Point d’orgue des célébrations à l’occasion des 60 années de carrière d’Enrico Macias, chacun attendait ce concert au Palais des congrès avec grande impatience.
L’Olympia a toujours été pour Enrico sa salle de prédilection pour les grands rendez-vous avec son public. Mais pour cet évènement d’exception, il a voulu passer dans une autre dimension avec les 3750 places du Palais des congrès. Et à quelques sièges prêts, la salle était pleine à craquer. Côte à côte, prêts à communier dans la même ferveur, venus des 4 coins de France mais aussi du monde, simples fans ou personnalités connues, tous étaient la pour chanter, danser et faire la fête.
Dans une scénographie de Julie Noyat, le spectacle raconte une journée d’Enrico Macias, du lever du soleil jusqu’à tard dans la nuit. Nous vous en avons dejà parlé au fil des concerts de ces derniers mois et la trame générale demeure la même
Mais Enrico et son fils Jean Claude nous avaient quand même réservé quelques belles surprises.
Nous avons eu le bonheur de voir revenir le Gips’ Latin orchestra pour une interprétation endiablée de « La casa del sol ». Quel bonheur cette chanson ! Comme nous aimerions l’entendre plus souvent !
Et puis Enrico a invité sur scène une jeune chanteuse, Tanina Cheriet qui n’est autre que la fille d’Idir, pour interpréter avec lui « Snitra ». Quelle joie également de réentendre cette chanson magnifiquement interprétée et orchestrée. Et Tanina a une voix sublime. Un grand kiff.
Enfin, Enrico nous a fait la primeur d’une nouvelle chanson intitulée « une main devant, une main derrière » écrite pour lui par Fred Zeitoun. C’est à la fois une chanson triste puisqu’elle évoque le départ de l’artiste vers un autre monde, mais c’est surtout le bilan teinté d’un petit trait d’humour d’une vie riche faite de joies et de peines. C’est une chanson très douce et émouvante, un moment d’émotion très poignant.
Il faut aussi mettre l’accent sur l’orchestre exceptionnel de 19 musiciens accompagnés de trois choristes, tous aussi excellents les uns que les autres. Sur des arrangements de Jean Claude Ghrenassia, la partition musicale est époustouflante et offre au chanteur un écrin de rêve.
Nous n’oublions pas non plus l’excellente prestation de Noa R. qui de spectacle en spectacle prend plus d’assurance dans son duo avec Enrico.
Alors que dire d’Enrico Macias ? Enrico c’est l’authenticité, la spontanéité, il ne triche pas. Après 60 années sur toutes les scènes de France et du monde, c’est toujours avec la même émotion qu’il chante ses plus grands standards. Chanter « Adieu mon pays » ou « la France de mon enfance » n’est pas devenu une routine. Il ressent chaque parole au plus profond de lui-même et c’est les yeux mouillés qu’il termine les dernières mesures. Sa chanson dédiée à Suzy est poignante de vérité et chacun ne peut qu’être touché au plus profond de lui-même. En réponse à ce qu’il a vécu dans sa jeunesse, il a passé ces 60 années à chanter pour la fraternité et la paix. Jamais il n’a dévié de cette ligne. « Enfants de tous pays » en est un bel exemple. Et la fraternité est présente et vivante dans ses salles car il réunit toutes les cultures et toutes les religions avec sa musique. Et puis, Enrico Macias, c’est la transmission de ses racines musicales, la musique arabo andalouse qu’il a fait connaitre en occident et jouée sur toutes les scènes du monde. C’est la fête orientale et la joie qu’il veut mettre au cœur de tous ceux qui viennent l’écouter. Enrico Macias est unique et solaire. Malgré les ans, le succès et les épreuves, il a toujours la même flamme, la même envie de tout donner. Et par-dessus tout, il a avec son public un lien unique, une sorte de courant presque palpable. IL aime le public et son public l’aime à la folie. Ce dernier répond au moindre geste, à la moindre demande de l’artiste. Et pour preuve, rappelez-vous le deuxième concert de l’Olympia 2022.
La fête de ce 16 avril au Palais des congrès a vraiment été magnifique et Enrico majestueux. Malgré la taille de la salle, la même ambiance et la même chaleur ont régné pendant près de 2h30 et le public, debout, a fait une ovation à l’artiste.
