Festival Orient-Occident de Woippy
Par Jacky DENGER • Journaliste de La Semaine • 28/05/2011 à 07h32

Réunir l’Occident et l’Orient. Presque une gageure à l’heure où les deux rives de la Méditerranée s’éloignent. Pourtant Woippy a réussi ce petit miracle. Par le biais de la chanson et de la musique. Entre Manau, Grand Corps Malade et Enrico Macias, plus quelques autres chanteurs ou groupes, la salle St-Exupéry a permis le rapprochement des générations et des populations.

La suite de l’article en suivant le lien suivant : http://www.lasemaine.fr/2011/05/26/toi-woippy-tu-m-as-pris-dans-les-bras

 

Ca va bouger à Woippy

Par Jacky DENGER • Journaliste de La Semaine • 19/05/2011 à 14h21

Commentaire Envoyer Imprimer

S’articulant autour de la journée Journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et pour le développement, la municipalité woippycienne organise ses premières Rencontres musicales Orient-Occident, les 20, 21 et 22 mai.

Woippy se prépare à trois jours pour promouvoir le dialogue entre les différentes religions, traditions spirituelles et humanistes dans un monde où les conflits associés aux appartenances religieuses prennent une place de plus en plus importante. Pour ses premières Rencontres musicales, la ville organise un plateau où vont se suivre des artistes nationaux et étrangers défendant des valeurs communes de tolérance et d’acceptation de la culture de l’autre. D’Enrico Macias à Manau et de Grand Corps Malade à RIC Root Intention Crew.

Woippy n’est pas une ville tout à fait comme les autres. Composée à ses 2/3 d’une population issue de l’immigration, elle doit tenir compte des différences, mais aussi des richesses apportées par les autres. D’où l’idée des Rencontres qui seront une découverte pour les adultes et les enfants. Les associations maghrébines et turques de la ville sont associées sur la restauration. L’atelier de cuisine interculturel financé au titre de la politique de Cohésion Sociale permet de favoriser l’implication des femmes au travers de l’espace restauration tout au long du festival.

Avec les présences d’Enrico Macias ou encore Manau

L’ouverture à Woippy d’un centre Interculturel, intégrant un lieu de prières pour la population de confession musulmane constitue également un levier de rapprochement des communautés chrétienne, juive et musulmane. La célébration des Fêtes liée au ramadan, sont également des temps où musulmans et chrétiens de la ville apprennent à se découvrir.

Mieux encore, la ville a conçu ces rencontres musicales qui veulent promouvoir le dialogue entre les différentes religions, traditions spirituelles et humanistes dans un monde où les conflits associés aux appartenances religieuses prennent une place de plus en plus importante. Et si la musique adoucissait les mœurs ?

La soirée d’ouverture de la première édition du « Dz world Music », abritée lundi soir par le palais de la culture Malek Haddad, a été originale à plus d’un titre ; le public constantinois a redécouvert un genre musical rarement mis en avant lors des différentes manifestations musicales nationales : la musique celte. 

C’est le groupe local Ethnosphère qui a eu l’occasion de plonger la salle dans une ambiance fortement celtique, nuancées par moments par des sons latinos, et d’autres fois par des touches orientales, avec notamment la reprise d’un vieux morceau de Enrico Macias, un autre enfant de la ville.

Le groupe constantinois n’a pas non plus manqué de faire un clin d’œil à Ennio Morricone, et ce lorsque Djebrane Belahmeur, flûte en main, glisse subtilement un air de « Il était une fois en Amérique », du compositeur italien, au milieu d’une des compositions du groupe. Une performance saluée d’ailleurs par le public, qui semblait émerveillé par les aptitudes de ce flûtiste, également excellent à la clarinette.

Le groupe qui se dit très influencé par le musicien kabyle Idir, n’a pas manqué d’interpréter des morceaux qui s’en inspirent. Pour ce qui est de l’empreinte latino-américaine, surtout cubaine, le très dynamique Carlos, aux percussions, coiffé d’un joli borsalino blanc, a donné à cet ensemble une touche rafraîchissante, rompant avec l’exécution parfois solennelle des autres musiciens. El Cubano s’est même offert un duel avec le fameux percussionniste constantinois, Nadir Boudaâ, lors d’un sympathique moment d’improvisation, malheureusement trop court.

Tyako…de l’énergie dans le jeu

La deuxième partie de la soirée confiée aux soins du groupe français Tyako, a été quelque peu perturbée par des incidents techniques récurrents, notamment les coupures de courant au niveau de la scène. Des moments gênants pour les musiciens, qui ont eu le bon esprit de les convertir en de jolis instants d’improvisation, particulièrement le duo harmonieux, entre le saxophoniste Dominique Gatto et le batteur Jonathan Thillot.

L’énergie que cette paire a mise dans l’exécution des notes a fait presque oublier au public que les enceintes et amplis étaient en rade. Leur son parvenait tout de même jusqu’au fond de la salle, au grand bonheur des jeunes présents. Les artistes de Tyako ont fait preuve d’une grande humilité et générosité, évitant de verser dans l’excès de zèle, des musiciens, en somme, comme les mélomanes constantinois les aiment.

