahi la salle jusqu’aux derniers fauteuils du haut a merveilleusement porté Enrico Macias et ses musiciens sans ménager ses applaudissements, ni sa voix pour reprendre en choeur tous les refrains. L’ambiance maciasienne a chauffé toute la soirée un public en délire à tel point qu’il m’est venu à penser à un moment à ce que serait cette même ambiance lors d’un concert en Algérie ……..

Enrico Macias était dans une forme splendide, heureux de faire la fête avec son public, fort et puissant dans la voix, gai et léger dans dans son humeur et ses pas de danse. En bon instituteur, il a su dès les premières notes inculquer ses nouveaux refrains à la salle qui, dans un bel ensemble et avec beaucoup d’amour, a su renvoyer l’écho de ses paroles à notre chanteur.

« Pourquoi voulez vous arreter, c’est trop beau  » a t’il lancé à ses musiciens alors que le public reprenait pour la 3ème fois le refrain d' »Adio Kerida »
Et c’est vrai que c’était beau !!!!!!!!!!

 La salle délirante était debout  pour « les filles de mon pays », « La vie populaire » ou « Paris tu m’as pris dans tes bras » et a fini au pied de la scène pour danser sur « Ya Rayah » et « le mendiant de l’amour ».

De beaux moments dont nous garderons le souvenir !!!!!!

Merci Enrico !!!!!!!!
Et merci à tous ses musiciens Kamel, Thierry, Bruno, Hafid, Amar, Zizi et Henri.

Ils nous promettent une merveilleuse fête du 24 au 27 mars à l’Olympia !!!!!!!!!!!!!!

Enrico Macias tend une passerelle entre les différentes cultures musicales du monde dans son nouvel album.
Photo Serge Guéroult

Enrico Macias, qui sort son nouvel album lundi 7 mars, est en concert ce soir au Pasino d’Aix-en-Provence et demain à Nice

Son nouvel album sera dans les bacs lundi. Mais Enrico Macias le rôde déjà sur scène. Rencontre avec un artiste qui défend sa musique bien sûr, mais aussi des idées, des valeurs, et qui jette un regard sensible sur le vent de liberté soufflant actuellement sur les pays arabes.

Vous semblez avoir puisé dans vos racines autant que dans vos voyages pour ce nouvel album ?
« Si je l’ai intitulé  Voyage d’une mélodie, c’est parce que les mélodies voyagent effectivement dans le monde. Ce que j’ai fait, c’est que j’ai essayé de les attraper. C’est pour ça que j’ai mis des chansons arabo-andalouses, des chansons d’Europe de l’Est, des chansons yiddish, des chansons berbères ce qui est une première pour moi – , de la musique chantée en ladino, qui est le yiddish espagnol…… J’ai voulu faire un tour du monde des cultures pour rendre complémentaires nos différences ».

Comment s’est passé l’enregistrement ?
« Le concept a été très bien travaillé par Socalled et mon fils. Et ils ont tellement bien travaillé que lorsque nous sommes rentrés en studio, le disque a été enregistré à une vitesse record. Et dans le plaisir absolu. J’ai adoré faire ça. Mes musiciens, qui m’accompagnent depuis très longtemps, ont interprété des musiques qui leur étaient étrangères avec beaucoup de facilité, en les intégrant très rapidement. Cela prouve bien qu’il n’y a pas de drapeau, pas de frontières entre les musiques. C’est le seul mode d’expression qui n’a pas besoin de passeport ».

Diriez-vous que la musique est un langage à part entière ?
« J’ai fait une carrière internationale dans des pays où on ne comprenait pas un traître mot de ce que je disais, ce qui n’empêchait pas le public de « kiffer », de prendre du plaisir à écouter mes musiques. Et je soupçonne même qu’il comprenait finalement ce que je disais à travers la musique, en tout cas de quoi je parlais. Et puis, pour moi, la musique est le seul langage qui existe entre l’au-delà et le monde dans lequel on vit. La musique a une dimension tellement spirituelle qu’elle a ce pouvoir. Dans ma culture, la tradition du deuil veut qu’on chante des psaumes, qu’on accompagne l’âme de la personne qui s’en va et qu’on apporte du réconfort à ceux qui restent et qui souffrent ».

