Catégorie : Actualités
Enrico Macias à Chalons en Champagne – 1er septembre 2016
Après la fête de St Privat à Carmaux et le pruneau show d’Agen, la saison des festivals et foires s’est clôturée pour notre chanteur préféré, jeudi soir, à la foire de Chalons dans le cadre de la foire en scène.
Il faisait encore chaud ce premier jour de septembre et pour arriver jusqu’au théâtre du concert, il fallait traverser de part en part l’immense et impressionnante foire.
Impressionnante par son étendue, par la multiplicité de ses exposants et notamment la majesté imposante des machines agricoles du 21ème siècle, mais aussi la part de rêve incarnée par les marques de prestige d’une des emblèmes de cette contrée, le champagne. Ce dernier a d’ailleurs coulé à flots pour les visiteurs.
Mais c’est Enrico que l’on est venu applaudir et les Chalonnais ne se sont pas laissés distraire. Ils se pressaient nombreux devant les barrières bien avant l’heure de l’ouverture.
La première partie du spectacle était assurée par un très sympathique orchestre qui a chauffé l’auditoire au son des valses musettes et autres succès des bals populaires.
Une belle entrée en matière pour Enrico qui, dans la continuité de ce début de programme, a attaqué sur « Paris tu m’as pris dans tes bras » qui s’est terminé par « Chalons tu m’as pris dans tes bras ».
Il a pendant 1h30 enchainé tous ses plus grands succès, anciens mais aussi récents. Et quoi qu’il en dise, il les maitrise les nouvelles chansons de son dernier album. Que ce soit « A la grâce de Dieu » ou le duo à la guitare « Alma del sol » interprété avec Bruno Bongarçon, ce fut un sans faute.
La liste des chansons
Paris, tu m’as pris dans tes bras
Adieu mon pays
Le voyage
Aux talons de ses souliers
Les gens du nord
A la grâce de Dieu
Aie, aie, aie je l’aime
Un berger vient de tomber
Les filles de mon pays
Solenzara
Alma del sol
Le violon de mon père
Medley oriental
Ya Rayah
Le mendiant de l’amour
L’oriental
Porompompero
Enrico Macias a «tout donné» aux Agenais
Enrico leur a dit aux Agenais, «vous êtes le meilleur public du monde.» Les Agenais ont revisité les refrains, les tubes se sont enchainés, hier en fin de journée sur la place Esquirol. L’émotion était au rendez-vous…
Le public Agenais ne compte pas les minutes quand il sait que le moment qui viendra sera exceptionnel. Mais une heure de retard, quand on aime, cela ne compte pas. C’est un public enthousiaste qui a fait un triomphe à Enrico Macias dès que le chanteur populaire a posé les pieds sur la grande scène du Pruneau show . Comme pour le concert de La Grande Sophie ou de Boulevard des airs la veille au soir, la place Esquirol était bien remplie. Et surprise : certes, dans ce public, en majorité, des personnes d’un certain âge voire d’un âge certain mais aussi des jeunes, voire des très jeunes. «Enrico Macias ? On vient voir qui sait…» Après trois chansons ils reconnaissaient, les mêmes jeunes, que le «monsieur sur scène sait y faire pour mettre l’ambiance !» Et s’il mettait un peu de démagogie bienvenue dans le propos, «vous êtes le meilleur public du monde», c’était de bonne guerre. Les refrains connus de tous – ou presque — faisaient le reste. Rien ne manqua dans ce spectacle qui suppléait à l’absence de Maurane. Ni les «Millionnaire du dimanche», ni «Mon port d’attache», ni «Les gens du nord» et pas non plus les chansons d’espérance, d’amitié, de solidarité et de fraternité dont Enrico Macias a rempli ses disques et ses concerts au fil des décennies. C’est cette constance, l’amour du public et l’amour de son prochain qui explique, sans doute, la fidélité d’un public qui croît, lui aussi, que «quand les hommes vivront d’amour il n’y aura plus de frontière» comme le chantait un autre rêveur, venu du Québec. Et dans ce medley des plus grands tubes, il y eut, bien sûr, le refrain qui a tout lancé, «Toi Paris tu m’as pris dans tes bras.» Agen aussi, hier soir.