Ce groupe, très doué au demeurant, est versé dans la jazz-fusion et joue aussi bien des reprises colorées au son jazzy, notamment Stevie Wonder, que ses propres compositions, dont la plupart sont l’œuvre du claviériste Yoann Turpin, un petit génie des doigts.

Enfin, pour un coup d’essai, cette première édition semble évoluer sur le bon chemin, pour peu qu’il soit mis fin aux difficultés techniques, comme l’indispensable volet acoustique qui défigure un peu le jeu des groupes se produisant sur la scène du palais de la culture Malek Haddad.

Lamine Benzaoui

Article paru sur EL WATAN

Il est 20 h mercredi soir quand la femme d’un ami me téléphone. « On ne peut pas aller au concert d’Enrico Macias. C’est dans une heure. Les places sont au dernier rang mais si tu les veux, passes les prendre et file, le concert commence dans 1 heure. » Aucune hésitation de mon côté : « Chérie, prépares toi, je passe te prendre dans 10 minutes pour aller au Eichal Hatarbut Auditorium ».

Enrico Macias. Toute mon enfance. Dans la voiture, mon père venu d’Algérie n’écoutait que ses K-7 à lui. Tous ses concerts. Une sorte de nostalgie du temps d’avant. D’Enrico, je connais presque tous les titres. Je l’ai d’ailleurs vu à cinq reprises à l’Olympia lorsque je vivais en France. Mais à mon dernier déplacement, je l’avais trouvé fatigué et peu entraînant, j’avais donc décidé de m’arrêter là et de garder le souvenir du Macias de ma tendre enfance.

La salle est pleine à craquer. Ici et là une place vide mais rien de plus. Le public est mixte. Des francophones de France et d’Afrique du Nord. Et beaucoup d’Israéliens aussi. Surprenant pour moi qui pensais me retrouver à Deauville à 5000 km de Deauville.

De là-haut, il fait chaud et la production du spectacle n’a pas pensé à mettre un écran géant. La salle s’éclaire et en tout petit, on voit une belle brochette de musiciens. Enrico Arrive. C’est l’ovation à l’israélienne ; c’est à dire, un peu molle mais qui vient du fond du cœur. Pas de youyous ici. Juste des applaudissements.

Enrico est visiblement en forme. Il échange avec son public en français et avec quelques phrases en hébreu. Il met le feu en reprenant ses plus gros succès. Plus il enchaîne les chansons, plus je vois les images de mon enfance défiler. Le Mendiant de l’amour, Oh Guitare, Solenzara, Les filles de mon pays, Juif espagnol et bien sûr, J’ai quitté mon pays.

Au milieu du spectacle il s’arrête pour recevoir un diplôme de Docteur ès Musique de l’université de Tel-Aviv. Un honneur national. A partir de maintenant, le public est chauffé à blanc. En bas de scène, des femmes se lèvent enfin pour danser. La sécurité demande aux femmes de s’asseoir mais elles reviendront. Et toujours plus nombreuses. Si bien que la sécurité qui refusait que les gens dansent lors du concert (étrange, je sais…) ne dira presque plus rien.

Après 2 heures d’un show incroyable, d’un Enrico en grande forme, ils sont presque 300 à danser devant Enrico Macias. Il est en grande forme. Puis, à la demande du public, il accepte de se lancer dans des improvisions. L’Oriental est la chanson la plus demandée. Il s’exécute en compagnie de ses formidables musiciens.

Parmi ces derniers, des Algériens, des Kabyles. Des maîtres dans l’art de donner la chair de poule aux spectateurs. Des élèves de Cheik Raymond qui, visiblement, ont parfaitement appris de lui. De la vraie musique arabo-andalouse. D’ailleurs, le duo avec l’Israélienne Yasmin Lévy, au milieu du spectacle et en Ladino, en a séduit plus qu’un. Malgré son ventre de femme enceinte de 9 mois, Lévy est exceptionnelle.

Bravo Enrico. Bravo et merci pour tout. Pour ta carrière, pour tes chansons, pour tes musiciens, pour tes techniciens. Bravo et merci de m’avoir redonné goût à tes concerts, de m’avoir donné l’envie d’acheter ton dernier album. Bravo Enrico. Tout simplement Bravo.

Par Nathan Guedj – JSSNews

Article paru dans JSSNEWS

AVERTISSEMENT DE LORIENTAL
La traduction de cet article n’est en AUCUN CAS une traduction littérale. Elle n’est la que pour donner une indication et une idée au public français d’Enrico Macias qui ne déchiffre pas l’hébreu, comme c’est mon cas.
Aucun grief ne peut être porté à Enrico Macias ou à l’auteur de cet article sur la base des propos traduits ici. Certaines phrases trop incertaines n’ont pas été traduites
Ce lieu étant un lieu de partage destiné à transmettre le message d’Enrico Macias et donc à l’aider à soutenir le pont qu’il construit entre les cultures et les peuples, c’est une évidence pour nous de laisser l’article en hébreu, tout comme nous avons publié des articles en turc. Chaque fois que c’est possible, nous essayons de donner le sens de ces articles pour le public français mais dans tous les cas nous sommes heureux que l’ensemble du fidèle public d’Enrico Macias, toutes nationalités, religions et cultures confondues, puisse trouver son bonheur en ces lieux autour de monsieur ENRICO MACIAS. La est notre seule motivation.

