Interview d’Enrico Macias pour radio RLM 107.9
A l’occasion du passage d’Enrico Macias à la foire de Douai pour un concert exceptionnel le 1er septembre 2018,
Stéphane Hardy a interviewé l’artiste pour la radio RLM 107.9
A l’occasion du passage d’Enrico Macias à la foire de Douai pour un concert exceptionnel le 1er septembre 2018,
Stéphane Hardy a interviewé l’artiste pour la radio RLM 107.9
Il y avait de l’émotion samedi soir au Carré brasserie pour le concert d’Enrico Macias. Des souvenirs sont revenus à la surface pour une partie de l’auditoire, sa chanson « Adieu mon Pays » l’illustrait parfaitement.
Le mendiant de l’amour, Enfants de tous pays donnent des frissons. Fatima, Yassmina et Mounira ne passent pas à travers cette sensation : « Son histoire, c’est notre histoire. Nous sommes pour le retour d’Enrico en Algérie », confient les Wazieroises, la gorge serrée à la fin du concert. Une heure quinze de musique arabo-andalouse assurée par sept musiciens talentueux, il n’en fallait pas plus pour réchauffer les milliers de cœurs unis face à l’artiste.
Article paru le 2 septembre 2018 dans La Voix du Nord :
http://www.lavoixdunord.fr/441349/article/2018-09-02/en-ouverture-de-la-foire-expo-enrico-macias-offert-un-rayon-de-soleil-oriental
En hommage à Kofi Annan qui vient de nous quitter
Avec tous nos remerciements pour ce qu’il a fait pour ce monde
Merci à notre amie Shirin pour ce très beau montage
Document de l’association ALYC (anciens du lycée d’Aumale) : http://alyc.fr/
Pour ce dernier concert avant la trêve estivale, Enrico, invité par l’ACCIP (Association Culturelle et Cultuelle Israélite de Puteaux), nous avait donné rendez-vous au Théâtre des Hauts de Seine de Puteaux, en banlieue parisienne.
Dans le public, toute la communauté était présente, mais aussi quelques « exilés », comme les fans venu(e)s des 4 coins de France et d’ailleurs. Étaient présents également Joël Mergui (président du consistoire israélite de France) qui a rappelé l’attachement de la communauté aux valeurs de la République Française et la maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, qui a assuré et rassuré ses administrés de son soutien indéfectible.
Si nous étions tous réunis, c’était pour fêter les 50 ans de la création de la communauté et qui pouvait mieux nous accompagner dans cette fête que notre chanteur préféré ?
Entouré de ses 7 musiciens : Thierry, Bruno, Hafid, Serge, Amar, Kamel et Karim, et soutenu à la technique par Jean-Pierre et Jeff, Enrico nous a donné un concert d’une haute intensité. Très vite, dès la seconde chanson, le public était debout et lorsqu’il s’est levé comme « une seule fille ».. de mon pays au moment de cette incontournable chanson, il ne s’est plus rassis jusqu’à la fin.
Alors oui, je sais, vous allez dire qu’aussi bien Martine que moi-même, nous vous disons toujours ça.. Mais le public d’hier soir était tellement ardent, bouillant, bouillonnant, enthousiaste, fougueux, frénétique, passionné… Je vais m’arrêter là parce que je n’ai pas de mots pour vous expliquer.
La chaleur venant de la scène et de notre soleil s’est propagée en quelques secondes dans les premiers rangs et a atteint son paroxysme et le fond de la salle en une poignée de minutes. Là, pas de service de sécurité (ou bien ont-ils été tellement débordés qu’on ne les a pas vus). Même les organisateurs et madame la Maire étaient au pied de l’estrade pour chanter et danser, tant sur le répertoire arabo-andalou, que sur « enfants de tous pays » ou sur le « mendiant de l’amour ». Et, pour finir, il n’y avait que des orientaux originaux ou convertis pour chanter « el porompompero ».
