25333519Un programme « délirant » pour les 30 ans du Festival de Ramatuelle

Des invités surprises se succéderont chaque soir pour présenter les spectacles au côté de Michel Boujenah qui a concocté un « mélange délirant » d’artistes pour cette édition anniversaire du Festival de Ramatuelle.

Fringant trentenaire, le Festival de Ramatuelle se veut toujours aussi hétéroclite.

« Comme chaque année, on retrouve un mélange délirant d’artistes qui n’ont rien à voir les uns les autres, si ce n’est la générosité», entonne d’emblée Michel Boujenah, en provenance de Saint-Paul de Vence, coiffé d’une casquette très che guevaresque siglée « F.D.S. ».

Ce qui veut dire Michel ? « Fonds social des déglingués !», explose de rire le directeur artistique du festival qui revendique « ne rien s’interdire» pour cette nouvelle programmation.

Ardant Festival

Dans la limite du « remplissage disponible » tout de même… A savoir, hors de question de vanter les mérites de la « nouvelle chanson française » et finir avec un flop cinglant façon Gaëtan Roussel.

L’affiche aussi éclectique soit-elle est donc pensée pour vendre du ticket avec de la vedette.

Ainsi, si une pièce de Marguerite Duras se retrouve entre une pochade de Francis Veber et le comique troupier Laurent Gerra, c’est aussi parce que la comédienne qui porte le spectacle se nomme… Fanny Ardant.

Sa première fois au festival. Il y en a beaucoup d’autres cette année. Elie Semoun, Nicolas Duvauchelle et même Enrico Macias, qui bien que voisin tropézien à temps partiel, n’était jamais venu faire « Poï Poï Poï » à Ramatuelle.

– M – en trio

Mais le vrai numéro 1 dans tous les sens du terme, se nomme – M – qui ouvre le ban le 1er août en trio, formation idéale pour les lieux. « Mathieu a fait un effort pour venir, car vous imaginez que d’habitude il remplit un autre style de salle», glisse Michel Boujenah tout aussi frétillant d’annoncer qu’à la rentrée, il partagera la banquette de Michel Drucker avec Cameron Diaz.

Edition anniversaire oblige, la présidente du Festival Jacqueline Franjou, promet chaque soir un invité surprise pour co-présenter le spectacle avec Michel. La belle symbolique de l’affaire étant certainement de faire défiler les figures qui ont jalonné l’histoire du rendez-vous. Ceux que Jean-Claude Brialy nommaient les « sociétaires honoraires du festival». Les deux incontournables étant Francis Perrin et Michel Galabru.

Dans un autre style, ce n’est pas un secret de dévoiler que Christelle Chollet, présente hier lors de la rencontre plage des Jumeaux, en sera.

L’inconnue Gréco

En revanche le mystère plane encore autour de Juliette Gréco. Promise sur scène en 2014 après son petit malaise l’été dernier à cause de la chaleur, la jolie môme qui chantait pour l’édition inaugurale en 1985, devrait finalement s’intégrer aux réjouissances « différemment ».

Aurore Filippetti aussi. La ministre de la Culture étant espérée pour une apparition qui viendrait confirmer l’exemplarité d’un des rares festivals hexagonal qui peut afficher trente ans au compteur.

Le programme des festivités au jour le jour

1er août

-M- en concert

2 août

Le Placard de Francis Veber.

Avec Elie Semoun, Laurent Gamelon, Philippe Magnan, Zoé Felix…

3 août

Des Journées Entières dans les Arbres de Marguerite Duras. Mise en scène par Thierry Klifa.

Avec Fanny Ardant, Nicolas Duvauchelle, Agathe Bonitzer, Jean-Baptiste Lafarge …

4 août

Laurent Gerra

5 août

L’Affrontement, de Bill C. Davis.

Mise en scène de Steve Suissa.

Avec Francis Huster et Davy Sardou.

6 août

Claudia Tagbo : Crazy

Mise en scène Fabrice Eboué.

7 août

Le Fils du Comique, De Pierre Palmade. Mise en scène de Agnès Boury.

