enrico_300Sandra Godin
01-06-2013 | 22h23
Photo Joël Lemay / Agence QMI
MONTRÉAL – Enrico Macias a donné le premier de deux concerts samedi soir à la Place des arts, entourés de ses amis artistes québécois. La légende de 74 ans est venue célébrer cinq décennies d’une riche carrière, ainsi que de belles retrouvailles avec un public qui lui est fidèle depuis sa première visite en 1968.Entouré de sept musiciens, le charismatique chanteur a séduit les spectateurs de la salle Wilfrid-Pelletier, bondée, avec les plus grands succès qui ont marqué sa carrière et notre mémoire collective.

Avec ses chansons qui traitent d’amour et de paix, portées par des rythmes influencés par la culture orientale et andalouse, Enrico Macias est rassembleur. Des jeunes, des plus vieux, et surtout, un public d’une grande diversité ethnique était venu l’applaudir samedi soir, touché par l’ensemble de son œuvre.

Il n’avait même pas une note de poussée que déjà, il recevait une ovation. Enrico Macias a débuté son long tour de chant sur les airs entraînants de la pièce Le violon et Oh guitare, le public ravi chantant avec lui et tapant des mains sans cesse. La fête débutait et l’enthousiasme n’a pas perdu de son intensité au cours de la soirée.

«Quelle ambiance extraordinaire, a-t-il lancé, avec un bonheur évident. Quel beau cadeau vous me faites ce soir. J’aurais le goût de tous vous embrasser!»

Ses amis, son cadeauAutour du concept de son dernier album Venez chez nous mes amis, treize de ses plus grands titres repris en duo avec ses amis pour souligner les 50 ans de son répertoire, Enrico Macias a invité quelques artistes québécois à le rejoindre sur scène.

Ainsi, il a reçu son premier cadeau de la soirée. Lynda Thalie, liée à lui par ses origines algériennes, l’a accompagné pour Adieu mon pays et plus tard, Ya Rayeh. Philippe Berghella et Rita Tabbakh, de Shérazade, ont aussi investi la scène pour chanter avec la légende Pour toutes ces raisons, ainsi que la chanteuse Amélie avec Dis-moi ce qui ne va pas.

Puis, son «pote», le grand acteur français Gérard Darmon, s’était déplacé spécialement pour offrir au public de son ami un beau moment de complicité sur les airs de «Sans voir le jour».

Soirée mémorable

À travers ces duos, figuraient les intemporelles Dansez, Aie, Aie, Juif espagnol, Les gens du nord, Arabe, puis Les filles, sur laquelle la foule s’est levée d’un bond pour danser. Le mendiant et L’oriental avait été gardées pour la fin.

Porté par sa passion inépuisable, se nourrissant de l’énergie de la foule avec qui il est en symbiose, Enrico Macias a livré un spectacle de deux heures sans entracte. Une soirée mémorable durant laquelle il croyait s’offrir un cadeau, mais c’est plutôt à son public qu’il a offert ce grand spectacle en cadeau.

«Mes 50 ans de carrière, je les dois d’abord à vous. Je dois avoir une pensée pour celui qui m’a engagé pour la première fois au Québec, Guy Latraverse», a-t-il dit avant de remercier ses producteurs et les médias québécois.

Après Montréal – où il se produira encore ce dimanche -, ce sont des concerts à New York, Miami et Los Angeles qui attendent Enrico Macias dans les prochains jours.

 

Article paru sur canoe.ca ! http://fr.canoe.ca/divertissement/musique/nouvelles/2013/06/01/20866366-qmi.html

1369904998510_ORIGINALSandra Godin / Agence QMI
Photo Jocelyn Malette / Agence QMI

Gérard Darmon et Enrico Macias de passage à Montréal pour le spectacle d’Enrico à la Place des arts.

 

Enrico Macias soulignera 50 ans de carrière, samedi et dimanche, à la Place des Arts, à l’occasion d’un spectacle qui promet d’être une grande fête.

Certains de ses succès seront interprétés en duo avec ses amis québécois, puis avec son «pote» français, l’acteur Gérard Darmon, débarqué à Montréal spécialement pour lui.