Je voudrais encore une fois, avant cette pause estivale, remercier tous ceux qui font que chaque soirée est une fête : les musiciens, les techniciens, Jean-Claude et les organisateurs d’hier, en la personne de Michel Benhaïm (et son épouse). Ce fut un vrai bonheur de les rencontrer et d’échanger avec eux. Mais, bien sûr, nous devons également remercier celui sans qui nous ne serions pas là : MERCI à ENRICO pour tout ce bonheur ! Que Dieu vous prête vie jusqu’à 120 ans, toujours dans la santé et dans la fête.
Vous pouvez voir ou revoir le concert d’Enrico Macias à l’Espace Rachi le 18 juin dernier en suivant le lien suivant
Merci à Hachomer Hatzaïr pour cette production
Pour celles et ceux qui suivent Enrico et ce blog, nous vous avons plusieurs fois emmenés à l’espace Rachi à Paris.
Et, hier soir, c’est de nouveau au 39 rue Broca que nous avions rendez-vous pour une soirée très particulière.
Enrico Macias s’y produisait au profit de l’association « Hatchomer Hatzaïr France» (le gardien de la jeunesse) pour un concert exceptionnel.
Dès l’entrée dans la salle, l’ambiance était joyeuse et bon enfant, chacun s’employant à rechercher sa place, puis négocier avec ses voisins pour se rapprocher de ses amis. Un joyeux brouhaha dans la bonne humeur, le sourire aux lèvres : toute la chaleur de la Méditerranée.
Une fois tout le monde enfin assis, ce fut au tour du maître de cérémonie de monter sur scène pour présenter rapidement son association et ses objectifs avant de laisser la parole aux jeunes animateurs.
Et l’heure de la fête a enfin sonné avec l’entrée en scène des musiciens d’Enrico.
La fête (la messiba) ! Le mot est bien faible. Pourtant habitués des concerts et de l’ambiance maciasienne, nous avons, hier soir, atteint tous les paroxysmes. Car c’est dès l’apparition d’Enrico dans le halo des projecteurs et les premières paroles du « juif espagnol » que toute la salle s’est levée comme un seul homme et s’est mise à danser et chanter avec l’artiste.
« Le chanteur de la famille », voilà bien la chanson que nous devrions tous entonner pour Enrico, car hier nulle autre n’était plus appropriée. La salle pleine à craquer a été déchainée du premier instant au dernier, et le premier rang des VIP n’a pas été des moins actifs. Ils ont donné le La, dès l’ouverture, et n’ont pas cédé une once d’énergie jusqu’à l’extinction des projecteurs.
On ne peut non plus passer sous silence ce moment très beau et plein de promesses, où les jeunes de l’association sont spontanément montés sur scène pour entourer Enrico et chanter en chœur avec lui « Le mendiant de l’amour ». C’est un beau tableau de famille auquel on a pu assister, celui du patriarche heureux et comblé, entouré de ses nombreux enfants, auxquels il a transmis ses valeurs et son expérience.
Alors, Enrico dans tout ça, me direz-vous. Enrico a, comme à son habitude, mis le feu. Vous l’avez compris. Son charisme, son don exceptionnel pour entrer en communication avec le public, et son grand professionnalisme ne sont plus à démontrer. Entouré de ses musiciens (à l’exception de Thierry qui nous a manqué hier), il a transporté la salle sous le soleil et le ciel bleu des rives de la Méditerranée. Tout son amour du public et de la musique l’animent d’une énergie hors norme et l’on peut dire que son public, hier, lui a offert une belle preuve de l’amour et l’attachement qu’il lui voue.
Un grand merci aux organisateurs de cette soirée.
Un immense bravo au public
Et tous nos remerciements les plus sincères à Enrico pour nous permettre de vivre de tels moments en sa compagnie.
Du 2 juillet au 2 septembre 2018, tous les soirs à 20h50, retour de La minute vieille (sauf le mardi) sur ARTE.
La série courte humoristique de Fabrice Maruca revient cet été pour une nouvelle salve d’histoires drôles, dont dix-huit épisodes inédits, dans lesquelles nos impassibles retraitées n’ont rien perdu de leur mordant.