En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2016/08/29/2407989-enrico-macias-a-tout-donne-aux-agenais.html#wBAVXYtxVIT4oCOY.99
Enrico Macias : «J’aime la chaleur du public»
Enrico Macias sera ce soir, à 19 heures, sur la scène de la place Esquirol (Agen). L’artiste de 77 ans, qui vient de sortir un nouvel album «Les clefs», va enchanter le Pruneau Show avec ses plus grands tubes comme «Le mendiant de l’amour», «Les filles de mon pays» ou encore «L’Oriental»…
Comment s’est passé l’enregistrement de votre nouvel album ?
Ça s’est passé très, très bien. Avec des auteurs-compositeurs et moi-même, nous avons écrit l’album ensemble, en toute quiétude, sans pression. C’était assez fluide.
Vous repartez donc en tournée, heureux de remonter sur scène ?
Très heureux, j’adore la scène ! Vous savez, si j’ai continué depuis 55 ans à chanter, c’est parce que j’adore ça et ça me procure des satisfactions et des plaisirs incroyables. Il y a une magie avec le spectacle. Dès que je rentre sur scène, que les lumières s’allument et que les gens commencent à applaudir, ça y est je suis dans mon élément, comme un poisson dans l’eau.
Comment vous arrivez à gérer cette émotion procurée par le public ?
J’essaie de faire de façon très naturelle. Je réagis authentiquement, je ne prépare pas à l’avance mes réactions. Elles seront visibles et audibles quand je serai sur scène.
Avez-vous des petits rituels avant de monter sur scène ?
Pas spécialement, non. Mais je ne veux pas qu’on siffle dans les loges (rires) ! C’est juste de la superstition.
Qu’est-ce que vous réservez aux spectateurs du Pruneau Show ?
Il va y avoir un mélange des nouvelles et des anciennes chansons. Il y aura toutes mes racines musicales, dont la musique arabo-andalouse. Je crois que j’arrive à faire une synthèse de mes racines. Je serai avec mes musiciens habituel, avec qui je travaille depuis une vingtaine d’années. On est plus que rodés, on est complices
Vous gardez des souvenirs de vos passages dans la région ?
Ce n’est pas la première fois que je viens à Agen. J’adore le public chaud du Sud-Ouest.
Justement, il va aussi faire très chaud dimanche. Vous appréhendez la chaleur ?
Oh non ! J’ai l’habitude de la chaleur. Je ne sais pas si vous savez, mais je me viens de Suède… euh non pardon, d’Algérie (rires) !
Est-ce que vous vous considérez comme un artiste intergénérationnel ?
Oui, et j’en suis très fier. Je suis très content et ça prouve que les anciennes générations ont
transmis aux nouvelles leur amour pour mes chansons, pour mes musiques. Pas seulement moi, mais pour d’autres chanteurs également.
Après les terribles événements de ces derniers mois, est-ce que c’est difficile de remonter sur scène ?
Je ne laisse pas de côté ces événements, qui m’ont bouleversé autant que nous tous. C’est important de monter sur scène, pour donner de l’espoir aux gens et leur dire que je n’ai pas peur. Dernièrement, j’ai chanté en Turquie. Et à ce moment-là il y avait l’armée partout, mais je n’ai pas eu peur. Le temps d’un concert est magique, car il y a une telle communion à ce moment-là, qu’on oublie tout. Dans mes concerts, il y a une diversité de communautés différentes, de religions différentes, d’idées différentes. J’arrive à les rassembler par ma musique et mes chansons.
Enrico Macias et ses musiciens seront en concert gratuit ce soir,
à 19 heures, sur la scène de la Place Esquirol.
En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2016/08/28/2407627-enrico-macias-j-aime-la-chaleur-du-public.html#KhRjkkziYcZMfK7k.99
L’envers du ciel bleu – Critique de Tuclasakoi
Voici une très belle critique du dernier ouvrage d’Enrico Macias que nous vous livrons ici
Critique de Tuclasakoi
« La première partie de ce livre est la partie qui m’a le plus interpellée, émue.
Enrico Macias nous décrit un pays disparu. A la lecture de ce livre, nous pouvons entrevoir la vie telle qu’elle avait cours dans l’Algérie d’avant 1962. Nous y percevons une cohabitation amicale et respectueuse entre différentes cultures, des juifs ayant été élevés en arabe, des amitiés qui naissent entre gens de cultures différentes, une tolérance vis à vis des traditions des religions différentes, aucune censure dans les discussions philosophiques et religieuses. Nous sentons dans son écriture une grande nostalgie de cette époque.