Son triomphe a été éclatant et largement mérité
Alors merci à lui pour ces moments de bonheur inoubliables, merci à Jean Claude Ghrenassia, à Sud Concerts, merci à tous les musiciens et techniciens un moment d’exception.
Bravo à tous et bravo au public, parce que lui aussi est exceptionnel !
Liste des chansons
Solo flûte de Kamel Labbaci Il est comme le soleil orange amères / Aux talons de ses souliers Adieu mon pays La France de mon enfance Medley guitare Les gens du nord Pour tout l’or du monde Toi, la mer immense Chanter Pour toutes ces raisons, je t’aime Malheur à celui qui blesse une enfant en duo avec Noa R. Enfants de tous pays avec Noa R.
Entracte
La fête orientale Une fille à marier La casa del sol avec Le Gyps’Latin Orchestra Les filles de mon pays Le violon de mon père Habibi Snitra en duo avec Tanina Hava Naguila Mon chanteur préféré Medley arabo andalou Ya Rayah
Une main devant une main derrière Le mendiant de l’amour L’oriental avec le Gyps Latin Orchestra El porompompero avec le Gyps Latin Orchestra
Enrico Macias était l’invité de Frédéric Zeitoun dans son émission « les chansons de ma vie » sur RadioJ ce 9 avril 2023 Vous pouvez réécouter le podcast en cliquant sur la photo
Marseille est souvent nommée la jumelle d’Alger. Les deux villes majestueusement installées sur les deux rives de la Méditerranée ont une histoire parallèle et sont un des passages obligés entre l’Europe et l’Afrique et plus particulièrement entre la France et l’Algérie.
C’est à Marseille qu’Enrico a débarqué en France avec sa famille en 1961 et c’est aussi à l’Alcazar de Marseille que le chanteur a reçu sa première consécration d’artiste.
C’est donc avec beaucoup de bonheur qu’il avait donné rendez vous à tous les Marseillais ce jeudi 30 mars 2023 dans la très belle salle du CEPAC SILO.
Ancien silo à céréales construit en 1924, le bâtiment a été réhabilité et transformé en 2011 avec, notamment, une salle de spectacle. La salle elle-même disposée en théâtre italien moderne avec 3 balcons peut accueillir jusqu’ 2100 personnes et offre une très belle acoustique.
Et ce jeudi soir, la salle bruissait d’une excitation toute particulière du parterre au 3ème balcon, attendant avec impatience l’artiste aux 60 années de carrière.
Prenant de l’assurance et s’affirmant davantage de concert en concert, Noa R. a fait forte impression sur les Marseillais tant pour l’interprétation de ses propres que chansons que dans ses deux duos avec Enrico Macias. Le public ne s’y est pas trompé et lui a offert de chaleureux applaudissements.
Mais le roi de la fête, c’est Enrico Macias et si l’artiste a promis à son public une belle fête, ce dernier a lui aussi été tout à fait exceptionnel.
L’ambiance de la fête orientale maciasienne, nous vous l’avons décrite à de multiples reprises. Mais ici, au pays de Pagnol, il faut bien l’imaginer décuplée par 3 ou 4.
Quand on est habitué aux concerts d’Enrico, le premier indice est sonore et s’évalue à l’ampleur de l’ovation qui monte telle une vague démontée dès l’apparition de l’artiste.
Toujours dans le registre auditif, le second indice, ce sont les youyous lancés dès le premier refrain matérialisant de manière presque palpable la joie de toute la salle.
Et chaque chanson, l’une après l’autre, fait monter d’un cran la liesse ambiante. Tant et si bien que le public est debout en train de danser bien avant la fin de la première partie.
Cette ambiance chaleureuse est bien sur le moteur du chanteur. Et Enrico a été magistral jeudi soir entrainant ses musiciens dans un rythme endiablé. Oubliés les 84 ans, pas de routine malgré les 60 années sur les planches du monde entier. Le chanteur est galvanisé par une telle chaleur et son sourire en dit long sur son bonheur à lui aussi. Il a mis le feu au silo et les marseillais s’en souviendront longtemps.