Dans leur décor de vacances, les comédiennes Anna Strelva, Michèle Hery, Claudine Acs et Sophie Sam enchaînent les blagues piquantes. Cet été, elles s’entoureront de trois nouveaux guests : Guy Roux, Guy Marchand et Enrico Macias pour trois épisodes inédits les lundi 9, mercredi 11 et jeudi 12 juillet.
Cette septième saison sera aussi l’occasion de revoir les personnalités ayant participé à la série : Geneviève de Fontenay, Liliane Rovère, Andréa Ferréol, Bernadette Lafont, Anémone, Judith Magre, Michel Galabru, Claude Brasseur et Michel Robin.
Une coproduction ARTE France, LM Production et Bakea Productions.
Pour cet ultime rendez-vous de la tournée israélienne 2018, Enrico a été à la rencontre de la plus grande communauté française basée en
Israël, à Netanya.
Plus qu’un rendez-vous, c’est un cadeau qu’il leur a offert en se produisant dans l’amphithéâtre face à la mer.
Lorsque vous vous promenez sur le kikar haatsmaout (place de l’indépendance), lieu symbolique où se retrouvent les résidents de Netanya, vous ne pouvez pas faire autrement que d’entendre le
spectacle. Donc, au-delà des 1000 privilégiés qui avaient leurs places, c’est toute la population de cette très célèbre station balnéaire qui a pu profiter du spectacle.
1/3 de la population de Netanya est issue de l’alya (montée en Israël) française. Mais il y a au minimum 1 personne sur 2 qui parle français car les autres, ceux venus dès 1948 ou 1962, viennent, pour la plupart, de Tunisie ou d’Algérie.
Alors dire que la fête fût belle, joyeuse, chaleureuse ne pourrait pas décrire l’intensité du bonheur ressenti par ce public qui, bien que déjà tout acquis, est reparti envoûté.
Les hommes ont chanté, les femmes ont dansé, madame la maire, Myriam Feirberg, a présenté Enrico comme étant unique, et pourtant elle en « a
vu défiler des chanteurs sur cette scène ». Mais toutes les belles choses doivent avoir une fin. Après le final légendaire composé de l’Oriental et de El Porompompero, qui me donne toujours un serrement de cœur lorsque je l’entends car cela indique que l’on va devoir se quitter, il a fallu partir et ce fût le moment des au-revoir.
Je voudrais une nouvelle fois remercier tous les protagonistes.
Pour commencer :
– Yoav Zemach qui a permis tout cela
– La Symphonette Orchestra Raananna et ses 2 chefs, Keren et David, qui bien que différents sont tous deux très chaleureux et sympathiques.
– « Nos » musiciens : Kamel, Bruno, Thierry, Serge, Karim, Amar et Abdenour et Nos » techniciens : Jean-Pierre et Jeff. Je souhaite leur dire merci pour leur façon de soutenir notre chanteur préféré, mais aussi pour l’accueil qu’ils me réservent à chaque fois. C’est un véritable bonheur que de les côtoyer.
– À Lionel Teboul et à Jean-Claude Ghrenassia pour leurs arrangements sublimes qui ont donné une sonorité nouvelle à ce spectacle. Là aussi, un merci personnel à Jean-Claude pour toujours me donner le sentimentd’être en famille.
– À Symon, qui au-delà de son talent artistique que j’ai déjà décrit, est toujours auprès de son grand-père et veille sur lui. Comme dirait Enrico « hazak oubarouh » (bien que ce soit intraduisible, cela veut dire littéralement : fort et béni).
– Un merci à l’ensemble du public et tout particulièrement aux fans, que nous les croisions régulièrement ou occasionnellement, les moments que nous vivons ensemble font de nous des personnes gâtées par ce en quoi chacun croit. Une pensée particulièrement pour Michael avec qui nous passons toujours de très bons moments.
