Un homme heureux
Un bonheur à l’état pur, un homme heureux, un avant-goût du paradis…
Entre vous et moi, je ne savais pas quel titre donner à cet article tant l’émotion me submergeait à l’issu de ce concert.
Pour une fois, je ne vais pas vous parler de la qualité du concert ou des chansons. Cela ne ferait pas 50 ans et quelques 150 concerts que je m’y « colle » si je ne trouvais pas tout cela exceptionnel. Non, aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de ce soleil dont on parle si souvent.
À maintes reprises, nous vous disons que si le soleil n’était pas au rendez-vous à l’extérieur, il l’était dans la salle. Souvent, à l’instar d’hier, il ne l’était pas dehors en arrivant mais on le retrouvait en sortant. À croire que même les cieux s’illuminent après un concert.
La voix d’Enrico, son bonheur sans cesse renouvelé de retrouver son public, sa reconnaissance que celui-ci réponde toujours présent après plus de 60 ans, en toutes circonstances, n’ont d’égal que le bonheur que nous avons, nous, à être là. Notre soleil qui est sur scène, distille ses rayons en chacun de nous et pendant 90 minutes, plus rien ne vient troubler notre joie de nous retrouver.
Puis chacun repart le pas allégé et enivré de ce soleil, même si dès que sonnent les premières notes de El Porompompero se mélangent l’allégresse et le tristesse de la fin du concert. Heureusement pour moi, j’en ai d’autres prévus dans mon agenda.
Alors d’où vient cette magie ? D’où vient cette communion entre un homme et son public ?
De sa sincérité, de son honnêteté, de sa simplicité. Mais cela ne suffit pas à expliquer tout cela. Non, un seul mot peut l’expliquer et ce mot c’est AMOUR. Amour d’un chanteur envers son public disparate, multigénérationnel et multiculturel. Et Amour du public envers un homme qui les accompagne dans leur vie, dans les bons comme dans les mauvais moments depuis 62 ans.
Alors, pour tout cela, je tiens à redire merci à tous ceux qui nous permettent de nous retrouver, que ce soit la production, les musiciens, les techniciens, le personnel de la salle.
Mais avant tout, merci à Enrico, d’être l’homme que vous êtes.