L’évocation de la musique qui rassemble ces cultures : la musique arabo-andalouse, qu’Enrico Macias préférerait nommer la musique judéo-arabo-andalouse.
Enrico Macias nous amène par sa lecture vers une autre nostalgie, palpable chez lui, la nostalgie d’Al Andalus. Ces 700 années d’occupation de l’Andalousie par les Maures durant laquelle plusieurs civilisations et cultures vivaient également en bonne intelligence.
Nous pouvons percevoir le fardeau qu’Enrico doit porter depuis sa naissance : la nostalgie du pays de ses ancêtres, l’exil de ceux-ci vers l’Algérie, ensuite son exil à lui vers la France et la nostalgie de son pays natal, fardeau qu’il portera jusqu’à la fin de sa vie, à moins d’un miracle.
Nous pouvons suivre son apprentissage de la musique, sa passion de la musique. Nous percevons toute cette ambiance du bassin méditerranéen, si nous tendons l’oreille, nous pouvons même entendre le malouf (nom de la musique arabo-andalouse de l’autre côté de la méditerranée). Certains mots ou noms employés évoquent des chansons d’Enrico.
Nous voyons son amour pour ses petits-enfants et son désir de leur transmettre leurs racines. Nous voyons l’ambition du papa d’Enrico pour lui et en même temps le respect pour son amour de la musique.
Atmosphère dans la famille d’un musicien : quand son papa rentre d’avoir joué dans une noce ou une fête, les enfants ne peuvent pas faire de bruit pendant la journée pour le laisser dormir (difficile pour de jeunes enfants).
Quelques éléments d’histoire :
le décret Crémieux qui accorde la nationalité française aux indigènes d’origine israélite.
le premier pogrom commis en Algérie le 5 août 1934 : rumeur selon laquelle un juif aurait uriné sur le mur d’une mosquée.
Des noms français, pouvant évoquer des endroits bien de chez nous : Philippeville, Jemmape.
Les autres parties m’ont moins interpellée, elles racontent plus ses prises de contact en France pour avoir des contrats et sa carrière. Ce qui m’a choqué en fin de livre est l’attitude de certains dirigeants algériens (Bouteflika), qui lui font entrevoir un espoir (de faire une tournée à Constantine) (1999-2000), mais qui finalement ne se réalise pas, à cause du Front Islamique de Salut.
Ce qui me plaît également est son pacifisme et sa neutralité par rapport au conflit israelo-arabe. »
Vous pouvez retrouver cette critique ici : http://www.babelio.com/livres/Macias-LEnvers-du-ciel-bleu/801721/critiques/1131003
Enrico Macias à la fête de St Privat à Carmaux
Il faisait chaud, très chaud ce vendredi 19 aout 2016 à Carmaux pour l’ouverture de la Fête de St Privat.
Mais les Carmausins se sont évertués toute la journée à peaufiner les derniers détails pour que tout soit parfait pour cette première soirée.
Après la Remise des clefs de la ville à la Reine des fêtes de St Privat, puis l’ouverture des bodegas à 19h, c’est à Enrico Macias que revenait l’honneur d’ouvrir les festivités dans la salle François Mitterand.
Les mesures de sécurité renforcées ayant entrainé une petite demi-heure de retard sur l’horaire prévu, c’est à 21h30 que les musiciens sont enfin entrés sur scène et que le président du COFEST a ouvert officiellement les fêtes de St Privat 2016. Puis les lumières se sont éteintes, guitares, violon, basse, accordéon, batterie et percussions ont joué les premières notes de l’intro et la magie s’est installée avec l’entrée en scène d’Enrico, aminci, bronzé et rayonnant qui a posé le décor oriental au cœur du Tarn aux accents d’un Koum Tara toujours flamboyant.
Il a ensuite exprimé tout son plaisir de se trouver à Carmaux rappelant qu’il avait fait son premier concert dans cette ville à l’âge de 23 ans. Bien des années de succès plus tard, revenu sur les traces de ce premier récital, il a encore une fois enflammé la salle avec ses succès de toujours mais aussi avec des chansons de son nouvel album.
Souriant, blagueur, chaleureux et surtout sincère, il a le don d’établir immédiatement le lien avec son public qui le lui rend avec autant de cœur et de spontanéité. Passant tour à tour de la nostalgie de son pays natal, à l’émotion avec « Pour toutes ces raisons, je t’aime » et « Un berger vient de tomber », il n’oublie jamais la Fraternité et la fête pour réunir tous les cœurs de bonne volonté. Cette douleur permanente qui est en lui, il sait la dépasser et se transcender pour combattre encore et toujours pour la Paix et donner la joie au cœur de ceux qu’il croise.