Liés par leurs origines algériennes, les deux légendes s’encensent l’un et l’autre, et entretiennent une complicité évidente.

«Gérard Darmon est connu comme un grand acteur, c’est certain. J’ai vu ses premiers films et je suis tombé en amour avec son authenticité et sa sincérité», a expliqué Enrico Macias dans la suite présidentielle du Hyatt Regency, mercredi, alors qu’il venait à peine de débarquer dans la métropole avec M. Darmon.

«Mais j’ai eu affaire à lui en tant que musicien, pour m’expliquer la mélodie que je devais chanter dans un de ses films, a-t-il poursuivi. Il a une oreille exceptionnelle, il est hyper doué pour la musique. Il faut qu’il aille plus loin que ça.»

Ce n’est pas rien venant de la bouche d’un homme qui comptabilise 50 ans de carrière et 50 millions d’albums vendus. Enrico Macias avait d’ailleurs invité Darmon à chanter «Sans voir le jour» en duo sur son dernier album, «Venez chez nous mes amis».

«Chaque fois qu’il m’invite et que j’en ai l’occasion, je réponds présent. J’ai une fois de plus accepté par amitié et parce que ça me fait plaisir,» a renchéri Gérard Darmon, qui écrit, produit, et joue dans son prochain film, en plus de préparer un quatrième album, réalisé par le fils de Macias.

Ressusciter son répertoire

Lancé à l’hiver dernier, «Venez chez nous mes amis» est «un magnifique cadeau» que lui a fait sa maison de disque et son fils, Jean-Claude Ghrenassia, qui est derrière la création de ses albums depuis plus de 10 ans.

Le chanteur a donné «un souffle nouveau» à ses musiques influencées par la culture orientale et andalouse, avec les Carla Bruni («Les gens du nord»), Corneille («Oranges amères»), Khaled («L’oriental») et plusieurs autres. Ces duos ont été transposés en spectacle, dont il a donné quelques représentations à l’Olympia de Paris.

«Ç’a ressuscité mon répertoire, qui existait toujours, mais ç’a donné une autre vie aux chansons de mes débuts», a dit le récipiendaire d’un prix Victoire d’honneur pour ses 50 ans de carrière, en février dernier.

Ses «amis» québécois

Pour les spectacles des 1er et 2 juin à la Place des Arts, c’est Marie-Élaine Thibert, Rita Tabbakh et Philippe Berghella de «Shérazade», qui ont «immédiatement accepté l’invitation», et Lynda Thalie, à qui il avait confié sa première partie à Paris en 2011, qui auront l’honneur de partager la scène avec lui.

«Ce sera totalement différent de ce qu’on a fait à l’Olympia, a précisé l’artiste de 74 ans. Les artistes québécois ont choisi la chanson qu’ils vont faire avec moi. Le spectacle est conditionné par leur présence.»

New York, Los Angeles et Miami

Après Montréal, c’est Los Angeles, Miami et New York qui attend Enrico Macias.

«Je suis venu à Montréal pour la première fois en même temps que j’allais aux États-Unis en 1968, a-t-il raconté. Quand les gens ont appris que le petit pied-noir de Constantine (sa ville natale) allait au Carnegie Hall à New York, tout le monde s’est moqué de moi. Et pourtant, les tournées là-bas sont régulières depuis ce temps.»

Ensuite, Enrico Macias s’offrira un repos bien mérité, sans pour autant délaisser ce qui le passionne autant. «Ce n’est pas un métier, c’est une passion, une vocation», a-t-il voulu préciser.

«Si je pouvais me rendre à 100 ans de carrière, ce serait génial!», a conclu Macias dans un éclat de rire.