– et bien sûr un très très grand merci à Enrico pour tout le bonheur qu’il nous donne chaque jour. Et à titre personnel, merci d’être entré dans ma vie alors que je n’étais qu’une enfant, d’être toujours là aujourd’hui et de me permettre de partager quelques moments privilégiés en me donnant la sensation de faire partie de l’équipe.
Pour ce 7ème concert, Enrico a donné rendez-vous à son public dans la capitale israélienne, et là, c’est moi qui vous le dit, avec le meilleur public d’Israël.
Mais rendez vous était aussi donné à quelques-uns des chanteurs que nous avons eu le plaisir de découvrir ou redécouvrir dès le début de cette tournée 2018.
Je veux citer :
– Yossi Azulay dont le crédo est de mettre en musique les prières juives et d’envoûter son public, tant féminin que masculin, avec sa voix qui ne peut être qu’un don de l’au-delà.
– La petite Chelly, qui a également fait l’unanimité avec sa voix d’ange et sa reprise de Yerushalaïm shel zahav. Gageons que ce petit cœur ira loin, d’abord parce qu’elle est bien entourée étant la petit-fille de Shmoulik et nièce de Yoav Zemach. Mais aussi parce qu’elle a comme « parrain » un chanteur qui porte bonheur.
– Nous avons également le plaisir de chanter tous les soirs en chœur avec Orlika et Enrico (exception faite de Beer-Sheva où c’était Galit Mor qui a eu ce privilège), la célèbre chanson de Naomi Shemer : Al kol ele.
« Sur le miel et sur l’épine,
Sur l’amer et sur le doux,
Sur nos maisons et nos bébés,
Sur tout ça, donne-nous ta protection […]
Accorde ta protection, Seigneur, sur cette maison
Sur le jardin, sur le mur.
Protège-nous du chagrin, de la peur soudaine,
Et de la guerre
Garde sur le peu que j’ai,
Sur la lumière et sur les jeunes,
Sur les fruits qui ne sont pas encore mûrs,
Et sur ceux qui ont déjà été récoltés…. »
– Puis (dernier cité mais le premier dans nos cœurs), « notre » petit pharaon, « notre » petit Symon. Sa reprise de « la femme de mon ami » en français et en hébreu est divine et son interprétation de « Lekhol Ehad » est captivante. Mais aussi, l’émotion de voir Enrico le protéger de son regard, tout en restant en retrait, me chavire le cœur chaque soir. Puis leur duo sur « Enfants de tous pays », succès international, qui est devenu un hymne et qui est repris dans les écoles, est un moment de bonheur intense.
C’est aussi avec un plaisir extrême que nous avons retrouvé l’ensemble des musiciens, les nôtres et ceux de la Symphonette Orchestra de Raananna dirigée pour ce concert par leur chef David Sebba. Ce dernier a fait une très belle publication sur Facebook concernant Enrico. Il dit de lui qu’un chanteur comme lui, il y en a un sur un million. Qu’il est aussi à l’aise sur scène, en chantant et parlant dans plusieurs langues, en « jouant » avec son public comme avec un « jouet de fête foraine », que lui sous sa douche. L’amour et le respect qu’il éprouve pour notre chanteur préféré se ressent chaque soir. Leur complicité est de plus en plus évidente chaque jour.
Comme vous l’aurez compris, le concert de Jérusalem fût à tous points de vue une réussite à 200%. L’amour réciproque d’Enrico et de son public a chauffé la salle dès les premières notes, et le final fût brûlant sous les youyous et les ovations.
Ce soir, dernier concert à Netanya, moment important dans un lieu magique, mais je vous en dirai plus demain. Restez connectés.
De Ashkelon à Haifa, de David Sebba à Keren Kagarlitsky, ce sont 2 chefs d’orchestre différents mais complémentaires qui accompagnent notre
chanteur préféré depuis le début de cette tournée israélienne à la tête du « Raanana Symphonette Orchestra ».
