Enrico Macias et son petit fils Symon
Emission « En aparté » présentée par Nathalie Levy – Canal Plus
10 octobre 2022

Enrico Macias était l’invité de Nathalie Lévy ce 10 octobre 2022 dans son émission « En aparté » sur Canal plus

Il a eu la surprise de recevoir la visite de son petit fils Symon

Vous pouvez visionner le replay sur canalplus.com en cliquant sur l’image (accessible uniquement en France à priori)

Enrico Macias sera en concert à la salle des fêtes de Chaumont le 20 novembre prochain. L’artiste franco-algérien de 83 ans est actuellement en tournée pour fêter ses 60 ans de carrière. Quelques semaines avant son spectacle à Chaumont, il s’est prêté au jeu de l’interview pour jhm quotidien.

Jhm quotidien : Vous retrouvez le public après toutes les difficultés que l’on a connues, notamment liés à la Covid. Dans quel état d’esprit êtes-vous pour cette tournée ?

Enrico Macias : Je me sens très bien. Avec cette tournée, je fête aussi mes 60 ans de carrière. Ce n’est que du plaisir pour moi.

jhm quotidien : Est-ce que vous êtes déjà venu jouer à Chaumont ?

E. M. : Vous savez, je ne connais pas un endroit où je n’ai pas joué. C’est près de Reims, c’est ça ?

jhm quotidien : Un peu plus au sud-est quand même. Plutôt entre Troyes et Dijon.

E. M. : Ah si, je m’en rappelle (Il avait eu l’occasion de jouer à Nogent le 20 novembre 2006).

jhm quotidien : Sur scène, vous êtes accompagné d’Al Orchestra, une formation de six musiciens dont fait également partie votre fils Jean-Claude Ghrenassia. Comment s’est décidée cette collaboration ? Y a-t-il une histoire familiale derrière cela ?

E. M. : Mon fils est un artiste et un artisan d’Al Orchestra. Ce n’est pas une question de famille. C’est avant tout une question de talent. C’est ce même talent que mon fils a voulu mettre au service de ma musique. S’il n’était pas bon, je ne l’aurais pas pris ! (Rires)
Pour Al Orchestra, c’est la même réflexion. J’ai choisi ces musiciens en fonction de leur talent. Je crois que c’est la formation idéale, ni trop grande, ni trop petite, mais qui possède plusieurs cultures différentes. Que l’on joue de la musique andalouse, latine, ou de la variété française,… Peu importe le cas de figure, ils savent jouer à chaque fois avec ressenti. Leur ressenti.

jhm quotidien : 60 ans de carrière, compilés en un spectacle d’une heure trente. Comment avez-vous décidé quels titres jouer ? Cela ne doit pas être une mince affaire à trouver le bon équilibre.

E. M. : Non, c’est assez facile finalement cette sélection. Au fond de moi, je sais quels titres jouer, avec ce mélange des chansons classiques, les tubes, et un peu plus de modernité. C’est comme avec l’équipe de France ! (Rires) C’est exactement ce que je cherche à faire, sans jamais changer le style de ma musique.

jhm quotidien : Quelle atmosphère voulez-vous donner à ce spectacle ?

E. M. : Je cherche à retranscrire le reflet de toute ma musique, toute ma discographie. Vous savez, mon répertoire est comme mon public. Il y a toute une variété de gens issus d’horizons différents. Que ce soit dans ma musique ou mon spectacle, ce sont toutes mes origines musicales qui s’expriment. Et j’en suis fier.
J’ai le sentiment d’avoir réussi quelque chose de l’ordre de la transmission. Pendant cette tournée, ce qui me réjouit est de constater l’adhésion des nouvelles générations qui vient se coller aux anciennes. J’ai ce privilège de transmettre une passion et des émotions.

jhm quotidien : Dans votre longue carrière, est-ce qu’il y a quelque chose que vous regrettez ? Ou que vous auriez voulu mieux traiter ?