 

Article paru  sur Le Journal de Montréal : http://www.journaldemontreal.com/2013/05/31/enrico-macias-et-gerard-darmon-reunis-a-montreal#.Uai-VoQiIDE.facebook

vieux_port_marseille_soireeLe 21 juin 2013, France 2 s’investit une nouvelle fois pour la Fête de la Musique. Un concert présenté par Daniela Lumbroso, Patrick Sébastien et Aïda Touihri verra une trentaine d’artistes populaires chanter en direct sur le Vieux Port de Marseille, dont Shy’M, Adamo, Enrico Macias, M.Pokora…

Malgré la polémique qui entoure le financement de la soirée, France 2 organisera bien une soirée spéciale Fête de la Musique le vendredi 21 juin 2013 sur le Vieux Port à Marseille. Après Nagui l’an dernier à Carcassonne, c’est un trio d’animateurs de la chaîne composé de Daniela Lumbroso (Chabada), Patrick Sébastien (Le plus grand cabaret du monde) et Aïda Touihri (Grand Public) qui seront chargés d’organiser et de présenter le concert diffusé en prime time sur la chaîne publique.

Le lieu choisi (le Vieux Port de Marseille) est déjà en soit une belle promesse de soirée réussi. Mais au cadre idyllique se joint une affiche de premier plan. En attendant la liste définitive des artistes et groupes qui participeront à cette Fête de la musique 2013 (prochainement communiquée par France 2), on sait déjà par l’intermédiaire de Patrick Sébastien que Salvatore Adamo, Enrico Macias, M. Pokora, Shy’m et Tal se produiront lors de ce concert géant.

Voilà qui donne le ton de cette soirée sur France 2, résolument populaire avec des chanteurs capables de toucher le plus vaste public possible. On ne sait pas en revanche si des rappeurs marseillais comme I AM ou Soprano seront de la partie. Réponse d’ici quelques jours sur Concertlive.fr.

 

 

« C’est toujours avec le même enthousiasme et la même joie que je viens chanter aux Etats-Unis”. L’Amérique, c’est une deuxième terre pour Enrico Macias. Une terre de mélanges dont l’hymne aurait pu être son hit « Enfant de tout pays ».

Pour fêter ses cinquante ans de carrière, quoi de plus naturel que de revenir aux Etats-Unis pour une tournée en trois dates: Los Angeles le 6 juin, Miami le 8 et le Town Hall de New York le 9 juin, où il s’était déjà produit en 2011. Histoire de prendre une petite cure de jouvence. « En France, il y a moins de diversité dans mon public. Aux Etats-Unis il y a eu une évolution nette : aujourd’hui, de plus en plus de jeunes viennent me voir ».

enrico_macias_sipaEnrico Macias et les Etats-Unis, c’est une longue histoire. Elle commence le 17 février 1968, au mythique Carnegie Hall. L’affiche du spectacle, déterrée sur un site de fans, le montre en photo, séducteur, entre les mots “Salut et Shalom…” et “…from the Famous French Singer Enrico Macias“. Quarante-cinq ans plus tard, son style n’a pas pris une ride. « La musique arabo-andalouse est bien perçue, c’est un genre nouveau pour les Américains”, dit-il.

« Adieu mon Pays », « Les Filles de mon pays », « Oranges amères » : sur scène, l’artiste présentera son dernier album « Venez tous mes amis », qui reprend en duos ses plus gros succès. Parmi les duettistes, on retrouve des chanteurs de tout horizon : Liane Foly, Dany Brillant, Gérard Darmon, Sofia Essaïdi et même l’ancienne Première dame Carla Bruni-Sarkozy. Un beau cadeau d’anniversaire de son fils (qui est aussi son producteur) et des duettistes. « Avec les duos, nous avons donné une autre vie aux chansons ».

« Il y a beaucoup de nostalgie dans cet album. Quand on fête 50 ans de carrière, on repense beaucoup à ses débuts. C’est aussi à cause de certaines chansons qui parlent de mon pays perdu », ajoute-t-il.

« J’ai l’intention de mourir sur scène »

Et Enrico Macias, star qui traverse les âges, n’est pas prêt de lâcher le micro. «Ma carrière a eu des hauts et des bas mais je suis très heureux d’être en bonne santé pour pouvoir continuer à chanter. La scène représente toute ma vie. J’ai l’intention de mourir sur scène », plaisante-t-il. Le secret de son succès ? « Je ne m’accroche pas aux modes. Les chanteurs à la mode ne restent pas car quand la mode s’arrête, tout part avec elle ».