Avec Pierre Palmade, Anne-Elisabeth Blateau, Noémie de Lattre…

8 août

L’Appel de Londres de Philippe Lellouche.

Mise en scène de Marion Sarraut.

Avec Vanessa Demouy, Philippe Lellouche, David Brécourt et Christian Vadim …

9 août

Ensemble et Séparément, de Françoise Dorin

Mise en scène de Stéphane Hillel.

Avec Jean Piat et Marthe Villalonga…

10 août

Enrico Macias

11 août

Rire à Ramatuelle

Soirée présentée par Michel Boujenah. Avec Florent Peyre, Antonia, Bérengère Krief, Masques et Nez …

12 août

Michel Boujenah : Ma vie, autobiographie imaginaire.


Pratique

Au Théâtre de Verdure. Festival de Ramatuelle du 1er au 12 août. Précédé des Nuits Classiques du 27 au 31 juillet. Tarifs de 55 à 65 €

Article paru sur Nicematin.com : http://www.nicematin.com/derniere-minute/un-programme-delirant-pour-les-30-ans-du-festival-de-ramatuelle.1731968.html

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Actualité Juive : Mai sera dédié à Israël. Un calendrier qui ne doit évidemment rien au hasard…
Enrico Macias :  Ces spectacles, auxquels se joindra un  orchestre philharmonique qui va m’accompagner, sont une forme de cadeau que nous voulons faire au public israélien, à l’occasion de Yom Haastmaout.
A.J. : Vous avez déclaré «I feel babayit sheli». Le projet de vous installer en Israël, n’était-il pas une réaction aux relents antisémites que vous avez néanmoins relevés ?
E.M. : L’existence de la Shoah nous a enseigné qu’il ne fallait pas être dupes, que ce soit en France ou ailleurs. Mais c’est de son plein gré qu’il faut aller en Israël et non par crainte de l’antisémitisme ou parce qu’on en est victime. Pour moi, Israël, c’est la liberté.
A.J. : Vous allez vous produire à Beersheva, Haïfa, Tel-Aviv, Ashdod et Jérusalem. Tout le pays est quasiment couvert !  
E.M. : Et nous venons d’y ajouter Eilat où se déroulera le premier spectacle.
A.J. : Le public attend votre répertoire, votre interprétation et l’atmosphère musicale qu’ils véhiculent.           Quel sera le supplément d’âme israélien ?
E.M. : Je vais évidemment beaucoup chanter en hébreu mais aussi en arabe, en espagnol et en ladino. J’interpréterai également les chansons françaises. Je viens avec mes musiciens habituels et je serai également accompagné par l’Orchestre andalou d’Israël (The Israeli Andalus Orchestra) de Tom Cohen, composé de musiciens orientaux et occidentaux.
A.J. : Dans vos concerts précédents, vous avez souvent accueilli des artistes israéliens. Avez-vous prévu des invités ?
E.M. : Je ne m’interdis pas d’avoir des invités-surprises qui viendraient chanter avec moi sur scène, même sans avoir répété.
A.J. : On garde le souvenir d’un beau concert à Jérusalem, en 2012 où Shimon Pérès était monté sur scène…
E.M. : Il m’a fait l’honneur d’assister au spectacle et de rendre hommage à ma carrière. Je lui ai dit : «Merci mon papa d’Israël».
A.J. : Quel est votre public israélien ? 
E.M. Au début, mon  public était composé de spectateurs français qui me retrouvaient en Israël et de Séfarades qui y vivaient. Aujourd’hui, toute la diversité israélienne vient me voir, même les Russes ! Il est vrai que j’ai fait beaucoup d’émissions télé et que beaucoup me connaissent.
A.J. : L’artiste se porte bien. Qu’en est-il des déboires financiers évoqué par la presse?
E.M. : Dans cette affaire, j’ai été une victime. La justice, qui travaille très bien, est en train de me sauver.
Article paru sur le site actuj.com : http://www.actuj.com/2014-05/culture/enrico-macias-pour-moi-israel-c-est-la-liberte

ashdod-mai-2014A l’occasion des 66 ans de l’état d’Israël ,Enrico Macias revient en Israël pour plusieurs concerts. Il apparaîtra pour la première fois accompagné de l’orchestre Andalou d’Ashkélon composé de 40 musiciens

Enrico Macias a annoncé qu’il reviendrait en mai prochain en Israël à l’occasion des célébrations du 66 ème anniversaire de l’Indépendance de l’Etat d’Israël pour une série de concerts à Tel Aviv, Ashdod, Ashkelon, Haïfa et Beersheva. « C’est comme si je retournais dans ma famille a-t-il dit.