S’AIMER DE NOUVEAU EN CHANSONS ET EN SOUVENIRS
Même si sa voix n’est plus la même, Enrico Macias n’a eu aucune difficulté à balayer son fidèle public venu à l’auditorium Mann à Tel Aviv avec les vagues nostalgiques de sa voix.
La force du lien entre son auditoire et Enrico Macias dans le pays ne peut être comprise par un étranger. Sur la grande scène du performing Arts Center, cet homme se sent vraiment à la maison et, en quelque sorte, dès que la première lumière s’allume sur scène, le grand hall se trouve ramené à la dimension d’un salon intime, chaleureux et protecteur.
Macias n’a pas de jeux préliminaires pour stimuler le public ou s’échauffer. On connait son amour et il jouit pleinement de la tempête d’applaudissements du public pour ce qui est plus qu’un chanteur vénéré, mais un souvenir d’enfance, de sa voix et des sons de la maison.
Dans une rangée derrière, une jeune femme me demande avec des yeux brillants si je sais écrire en français. Elle veut écrire pour chanter sur scène : « Je suis venue ici en mémoire de mon père maintenant dans le ciel. Merci Enrico pour les souvenirs ». « Oui » dis-je.
Il est probable que pour les milliers de spectateurs présents pour les six concerts de Macias en Israel pour lesquels tous les billets sont déjà vendus, cet évènement dépasse largement le spectacle musical. Macias a toujours été une voix fière de sa communauté qui refusait de se taire, la voix de la France qui se bat chaque jour pour le consensus.
Donc même si la voix n’est plus la même, ce n’est pas vraiment important. Ses performances vont bien au-delà, assuré du soutien d’excellents musiciens qui le portent au son de la guitare, de la derbouka, de l’oud, du violon et de son grand public, pour rester un grand jusqu’à la fin du monde. C’est une histoire d’amour inconditionnelle et qui, en tant que telle, ne peut que gagner.
« Merci » dit Enrico Macias en ouverture Je vous souhaite de joyeuses fêtes. Je me sens bien. Je me sens en famille » poursuit-il en hébreu. Je suis chez moi en Israël ». Il dédie ce spectacle à son impresario et producteur en Israël depuis 1967, actuellement souffrant et donc absent. Il lui souhaite un prompt rétablissement. Il émet aussi le souhait, lors de son prochain retour en Israël, d’avoir comme invité d’honneur, au premier rang de cette salle, le jeune Gilad Shalit.
Mais cette soirée est également une soirée d’exception durant laquelle il reçoit le grand prix annuel de l’association des artistes israéliens pour son soutien et sa contribution à la culture israélienne.
Au cours de ce concert il chante « Mélisa » mais aussi « Le grand pardon », une très belle chanson qui veut réconcilier les deux frères Israël  et Ismaël, les deux fils d’Abraham, comme a toujours cherché à le faire Enrico Macias sur scène avec ses musiciens juifs et arabes. Il interprète aussi « pour toutes ces raisons, je t’aime », chanson nostalgique en mémoire de son amour en exil dans l’espace. Il chante du fond du cœur et sa guitare le porte pour nous transmettre son émotion et sa nostalgie.
Les chansons comme « la femme de mon ami », Solenzara », « Zingarella », Oh guitare, guitare », remplissent la salle d’excitation et le concert devient une petite fête. Il chante avec fierté d’être un juif séfarade, grec, Arménie, français. Il parle de la vie des juifs et des musulmans au temps de l’âge d’or en Andalousie, avant l’arrivée d’Isabelle la catholique et invite la reine du Ladino, Yasmin Levy, à chanter avec lui sur scène.
Yasmin Levy s’est produit avec Enrico Macias le mois dernier sur les planches de L’Olympia à Paris et a enregistré un duo avec lui pour son dernier album, « voyage d’une mélodie ». Elle apparait sur scène dans une longue rode qui cache pourtant difficilement le ventre d’un huitième mois de grossesse.
« Malgré son état, elle me fait l’honneur d’être avec moi sur scène ce soir » a déclaré Enrico Macias avant de lui baiser la main. Ensemble, ils chantent magnifiquement en ladino « Mi Corason » et Adio Kerida ». C’est le moment d’une rencontre exceptionnelle de deux grandes forces vives.
Enrico Macias est un pont qui relie les mondes, un pont entre les personnes, entre les cultures et entre hier et demain. Et cette relation est importante à préserver.