Crédit : Sipa Press

Article paru sur French Morning New York : http://frenchmorning.com/ny/2013/05/20/enrico-macias-le-public-americain-correspond-a-mes-chansons/

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Mickaël Miro a enflammé la Cigale !

 

Mardi 14 mai, Mickaël Miro était en concert à la Cigale ! Ça tombe bien nous aussi ! Staragora vous raconte tout…

Hier soir, Staragora était invité au concert de Mickaël Miro à la Cigale à Paris. On peut dire qu’on a tout de suite était mis dans le bain grâce au talentueux chanteur Brice Conrad. Révélation de l’année 2012, Brice Conrad était en première partie du concert pour chauffer la salle. Le jeune chanteur fait partie de la nouvelle vague pop/rock française. Sa célèbre chanson « Oh la » extrait de son premier album « La nuit bleue« , sorti en mars dernier, a conquis le public de Mickaël Miro venu en masse hier soir.

Si Mickaël Miro est actuellement en tournée dans toute la France, tout ce qu’on peut dire, c’est qu’il sait conquérir son public et mettre l’ambiance. A la fois blagueur, dynamique et modeste, le jeune chanteur, âgé de 34 ans, a chanté des titres de son nouvel et dernier album « Le temps des sourires« ,  des chansons qui nous ont mis sous le charme. De « Ma pétition » aux « filles du premier rang« , Mickaël Miro a tout donné lors de son show ! Sans oublier évidemment l’incontournable single « L’horloge tourne« , extrait de son premier album « Juste comme ça« , qui a valu pour le chanteur accompagné de ses musiciens, une véritable « standing ovation » !

Enrico Macias, invité surprise du concert de Mickaël Miro

Pour ce concert qui affichait « complet », nous sommes allés de surprise en surprise ! Tout d’abord, on a pu découvrir un public hétéroclite et à la fourchette d’âges très large. Dans le public, on a croisé quelques VIP comme Yvan Cassar, le célèbre pianiste de Johnny Hallyday et ancien professeur de chant à la Star Academy, ou encore Julie Zenatti, découverte pour son interprétation du personnage Fleur-de-Lys dans la comédie musicale Notre-Dame de Paris. Mickaël Miro, très généreux avec son public, est passé au milieu de la foule avant de chanter son titre « L’horloge tourne« . Le chanteur, qui aime dialoguer avec son public, nous a expliqué que la petite montgolfière qu’il tenait dans la main était munie d’une caméra et était destinée à filmer les sourires de son public venu l’applaudir ce soir-là.

Les journalistes de Staragora,  Léa et Nazyha,  sont allées à la rencontre de Mickaël Miro lors de son concert à la Cigale !

Au milieu de cette soirée magique, Mickaël Miro nous a fait quelques confidences ! En effet, le chanteur a été bercé pendant son enfance par des titres des  grands noms de la chanson française. Et c’est tout naturellement que le jeune chanteur a voulu nous faire une surprise ! A notre grand étonnement, Enrico Macias, âgé de 74 ans, est entré sur scène pour le plus grand bonheur du public de Mickaël Miro ! C’est ainsi que ce pertinent duo a interprété le fameux tube d’Enrico Macias, « Le mendiant de l’amour » ! Et « Donnez ! Donnez ! Donnez ! Donnez ! Donnez-moi » ça vous dit quelque chose ? Cette chanson reprise en cœur par tout le public a été un moment amusant, au point que Mickaël Miro à droite de la scène et Enrico Macias à gauche fasse un concours de la partie du public qui chantait le plus fort !

Mais « Le mendiant de l’amour » n’est pas la seule reprise extraite du dernier album du jeune chanteur. En effet, lors du rappel, Mickaël Miro, fan incontesté de Jean-Jacques Goldman, est monté sur scène avec Jean-Félix Lalanne pour interpréter la célèbre chanson « Là-bas ». Enfin, pour finir son concert en beauté, Mickaël Miro a transformé la Cigale en boîte de nuit ! Son dernier single « Go go go » a été ponctué par des mix de David Guetta ! Fin de soirée, nous avons pu féliciter le chanteur dans les coulisses : un personnage très sympathique ! Ce qui est sûr, c’est que cette soirée était inoubliable !