Le chanteur se produira avec ses musiciens et l’orchestre de Tom Cohen jouera de la musique arabo-andalouse sur les chansons les plus connues d’Enrico Macias. « Ce sont de très grands musiciens orientaux, ils véhiculent la musique que j’ai pratiquée avec mon père et mon beau-père », souligne Macias.

Il se produira à Ashdod le 14 Mai prochain à guichet Fermé.

Article paru sur le site « Ashdodcafé.com » : http://www.ashdodcafe.com/?p=27269

e60c46adbaa65c83d5a2aec4fed00f24Plusieurs vols à l’arrivée ou au départ de Nice étaient annulés ou retardés samedi soir en raison des mauvaises conditions météorologiques.

Enrico Macias a dû annuler à la dernière minute son concert prévu à la Palestre, au Cannet, hier soir.L’avion qui devait le conduire sur la Côte d’Azur a, en fait, atterri… à Montpellier! Le chanteur est l’un des naufragés du ciel qui, hier en fin de journée, ont fait les frais d’un brusque retournement de vent.

Vers 17h, une brise mauvaise s’est levée à l’Ouest, obligeant les avions à atterrir par l’Est, face au vent.Or, «cette approche en virage par la Baie-des-Anges ne peut se faire qu’à vue, précisait hier soir la direction de l’aéroport.La visibilité étant très mauvaise à cause des conditions météorologiques, le bureau de contrôle de l’aviation civile a donc pris la décision d’interdire les atterrissages» sur la plateforme niçoise.

>> LIRE AUSSI. Le concert d’Enrico Macias au Cannet annulé

Incertitude météo pour dimanche matin

Une dizaine de vols a ainsi été déroutée vers Montpellier, mais aussi Marseille, Lyon, Turin et Genève.Les passagers qui devaient embarquer sur ces mêmes avions pour redécoller de Nice se sont également retrouvés pris au piège.Les compagnies tentaient hier soir de leur trouver des solutions d’hébergements.Fort heureusement, en cette basse saison touristique, les hôtels de la Côte ne sont pas pleins.Et aucun passager ne devait, a priori, être contraint de passer la nuit sur un lit de camp.

Selon la direction de l’aéroport, environ «10% du trafic a dû être annulé» hier soir.En outre, les prévisions météorologiques n’étaient «pas très positives» pour ce dimanche matin.«Aucune amélioration n’est en tout cas prévue avant 2h du matin», précisait hier soir le cadre de permanence de la plateforme azuréenne qui n’excluait pas de nouvelles perturbations aujourd’hui. C’est la troisième fois cet hiver que les atterrissages sont momentanément interrompus à l’aéroport de Nice à cause du manque de visibilité lié aux mauvaises conditions météorologiques.

 

Article paru dans Nice Matin : http://www.nicematin.com/nice/intemperies-perturbations-et-vols-annules-samedi-soir-a-laeroport-de-nice.1664749.html

 

Cinquante ans de carrière n’ont su ébranler la passion et l’enthousiasme de ce chanteur populaire à qui l’on prédisait pourtant, à ses débuts, qu’il ne ferait pas long feu… Comme quoi, si la vérité ne sort pas toujours de la bouche des enfants, elle est bien ancrée dans le coeur du public qui, quoi que l’on fasse, a constamment le dernier mot. Un public qu’Enrico Macias invite cette fois-ci à célébrer leurs cinquante ans d’amitié et de complicité…

enrico-macias-interview-le-mensuel-2014-50-ans-tournee-anniversaire-CMorgane L : Avez-vous pris de bonnes résolutions pour 2014 ?
Enrico Macias : Ah oui, bien sûr : travailler de plus en plus pour oublier mon âge… ! (rires) et pour mieux apprécier mes vacances ! (rires)