גם אם קולו כבר לא כשהיה, אנריקו מסיאס לא התקשה לסחוף את הקהל הנאמן שלו שהגיע להיכל התרבות בתל-אביב כשהוא מציף בקולו גלים של געגוע לימים אחרים ולצרפת האחרת
מרב יודילוביץ’

פורסם:  12.05.11, 09:39

את עוצמת הקשר בין אנריקו מסיאס לקהל שלו בארץ, זר לא יבין. על הבמה הגדולה של היכל התרבות, האיש הזה מרגיש הכי בבית ואיכשהו, באורח פלא, מרגע פקיחת אור ראשון על הבמה, התכווץ והפך האולם הרחב לסלון אינטימי, חם ומגונן.

מסיאס לא צריך משחקים מקדימים כדי לעורר את הקהל או להתעורר. הוא מתענג על אהבתו, נהנה עד תום ממחיאות הכפיים ומשאגות הקהל שעבורו הוא לא עוד זמר נערץ, אלא זיכרון צלילי ילדות וקולו של הבית. בשורה שמאחורי, שואלת אישה צעירה בעיניים נוצצות אם אני יודעת לכתוב בצרפתית. « כן », אני משיבה והיא מבקשת לכתוב לזמר שעל הבמה: « באתי לפה לזכרו של אבא שלי שעכשיו בשמיים. תודה לך אנריקו על הזכרונות ».

סביר להניח שגם עבור אלפי הפוקדים את ששת המופעים של מסיאס בישראל, שכל הכרטיסים להם נמכרו זה מכבר, האירוע הזה הוא הרבה מעבר למוזיקלי. מסיאס היה ויישאר תמיד קולה הגאה של קהילה שלמה אשר סירבה להיות מושתקת, קולה של צרפת האחרת, זו שנלחמת יומיום על דרכה לקונצנזוס.

אז גם אם הקול כבר לא כשהיה והמעוואלים מלאי כוונה אבל רחוקים מביצועי העבר, זה לא באמת משנה. למסיאס יש רשת הגנה של הרכב נגנים מצוין שעוטף אותו בצלילי הגיטרה, הדרבוקה, העוד והכינור החשמלי ויש קהל נהדר שילך אחריו עד סוף העולם. זה סיפור על אהבה שאינה תלויה בדבר וככזה אפשר רק לנצח בו.

« ישראל היא הבית, המשפחה »

« תודה רבה », פותח מסיאס בעברית ומאחל לבאים חג שמח. « אני מרגיש טוב. משפחה שלי, הקהל הזה », הוא ממשיך בעברית, « ישראל היא הבית שלי ». את המופע הזה בהיכל התרבות הוא ביקש להקדיש לאמרגן ולמפיק שמואל צמח, שמייצג אותו בישראל מאז 1967, אז נפגשו לראשונה ביום העצמאות. « צמח, שהכיר לי את הקהל הישראלי ובזכותו אנחנו נפגשים גם הערב, אינו בקו הבריאות והוא חסר לי כאן. אני מאחל לו רפואה שלמה ». את המופע הזה הוא יקדיש בהמשך גם לגלעד שליט ויבטיח: « בפעם הבאה שאחזור אליכם אני מקווה שאוכל להזמין את גלעד לשבת פה בשורה הראשונה כאורח הכבוד שלי ».

הערב הזה, כמו המופע כולו, הוא אירוע של מחוות גדולות. וככזה, קצת לפני שהמופע נכנס לשגרת יומו, עלה לבמה מושיק טימור להציג את הפרס על מפעל חיים שהחליטו להעניק למסיאס מטעם אגודת אמני ישראל על תרומתו לתרבות. « משפחת אמני ישראל מצדיעה לאנריקו מסיאס, יהודי חם, אוהב ישראל שמביא המון כבוד לכולנו ונושא את שם ישראל על במות העולם כולו, על תרומתו לתרבות ולאמנות בישראל ועל תמיכתו בעם ישראל ובמשפחת אמני ישראל », קרא טימור את הנימוקים.

בביקורו הקודם בישראל, ב-2007, היה זה פרס מטעם משרד הביטחון שהוענק למסיאס על תרומתו למורל החיילים במלחמות ישראל, מששת הימים ועד צליחת התעלה. גם הפעם הוא זכה לחיבוק מהמקום שבדרך כלל מפרגן מעט מדי ומאוחר מדי – ולמרות זאת, באורח פלא, רואה במסיאס חלק בלתי נפרד מעצמו.

הוא ישיר את « הו מליסה » הנוסטלגי ואת « הסליחה הגדולה » (Le Grand Pardon), שיר יפהפה שמבקש לפייס בין ישראל לישמעאל, שני בניו של אברהם, על הבמה של מסיאס שחולקים לאורך כל השנים מוזיקאים יהודים וערבים. הוא ישיר את « מכל הסיבות האלה אני אוהב אותך » שנוגע גם הוא בזכרונות, בגלות ובמרחבי האהבה. הוא שר מהלב, פורט בגיטרה על נימי הרגש ומציף גלים של געגוע.