E.M. : Je vais vous dire… Je crois que si on avance avec des regrets, on recule. Les échecs amènent le succès, et cela m’est arrivé sans que ça ne me fasse tourner la tête. Il faut tout accepter. Les hauts et les bas font partis du parcours d’un artiste. C’est pour mettre en lumière les hauts que nous rencontrons les bas. On ne peut pas toujours être en vacances, il faut travailler avant d’y être.

jhm quotidien : Vous avez plusieurs fois chanter l’exil, comme dans “Adieu mon Pays”, ou encore sa place dans la société avec “Enfant de tous pays”, ou “La France de mon Enfance”. Comment réagissez-vous quand on s’aperçoit que ces chansons et ces thèmes sont toujours d’actualité ?

E. M. : Je réagis avec une certaine tristesse. Quand je chantais « Enfant de tous pays”, je prônais la fraternité des peuples, de l’humanité. Je ne pensais pas la chanter 60 ans plus tard et voir que ça ne change pas. J’ai toujours un idéal, mon idée à moi, de penser que ça ira mieux. Je sais qu’un jour ou l’autre, ça ira mieux. Ce qui ne veut pas dire que cela se passera forcément de mon vivant.

jhm quotidien : Une grande partie de votre répertoire poétise la beauté de la Méditerranée. On ne peut occulter les parts d’ombre qu’elle renferme, notamment la situation des migrants. Qu’est-ce que cela vous évoque ?

E. M. : Ce que je chante depuis toujours, c’est un rêve. Des rêves qui se réaliseront. Certains d’ailleurs se sont réalisés. Quand je vois cette misère, évidemment, cela me bouleverse. Mais il n’y a pas que la situation des migrants, il y a aussi cette guerre qui se trouve à nos portes. Ce que j’ai vécu en Algérie il y a 60 ans… (Il réfléchit.) Je veux dire que j’ai l’impression que ce que j’ai dit, écrit et chanter est un échec. Mais non ! Non ! Et cela prouve qu’un jour ou l’autre, ça s’arrangera. De toute façon, l’humanité n’aura pas le choix.

“Je fais confiance à mon inspiration”

jhm quotidien : Vous êtes un éternel optimiste. D’ailleurs, l’amour et le soleil sont partie prenante de vos textes.

E. M. : C’est ma philosophie. Je me suis très vite aperçu que le négatif n’apporte rien. C’est comme en mathématiques. Ce qui compte à la fin, c’est le positif. Dans mon parcours, j’ai vécu des choses merveilleuses, mais aussi des drames. Et dans toutes mes chansons, il y a toujours de l’espoir. Quand il est là, c’est le début du positif. L’espérance me fait vivre.

jhm quotidien : Après avoir écrit sur tant de thèmes, avez-vous encore de l’inspiration ? Après tout, c’est elle le secret de cette longévité.

E. M. : J’ai toujours des idées, oui. Dieu m’a donné une longue vie et je vais continuer à écrire et à chanter si Dieu me donne encore santé et vie. En tout cas, je fais confiance à mon inspiration. Parfois, elle me laisse pendant plusieurs mois, mais elle ne m’abandonne pas. Il suffit d’une émotion qui me bouleverse pour que mon inspiration revienne. Elle n’est jamais bien loin partie. Je crois que c’est la destinée qui veut cela. Je pense avoir une mission que d’autres poursuivront après moi.

Propos recueillis par Joffrey Tridon
j.tridon@jhm.fr

Le concert aura lieu le dimanche 20 novembre 2022 à 16h, à la salle des fêtes de Chaumont. Les places sont tarifées à 42 € (placement numéroté). Les réservations sont encore possibles par téléphone au 06.77.04.48.90 ou au 06.87.69.73.46.

Article paru sur JHM.FR : Enrico Macias : « Dans toutes mes chansons, il y a l’espoir » – JHM

5 colonnes à la une – 5 octobre 1962

Aucun écrit ne peut être meilleur que le récit de l’intéressé lui-même. C’est pourquoi, bien que le copier/coller représente pour moi, en règle générale, une solution de facilité que je n’aime pas, j’ai fait le choix de reproduire sous ces images deux extraits des propos d’Enrico Macias lui-même, tirés de son livre « Non je n’ai pas oublié » paru aux éditions Laffont en 1982 et co-écrit avec Jacques Demarny.