Vous viendrez au Cannet le 22 mars prochain avec la tournée « Venez tous, mes amis ». Avant de devenir une tournée, c’était un album pour fêter vos cinquante ans de carrière. Les avez-vous vu passer ces cinquante années là ?
C’est passé extrêmement vite et pourtant, je me rappelle de tout ce qui s’est passé durant ces cinquante ans… Les bons comme les mauvais moments, les épreuves, les joies, les gloires, les échecs, les triomphes… Je me souviens absolument de tout ! Je vous assure que tout ça fait partie de mon environnement, de mon univers, ces cinquante ans font partie de ma vie et jusqu’à mon dernier souffle, je ne pourrai jamais les oublier !

Mais vous avez réalisé que ce temps là était passé ou c’est en faisant ce genre de bilan là que l’on prend conscience des années écoulées ?
Tout d’abord, c’est une immense privilège d’avoir vécu jusqu’à cet âge là, d’avoir tenu pendant cinquante ans le haut du pavé. J’estime que j’ai eu vraiment beaucoup de chance ! Bien sûr que j’ai beaucoup travaillé, bien sûr aussi que ce n’est pas parce qu’on a la passion de la musique et du travail que le succès est automatique. Il y a toujours une part de chance dans le succès. Je pense que c’était ma destinée et je ne pensais vraiment pas un instant pouvoir durer aussi longtemps, jusqu’à maintenant. Quand je suis arrivé, tout le monde disait qu’Enrico Macias était le chanteur des pieds-noirs et que ça allait s’arrêter assez vite. Et tout est finalement arrivé si rapidement, après à peine deux petites années de galère que même moi je me disais que ça ne pouvait pas continuer très longtemps ! (rires)
Et puis j’ai continué… Quand j’ai fêté mes dix ans de carrière je me suis dit « Quelle merveille j’ai tenu dix ans ! » ! (rires) Puis j’ai fêté mes vingt ans, mes trente ans, mes quarante ans et finalement mes cinquante ans ! Vous vous rendez compte ? C’est une chance inouïe ! (rires) Je dois dire que cette chance là, je la dois à la providence bien sûr, mais aussi et surtout au public qui m’a toujours suivi, qui a toujours été fidèle, qui a toujours compris les messages que je lui envoyais et qui a toujours adhéré complètement à mes spectacles. Vous savez, dans mes spectacles, je réunis toute la diversité de la société française, tous les gens d’opinions politiques différentes, tous les gens qui pourraient être en conflit ailleurs… Mais dans mes salles de spectacle, je les réunis grâce à la musique, je réunis toutes les communautés, je réunis tout le monde et ça c’est le plus beau cadeau !

Oui et d’ailleurs en politique, j’ai vu que vous souteniez Anne Hidalgo pour la mairie de Paris alors vous aviez soutenu Nicolas Sarkozy en 2007 et 2012… C’est la preuve que dans notre pays comme dans bien d’autres, il faudrait dépasser tous ces clivages droite / gauche et ne suivre que des personnes qui ont envie que les choses changent ?
Exactement ! Et c’est la réponse que je voulais vous faire. J’ai suivi Nicolas Sarkozy parce que je le trouvais très compétent pour gérer la France et je le suivrais encore, je voterais encore pour lui s’il revenait et surtout, je souhaite son retour ! Je ne peux pas mieux vous dire ! Anne Hidalgo, c’est pareil, je l’adore. Pour Paris, je trouve qu’elle serait le maire idéal après Delanoë que j’ai beaucoup aimé et qui est un ami de longue date. Je tiens ma promesse vis-à-vis d’Anne Hidalgo, et puis c’est une femme bien puisqu’elle est andalouse comme moi et qu’elle adore mes chansons ! (rires) Vous comprenez, moi je ne vote pas pour des idéologies, je vote pour des gens que je crois compétents. D’ailleurs, Nicolas Sarkozy, en devenant Président de la République, a fait l’ouverture à gauche, il a pris des Ministres de gauche, Kouchner, Besson, Frédéric Mitterrand. Je suis pour une certaine éthique de vie. Je ne vote ni pour la droite, ni pour la gauche, ni pour le Front National, je vote pour la valeur des personnalités. Je ne suis pas sectaire.