Est-ce une dimension qui existe dans ce disque ?
« Il y a une chanson qui s’appelle Ne dis pas. C’est une chanson qui a été écrite dans le ghetto de Vilnius, à l’époque de la Shoah. Dans ce ghetto, il y avait un compositeur qui s’appelait Hirsch Glick qui, pendant que les siens subissaient des blessures et des douleurs indescriptibles, a écrit une chanson pleine d’espérance. Et tout le monde la chantait en choeur. Il n’y a eu aucun survivant dans ce ghetto. Seule la chanson a survécu à travers une partition qu’on a retrouvée. Je tenais absolument à la chanter en français, en mémoire des victimes du ghetto de Vilnius et de toutes les victimes de la Shoah ».

Dans quelle formation allez-vous vous présenter sur scène ?
« Il y aura dix musiciens, dont une section de cuivres klezmer. Et nous jouerons un maximum de chansons de cet album. C’est la première fois de ma vie d’ailleurs que je jouerai autant de chansons d’un nouvel album, qui sera l’ossature de ce spectacle. Mais il y aura aussi les incontournables, des chansons que je chante depuis près de 50 ans maintenant. Prenez Adieu mon pays, c’est la première chanson que j’ai écrite, il y a 49 ans : et bien, je l’ai toujours chantée et je la chante toujours avec la même émotion. Et ce nouvel album, je sens qu’il va très vite intégrer mon tour de chant, pour longtemps ».

Marseille, c’est quoi pour vous ?
« D’abord, ça a été mon premier contact avec la France. Et puis j’ai débuté à Marseille. J’ai été découvert à L’Alcazar, où j’ai été consacré pour la première fois, bien avant l’Olympia. Et puis cette culture me touche, me ressemble. Quand je vais à Marseille, je vois des Arabes, des Juifs, des Grecs, des Arméniens : c’est très cosmopolite, comme New York. Et moi, je suis né pour être cosmopolite ».

Vous qui avez dû quitter l’Algérie, quel regard portez-vous sur ce qui se passe en ce moment de l’autre côté de la Méditerranée ?
« Ceux qui étaient à la tête de ces pays qui se révoltent aujourd’hui ont oublié qu’ils étaient là pour le peuple. Et voir le peuple se lever comme aujourd’hui, c’est une belle surprise : je ne pensais pas que ça pouvait arriver, parce qu’ils vivaient sous des régimes très durs. Et c’est sans doute une mauvaise surprise pour tous les extrémistes, les fondamentalistes, qui pensaient qu’ils allaient pouvoir continuer à manipuler les peuples en jouant sur ses peurs.

Concert ce soir au Pasino à Aix. Album « Voyage d’une mélodie », Universal Music, dans les bacs ce lundi.

Alors qu’il s’apprête à fêter ses 50 ans de carrière, Enrico Macias revient dans les bacs le 7 mars avec un tout nouvel album, le quinzième.

A l’occasion de son grand retour, après plus de quatre ans d’absence – il sortait en 2006 La Vie Populaire, puis une compilation live -, Michel Drucker lui a déroulé le tapis rouge de Vivement dimanche et a fait de lui son invité d’honneur pour l’émission diffusée ce dimanche 6 mars, qui a été enregistrée ce jeudi 3 mars, au Studio Gabriel. Bon nombre de ses amis sont venus lui rendre hommage sur le plateau de l’émission.

Dans Voyage d’une mélodie, disponible dans une luxueuse édition digipack, il invite son public à une promenade au coeur de la musique juive sépharade à travers quatorze chansons originales. Pour ce come-back, il s’offrira même l’Olympia durant quatre soirs consécutifs, du 24 au 27 mars. Mais cet album est surtout le premier depuis le terrible décès de son épouse, Suzy, survenu le 23 décembre 2008, des suites d’une longue maladie. Une douloureuse épreuve qu’a dû traverser le chanteur de 72 ans.