גם שירים כמו « אשת חברי », « סולנזארה », « זינגארלה », « הו גיטרה », « נערות ארצי » והתפילה שהוא נושא, « ימלוך אדושם לעולם. אלוהיך ציון לדור ודור », ממלאות את האולם בהתרגשות שתהפוך עוד מעט לחגיגה. הוא שר בגאווה על היותו יהודי ספרדי, יווני ארמני, צרפתי זר. הוא מדבר על החיים המעורבים של יהודים ומוסלמים באנדלוסיה של תור הזהב, לפני הגעתה של איזבל הקתולית, ומזמין את מלכת הלדינו הישאלית, יסמין לוי, לשיר איתו על הבמה.

לוי, שהופיעה עם מסיאס רק בחודש שעבר על במת האולימפיה בפריז והקליטה איתו דואט שמופיע באלבומו האחרון, עולה לבמה בגלימה ארוכה שמתקשה להסתיר בטן של חודש שמיני. « למרות המצב שלה היא עושה לי כבוד ותופיע

איתי הערב », אומר מסיאס לקהל ומנשק את ידה. ביחד הם שרים להפליא בלדינו את « Mi Corazon » ואת « Adio Querida » ופותחים שערי שמיים. ברגע הזה, מפגש נדיר של שני כוחות אנרגטיים גדולים, נדמה שהבמה מוארת כולה בשירתם.

40 שנה עומד אנריקו מסיאס על הבמה בהיכל התרבות. 40 שנה הוא מחזיק קהל נאמן ששומר לו אמונים וכשהוא שר במחרוזת הסיום שלו « כל העולם כולו, גשר צר מאד », נדמה שהוא יודע בדיוק על מה הוא שר. אנריקו מסיאס הוא גשר שמחבר בין עולמות, בין אנשים, בין תרבויות ובין אתמול למחר. ואת הקשר הזה חשוב לשמר.

 Article ICI

הו אנריקו, כמה הקהל הזה התגעגע אליך? רחוק מן העין, קרוב אל הלב, שזה סולד אאוט, בטח בהיכל התרבות, המעוז הותיק והבטוח.
מה חדש אצל אנריקו מסיאס? לא תאמינו: הוא שר ביידיש, כלומר שובר שיניים. יידיש היא עוד שפה  כדי לרצות קהל: במהלך הערב נשמע לדינו, ערבית, עברית,  מסעה של מנגינה כשם אלבומו האחרון – Voyage D’une Melodie .
אבל השאלה במפגש עם הקהל הישראלי אינה כמה שירים מהאלבום החדש יכנסו. למעשה – כמה שפחות יותר טוב.  מבחינת הקהל כמו לפני 30 שנה, הוא בא לשמוע מהזמר היהודי צרפתי ממוצא אלג’יראי את אותם השירים שנמסים באוזניים כמו חמאה.
לאנריקו הרי צריך להאמין כשהוא שר על ה« מון פאיי« , כי אנריקו נשאר מלך הג’סטות « מן הלב » ועוד פעם « המשפחה שלי », ו »אני מרגיש טוב איתכם ». פריס היא אותה פריס שבגלויות הקיטש, וילדי העולם מלפני 40 שנה לא הזדקנו, וגם השמש היא אותה השמש. ואם חגיגה, אז כל הדודות שהגיעו להיכל, מוכנות להיכנס לסכסוך עם המאבטחים שלו כדי לתלות לו אישית שרשרת שהביאו מהבית.
אנריקו, שקיבל פרס אמ »י (אמני ישראל) בתחילת הערב, נשאר מלך הג’סטות.. גם נציג העם היהודי בתפוצות, קולו – קול העם שאומר כי החיים בסך הכל יפים, אלה החיים היפים שהשאירו את אנריקו כמו פעם. כמו תמיד.
הקהל קיבל את הפרק המי-יודע-כמה ברומן האהבה בינו ובין אנריקו. נוספו פה ושם אנשים שהיו ילדים, כשהורים שלהם הלכו לשמוע אותו בפעם הראשונה לפני איזה ארבעים שנה. הם כבר מפזזים ליד הבמה.
הגיבור שלהם, כבר בן 73,  אותו גיבור, רומנטי, שארמנטי, נוסטלגי. ששר מנגינות הקולחות באותו תבשיל מתוזמר בניחוח צרפתי-אלג’יראי-ספרדי-לטיני-צועני, והפעם גם יידיש ולדינו בדואט מפתיע ומרגש עם הזמרת יסמין לוי בשירים « קוראסון מי » ו »אדיו קרידה« , וכמו שכל השירים האלה נשמעים מיושנים, זה ממשיך לעבוד. הקלות הנסבלת או הבלתי נסבלת שבה אנריקו מצליח למגנט את הקהל.
אתה יכול לשאול איך לאנריקו עצמו לא נמאס למחזר. מה שבטוח:  הוא יודע שלקהל לא נמאס ממנו. אנריקו חוזר אל המשפחה הגדולה שהתגעגעה אליו כמו לפני עשרים ושלושים שנה, וזה באמת איזה סיפור אהבה בהמשכים שאינו נגמר לעולם.