Article paru sur le site : http://www.staragora.com/news/mickael-miro-a-enflamme-la-cigale/463533

serge-lama-et-enrico-macias-549x250Dans une interview accordée à l’émission « Signé Mireille Dumas », les chanteurs Enrico Macias et Serge Lama ont raconté à la journaliste, le terrible drame qui les a unit à jamais ! Buzz Médias vous en parle …

C’était le 12 août 1965, il y a maintenant bientôt quarante-huit ans … Serge Lama n’a alors que 22 ans lorsqu’il est victime d’un terrible accident de la route dans lequel le frère d’Enrico Macias, Jean-Claude Ghrenassia, a perdu la vie. Si le chanteur survit à l’accident, il a depuis « eu le droit à 14 opérations » : « Je ne suis pas droit, mon pied gauche est paralysé. Ma jambe droite est tellement fatiguée de porter ma jambe gauche. Mon bassin est en train de se détériorer. (…) Les vieilles douleurs se réveillent et maintenant j’ai mal partout. C’est insupportable, vraiment très dur, » confiait t-il au Parisien en 2011.

« Comment pourrais-je lui en vouloir ? Son frère est mort ! »

Un terrible accident que Serge Lama et Enrico Macias s’apprêtent à évoquer ensemble et pour la première fois, pour la dernière de l’émission « Signé Mireille Dumas » diffusée ce soir en prime-time sur France 3.

« Ce qui m’a surprise, c’est la douleur avec laquelle Macias est revenu sur l’accident survenu lors de la première tournée de Lama, raconte Mireille Dumas. Le frère d’Enrico, qui conduisait la voiture de Serge, s’est tué, Liliane Benelli, l’amour de Serge, pianiste de Barbara, est morte aussi. Et Lama a été gravement blessé. Je pensais que Serge et Enrico s’en étaient reparlé, ce n’était pas le cas. »

« Enrico m’a dit : “J’ai toujours gardé la culpabilité d’être le frère de celui qui a provoqué la mort de son amour et ses graves souffrances physiques.” Quand Serge a vu les images, il m’a dit : “Comment pourrais-je lui en vouloir ? Son frère en est mort.” «

Via: http://www.buzzmedias.net/serge-lama-et-enrico-macias-lies-a-jamais-par-un-drame-personnel-a57199.html#ixzz2TBfCgJJg
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Lundi 13 mai 2013, Mireille Dumas nous fait le présent de consacrer son émission « Signé Mireille Dumas » à Serge Lama et Enrico Macias, deux immenses vedettes de la chanson françaises, fêtant tous deux leurs cinquante ans de carrière, et unis depuis 48 ans par des liens très particuliers et douloureux

A cette occasion, notre grande amie, Muriel Meimoun, nous a envoyé une page de sa composition retraçant cette histoire

Merci Muriel !

Enrico et Serge

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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16807-18368_mainPropos recueillis par Coralie Simon

02 mai 2013

A l’occasion de ses 50 ans de carrière, Enrico Macias se produira dans trois villes américaines en juin prochain. A la veille de sa tournée, l’artiste franco-algérien s’est confié à France-Amérique.

France-Amérique : Enrico Macias, vous comptabilisez 50 ans de carrière et plus de 50 millions d’albums vendus. Quel est votre secret ?

 

Enrico Macias : J’ai déjà une chance inouïe d’avoir fait un si long parcours. La recette miracle ? Le travail acharné, le développement de mon talent, l’apprentissage de la guitare mais surtout la sincérité que j’exprime vis-à-vis du public. Pendant 50 ans, je n’ai jamais trahi l’amour du public. La réussite de ma carrière est aussi due à mon tempérament, mon éducation familiale et l’enseignement que j’ai reçu toute ma vie.