L’orchestre symphonette de Raanana a été créé en 1991 par la municipalité de Raanana, réunissant des musiciens de l’ex-Union soviétique et de jeunes musiciens locaux, dans le cadre de l’initiative de la municipalité de Raanana pour fournir du travail aux nouveaux immigrants russes. À cet égard, la municipalité de Raanana a bénéficié de la pleine coopération du Centre d’assistance aux nouveaux immigrants, créé par le Ministère de l’éducation, l’Agence juive et le Ministère de l’intégration des immigrés.
Depuis sa création, l’orchestre joue le répertoire classique, ainsi que des œuvres israéliennes originales, enrichissant ainsi le patrimoine israélien et établissant un lien solide entre les multiples facettes du patrimoine juif et la culture israélienne contemporaine, populaire et moderne. L’orchestre a commandé plus de 80 œuvres de compositeurs israéliens de renom, tels que Noam Sheriff, Gil Shohat, Omer M. Welber, Uri Vidislavski, Ella Milch-Sheriff, Josef Bardanashvili, Daniel Shalit, Oren Lok, Ron Shapira, Ayal Adler, Aviyah Copelman et beaucoup plus.
Il s’intéresse particulièrement aux contes héroïques des Justes parmi les Nations, ainsi qu’à la musique des artistes juifs qui ont péri durant l’holocauste. En 2007, l’orchestre a reconstitué l’histoire tragique d’Alma, la violoniste qui dirigeait l’orchestre des femmes à Auschwitz.
Source : www.symphonette.co.il
Des grands orchestres accompagnant Enrico, j’en ai vus. Mais là, je vous parle d’un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas
connaître. Pourtant, avec le Symphonette orchestra de Raanana, la façon dont leurs accompagnements se marient parfaitement à la musique d’Enrico est magique. Enfin, pas tant que ça, car en réalité c’est grâce au talent de 2 hommes.
L’un s’appelle Lionel Teboul et n’est pas un inconnu pour les fans d’Enrico . Nous n’avions plus entendu parler de lui depuis l’Olympia de 1985, et cette année, c’est la seconde fois que nous le retrouvons.
Le second homme est un magicien de la musique. Il faut dire qu’il a de qui tenir. Avec le père et les 2 grands-pères qui sont les siens, comment aurait-il pu en être autrement ?
Pour avoir eu personnellement le bonheur d’assister à quelques répétitions durant lesquelles il donnait ses instructions aux musiciens, je peux vous assurer que celles-ci font toute la différence. Vous passez de « bien, très bien » à « parfait, waouh.. ». Vous l’aurez deviné, je parle de Jean-Claude Ghrenassia.
Tous les soirs Enrico remercie ces 2 hommes pour leur magnifique travail.
Si cet orchestre est prodigieux, cela n’enlève rien à la qualité du travail de nos musiciens préférés qui déjà, lorsqu’ils sont uniquement tous les 7, nous donnent l’impression qu’ils sont 20. Mais de nouveaux instruments donnent de nouvelles sonorités et tout cela est prodigieux.
Merci aussi à Yoav Zemach qui a rendu tout cela possible.
Hier soir, c’était au tour des Petahtikviennes et des Petahtikviens de souhaiter à Enrico, avec fleurs et gâteau, un joyeux anniversaire.
Assurément, les Petahtikviennes étaient au rendez vous.
Les « Enrico mon amour » fusaient de tous les coins de la salle, nous faisant penser aux paroles du « chanteur de la famille » : « les femmes se font belles d’abord pour plaire à leurs maris, et si ce n’est pas vrai, c’est tout au moins ce que l’on dit ».
Hier, c’était pour Enrico que les femmes et les fans étaient là.