Enrico Macias Live In Tel Aviv
Loriental vous signale de très belles photos du concert sur cet article ICI

 MARC-ANDRÉ LEMIEUX

MÉTRO
Publié: 11 mai 2011 22:27
Mis à jour: 11 mai 2011 23:02
Socalled lancera jeudi soir son nouvel opus, Sleepover, dans une ambiance de pyjama party au Cabaret du Mile-End.
 
 
Entre la confection de deux ours en peluche, Socalled lance un nouvel opus, Sleepover  Au menu de ce bric-à-brac sonore, 34 collaborations
Josh Dolgin, alias Socalled, s’est trouvé un nouveau dada l’hiver dernier : la confection d’ours en peluche. Emporté par l’irrésistible – et curieuse – envie de créer sa propre collection de toutous, il a retroussé ses manches et s’est mis au travail. Résultat de son labeur: une dizaine de bibittes à poil qu’il entre­pose dans son «appartement bordélique» du Mile-End.

«J’ai commencé il y a quelques mois et je ne peux plus m’arrêter!» confesse le musicien en riant. Socalled fait bon usage de cette étonnante passion sur la pochette de son plus récent CD, Sleepover. Celle-ci montre le DJ montréalais, paré de sa plus belle chemise de nuit, livrant une bataille d’oreillers à ses drôles de guignols. Le DJ insiste : aucun nounours n’a été maltraité durant la séance photo.

Socalled souligne aussi que ses marionnettes ne représentent pas les nom­­­breux musiciens et chanteurs qui ont contribué à l’élaboration de l’opus. Car, comme tout bon album de Socalled, Sleepover compte  plusieurs collaborateurs. Trente-quatre au total, incluant Chilly Gonzales, Fred Wesley, Sans Pression, Mighty Sparrow, Irving Fields, Roxanne Shante et, bien entendu, Katie Moore, sa muse-chanteuse.

«Les marionnettes sont mortes; les artistes, eux, sont vivants. Je ne suis pas leur agent de vie, je cherche juste à faire ressortir le meilleur de chacun d’eux», explique-t-il. À l’instar de sa brochette d’invités, Sleepover s’avère éclectique, alternant entre hip-hop (Work with What You Got), dance (l’excellente Richi), folk traditionnel (Springhill Mine Disaster), R’n’B (Kid Again) et soul (Beautiful). Offrant autant de collages sonores que les précédentes offrandes du chanteur, cette quatrième galette puise aussi dans la tradition klezmer, si chère à ce défenseur de la culture juive.

L’opus présente même quelques titres en français, dont UNLVD, sur lequel figure nul autre qu’Enrico Macias. L’icône française de la musique arabo-andalouse s’est jointe au projet après que son fils, un ingénieur de son, eut travaillé avec Socalled. «Je suis allé le voir à l’Olympia la veille de l’enregistrement, raconte le Québécois. Sur scène, il était formidable. Les gens étaient fous : ils connaissaient tou­tes les paroles. C’était un peu intimidant, mais en studio, il était super gentil et très ouvert. Ça s’est super bien passé. L’ambiance était cool et très relax.»

Quand on lui demande s’il envisage de réaliser un jour un album sans échantillonnage, Socalled hoche la tête. «Sampler, c’est comme mettre mes culottes : c’est le truc le plus normal qui soit. Ça me vient naturellement. Cela dit, j’y penserais peut-être pour un projet spécial. Étant donné que je joue du piano, je pourrais me débrouiller!»

‘Artık sevgimi torunlarıma yönelttim…’

08 Mayıs 2011 – 05:00

Yazı Boyutu:

Enrico Macias 23 Nisan’da Girne’ye geldi, maalesef çok arzu ettiğim halde onu dinlemeye gidemedim… Kıbrıs’ta verdiği muhteşem konserin ardından İstanbul’a bir uğradı ve rüzgar gibi geçti… Müşterek dostumuz, sevgili Erkan Özerman bizi bir araya getirmeseydi gerçekten üzülürdüm… Enrico yaşı ile hiç ilgisi olmayan, son derece sıcakkanlı, esprili, neşeli, açık sözlü, donanımlı ve centilmen… Dünyadaki sorunların sadece barış ve aşkla çözüleceğine inanıyor. O kadar doğal ve içten ki; bir süre sonra eski bir dost gibi hissediyorsunuz. Onun aşk hayatı, kadınlarla ilgili düşünceleri, nasıl bir aşık olduğu pek bilinmez. Özellikle hanımların merak ettiğini bildiğim sorulara, gülerek verdiği samimi yanıtları ve röportajımızın tümünü zevkle okuyacaksınız!!!