« J’ai souffert énormément de la disparition de ma femme. J’allais me recueillir très souvent sur sa tombe. C’est l’amour de ma famille et mes amis qui m’ont fait tenir le coup. Et non la musique. Je n’avais plus envie d’en faire », raconte-t-il dans le numéro de France-Soir daté du jeudi 3 mars. Il confie même dans les colonnes de Gala du mercredi 2 mars : « Après la mort de ma femme, je n’avais plus envie de rien, je traînais. C’est mon fils, Jean-Claude, qui a eu l’idée de cet album éclectique et multiculturel. »

Aujourd’hui, plus de trois ans après le décès, il est toujours dans l’optique de rester fidèle à celle qu’il a aimée pendant plus de soixante ans : « J’ai pour principe de ne jamais dire ‘jamais’… C’est sûr, je peux rencontrer une femme, vivre une aventure. Mais refaire ma vie, non, je ne crois pas… Suzy l’aurait voulu, elle me l’avait dit avant de partir. Du coup, si un jour je rencontre quelqu’un, je n’aurai pas remords : j’ai son aval », confie ensuite Enrico. Suzy a toujours été malade, même avant leur mariage et avoir des enfants était pour elle extrêmement dangereux. Pourtant, contre l’avis des médecins, elle lui a donné une fille Jocya et une garçon Jean-Claude, au péril de sa vie. C’était une épouse et une maman admirable.

Son actualité est aussi cinématographique puisqu’il tient de vrais rôles dans deux films bientôt sur les écrans : La vérité si je mens 3, signé Thomas Gilou – dont nous présentions les témoignages des acteurs hier -, et Bienvenue à bord, d’Eric Lavaine, aux côtés de Franck Dubosc , Valérie Lemercier et Gérard Darmon . « C’est comme une récréation. Sans prétention, je suis assez doué pour le cinéma. La caméra me stimule », poursuit le Mendiant de l’Amour.

On se souvient également qu’en 2006, à quelques mois des élections présidentilles de 2007, il apportait son soutien à Nicolas Sarkozy. Un choix qu’il ne semble pas regretter aujourd’hui puisqu’il se dit prêt à le renouveler : « Ma religion, c’est l’amitié, alors, je vous le dis : je m’engagerai pour Nicolas Sarkozy ! », conclut-il.

Voyage d’une mélodie Az / Universal Music – Sortie le 7 mars 16,50 euros.

Joachim Ohnona pour Pure People

Cinquante ans après ses débuts, Enrico Macias nous entraîne toujours dans son univers festif et chaleureux. Dimanche, il sera sur la scène du Palais de la Méditerranée de Nice pour nous présenter son dernier album : Voyage d’une mélodie. Un voyage musical à travers les musiques juives. Il y interprétera de vieux thèmes de la culture yiddish tout en leur apportant une touche de modernité. Cette partition commencera au Maghreb puis s’en ira du côté de l’Europe de l’Est. Bien entendu, Le mendiant de l’amour ne manquera pas de nous fredonner ses grands succès où fraternité et tolérance tiennent immanquablement la vedette. Entre sérénité et énergie, nostalgie et utopie, rythme et tendresse… ce tour de chant prônera une nouvelle fois les rencontres : entre les cultures, les musiques et plus largement les artistes du monde entier. Assurément les « laï laï laï », entonnées depuis des décennies aux quatre coins du monde, vont à nouveau enchanter le public azuréen.
Enrico Macias. Dimanche 6 mars, à 17 h 30. Casino du Palais de la Méditerranée. Tarif : 39 €. Rens. 04.92.14.68.00.

Article de Nice Matin

Le mot de Loriental : Je me permets de rajouter que samedi il est à Aix en Provence au Pasino

Enrico Macias revient avec un nouvel album
« Voyage d’une mélodie »

«  Je l’ai poursuivie cette mélodie et j’ai tant voyagé.
A mesure que je tentais de l’atteindre, elle se transformait prenant parfois l’apparence
d’une musique andalouse, d’un chant de Kabylie ou d’une chanson judeo-espagnole.
Mais elle s’est échappée encore plus loin, vers l’est et je découvre en vibrant
la chaleur du monde Yddish. Je voyage encore… »

Enrico Macias

Album disponible en écoute sur Deezer > cliquez ici ! Enrico Macias présente son nouvel album sous la forme d’une promenade musicale dans le monde juif séfarade (juifs d’Espagne et d’Afrique du Nord) et yddish (ashkenaz juifs d’Europe Centrale et de l’Est). Cet album a été co-réalisé par Jean-Claude Ghrenassia et SoCalled (Josh Dolgin), musicien dj canadien, qui a su redonner un nouveau souffle à la vieille musique juive en l’associant à sa culture soul et hip hop. Socalled a composé Tu n’es pas seul au monde dont Claude Zuffrieden a signé l’adaptation française ainsi que les musiques de De loin et La nuit dont Marc Esteve (Henri Salvador, Art Mengo,…) a signé les textes.