Merci Enrico Macias Merci les musiciens Merci Sud Concerts qui a permis tous ces concerts
Nous vous donnons rendez vous dans deux semaines pour le spectacle phare de ce jubilé qui se tiendra au palais des congrès de Paris
Inauguré en 1903, le théâtre Sébastopol de Lille est un lieu incontournable reconnu par l’ensemble du monde du spectacle français. Sa très belle salle de 1350 places, toute de rouge revêtue, au cadre chaleureux même si un peu désuet, offre un magnifique cadre et une belle proximité entre les artistes et le public. C’est en ce lieu historique qu’Enrico Macias s’est arrêté jeudi 16 mars 2023 pour fêter ses 60 ans de carrière avec « Les gens du nord ».
Les dictons et idées reçues sont tenaces mais ne sont pas toujours le reflet de la réalité. Si nous avons essuyé un crachin très désagréable à Mérignac, c’est un grand soleil qui nous attendait à Lille annonçant le printemps imminent. Les gens du nord avaient accroché dans le ciel le bleu de leurs yeux et le soleil de leurs cœurs.
Rien ne pouvait présager mieux de la belle fête que leur promettait Enrico.
Nous vous avons déjà dévoilé en partie ces concerts très spéciaux, mais si vous êtes des fans de notre chanteur préféré et que vous nous suivez depuis Lyon, vous devez vous dire qu’il manque quand même au fil de nos articles un des moments essentiels de tout concert maciasien. Et vous avez entièrement raison.
Dans tout spectacle d’Enrico, il y a les succès incontournables de l’artiste mais aussi une partie plus festive trouvant ses fondements dans les racines musicales de l’artiste, la musique arabo andalouse.
Et pour ce spectacle, Enrico nous a particulièrement gâtés. « La fête orientale », « Mon chanteur préféré », « Le violon de mon père » nous amènent naturellement au medley arabo andalou. La joie est à son comble, les youyous fusent et les cœurs exultent. Le point culminant de la fête, le moment ou toutes et tous se lèvent pour venir danser devant la scène est lancé par les premières mesures de Ya Rayah. Et jusqu’à la fin du spectacle la tension, le rythme et la joie ne redescendront pas. « Le mendiant de l’amour », « l’oriental » et « Porompompero » sont le bouquet final et chacun voudrait que ça ne s’arrête plus.
Malheureusement, même les meilleures choses ont une fin. Mais les gens du nord auront pris ce jeudi soir un sacré bain de soleil et de chaleur pour affronter les prochains jours.
Nous ne pouvons terminer ce triptyque sans, encore une fois, souligner l’excellence de chacun des musiciens et techniciens accompagnant depuis tant d’années Enrico. Bruno Bongarçon et Abdenour Djemaï à la guitare, Amar Mohali aux percussions, Serge Haouzi à la batterie, Lionel Teboul aux claviers, Jean Claude Ghrenassia à la basse et la contrebasse, Jean Pierre à la « console », et pour ces quelques concerts d’exception s’est ajouté à l’équipe, Nicolas Liesnard au clavier. A tous nous disons bravo et merci pour la manière dont vous servez le Maître.
Après Lyon, c’est à Mérignac, dans l’agglomération bordelaise, qu’Enrico Macias poursuivait sa tournée ce dimanche 12 mars 2023. Le complexe moderne du «Pin galant » avait déjà accueilli le chanteur en mars 2001 et pour cet anniversaire d’exception, la salle de 1400 places affichait complet. Malgré le temps gris et pluvieux de l’extérieur, une chaude ambiance régnait dans la salle.
En première partie, nous avons retrouvé avec grand plaisir Noa R. qui, au fil des concerts, s’affirme autant vocalement que scéniquement. Le public bordelais lui a offert un accueil très chaleureux.
Pour cette série de concerts, elle interprète une reprise du titre « Et bam » de la chanteuse Mentissa emprunte de beaucoup de sensibilité et de douceur et, outre ses titres déjà connus, elle nous donne à découvrir son nouveau single à paraitre, « Toute ma vie », écrit par John Maman.
