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De notre envoyée spéciale, Muriel Meimoun

Frédéric Zeitoun, vous le connaissez ! Vous l’avez vu derrière votre écran de télévision, au côté de Sophie Davant ou William Leymergie sur France 2 et en solo sur TV Mélody.
Son sujet de prédilection : la chanson française.

Plus récemment, si vous avez eu la joie d’être présents à l’Olympia de notre chanteur préféré en janvier 2016, vous avez pu découvrir une autre facette de cet homme, l’artiste, grâce à quelques extraits de son spectacle, « l’histoire enchantée du petit juif à roulettes ».

Des chansons, il en écrit depuis toujours Frédéric. Mais, à l’en croire, elles n’ont pas toujours reçu l’accueil qu’il espérait par les grands de la chanson française. Quoique certains, à l’instar d’Enrico, ont su voir le talent de cet artiste pas comme tout le monde.

Comme pour « Jérusalem j’ai froid » ou « A la grâce de Dieu », chansons écrites pour Enrico, ce sont des textes forts qui jaillissent sous la plume de Frédéric. Lorsqu’il raconte ses galères, ses chagrins tout comme ses bonheurs, il y a toujours l’émotion qui jaillit.

Tout au long de son spectacle, il évoque sa vie faite de complications, de joies et de peines, évoquant tour à tour ses parents et leurs vacances chez Franco, puis leur disparition et le temps qui passe mais qui n’apaise pas la douleur, bien au contraire ; son couple et leur vie peu commune ainsi que le petit être venu de loin « qui l’a adopté ».

Ce dimanche, à l’Alhambra de Paris, Enrico s’est joint à Frédéric pour notre plus grand bonheur. Accompagnés à la guitare par Bruno Bongarçon qui, aux dires d’Enrico, est un « orchestre à lui tout seul », ils ont évoqué ensemble les péripéties du vendredi soir, les tables de Shabbat, les mères, grands-mères et tantes juives qui veulent les gaver, les débats religieux ou politiques qui provoquent des bagarres verbales endiablées avec toujours le même leitmotiv : « qui est mieux pour nous ? » (Entendez par là, nous, juifs de France). Alors oui ce fût un moment très chaleureux, drôle et inoubliable que ces 2 artistes nous ont offert.

Comme il le chante lui-même, arrivé là où il le voulait, ce n’était pas gagné pour lui, mais maintenant ça roule pour Frédéric.

Par Rabah Ghoul (Clp)
La voix du nord – 10 septembre 2017

Tête d’affiche de la 19e édition de la fête du Kiosque, Enrico Macias a attiré la foule au parc de la mairie samedi soir. Le chanteur n’a pas déçu ses nombreux fans.

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Enrico Macias a perdu son procès contre une banque islandaise mais l’artiste populaire est solide comme un roc. Sous le kiosque du parc de la mairie, celui qui a réchauffé le cœur des pieds-noirs avec Les Filles de mon pays a encore une fois envoûté le public avec sa voix et son humour légendaires.

À peine est-il installé sur scène avec son orchestre que les youyous en guise de bienvenue partent spontanément de l’assistance. Les fans, toutes générations confondues, viennent de la métropole et d’ailleurs. Celui qu’on appelle affectueusement « Enrico » répond avec des chansons pleines de soleil et qui reflètent la gentillesse du chanteur. J’ai quitté mon pays, Les Gens du Nord (incontournable à Croix), Ya Rayah ou encore Le Mendiant de l’amour sont reprises en cœur. Un frisson parcourt le parc.

«  Enrico, c’est la marque de la chaleur orientale, s’enthousiasme Élodie, venue d’Armentières. Avec sa musique métissée, c’est un très bon ambassadeur de la paix et de l’amour.  » Difficile de lui donner tort.