Oya Germen

oyagermen@hotmail.com

Ben de hayranınız olan annem gibi sizin müziğinizi dinledim, o şarkılarla büyüdüm…

Bu kadar uzun süre devam eden başarınızın sırrı nerede? Üç nesile şarkı söylemek çok az insana nasip olur. Yaşları 10 ile 80 arasında değişen birçok hayranım var. Bir sanatçıyı yaşatan da bu zaten. Siz samimi iseniz ve bu samimiyetinizi onlara iletebiliyorsanız onlar da size ömür boyu sadık kalıyorlar. Bu benim seyirciyle aramdaki büyük aşktır.

Türkiye’nin Süperstarı Ajda Pekkan’la 1976’da Olimpia’da konser vermiştiniz. O zaman Ajda’nın performansı için en düşünmüştünüz?

Ajda Pekkan sahneye çok yakışan, sesini ve yorumunu çok beğendiğim bir sanatçı. Kendisi de alımlı, hoş ve çok etkileyici bir kadın. Peformansı üstün, büyük bir star. Onu daima takdir ettim ve hayranlıkla izledim. Zaten çok eskilere dayanan bir dostluğumuz var. Geçtiğimiz sene sonunda Dario Moreno müzik ödüllerini de Fransız ve Türk jürisi Ajda Pekkan’la bana verdi.

O ödül gecesinde tanışmıştık sizinle ilk…

Ve bana Dario Moreno’nun Fransa’ya ilk gidişinizde büyük rolü olduğunu anlatmıştınız… Evet ona çok şey borçluyum. Cezayir’de doğup büyüdüğüm, Türkler’in yaşadığı Constantine şehrinden Paris’e gittim. Müzik öğretmeniydim. Çocukluk aşkım Suzy ile yeni evliydim. Hayatta hayran olduğum kişi kayınpederimdi, çünkü bizim geleneksel müziğimizin yaşayan bir efsanesiydi. O zamanlar Fransa’da aynı benim gibi bir Osmanlı ailesinden gelen, İzmir doğumlu bir Türk sanatçısı zirvedeydi: Dario Moreno. Paris’e gittiğimde onunla sahneye çıkmak istedim. Yetenekliydim, kendime güveniyordum. Girişimde bulundum, “Programının ilk bölümüne hiçbir zaman bir erkek sanatçı kabul etmez. O yüzden şansın olmaz” dediler. Ama Eddy Marouanionu onu ikna etti. Ben de ABC tiyatrosunda sahneye çıkıp ilk başarımı elde ettim.

Dario Moreno’nun rolü neydi?

Dario beni çok sevdi ve elimden tuttu. Başarılı olmam için ne mümkünse yaptı. Çünkü o da aynı sıkıntılı ve zor yollardan geçmişti. Onun için Dario’ya birçok kişi gibi ben de borçluyum…

Siz şarkıların hayatı değiştirebileceğine inanıyorsunuz. Peki şarkılar sizin hayatınızı nasıl etkiledi?

800’e yakın şarkı besteledim. Ben onlarla büyüdüm, onlarla yaşadım, onlarla hayatım devam ediyor. Bazen şarkılar bana, bazen de ben onlara hükmediyorum, elli yıldır geçinip gidiyoruz. Hayatımızdan da pek şikayetçi değiliz…

“Savaş, terör, şiddet gezegenimizin problemini çözmez. Barış ve aşk gerekir” demiştiniz. Bugün baktığınızda değişen bir şeyler görüyor musunuz?

Dünya çok değişti. Size bir anekdot anlatacağım… 23 Nisan gecesi Kıbrıs’da sahneye çıktım. 24 ünde de BRT televizyonunda yayınlanmak üzere Reha Arar benimle bir röportaj yaptı. Reha Bey, Enver Sedat için niçin şarkı yaptınız diye sordu. Hikayesini anlattım, şöyleydi: Enver Sedat, beni özellikle Mısır’a davet etmişti. Piramitlerin altında, 20 bin kişinin izlediği, hayatımın en muhteşem konserini vermiştim. Ertesi gün de sarayın davetlisiydim. Baş başa oturup sohbet ettik. Ona, “Siz çok büyüksünüz. Ortadoğu’ya sulhu getirmek için çok büyük adımlar attınız. Ben bunları televizyonda izledim, hem de gözyaşlarıyla” dedim. Sade ve zarif tavırları, çok kibar üslubu ile; “Bak burası piramitlerin memleketi, ben de Firavunum. Nehrin diğer yanı, Musa’nın şehri, o da sensin” dedi… Kendisine teşekkür edip Fransa’ya döndüğümde bu güzel olayı dostlarımla paylaştım. Kısa süre içinde Enver Sedat katledildi. O geceki hislerimle oturup bir şyarkı yazıp besteledim: “Un Berger Vient de Tomber“.

Hayatınızı barışa adadığınızı biliyorum. 1997 yılında Birleşmiş Milletler Barış ÖdülüÖdülü’nü aldınız. Barış için yeni çalışmalarınız var mı?