 

Depuis 1968, vous vous produisez régulièrement sur scène aux Etats-Unis. Entretenez-vous un lien particulier avec ce pays ?

 

Chanter aux Etats-Unis reste une belle consécration. Ce pays a révélé des talents absolument exceptionnels. Des légendes, la France en détient énormément mais les plus grandes habitent l’Amérique. J’aime la chance et la confiance que ce continent m’a transmises. Se dévoiler humainement et artistiquement paraissait très simple à l’époque. Quand j’ai chanté pour la toute première fois au Carnegie Hall de New York en 1968, ma carrière a basculé d’une manière triomphale. Un nouveau chemin se traçait. Lorsque j’ai vu tous les artistes qui sont passés avant moi, et tous ceux qui allaient se produire après, j’étais vraiment fier de ma performance. J’avais réalisé un exploit sur une scène qui m’était inconnue. A la sortie du concert, j’ai ressenti une joie immense, semblable à celle que j’ai vécue lors de l’anniversaire de mes 50 ans de profession. Depuis, je reviens régulièrement avec un réel plaisir.

Au fil du temps, vous avez tissé des liens avec le public franco-américain. Le percevez-vous différemment aujourd’hui et à vos débuts ?

 

Me faire connaître par les Américains et les Franco-Américains fut un véritable combat. Les Français des Etats-Unis savaient à peu près qui j’étais mais je tenais de tout cœur à pouvoir les réunir tous ensemble. Comme je l’entreprends en France d’ailleurs. Parvenir à rassembler les Américains, les Français, le Moyen-Orient, les pieds noirs dans mes salles de spectacle me rend très heureux. J’ai l’impression d’appartenir à la planète entière en une soirée. Les habitants des Etats-Unis reflètent le public que j’apprécie tant. Ces personnes viennent de tous horizons, de tous pays. L’Amérique conserve les vraies valeurs, qui se mélangent au service de sa grandeur. Je pense que nous devrions tous essayer de les adopter.

Vous évoquez ce rassemblement de communautés lors de vos représentations. Est-ce dû au fait que vos concerts sont des fêtes avant tout ?

 

J’appelle chacun de mes concerts « la fête des réconciliations ». Dans mes salles de spectacle, les différentes communautés sont assises ensemble et pourtant je sais que certaines pourraient s’entretuer. Mon pouvoir, c’est que j’arrive à les unir par mes chansons aux variétés orientalistes. Si j’ai 50 ans de carrière derrière moi, ce n’est pas pour rien. Je suis parvenu à travers ma musique à combattre certaines choses maléfiques et néfastes pour l’humanité telles que le racisme, l’incompréhension et l’injustice. Je les ai éliminés en partie grâce aux mélodies que j’ai composées et aux paroles que j’ai écrites. Pour chaque concert, je consens à créer une fraternité qui malheureusement n’existe pas encore dans ce monde.

Votre nouvel album s’intitule Venez tous mes amis. On ressent dans cet opus votre estime pour les chanteurs français de différentes générations. Croyez-vous en l’amitié dans ce métier ?

L’amitié pour moi demeure synonyme de religion. J’y crois dans mon métier mais aussi entre les gens qui ne se connaissent pas encore. En ce qui me concerne, cet album l’incarne à tous les niveaux. A l’occasion de mes 50 ans sur la scène internationale, mon fils et ma maison de disques ont décidé de me rendre hommage. Ils ont eu la superbe idée de créer une compilation où des noms de la chanson française m’accompagnent sur dix-sept de mes grands classiques. A ma grande surprise, ce sont les chanteurs eux-mêmes qui se sont manifestés lorsqu’ils ont appris que je souhaitais faire un disque de duos. Ils se sont présentés et ont choisi eux-mêmes la chanson qu’ils préféraient interpréter. J’ai donc enregistré mes compositions en studio avec Cali, Dany Brillant, Carla Bruni, Corneille, Khaled, Liane Foly, Natasha St Pier, Riff Cohen et encore plein d’autres artistes talentueux. Ce respect des anciens m’a énormément touché. Nos complicités ont abouti à un opus chaleureux et coloré qui me ressemble, d’où le nom « Venez tous mes amis ». C’est le plus beau cadeau qu’on m’ait offert jusqu’à maintenant !