Dans cet ouvrage, il relate notamment les circonstances dans lesquelles il a été contacté par Igor Barrère :

« Mercredi 26 septembre 1962, le tout jeune Enrico Macias finit un contrat de quelques jours au « Pigalle » à Vichy.
Le lendemain matin, quelqu’un le demande au téléphone.

«  – Allô !….. C’est Enrico Macias. Qui me demande ?

A l’autre bout du fil, une voix grave me répondit :

  • Ici Igor Barrère, vous êtes bien monsieur Macias ?
  • Oui pourquoi ?
  • Voilà … nous devons, pour « cinq colonnes à la une », tourner une séquence sur le problème des rapatriés. On nous a dit, chez Pathé-Marconi, que vous étiez pied-noir, et que vous aviez une chanson sur ce thème. Nous aimerions vous filmer au cours de ce reportage ; reste pour nous à savoir où et quand nous pouvons nous rencontrer.
  • Si c’est une blague, vous perdez votre temps !

Igor Barrère me téléphonant à dix heures du matin à Vichy ! C’était un peu gros non ? Encore un coup stupide d’un prétendu manager.

  • C’est sérieux, reprit la voix, je vous assure que ce n’est pas une farce.

Incroyable mais vrai ! …. Je m’excusai de ma réponse, enchainant rapidement :

  • Ce n’est pas de chance, j’ai terminé mon contrat hier soir.
  • Vous ne pouvez pas demander au patron de nous autoriser à vous filmer dans sa salle ? Pour bien faire, il faudrait que nous tournions dans les jours qui viennent. Samedi par exemple !

Mes pensées s’entortillaient dans ma tête en feu. M. Lovéra accepterait sans doute, mais nous n’étions que jeudi … J’en étais là de mes cogitations, quand brusquement je me rappelai que je devais faire un gala pour les rapatriés, le samedi suivant, au palais de la Mutualité. J’en informai mon illustre correspondant.
– C’est parfait, me dit-il, c’est encore plus facile pour nous. C’est entendu, à samedi. »

………………………………

L’équipe de « 5 colonnes à la une » s’est bien présentée le jour dit pour l’enregistrement des images mais, comme toute émission d’actualité, sa programmation est sujette aux aléas des évènements. Les images étaient dans la boite mais il n’y avait aucune garantie que la séquence passe effectivement lors de l’émission du 5 octobre 1962 si d’autres priorités survenaient entre temps.

Voici ce qu’Enrico Macias, ou plutôt Gaston Ghrenassia nous relate de ce qu’il a vécu et ressenti le soir de l’émission.

« Le 5 octobre 1962, en fin d’après-midi, nous étions tous réunis chez mon oncle Gilbert et ma tante Suzanne. Outre nos hôtes, il y avait là mes grands-parents, mes parents, mon frère et Suzy. J’étais anxieux à l’idée qu’une actualité de dernière minute puisse ruiner mes espérances. Malgré tout, je faisais semblant de n’accorder à ce reportage qu’une importance relative. Le poste était éteint, mon oncle n’était pas revenu de son salon de coiffure ; l’heure approchait, mais je restais imperturbable.

Quand tout le monde fut présent, on alluma l’appareil. La première image qui apparut alors fut la mienne. Le silence tomba subitement, oppressant, angoissant. Le regard fixé sur le petit écran, chacun s’isola dans sa contemplation. Nous respirions à peine, nous étions spectateurs.

Une curieuse sensation m’envahit tout à coup. Je me voyais, je m’entendais, mais ce n’était pas moi ! =… Gaston Ghrenassia ne s’identifiait plus à Enrico Macias. Le drame que l’image racontait au monde était si percutant, si poignant, si vrai que sur l’instant j’égarai mon « ego ». Comme tous mes compatriotes regardant l’émission ce jour-là, je n’étais qu’un rapatrié revivant l’affreuse guerre, l’horrible exode, retournant dans le passé au travers de cette lucarne à remonter dans le temps.
Dans un éclair de lucidité, je réalisai le phénomène qui se produisait, mais happé à nouveau par l’extraordinaire vérité du document, je me regardai chanter comme s’il s’était agi d’un étranger, découvrant cette chanson que je savais par cœur.
A la fin de la séquence, je pleurais à chaudes larmes, aussi sincèrement que ceux qui m’entouraient. Eux non plus n’étaient pas rue Picpus mais rue Biskara, à Jemmapes ou ailleurs, sanglotant sans honte et sans pudeur sur tous ces souvenirs si bien ressuscités. »

60 années se sont écoulées depuis cette soirée qui a représenté un tournant décisif dans la carrière d’Enrico et l’a, en quelques minutes propulsé vers la notoriété.