Size büyük elçilik ünvanı vermişlerse ve bu barış içinse yaptığınız çalışmalar tüm hayatınızda sevgiyle devam edeceğiniz, emekliliği olmayan bir görev olacaktır. Daha güzel bir dünya ancak barışla gelir. Ve herkes barışa muhtaçtır. Acılar paylaşılmaz, güzellikler paylaşılır. 

Çok güzel aşk şarkıları da yaptınız Konu aşk olunca akan sular durur mu sizin için de?

Evet tabii ki konu aşk olunca akan sular durur! Sizin için öyle değil mi yoksa?

Nasıl bir aşık olduğunuzu hanımlar her zamanher zaman çok merak etti. Sahi nasıl bir erkeksiniz ilişkide?

Çok iyi bir aşık, çok fedakar bir aşık, çok kıskanç bir aşık!

Neden kıskanç bir aşık? Kendinize güveniniz mi az yoksa?

Osmanlı ailesinden gelen bir erkekten ne beklersiniz? Sonuna kadar kıskancım!

Sahnede müthiş bir performans sergiliyorsunuz. Aşk hayatında da öyle olduğunuz düşünüldü hep. Anlaşılan öylesiniz?

Bunu açıklamaya biraz utanırım. İsterseniz bunu bana yakın olan bir hanıma sorun. KendiKendi kendime reklamımı mı yapayım?

Türk kadınlarını samimi olarak nasıl buluyorsunuz? Çekiciler mi?

Türk kadınlarını her zaman çekici ve güzel buldum. Avrupa’daki en güzel kadınlar benim için Türkiye’de…

İlk bakışta bir kadının hangi özelliği sizi etkiler?

Hiç düşünmeden gözleri derim; çünkü kalbin aynasıdır..

Tersini sorsam cevabınız ne olurdu?

Bir kadında sahteliğe, kibir ve ukalalığa dayanamam. Beni eline geçirdiği zamanki değişiklik, onun asıl yüzünü gösterir bana, kullanıldığımı düşünürüm. Ve bir anda beni kendinden soğutur. İnancımı, güvenimi kaybederim, giderim. Arkama bakmam.

Hemen aşık olur musunuz, yoksa tanımanız mı gerekir?

Bu karşımdaki kişiye göre değişir. Yıllar önce, çok güzel bir kadına karşı bu hisleri duymuş hemen aşık olmuştum. Ancak sonraları canımı çok yakmıştı. Bu nedenle sanıyorum, ilk zamanların heyecanına kapılmak doğru değil çünkü hayatınız altüst olabilir!!!

Aşkta nereye kadar vericisiniz?

Sonuna kadar derim, tereddüt etmeden. Limitsiz…

Tolerans sınırınız yok mu? O da ne demek? Aşkta tolerans olur mu?

 Olmaz mı?

Az önce de söyledim Osmanlı ailesinden gelen kıskanç bir erkeğim. Tolerans yok, lugatımda da yok. Ben sevdim mi tam severim. Bu konunun tartışması bile olamaz!

Erkekler bir süre sonra sıkılır, değişiklik isterler. Sizde de olur mu, doğruyu itiraf edin ama?

Türklerin güzel bir deyimi var; böylesine siz ‘şıpsevdi’ diyorsunuz. Benden uzak bir anlayış bu, samimiyetime inanabilirsiniz.

Şu dönemde hayatınızda biri var mı?

İki yıl evvel eşimi kaybettim… Çok zor günler geçirdim. Sevgimi iki çocuğum ve torunlarıma yönelttim. Ne var ki biz sanatçılar çok hisli insanlarız. Aşkı da kendimiz zaman zaman yaratırız. Yoksa ne bu hayat çekilir ne de müzik yapılır…

Erkekler çok eşli olmaya pek hevesliler, siz?

Kişiye ve zamana göre değişen ve yorumlanabilecek bir konu bu. Şu an için tekeşliliği kabul ediyorum.

Türkiye’ye bir daha ne zaman geleceksiniz?

50 yıllık arkadaşım Erkan Özerman “Bu yaz, hem İstanbul’da hem de İzmir’de konser hazırladım. Seni sevenlerinle buluşturacağım, itiraz yok!” dedi. Kısmetse bu yaz… Beni ben yapan, elimden tutan, benimle benzer acıları yaşamış olan Dario Moreno’dur. Ona çok şey borçluyum Artık sevgimi torunlarıma yönelttim… Cezayir asıllı ünlü Fransız şarkıcı Enrico Macias eşini kaybedince boşlukta kalmış… ‘ Osmanlı geçmişiyle övünen Enrico Macias’ın kökeni, 500 yıl önce İspanya Kraliçesi İsabel’in ya din değiştirin ya da gidin demesinin ardından II. Bayezit’in onayıyla Osmanlı’ya gelip yerleşen Yahudi bir aileye dayanıyor… ‘ Fotoğraf: Şahver Koçulu-Burçin Çobanoğlu (www.ikifotografci.com)

Bu yazı 1 Mayıs 2011 tarihli Pazar Postası’ndan alınmıştır

Article paru ICI