« Que Dieu vous garde à moi », « Je vous aime ! » a t’il dit au Carmausins.
« Que Dieu vous garde à nous » Enrico ! Le soleil de votre amitié redonne à nos cœurs un peu de l’espoir qui manque dans notre ciel aujourd’hui.
Merci à vous et que ça dure encore longtemps
Liste des chansons
Koum Tara
Adieu mon pays
Le voyage
Aux talons de ses souliers
Pour toutes ces raisons je t’aime
Les gens du nord Medley : Paris tu m’as pris dans tes bras,
Les millionnaires du dimanche
Mon cœur d’attache
A la grâce de Dieu
Aie aie aie je l’aime
Un berger vient de tomber
Les filles de mon pays
Solenzara
Alma del sol (avec Bruno Bongarçon)
Le violon de mon père
Medley oriental
Ya Rayah
Le mendiant de l’amour
Oseh Shalom
Porompompero
A la grâce de Dieu – Palm Beach – Cannes – 17 août 2016
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=qBzitJz7Jbo[/youtube]
Enrico Macias donnait un grand concert hier 17 aout 2016 au Palm Beach de Cannes
Merci a notre grande amie Anastasia pour ces images
A la grâce de Dieu – Chypre – 6 aout 2016
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Izb1YBgF124[/youtube]
Enrico Macias était hier soir, 6 aout 2016, en concert à Chypre à l’hotel Merit Royal de Kyrenia
Merci à notre amie Anastasia pour ces images
Enrico Macias au Palm Beach de Cannes le 17 aout 2016
Nancy Ajram, Gipsy Kings, Enrico Macias… Le Palm Beach part en live
Quatre grandes dates à retenir:
les 27 juillet puis les 3, 10 et 17 août. Au programme: des grands noms de la musique orientale. Ces derniers se produiront sur la grande terrasse.
Palm Beach summer live festival. C’est une première pour ce lieu mythique qui renoue ainsi avec son passé festif.
« Dans les années soixante-dix-80 on organisait beaucoup ce genre de grandes soirées sur la terrasse. Le principe est simple : on dîne – sur la terrasse, face à la mer – et lorsque le dessert arrive, le concert commence », explique Grégory Amsellem, directeur du Palm Beach.
Au programme, de grandes stars internationales de la musique orientale. Plus de six cents invités sont attendus à chacune de ses soirées qui sera facturée au convive entre 125 et 300 euros.
Nancy Ajram ouvre le bal, le 27 juillet
Originaire du Liban et reconnue dans le monde entier, pour ses chansons d’amour et ses 30 millions d’albums vendus.
Elle est la plus grande chanteuse pop du Moyen Orient.
Les Gipsy kings, le 3 août
Le groupe de musique andalouse originaire du Sud de la France a offert ses notes gitanes depuis près de 35 ans à son public.
Le groupe a remporté le Grammy Award du meilleur album en 2014.
Après avoir rempli plusieurs fois les plus grandes salles de concert du monde – notamment aux États-Unis – ils reprendront leurs plus beaux titres au Palm Beach.
Kadim Al Sahir, le 10 août
On l’appelle « l’empereur de la musique orientale ».
Kadim Al Sahir multiplie les tournées mondiales et a déjà vendu 30 millions d’albums.
Il sera sur la scène du Palm Beach le 10 août.
Enrico Macias, le 17 août
Enfin, celui qui rassemble depuis des décennies, celui que tout le monde suit lorsqu’il entame Les filles de mon pays ou L’Oriental, fait également partie de la programmation.
Enrico Macias interprétera ses plus grands succès le 17 août.
Article paru sur Nice matin : http://www.nicematin.com/concerts/nancy-ajram-gipsy-kings-enrico-macias-le-palm-beach-part-en-live-64176
Grand Pruneau Show à Agen : Enrico Macias remplace Maurane
Enrico Macias sera en concert à Agen le 28 août prochain. ©Archives É. D.
La chanteuse, attendue dimanche 28 août, a dû annuler son concert pour raisons de santé.
Comme annoncé en février dernier, La Grande Sophie et Boulevards des airs monteront bien sur la scène du Grand Pruneau Show, dont la 12e édition aura lieu les 26, 27 et 28 août à Agen.