60 ans de carrière, ce n’est pas dû à tout le monde et rares sont ceux qui les atteignent. Artiste de renommée internationale, durant ces soixante années, malgré ses nombreux succès, Enrico a gardé son identité, son naturel, et surtout l’amour de la musique et de son public avec qui il veut partager les plus beaux moments de fête.
Et les liens qu’il a su tisser avec lui sont uniques et indéfectibles. Preuve en a été donnée lors de son dernier Olympia en avril 2022.

Aujourd’hui, nous sommes heureux de souhaiter un très joyeux anniversaire à notre artiste préféré  et de lui souhaiter encore une très longue vie faite de bonheur, d’amour et de succès.

Merci Enrico et bravo !

Après Nice et Châlons en Champagne, c’est à Fréjus qu’était attendu Enrico Macias ce samedi 17 septembre 2022.
La magnifique salle Gounod du Forum de Fréjus avait fait le plein de ses 840 spectateurs, tous impatients de revivre ces moments de fête et d’amitié si caractéristiques du chanteur.

En première partie, nous avons eu le grand plaisir de retrouver Noa R. qui a encore pris en assurance et en rayonnement durant l’été. Elle avait, de plus, la joie de fêter ses 18 ans ce même jour et a témoigné du grand bonheur qui était le sien de pouvoir le faire sur scène et avec Enrico Macias.
Sa voix pure et cristalline a enchanté le public qui a su la récompenser d’applaudissements chaleureux et nourris.

Enrico Macias et Noa R.

Puis, après une courte pause, le temps de mettre en place les musiciens, il est, comme le soleil, apparu sur scène.
Costume bleu marine, teint halé, dès que son ombre apparait sur le coin de la scène, les youyous et les cris de joie s’élèvent dans la salle pour le saluer. En retour, chacun reçoit en plein cœur le sourire éclatant de bonheur de l’oriental au regard fatal.

C’est encore une soirée fantastique et émouvante qu’il nous a été donnée de vivre à Fréjus. « Fréjus, mon premier lieu de vacances dans ma jeunesse, avant St Tropez » a précisé l’artiste.

A quelques jours de son 60ème anniversaire effectif de carrière, Enrico Macias montre toujours autant d’énergie sur scène et d’amour pour la musique et son public. Son plaisir de voir les femmes danser debout dans la salle est toujours intact, les youyous de joie le portent toujours pour donner le meilleur de lui-même, et voir une salle entière debout pour chanter et danser avec l’artiste est un bonheur dont on ne se lasse pas.

Le rituel est bien établi entre Enrico et son public et chacun connait son rôle par cœur, le dialogue entre la scène et la salle étant rodé depuis de nombreuses années.
Je me plais parfois à m’imaginer à la place des spectateurs de la salle assistant pour la première fois à un concert d’Enrico. Sans doute peuvent-ils être surpris mais ils ne mettent pas longtemps à être entrainés par cette liesse toute méridionale pleine de joie de vivre, de fraternité, de soleil.
Et les Fréjusiens ont participé pleinement à la fête samedi soir dans une communion totale.

Il faut associer à ce succès les musiciens et techniciens émérites d’Enrico Macias qui mettent tout leur talent au service de l’artiste, surveillant le moindre de ses souffles pour répondre instantanément à chacune de ses improvisations.
Merci à Bruno Bongarçon, Abdenour Djemaï, Amar Mohali, Jean Claude Ghrenassia, Serge Haouzi, Lionel Teboul, Kamel Labbaci, Jean Pierre Boyer et Greg.