Et il leur a tout donné sur scène. Après un début chaotique bien qu’amusant et, croyez-moi, fort sympathique, dû à une panne technique, les habitants de « l’ouverture vers l’espoir » (Petah Tikva en hébreu), ont vu tous leurs espoirs s’accomplir durant ce concert. Enrico a repris tous ses standards, de « Chanter » à « El porompompero » en passant par, « Melisa », « Aux talons de ses souliers », « Adieu mon pays », « Oh guitare », « Juif espagnol », « Quand les femmes dansent », « Pour toutes ces raisons, je t’aime », « Paris tu m’as pris dans tes bras », « Al kol ele » en duo avec Orlika, « Zingarella », « Enfants de tous pays » avec Symon, « Les filles de mon pays », « Le violon de mon père », le Medley arabo-andalou, « Le mendiant de l’amour » et « L’Oriental »
Et ce sont plus de 1000 personnes en liesse qui ont repris en chœur, et par cœur, chacun de ses couplets. L’osmose était grande hier soir, et « le meilleur public du monde » a été comblé.
Gageons que le bonheur sera tout aussi fort, ce soir, au Ashkelon Sports Arena.
Le tout Tel-Aviv s’est retrouvé hier soir, 27 mai 2018, dans l’amphithéâtre Charles Brofman pour souhaiter avec quelques mois d’avance, un très joyeux anniversaire à notre chanteur préféré.
Ce n’est pas n’importe quel anniversaire, puisque, le 11 décembre prochain, Enrico fêtera ses 80 printemps, 80 ans de musique, de chansons, et d’amour de la famille.
Pour cette soirée, du monde, il y en avait sur scène. A l’instar de la tournée 2014 durant laquelle l’orchestre andalou de Jérusalem accompagnait Enrico, cette année, c’est l’orchestre philharmonique de Raanana (banlieue de Tel Aviv) qui s’est joint aux musiciens habituels de l’artiste pour accompagner le Maître.
Les « symphonettes » ont été exceptionnelles et la soirée a été mémorable. Conduits par David Sebba, ils ont apporté une note différente et toute aussi mélodieuse aux airs que nous aimons tant.
Nous avons aussi eu le plaisir de revoir Shirel, enceinte et radieuse, pour un duo sur « Paris tu m’as pris dans tes bras » sauf qu’hier soir, c’était Tel-Aviv qui a pris les 2 artistes dans ses bras.
Orlika, que nous connaissons également, a repris avec Enrico cette chanson qu’il nous avait faite découvrir en 1982, « Al Kol Ele ».
Puis, Symon est venu rejoindre son grand-père qui l’a laissé voler de ses propres ailes, ou plutôt comme il le dit, « qu’il a jeté dans l’eau afin qu’il apprenne à nager tout seul ».
Et, sous son œil bienveillant, Symon a fait une belle interprétation de « la femme de mon ami », en français et en hébreu, puis « Lekol Ehad » (Chanson de Schlomi Shabbat).
Alors, Enrico est revenu au-devant de la scène pour reprendre en duo avec lui « enfants de tous pays ». Et hier, Symon était le petit-fils de tout le public, tant leur amour pour lui était intense, et leur regard bienveillant.
S’est ensuite joint à eux un chanteur qui ne nous est pas totalement inconnu, Yossi Azulay. Fin 2017, Enrico et Yossi ont enregistré 2 duos pour le CD de ce dernier. Ce soir, nous le découvrions pour la 1ère fois sur scène, en trio avec Enrico et Symon, pour une reprise de la chanson que beaucoup d’entre nous ont découvert grâce à Symon, il y a 3 ans, « vehi sheamda ».
Yossi était aussi aux côtés d’Enrico pour le medley arabo-andalou et une adorable enfant s’est jointe à eux pour interpréter « Yerushalaïm shel zahav ». Elle s’appelle Chelly et c’est la petite-fille de Shmoulik Zemach זיל, qui a été le producteur d’Enrico en Israël dès 1967 et qui, malheureusement, nous a quittés il y a quelques mois. Depuis quelques années, c’est son fils Yoav qui a pris la relève.
Comme chaque fois, cette soirée est passée à la vitesse de l’éclair et chacun est reparti chez lui les yeux pleins d’étoiles et le cœur en fête.
Mais Enrico n’en finit pas de faire la fête avec tous ceux qui l’aiment et rendez-vous est pris pour ce soir, 27 mai, à Petah Tikva