En revanche, Maurane, qui devait assurer le show le dimanche soir, à 19 heures, ne sera pas présente. La chanteuse a, en effet, dû annuler sa venue pour raisons de santé. C’est donc Enrico Macias qui la remplacera. Son concert viendra donc clore les trois jours de festivités lors desquels plus de 75 000 personnes sont attendues.
Un changement de dernière minute qui, ce vendredi, a permis au maire d’Agen, Jean Dionis du Séjour, de saluer « la réactivité » de ses équipes.
Article paru dans Sud Ouest : http://www.sudouest.fr/2016/07/01/grand-pruneau-show-a-agen-enrico-macias-remplace-maurane-2420777-3603.php
Enrico Macias en concert à Montréal – 21 juin 2016
De nos envoyées spéciales à Montréal : Lisette L et Louise C
Enrico Macias était en tournée dans la belle province de Québec pour trois concerts exceptionnels en cette fin de juin 2016.
Et le 21 juin, c’est dans la très belle salle Wilfrid Pelletier de la Place des Arts à Montréal qu’il avait donné rendez-vous à son public.
Les fans s’étaient réunis bien avant le début du concert, certains en provenance des USA, heureux de se retrouver à nouveau pour ces moments tant attendus. Trois années d’attente, c’est long.
Et c’est une salle comble, bruissant de ses 3000 spectateurs, qui à 20 heures, attendait avec fébrilité le début de la fête.
La première partie était assurée par une jeune femme qui ne nous est pas inconnue, Amélie Hall. Souvenez-vous, en 2010, elle avait déjà chanté au Québec avec Enrico, interprétant en duo avec lui « Dis-moi ce qui ne va pas ». Cette fois ci, c’est, seule, qu’elle est entrée en scène avec sa guitare pour chanter quatre de ses compositions.
Puis le moment tant attendu est arrivé. Les musiciens sont entrés sur la scène, ont gagné leur place. La mandole d’Abdenour a attaqué les premières notes de l’introduction, rapidement suivie par les autres instruments, et les premières phrases de Koum Tara ont raisonné dans la salle. C’est alors sous un tonnerre d’applaudissement, au milieu des youyous, qu’Enrico, souriant et auréolé de ses belles boucles blanches, a fait son apparition sur la scène pour lancer la fête maciasienne.
Et c’est une fête mémorable qu’ont pu vivre les Québécois. Enrico leur a offert un très beau récital durant deux heures, composé de ses anciens succès et aussi de chansons de son nouvel album.
Mais il avait aussi prévu de belles surprises pour son public d’outre Atlantique.
En premier lieu, deux beaux duos : l’un avec Liane Foly sur « mon cœur d’attache », et l’autre avec son grand ami Gérard Darmon sur « Sans voir le jour ».
Puis ce fut au tour de Bruno Bongarçon, le fidèle guitariste et chef d’orchestre dont c’était l’anniversaire, d’être mis à l’honneur. Enrico lui a fait la surprise d’interpréter « Alma del sol », le morceau de guitare qu’ils ont composé ensemble pour son dernier album, un moment privilégié et une grande première en public.
Et enfin, c’est un moment de grande émotion qu’ont vécu les 3000 spectateurs avec l’entrée en scène de Symon, le petit fils d’Enrico. Comme en Israel, accompagné à la guitare par son grand-père, il a chanté Vahi Sheamda. Puis tous deux ont fait le cadeau aux Montréalais d’un très beau duo sur « Oh guitare, guitare ». Et une fois encore, Symon a reçu une ovation. Gageons que ce sont les prémices de très beaux succès à venir.
Totalement conquis dès les premiers instants de cette soirée, le public québécois a été formidable, répondant à toutes les invites du chanteur pour lancer les youyous, les Oles et les aie, aie, aie attendus par l’artiste. Ce fut, une fois encore, une belle communion comme les affectionnent Enrico et tous ses fans, un bel exemple de fraternité qu’il a été donné de vivre en cette soirée à la Place des Arts. Une ambiance qui vous fait planer longtemps sur un petit nuage hors du temps et ne vous laisse qu’une envie, revivre très vite une telle soirée au rythme des accents orientaux et de la voix chaude d’Enrico.