S’il y a des titres originaux, il y a également des traditionnels dont l’émouvant Ne dis pas, le chant des partisans de Vilnius.

Voyage d’une mélodie est un témoignage émouvant où se marient avec habileté toutes sortes de sonorités, très certainement l’un des plus beaux disques d’Enrico Macias à ce jour, un disque plus qu’important à l’aube de ses cinquante années de carrière qui seront célébrées en 2012.

 

 

En concert à l’Olympia du 24 au 27 Mars en tournée dans toute la France
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Le Chat du Rabbin est une bande dessinée écrite et dessinée par Joann Sfar et colorisée par Brigitte Findakly.

Un long métrage d’animation doit sortir au cinéma le 1er juin 2011

Synopsis

Alger, années 1920. Le rabbin Sfar vit avec sa fille Zlabya, un perroquet bruyant et un chat espiègle qui dévore le perroquet et se met à parler pour ne dire que des mensonges. Le rabbin veut l’éloigner. Mais le chat, fou amoureux de sa petite maîtresse, est prêt à tout pour rester auprès d’elle… même à faire sa bar mitsva ! Le rabbin devra enseigner à son chat les rudiments de loi mosaïque ! Une lettre apprend au rabbin que pour garder son poste, il doit se soumettre à une dictée en français. Pour l’aider, son chat commet le sacrilège d’invoquer l’Eternel. Le rabbin réussit mais le chat ne parle plus. On le traite de nouveau comme un animal ordinaire. Son seul ami sera bientôt un peintre russe en quête d’une Jérusalem imaginaire où vivraient des Juifs noirs. Il parvient à convaincre le rabbin, un ancien soldat du Tsar, un chanteur et le chat de faire avec lui la route coloniale…

Et nous aurons l’immense plaisir d’apprécier tout spécialement la bande son de ce film puisque c’est Enrico Macias qui est au chant sur une musique d’Olivier Daviaud.

Nous vous en proposons ici un extrait qui a été proposé lors de l’émission « Le grand entretien » sur France Inter

[audio:https://enricomaciasloriental.fr/WordPress/wp-content/uploads/2011/02/Bande-son-du-Chat-du-Rabbin-Actualités-Le-Chat-du-Rabbin-Le-Chat-du-Rabbin.mp3|titles=Bande son du Chat du Rabbin Actualités Le Chat du Rabbin – Le Chat du Rabbin]

 

Photo Darkplanneur

Il y a quelques jours, nous vous annoncions le tournage du « Cabinet des curiosités » d’Enrico Macias

Sa diffusion aura lieu le mardi 1er mars sur le site de Darkplanneur

Voici l’annonce qui en est faite :

Préparez-vous à un Cabinet des Curiosités étonnant mardi 1 mars avec Mr Macias ! Un Cab des Curiosités hybride entre interview pugnace, (Oui, on y parlera de tout, la Tunisie, Sarkozy, DSK, être juif en France en 2011…),et expérience accoustique en mode MTV Unplugged à la mode Casbah…C’est une exclusivité, Darkplanneur a Enrico juste avant Drucker

Si le nouvel album d’Enrico Macias « Voyage d’une mélodie » sort bien dans les bacs le 7 mars

nous pourrons toutefois le découvrir en avant-première digitale sur certains sites le 28 février

Deezer : http://www.deezer.com/en/music/enrico-macias/voyage-d-une-#music/enrico-macias

Amazon : http://www.amazon.fr/Voyage-DUne-M%C3%A9lodie/dp/B004NCZBKU/ref=mb_oe_o

Itunes :

Les plus impatients d’entre nous pourront donc gagner une semaine pour entendre les nouveaux succès d’Enrico Macias avant d’avoir physiquement en main l’album que tout fan qui se respecte se doit de posséder dans sa discothèque.

Chers ami(e)s, il ne nous reste que très peu de temps avant de savourer ces nouvelles mélodies que nous ont ciselées avec amour Enrico Macias, Jean Claude Ghrenassia et SoCalled et l’ensemble du staff qui a préparé cette petite merveille.

Organisé par le label AZ et le site Darkplanneur, Enrico Macias était l’invité samedi soir (19 février 2011) de Patrick Briones pour enregistrer son « Cabinet des curiosités ». Ce programme culturel, le plus regardé d’internet, est inspiré de l’émission culte d’Henri Chapier, « Le Divan ». Il a pour philosophie d’interviewer « librement » toutes les personnalités qui font notre monde moderne.