Merci aussi à Sud concerts pour la production de ces concerts.

Liste des chansons

Il est comme le soleil
Oh guitare
Aux talons de ses souliers
Adieu mon pays
Le voyage
Medley : non, je n’ai pas oublié, la femme de mon ami, Solenzara, Les millionnaires du dimanche, Paris tu m’as pris dans tes bras
Les gens du nord
Enfants de tous pays
Pour toutes ces raisons, je t’aime
Une fille à marier
Les filles de mon pays
Le violon de mon père
Habibi
Billah Ya Hammami
Ya Bellaredj
Ya rayah
Le mendiant de l’amour
L’oriental
El Porompompero


Enrico Macias à Châlons en Champagne – Crédit photo KDI Souidi

De notre envoyé spécial à Châlons : Kdi Souidi

6 ans après, Enrico était de retour ce 12 septembre 2022 à Châlons en Champagne accompagné par l’orchestre Al orchestra avec Bruno Bongarçon à la guitare électrique, Abdennour Djemai à la guitare acoustique, Jean-Claude Ghrenassia à la guitare basse, Amar Mohali aux percussions, Serge Haouzi à la batterie, Lionel Teboul aux claviers et Kamel Labbaci au violon qui apparaît en seconde partie du spectacle. Il y a aussi Jean Pierre Boyer dont je dirais qu’il est le musicien du son des spectacles d’Enrico.

Lorsque je vois les musiciens s’installer, je remarque leur tenue vestimentaire blanche et je note ce premier changement. D’habitude, je les vois habillés en noir. Une remarquable première partie est animée par un accordéoniste accompagné de trois autres musiciens qui rendent un hommage à Yvette Horner et à André Verschueren qui aurait eu 100 ans cette année.


Enfin, le spectacle commence. Dès les premières notes jouées, on reconnaît « il est comme le Soleil »
Puis Enrico nous dit qu’en rentrant d’Algérie il a emmené une guitare avec lui et chante « oh guitare ». Un petit solo et Enrico enchaîne avec Oranges amères. Du rythme avec « aux talons de ses souliers ». Puis l’incontournable « Adieu mon pays », pays auquel il est resté fidèle et il enchaine sur « le voyage ». Puis vient « non je n’ai pas oublié » et s’ensuit « la femme de mon ami », « Solenzara », « les millionnaires du dimanche », « mon cœur d ‘attache », et « Paris, donc Châlons tu m’as pris dans tes bras ». Viennent alors « les gens du Nord » et « les enfants de tous pays ».
Enrico reprend sa guitare pour une jolie intro et chante « Pour toutes ces raisons je t’aime », cette magnifique chanson en hommage à Suzy, son épouse.
Puis arrive « une fille à marier » avec quelques youyous dans le public et « les filles de mon pays » qui sont toujours aussi jolies. Puis Kamel entre en scène et entame un classique, « Le violon de mon père « . S’ensuit un festival de rythmes et de musique arabo-andalouse : « Habibi », « Bin el bareh ouel lioum », « Belarej », « Andaloucia », et « Ya rayah ». « Le mendiant de l’amour » nous enchante avec en finale « L’oriental » et « porompompero ».

Bravo Enrico et Merci

Et Merci Kdi pour ce compte rendu

Les nouvelles sorties sont rares, alors il faut les mettre à l’honneur, surtout quand il s’agit de pépites qui risquent fort de vous mettre en état d’euphorie.
Si tous ces extraits choisis sont déjà connus par un certain nombre d’entre vous, je pense que beaucoup vont y faire de merveilleuses découvertes.
A consommer sans modération, ce n’est pas dangereux pour la santé …..
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Une photo étant plus efficace et parlante que de longs discours, vous avez toutes les informations ci-dessous

Il ne vous reste plus, après commande et réception, qu’à savourer

EXILS est un podcast créé par Laurie Darmon dont chaque épisode est consacré à une personnalité qui raconte l’exil qu’elle a vécu ou que sa famille a vécu, et comment les origines plurielles qui en découlent influencent sa façon de mener sa vie.