« Enrico a bercé notre enfance et nous a transmis la culture de l’exil. Il nous a fait un beau cadeau ce soir. »

Celui qui a fait revivre et couler la musique arabo-andalouse dans nos veines a eu beaucoup de mal à quitter la scène du kiosque. Les fans venus profiter d’un concert gratuit voulaient prolonger la fête. «  Je ne pense pas que j’aurai encore l’occasion de le voir sur scène, glissait Malika, une sexagénaire. Enrico a bercé notre enfance et nous a transmis la culture de l’exil. Il nous a fait un beau cadeau ce soir.  » Pas de doute, une belle montée d’émotion musicale.

 

 

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Le kiosque à musique du parc de la mairie de Croix est un bijou datant du 18ème siècle offert à la municipalité de Croix en 1898 par la famille Holden. Pour célébrer le centième anniversaire de cet évènement, la municipalité a eu l’idée d’organiser une grande fête en septembre 1998 et, depuis cette date, la « Fête du kiosque » est devenue un incontournable de la rentrée.

Pour cette 19ème édition, c’est Enrico Macias qui en était la tête d’affiche. Et malgré le temps incertain et frais, les gens du nord ont, encore une fois, apporté la preuve que le bleu de leurs yeux en fond de toile illuminé du soleil qu’ils ont dans le cœur peut parfaitement être à la hauteur du soleil et de la chaleur de la Méditerranée.

Le parterre de fauteuil installé devant le kiosque s’est vite montré insuffisant mais qu’à cela ne tienne, il n’est pas dérangeant de rester debout pour écouter Enrico car on est sûr qu’à un moment ou un autre vos pieds vont commencer à danser au son des guitares et du violon oriental.

Et c’est une belle communion entre ce public du nord et l’artiste qu’il a été donné de vivre hier soir. Des gens du nord, en passant par les filles de mon pays, jusqu’à Ya Rayah et L’oriental, chaque refrain a soulevé les cœurs et été repris à l’unisson. Sous la frondaison des arbres plus que centenaires,  la nuit a résonné des youyous nombreux et chaleureux en réponse à la voix chaude d’Enrico et aux accents de sa guitare pour le remercier de ces moments de fête et de bonheur. Les musiciens d’Enrico, en formation pourtant réduite pour cette soirée, ont, comme à leur accoutumé, apporté tout leur talent, pour offrir à notre chanteur l’écrin musical essentiel pour parfaire l’ambiance. On a pu savourer la virtuosité d’Abdenour  à la guitare et à la mandole, de Kamel au violon, de Zizi à la batterie et de Karim à la basse. Merci à ces musiciens au grand cœur qui ne cessent de nous ravir.

Chantant pour la première fois en public depuis la disparition de Charley Marouani, son agent et son ami, Enrico n’a pas manqué de lui rendre hommage et lui a dédié ce concert. Mais « The show must go on » et c’est aussi ce qu’aurait voulu Charley Marouani. Alors la fête a battu son plein hier soir à Croix pour le plus grand plaisir de tous.

Merci à la Municipalité de Croix pour cette organisation sans faille et merci Enrico pour ce nouveau moment de fête et de communion dans la Paix et la sérénité.

 

Liste des chansons

Pour tout l’or du monde
Aux talons de ses souliers
Adieu mon pays
Le voyage
Les gens du nord
Paris tu m’as pris dans tes bras
A la grâce de Dieu
Aie aie aie je l’aime
Les filles de mon pays
Le violon de mon père
Ya Belaredj
Ya rayah
Le mendiant de l’amour
L’oriental

Charley MAROUANI nous a quitté le 29 juillet 2017

RCJ et Sandrine Sebbane lui rendaient hommage ce matin  en compagnie de Popeck, Enrico Macias, Michel Boujenah et Jean Claude Ghrenassia

Dans l’attente de la page hommage à ce grand monsieur que nous préparons sur notre site, nous vous donnons à écouter ces témoignages très émouvants

Toutes nos plus sincères condoléances à la femme, les enfants et toute la famille de Charley MAROUANI sans oublier Enrico Macias