Pour revenir sur votre carrière, quel est votre tout premier souvenir professionnel marquant, quelle est la rencontre qui a tout fait basculer, il y a cinquante ans ?
Oh il y en a eu plusieurs évidemment en cinquante ans ! (rires) Mais je vais vous confier une anecdote que je crois ne jamais avoir racontée… J’avais un oncle, qui est malheureusement décédé aujourd’hui, Tonton Gilbert, qui tenait un restaurant à Nice. C’est là que j’ai atterri après moult voyages après mon retour d’Algérie. Il avait un client qui s’appelait Cousin Bibi, c’était à l’époque un très grand animateur de Radio Monte-Carlo et mon oncle lui a parlé de moi parce que j’écrivais des chansons que jeenrico-macias-interview-le-mensuel-2014-50-ans-tournee-anniversaire-D chantais. C’était en 1962. Cousin Bibi m’a fait engager au Casino de Saint-Raphaël où la vedette du spectacle était Gilbert Bécaud. Je suis passé en toute première partie de son spectacle, tout à fait au début du programme, quand les gens n’étaient même pas encore assis. J’ai fait un bide incroyable ! (rires) On ne m’a pas sifflé, ni même jeté, on ne m’a pas entendu ! (rires) J’étais déçu, j’étais dans mon coin, j’avais les larmes aux yeux, j’avais beaucoup de peine. En plus les gens défilaient devant moi pour demander un autographe à Gilbert Bécaud ! Pour ma première expérience, c’était quand même une catastrophe ! (rires) La vedette américaine du spectacle était Line Monty qui revenait d’Alger et qui me connaissait très bien. Elle est montée sur scène et au milieu de son spectacle, elle m’a demandé de monter sur scène. Je ne l’oublierai jamais ! J’y suis allé, elle m’a laissé chanter quelques chansons et j’ai fait un triomphe ! Le lendemain Louis Nucéra, qui est ensuite devenu un très grand écrivain et surtout un ami, a rédigé la critique du spectacle en déclarant « Une étoile est née : Enrico Macias ». Ça restera le souvenir le plus marquant de ma carrière…

Dans le dernier album, on retrouve 17 titres que vous partagez en duo avec d’autres artistes. Comment avez-vous pu faire un tri parmi vos dizaines et dizaines de titres et comment avez-vous choisi ces artistes là ?
Mon fils et la maison de disque ont eu l’idée de faire des duos mais ce qui est extraordinaire, et je ne sais pas comment ils l’ont su, c’est que ce sont les chanteurs euxmêmes qui se sont présentés et qui ont désiré faire ces duos. Alors je les ai laissé choisir eux-mêmes les chansons qu’ils préféraient.

Il y a des artistes plus jeunes sur cet album comme Mickaël Miro, Natasha St-Pier et Corneille, c’était important pour vous de mélanger un peu les générations ?
Oui bien sûr, comme dans le public d’ailleurs, il faut mélanger les générations. Vous savez, aucun artiste n’est un véritable créateur en réalité parce qu’il ne fait que s’inspirer d’autres artistes qu’il a aimé et qui l’ont influencé. La transmission est un devoir pour chaque artiste, il faut léguer, non seulement à ses enfants ou petits-enfants mais aussi à des gens qu’on ne connaît pas mais qui deviendront des successeurs, des élèves éventuels puis de futurs maîtres.

Sur cette tournée, aura-t-on des surprises ? Sur la date du Cannet par exemple ? Je présume qu’il est extrêmement difficile de refaire ces duos sur scène ?
Non c’est trop difficile malheureusement en tournée de refaire ces duos, de coordonner les dates. Je vais rechanter des chansons anciennes, des plus récentes, des toutes nouvelles. Mais surtout je vais mélanger mon spectacle avec de la musique arabo-andalouse, je vais montrer toutes la facettes de ma carrière musicale.

Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel Interview parue dans l’édition n°346 de mars 2014