Mais chacun attendait la suite de la soirée avec beaucoup d’impatience. Après quelques appels insistants du public, le son envoutant de la flûte orientale de Kamel Labbaci s’est élevé dans le noir posant le décor avant même l’ouverture du rideau rouge. Puis ce fut l’entrée des percussions, suivies de tout l’orchestre.
Toutes les mains se sont mises alors à frapper la cadence et une ovation est montée de la salle lorsque la silhouette tant attendue est apparue au fond de la scène. Tous les acteurs étaient réunis pour que la communion et la fête soit complètes.
Pendant 1h50, Enrico a déroulé ces 60 années de carrière au fil de ses succès et de son histoire. D’ « aux talons de ses souliers », « adieu mon pays », « la France de mon enfance », toujours chantés avec autant d’émotion, en passant par « Pour tout l’or du monde », « Toi la mer immense » ou encore « Chanter », chacun a pu retrouver le ou les titres qui évoquent des moments particuliers de sa vie. Et l’on ressent intensément ce bonheur vécu par chacun de revivre ces titres mythiques en communion avec l’artiste. Un ange passe lorsque les voix d’Enrico et de Noa s’associent pour interpréter « Malheur à celui qui blesse un enfant » et « Enfants de tous pays ». Et « la fête orientale » est un vrai kiff qui nous fait remonter bien des années en arrière et introduit à merveille la suite du spectacle qui est un hymne à la musique arabo andalouse.
Enrico ne se produit pas très souvent dans le sud ouest mais il y a trouvé le même accueil chaleureux et inconditionnel que partout ailleurs. Avec sa voix chaude, son sourire magique, et ses chansons intemporelles, il a offert au public bordelais une magnifique fête dont il a le secret. Chacun a savouré ces instants hors du temps et en gardera longtemps le souvenir.
Liste des chansons
Il est comme le soleil Oranges amères suivi d’Aux talons de ses souliers Adieu mon pays La France de mon enfance Medley : Non je n’ai pas oublié La femme de mon ami Solenzara Mon cœur d’attache Paris tu m’as pris dans tes bras Les gens du nord Pour tout l’or du monde Toi, la mer immense Chanter Pour toutes ces raisons, je t’aime Malheur à celui qui blesse un enfant (en duo avec Noa R.) Enfants de tous pays (en duo avec Noa R.) La fête orientale Une fille à marier Les filles de mon pays Le violon de mon père Habibi Mon chanteur préféré Medley oriental Le mendiant de l’amour El Porompompero
Ce premier semestre 2023 revêt une saveur et un éclat tout particulier pour la célébration des 60 ans de carrière d’Enrico Macias. Les festivités ont commencé à l’Olympia en avril 2022 et le point d’orgue sublimera la fête au Palais des congrès de Paris le 16 avril prochain.
Au fil de cette tournée exceptionnelle, c’est à la bourse du travail de Lyon que le décor s’est planté ce jeudi 9 mars 2023 pour nous mettre l’eau à la bouche, décor d’inspiration orientale faisant écho à celui de l’Olympia.
Et le show a été à la hauteur des attentes suscitées. Pendant presque deux heures, Enrico a enflammé la salle au son de ses plus grands succès. Sous le charme, le public a fait une belle fête au chanteur. De 7 à 77 ans, chacun a voulu lui témoigner son amour par un bouquet de fleurs, un présent ou simplement en lui serrant la main. Tous ont repris en cœur chacun de ses succès allumant un sourire rayonnant sur le visage de l’artiste. La soirée s’est inévitablement terminée debout devant la scène, voir sur la scène …………
En première partie, nous avons retrouvé avec beaucoup de plaisir Noa R. dont la voix a encore gagné en puissance depuis notre dernière rencontre. Elle a remporté un vif succès auprès du public lyonnais. Mais nous avons aussi eu la surprise de la retrouver plus tard dans la soirée pour un très beau duo avec son parrain musical sur « Malheur à celui qui blesse un enfant » et « Enfants de tous pays ». Un beau moment de complicité entre Enrico et la jeune fille qui a fait preuve d’une grande maîtrise.
Prochaines étapes, Mérignac dimanche et Lille jeudi prochain.
Nous n’allons donc pas tout vous dévoiler aujourd’hui des belles surprises de ce spectacle d’exception.
Continuez de nous suivre. Nous vous en dirons plus