Vous militez pour Israël et vous êtes aussi très engagé politiquement. De quoi rêvez-vous pour l’avenir proche ?

Je considère le Moyen-Orient comme le berceau de l’humanité. Mon ultime rêve serait que la paix s’y installe une bonne fois pour toutes. Non seulement entre les Palestiniens et les Israéliens mais aussi entre tous les pays arabes qui les entourent. La paix ne peut pas subsister si les conflits naissant entre des communautés et des pays s’éternisent. Elle se doit d’être totale. Les peuples sont malheureux s’ils ne possèdent pas une paix intérieure. La paix symbolise la conquête de tout ce qu’on n’arrive pas à guérir dans la vie : la maladie, le niveau de vie, la misère, la pauvreté et surtout sauver les enfants dans le besoin.

Article paru sur : http://www.france-amerique.com/articles/2013/05/02/enrico_macias_les_etats-unis_se_compose_d_habitants_refletant_mon_public.html

592ec39b7f46885c43e42ca2926a95cd_LSerge Lama et Enrico Macias fêtent cette année leur cinquante ans de carrière. A cette occasion Mireille Dumas leur consacre un “Signé Mireille Dumas” spécial qui leur sera consacré lundi 13 mai à 20:45 sur France 3.

Dans ce film étonnant qui nous fait voyager dans leur vie à travers leurs chansons, les deux artistes se livrent comme ils ne l’ont jamais fait à Mireille Dumas. « À mon âge on peut tout dire », confirme Serge Lama. Et c’est vrai qu’ils reviennent sur des moments importants de leur vie avec une franchise rare, tour à tour drôle et bouleversante.

Mireille Dumas nous en dit plus sur son documentaire :

« Serge Lama et Enrico Macias ont fêté cette année à l’Olympia leur cinquante ans de carrière, jalonnés de succès impressionnants, toujours en marge des modes. Ce qui m’intéressait, c’était d’explorer leur vie à travers leurs chansons et de mettre en perspective leurs points communs et leurs divergences. Ce sont deux fortes personnalités qui parlent sans détour, d’autant qu’avec l’âge, comme ils le disent, ils n’ont plus rien à cacher et peuvent tout se permettre. Leur relation à la séduction, à l’amour et aux femmes est très différente, et en même temps ils ont tissé un lien indestructible avec leur épouse à laquelle ils ont demandé pour le moins beaucoup de compréhension… ! Et, visiblement, ils ont rencontré des perles rares ! Mais pareille longévité de couple dans le métier est rare !

Tous deux adorent la vie qu’ils célèbrent sur scène. Et pourtant, ils ont connu des situations difficiles dans leur jeunesse et des drames.

Ce qui m’a particulièrement frappée dans leur histoire, c’est ce hasard du destin qui les lie dans une même douleur au tout début de leur carrière. Lors de la première tournée de Serge Lama en août 1965, le jeune frère d’Enrico, Jean-Claude Ghrenassia, qui en est le régisseur, se tue au volant de la voiture qu’il conduisait. À ses côtés, Liliane Benelli, la fiancée de Serge Lama et pianiste de Barbara, trouve aussi la mort, alors que Serge est transporté à l’hôpital dans un état désespéré. C’est grâce à sa rage de vivre qu’il s’en sortira avec des séquelles qui l’ont fait souffrir toute sa vie. Serge écrira ses plus beaux textes pour cet amour « foudroyé en plein envol », comme « D’aventures en aventures ». Quant à Enrico, la chanson dédiée à son frère face au chagrin inconsolable de sa mère est bouleversante. Mais ce qui m’a particulièrement émue, c’est cette relation forte et pleine de pudeur qui s’est nouée entre eux deux à partir de là. Presque cinquante ans après, Enrico a toujours l’impression de « revoir son frère » à travers Serge, et paradoxalement se sent « coupable » vis-à-vis de lui puisque c’est Jean-Claude qui conduisait. Sentiment qu’il confie pour la première fois à Serge qui en est extrêmement touché. »