C’est donc dans une ambiance intimiste et feutrée, qu’Enrico Macias, très décontracté, a répondu sans retenue aux questions de Patrick Briones sur son nouvel album « Voyage d’une mélodie », et livré ses impressions sur les évènements du moment.

Accompagné de son fidèle guitariste, Hefid Djemai, porté par sa lampe d’Aladin, il a ensuite offert un mini-récital qui a conduit l’assistance enthousiaste sur les chemins colorés de sa mélodie, partant des côtes de l’Algérie pour voguer vers l’Andalousie, la Tunisie et l’Europe de l’est. Il n’a pas manqué de finir sur « Le mendiant de l’amour », air de fête par excellence, emblématique de notre chanteur préféré.

Ce programme sera diffusé sur Darplanneur TV, la web TV du monde contemporain imaginée par Patrick Briones et Thomas Mondo.

Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de sa diffusion.

Vous pouvez aussi voir quelques photos de cette soirée sur la page Facebook officielle « Enrico Macias » ainsi que sur celle de Darkplanneur

« Je l’ai poursuivie cette mélodie et j’ai tant voyagé.
A mesure que je tentais de l’atteindre, elle se transformait prenant parfois l’apparence d’une musique andalouse, d’un chant de Kabylie ou d’une chanson judeo-espagnole.
Mais elle s’est échappée encore plus loin, vers l’est et je découvre en vibrant la chaleur du monde Yddish. je voyage encore …. »

C’est ainsi qu’Enrico Macias présente son nouvel album, une promenade musicale dans le monde juif séfarade (juifs d’Espagne et d’Afrique du Nord) et Yddish (ashkenaz juifs d’Europe Centrale et de l’Est).

Cet album a été co-réalisé par Jean-Claude Ghrenassia et SoCalled (Josh Dogin), musicien dj canadien, qui a su redonner un nouveau souffle à la vieille musique juive en l’associant à sa culture soul et hip hop – Socalled a également collaboré avec Gonzales et Dabid Krakauter, le grand spécialiste de la clarinette klezmer, ainsi que Fred Wesley (les jb’s). Il a été enregistré et mixé par Jean-pierre Suys.
Socalled a composé Tu n’es pas seul au monde dont Claude Zuffrieden a signé l’adaptation française. Il a également écrit les musiques de De loin et La nuit dont Marc Esteve (Henri salvador, Art Mengo, …) a signé les textes s’inspirant à la fois de l’essence des musiques Yddish et de la vie d’Enrico.
Enrico Macias a également écrit les musiques de deux chansons : « les séfarades » dont Eliette Abecassis, écrivain à succès, lui a offert le texte replongeant dans son sublime ouvrage du même nom et Shalom Aleikhem, un chant de paix, pour ne pas dire une prière en hébreu, qu’il interprète en duo avec Daniel Lévi (le Moïse des dix commandements).
D’autres duos figurent sur cet album :
Snitra, inspirée d’un titre écrit par Enrico Oh guitare dans les années soixante, chanson sur la rencontre d’un oiseau et d’une guitare. Idir, le chantre de la musique kabyle, retrouve Enrico pour une Algérie rêvée, et complète à sa manière ce titre qu’ils interprètent en duo.
Yasmin Levy, israélienne née en 1975 et fille d’Ytzhak Levy, spécialiste de la musique judeo espagnole, interprète Mi Corason, une très ancienne chanson écrite en ladino, la langue des juifs d’Espagne (vieil espagnol) que l’on parle encore en Turquie, Israël et dans les balkans.
Theodore Bikel, chanteur et acteur de renommée internationale né en 1924 en Autriche, émigré en Israël en 1937 puis ensuite aux Etats Unis, interprète en duo une version yiddish du magnifique Paris, tu m’as pris dans tes bras.

Si il y a des titres originaux, il y a également des traditionnels dont l’émouvant Ne dis pas, le chant des partisans de Vilnius. Ce chant a été composé par un jeune poète du nom de Hirsh Glick qui, au moment du massacre du ghetto, crée ce chant d’espoir.

Voyage d’une mélodie est un témoignage émouvant où se marient avec habileté toutes sortes de sonorités, très certainement l’un des plus beaux disques d’Enrico Macias à ce jour, un disque plus qu’important à l’aube de ses cinquante années de carrière qui seront célébrées en 2012.

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