Qu’ils viennent d’Orient, d’Afrique du Nord ou d’autres régions du monde, Laurie Darmon donne la parole à ceux qui ont grandi ailleurs, ainsi qu’à leurs enfants ou leurs petits-enfants, afin qu’ils déroulent le long fil qui s’insinue partout, les amours, les voyages, les plaisirs, les chagrins, et rassemble tous ceux qui se vivront toujours exilés de quelque part, nomades, entre deux rives. 

C’est en partant de l’exil vécu par sa grand-mère maternelle venue d’Egypte que Laurie Darmon a écrit et composé sa chanson « L’exil », fil rouge musical de ce podcast.

Dans ce 11ème épisode, Laurie Darmon reçoit Enrico Macias qui se confie sur ses origines et raconte comment celles-ci influencent sa façon de mener sa vie. Elle a également convié son petit-fils Symon à se joindre à l’entretien.

Je vous conseille d’aller écouter les autres épisodes de cette excellente émission avec entre autres invités Gad Elmaleh, Ibrahim Maalouf, Benjamin Stora et bien d’autres

Pour fêter ses 60 ans de carrière avec tous les Dubaïotes, Enrico Macias sera de retour sur la magnifique scène de l’opéra de Dubaï le

12 NOVEMBRE 2022

Enrico Macias et son orchestre enchanteront le public de Dubaï avec une interprétation émouvante de ses meilleurs classiques le 12 novembre à l’Opéra de Dubaï.

Né le 11 décembre 1938 dans une famille de musiciens à Constantine, en Algérie, Enrico Macias est un génie créatif et une légende internationale de la musique depuis 1962, avec un catalogue de chansons massif.

Célèbre Français chanteur et compositeur, Enrico chante également en italien, espagnol, turc, grec, anglais et arménien. Il a reçu un disque d’or pour « Mélisa » en 1976 et en 1980, il a été surnommé « Le chanteur de la paix » par le Secrétaire général de l’ONU Kurt Waldheim après avoir fait don des recettes de « Malheur à celui qui blesse un enfant » à l’UNICEF. Il a également été nommé « Ambassadeur itinérant pour la paix et la défense des enfants » en 1997.

Après deux représentations à guichets fermés en 2021, Macias retrouvera ses fans à Dubaï à l’Opéra de Dubaï le 12 novembre 2022 pour interpréter ses mélodies émouvantes telles que Adieu Mon PaysLes Filles de Mon Pays, L’OrientEntre l’Orient et l’Occident, et bien d’autres.

Une performance vraiment magique à ne pas manquer !

Vous pouvez dès à présent réserver votre place en cliquant sur le bouton ci dessous

Après Tel Aviv, la tournée israélienne d’Enrico Macias s’est poursuivie à Yavné Samedi 7 mai, Ashkélon Lundi 9 mai, Kiryat Motzkin mercredi 11 mai et Dimona jeudi 12 mai.

Et partout, nous avons pu vivre et partager la fête dans une même salle comble avec un public connaissant le répertoire d’Enrico sur le bout des doigts et lui vouant un amour inconditionnel.

Partout, ce même lien invisible mais si tangible entre le chanteur et son public qui transcende l’un comme les autres. Que dire de plus que nous ne vous ayons déjà décrit à maintes reprises, ce grand atout qui s’ajoute au talent et au travail et qui constitue la magie maciasienne.

Chaque fois, où que nous soyons, nous avons ce sentiment de faire partie d’une même grande famille de cœur animée par une même passion pour un artiste unique qui a su bâtir un pont d’amour et de fraternité entre l’orient et l’occident aux sons de sa voix et de sa guitare incomparables.

Et immanquablement, à chaque fin de concert, cette ovation d’un public massé devant la scène qui tend une main dans l’espoir de toucher l’artiste, un bouquet de fleurs pour le remercier de tant de bonheur, qui applaudit à tout rompre en scandant « Enrico, Enrico, Enrico, …………. !!!!!! »

Video @Zemach productions


C’est vraiment très touchant et on ne s’en lasse pas.
Combien de personnes dans la salle avons-nous pu voir durant ces 5 jours, appeler un ami, un enfant, pendant le concert et lui dire avec fierté je suis juste devant Enrico Macias. Enfin, je vis le bonheur de le voir sur scène.