Article paru sur « Les coulisses Tv » : http://www.coulisses-tv.fr/index.php?option=com_k2&view=item&id=580:mireille-dumas-nous-parle-de-son-documentaire-consacr%C3%A9-%C3%A0-serge-lama-enrico-macias&Itemid=403

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Coralie Simon (www.france-amerique.com)

22 avril 2013

Début juin, le chanteur franco-algérien Enrico Macias effectuera une tournée aux Etats-Unis. Il passera par les villes de Los Angeles, Miami et New York.

Qu’elles sont jolies les filles de mon pays », chante Enrico Macias. A l’occasion de la sortie de son nouvel album Venez tous mes amis, le musicien se produira du 6 au 9 juin sur les scènes américaines. Dans cet opus, il reprend ses titres classiques accompagnés de grands noms de la variété française. On y retrouve Dany Brillant, Cali, Corneille, Liane Foly, Natasha Saint Pier et bien d’autres.

Originaire de Constantine, en Algérie, le chanteur est connu pour son amour de la musique orientale mais aussi en tant qu’acteur. Il a joué le rôle de Maurice Boutboul dans la saga La Vérité Si Je Mens aux côtés de Gad Elmaleh, Vincent Elbaz, José Garcia et Richard Anconina. En septembre 2012, l’artiste a célébré ses 50 ans de carrière sur la scène mythique de l’Olympia.

Dates de sa tournée américaine :

 

Los Angeles

Le jeudi 6 juin 2013

The Saban Theatre, 20h

Réservations

 

Miami

Le samedi 8 juin 2013

Julius Littman Performing Arts Theater, 21h30

Réservations

 

New York

Le dimanche 9 juin 2013

The Town Hall, 19h30

Réservations

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  • Jeudi 18 avril 2013 à 10:27
  • |   Catherine Pépin sur Espace .mu

Au tout début des années 1960, le jeune Enrico Macias quitte son Algérie en guerre pour embarquer à bord d’un bateau en direction de la France. Son mentor, le musicien Cheikh Raymond Leyris, vient d’être assassiné.

Sur les flots, entouré d’autres Pieds-noirs en fuite, Enrico Macias crée sa toute première chanson : «Adieu mon pays».

Quelques mois plus tard, il l’enregistrera sur l’étiquette Pathé Marconi avec d’autres titres : «Les filles de mon pays», «Enfants de tous pays».

Enrico Macias célèbre cette année ses 50 ans de carrière. Il a sorti pour l’occasion un album de duos avec ses copains et copines : Khaled, Cali, Corneille, Carla Bruni, Serge Lama… Sur la pochette, un Enrico souriant, bras grands ouverts embrassants ce titre : «Venez tous mes amis».

Lors de son passage à Montréal, je suis venue à lui pour lui faire raconter ses premiers pas dans le métier.

J’étais curieuse de savoir quel jeune homme il était lorsqu’il est arrivé à Paris, les bagages alourdis par la douleur de l’exil. Il a rapidement trouvé des frères parmi les chanteurs français qui s’épanouissaient dans les années 1960. Il a fait très tôt les premières parties de Gilbert Bécaud ou des Compagnons de la chanson.

Voici son récit…

A écouter : ICI

Enrico Macias sera en spectacle à Montréal le 1er juin (salle Wilfried-Pelletier). Écoutez l’émission «Le temps d’une chanson» ce samedi le 20 avril (reprise le jeudi 25 avril) pour gagner une paire de billets et des exemplaires de l’album «Venez tous mes amis».

1365500503857_ORIGINALAgnes Gaudet @

Journal de Montréal, Publié le: | Mise à jour:

Pour ses 50 ans de carrière, Enrico Macias, chante dans les plus belles salles du monde, entouré d’amis artistes, y compris à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des arts au mois de juin. À 74 ans, le chanteur d’origine algérienne n’en demande pas plus. Tout ce qu’il espère, c’est «continuer à vivre avec ce cadeau du ciel qui est de chanter».