Bravo et merci Enrico
Revenez quand vous le voulez
Liste des chansons
Koum Tara
Melisa
Adieu mon pays
Le voyage
Aux talons de ses souliers
Dis moi ce qui ne va pas
Pour toutes ces raisons je t’aime
Les gens du nord
Paris tu m’as pris dans tes bras
Mon cœur d’attache (avec Liane Foly)
Sans voir le jour (avec Gérard Darmon)
Aie, aie aie je t’aime
Chanter pour toi
Noel à Jerusalem
A la grâce de Dieu
Un berger vient de tomber
Les filles de mon pays
Anniversaire de Bruno et Kamel
Alma del sol (avec Bruno Bongarçon)
Solenzara
Le violon de mon père
Vahi Sheamda par Symon accompagné d’Enrico
Oh guitare, guitare – Duo Symon /Enrico
Medley arabo andalou
Ya Rayah
Le mendiant de l’amour
L’oriental
Beyrouth
Medley hebreu
Enrico Macias, le sourire désenchanté
Publié le 20 juin 2016 à 18h37 | Mis à jour le 20 juin 2016 à 18h37
Enrico Macias sera à la Maison de la culture de Gatineau mercredi, à 20h.
Yves Bergeras
Le Droit
Incarnation du chanteur joyeux, aux sourires et à l’optimisme aussi indéboulonnables, dans son répertoire, que le soleil dans l’azur méditerranéen, le Français Enrico Macias a perdu un peu de sa bonne humeur.
Son plus récents album, Les Clefs – un disque nuancé, pas amer mais aigre-doux, pétri de nostalgie délicate- faisait suite à la parution, l’an dernier, de L’envers du ciel bleu, autobiographie dans laquelle il révélait sans détour les échecs et coups du sort qui ont marqué son parcours, mais qu’il n’avait, «par pudeur», jamais abordé publiquement. Entre désenchantement et lassitude, le septuagénaire y dévoilait des facettes de lui jusque-là éclipsée par son «image médiatique».
Assombri par la mort de son épouse Suzy, en 2008, démoralisé par la montée de l’extrême-droite française, endolori par son exil interminable (Juif pied-noir, il n’a pas le droit de retourner en Algérie, sa terre natale, qu’il a quittée en 1961), le Mendiant de l’amour a dans la bouche un goût d’Oranges amères.
«La disparition de ma femme, ça m’a un peu déboussolé. Le ciel bleu, c’était Suzy. Maintenant, il est nuageux le ciel», concède Enrico Macias – qui montera sur les planches de la Maison de la culture de Gatineau mercredi 22 juin, dans le cadre d’une mini-tournée de trois dates au Québec.
«Mais il n’y a pas que de la tristesse sur ce disque, c’est très varié: il y a aussi plusieurs chansons festives, comme À la grâce de Dieu», nous corrige-t-il. Et d’ajouter : «J’aime bien mélanger les deux, parce qu’après la mélancolie, on fait toujours la fête!»
«Ce qui me rend amer, c’est la situation mondiale » et particulièrement la «tragédie» actuelle des réfugiés qui se heurtent aux portes closes de l’Europe. Ces « peuples entiers obligés d’être déplacés ou [en quête d’un refuge] un peu partout, […] qui n’ont plus de toit, ni de quoi vivre, qui cherchent encore un pays, c’est… difficile » euphémise Enrico Macias, qui a connu un déracinement similaire. «J’ai vécu ça. Pas avec la même intensité que les migrants aujourd’hui, mais c’est un drame humain pour chacun d’entre nous.»
Aujourd’hui encore, il rêve de «retourner chez [lui], pour pouvoir [se] recueillir sur la tombe de [ses] proches et retrouver les couleurs et les images » conservées dans la boîte à trésors de ses souvenirs». Au regard de cet exil, les paroles «Ah! qu’elles sont jolies, les filles de mon pays!» se chargent d’une douleur qui n’apparaissent pas de prime abord.
«Ce qui m’inquiète aussi, c’est la montée de l’intolérance, du racisme, l’injustice. Et je me bats contre ce choses-là, qui perturbent les valeurs que je défends.»
Sa foi lui permet de conserver son légendaire optimisme. «Je remercie Dieu de m’avoir fait vivre jusqu’à 78 ans, de m’avoir conservé la place que j’ai dans la chanson française – au bout de presque 55 ans» répond-il. «Et je continuerai jusqu’à mon dernier souffle de faire ce métier que j’aime.»
À Gatineau, il puisera dans l’ensemble de son répertoire. Un florilège d’états d’âme servi par huit musiciens, dont M. Macias à la guitare. L’Aylmerois Socalled – qui a collaboré avec M. Macias à l’époque de l’album Voyage d’une mélodie, en 2011 – n’est pas au programme.
«Socalled m’a apporté une certaine modernité que je n’avais pas. C’est un garçon qui a énormément de talent. […] Je me suis enrichi de lui, lui de moi. »
Article paru sur le site LeDroit : http://www.lapresse.ca/le-droit/arts-et-spectacles/spectacles-et-theatre/201606/20/01-4993838-enrico-macias-le-sourire-desenchante.php
Je chanterai jusqu’à mon dernier souffle
À 78 ans, la tête pleine de projets, rien n’arrête Enrico Macias. Le célèbre chanteur algérien, pionnier de la musique du monde, débarque au Québec aujourd’hui en vue de ses trois concerts dans la province cette semaine. En pleine forme, le mot retraite ne signifie rien à ses oreilles: il confie vouloir chanter «jusqu’à son dernier souffle».
Enrico Macias arrive au Québec avec ce nouvel opus original en poche, Les clefs, lancé en février dernier, avec quelques mois de retard en raison d’une fracture au bras droit.
L’album a été, comme il le fait depuis une dizaine d’années, enregistré aux côtés de son fils, Jean-Claude Ghrenassia, qui signe quelques-unes des douze chansons originales. «Je ne peux plus entrevoir faire un enregistrement sans lui», confie l’artiste à l’autre bout du fil.
Enrico Macias a toujours été un éternel optimiste et un être nostalgique et mélancolique. Mais dans cet album, il s’inquiète du chaos qui règne sur la planète. «Le monde dans lequel on vit, ça me fait souffrir», dit-il.
«Je ne suis pas béat devant la situation actuelle, bien au contraire. Mais j’ai toujours accompagné la souffrance par l’espérance. L’espoir, c’est ce que je veux communiquer aux gens. Sans espoir, il ne reste plus rien. Il faut savoir passer à travers les épreuves, mais il faut avoir espoir que ça aille mieux», philosophe-t-il.
Sa femme, toujours présente
Malgré le décès de sa femme Suzy, il y a déjà huit ans, cette dernière est toujours présente dans le cœur du chanteur. Si bien qu’il lui consacre deux chansons sur ce nouvel album.
«Avec le temps, là où elle est maintenant, elle est mieux que pendant sa vie, puisqu’elle a souffert énormément, se rappelle-t-il. Elle a été malade pendant très longtemps. Ça me permet de moins souffrir que lorsqu’elle est partie, alors que j’étais complètement déboussolé. Elle me protège toujours, elle est là tous les jours, je médite avec elle.»
Concernant sa santé, Enrico Macias confie entretenir une bonne hygiène de vie. «Je fais attention à mon alimentation, je marche, je fais un peu d’exercice, je nage, je fais du sport. Ma santé va très bien.»
Projets
Après 55 ans de carrière, Enrico Macias remercie le ciel d’être encore là, «encore en haut de l’affiche», dit-il. Et il ne se lasse pas de son métier qui pour lui, n’en est pas un.
Il envisage de faire d’autres albums et aussi un peu de cinéma. Il est présentement en train d’analyser certains projets.
«Je veux encore faire le tour du monde avec mes chansons. Et pour le cinéma, je veux prendre le temps de voir ce qui s’offre à moi.»
Enrico Macias sera en spectacle le 20 juin au Capitole de Québec, le 21 juin à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, à Montréal, ainsi que le 22 juin à Gatineau.
Article paru sur Le Journal de Québec : http://www.journaldequebec.com/2016/06/18/je-chanterai-jusqua-mon-dernier-souffle
Amélie Hall en première partie d’Enrico Macias à Montréal (21 juin 2016)
Vous souvenez vous d’Amélie Hall qui avait déjà chanté avec Enrico Macias en 2010 lors du festival d’été du Québec
Tous les Québécois auront le plaisir à nouveau de l’applaudir aux cotés de notre chanteur préféré, puisqu’elle annonce, elle même, sur sa page Facebook qu’elle aura le plaisir de faire la première partie d’Enrico le 21 juin sur la scène de la salle Wilfried Pelletier de la Place des Arts
Ci dessous c’était en 2010. Souvenir, souvenir
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=kTxe_yQbdCY[/youtube]