Vraiment Enrico merci pour tout ce bonheur donné avec générosité et sans compter. Merci pour ces moments inoubliables que chacun gardera au fond de son cœur pour longtemps.

Sur cette tournée, nous avons pu, outre notre chanteur préféré, apprécier la prestation de Symon, le petit fils d’Enrico qui nous a offert une belle interprétation de « la femme de mon ami » et l’une de ses créations personnelles « Paris ». Outre une très belle voix, Symon a de qui tenir et sais déjà occuper la scène et créer ce lien indispensable avec le public. Nul doute qu’il ira loin.

Nous avons pu apprécier aussi la Zingarella israélienne, Mia, qui, en danseuse accomplie a su séduire notre chanteur et nous a offert une performance de très grande qualité.

Zingarella interprétée de manière flamboyante par Mia

Shelly, 17 ans, qui a repris « Lou Yehi – Let’s it be » nous a éblouis par sa voix cristalline et sa grande maturité d’interprétation.

Il faut mettre en avant également l’excellence des musiciens qui accompagnent Enrico, que ce soit les musiciens israéliens de l’orchestre symphonette de Raanana dirigés par David Sebba, comme les musiciens habituels d’Enrico (Bruno Bongarçon, Philippe Hervouët, Jean Claude Ghrenassia, Amar Mohali, Serge Haouzi, Kamel Labbaci, Lionel Teboul).
Merci à eux tous pour leur talent, leur professionnalisme mais aussi leur grande complicité avec Enrico qu’ils entourent de toute leur attention pour l’accompagner au plus près de ses improvisations.

Merci aux techniciens, notamment Jean Pierre Boyer, ingénieur du son, et Jeff Freeman qui nous offre de splendides jeux de lumière.

Nous devons enfin remercier avec beaucoup de chaleur Yoav Zemach, le producteur israélien qui organise chacune des tournées d’Enrico avec beaucoup de professionnalisme et d’attention pour notre chanteur.



Liste des chansons

Il est comme le soleil
Mélisa
Oranges amères
Aux talons de ses souliers
Adieu mon pays
Medley (Non je n’ai pas oublié, Solenzara, Les millionnaires du dimanche, mon cœur d’attache, Parsi tu m’as pris dans tes bras)

Symon : La femme de mon ami
               Paris

L’amour c’est pour rien
Aie, aie, aie je l’aime
Zingarella
Pour toutes ces raison, je t’aime
Une fille à marier
Shelly : Lou Yehi – Let’s it be

Les filles de mon pays
Mon chanteur préféré
Chabehi
Le violon de mon père
Medley oriental (Bine El Bareh ou el youm, Billah ya hamami, Habibi, Ya Rayah)
Le mendiant de l’amour
L’oriental
Porompompero
Enfants de tous pays

EXCLUSIF A YAVNE. Vous n’allez pas nous croire, mais c’est vrai. Hier soir, c’était de la folie à Yavné. Même les vieux et jeunes malades sur chaises roulantes ont dansé!

Presque personne ne connait Yavné en France. Les israéliens ne peuvent pas ne pas connaître cette petite ville. Omri Casspi, NBA – un joueur professionnel de basketball- est toujours le héros de la ville.

Yavné possède trois symboles pour ses armoiries : un livre symbolisant la relation de la ville avec le Tanakh et la tradition juive, l’arc-en-ciel symbolisant l’espérance, et le tombeau du rabban Gamaliel de Yavné symbolisant la mémoire retrouvée de la ville. Après la destruction du second Temple de Jérusalem par les Romains en l’an 70Yohanan ben Zakkaï obtint de Rome que le Sanhédrin soit déplacé à Yavné. Plusieurs yeshivot se développèrent dans la ville, connues comme l’« école de Yavné ». On voit là l’origine du judaïsme rabbinique

Hier soir nous avons assisté au concert d’Enrico Macias dans cette petite ville merveilleuse qui est jumelée avec Le Raincy (France) depuis 2006.

PERSONNAGE. Un succès ENORME! Un amphithéâtre confortable et moderne (avec un parking géant) en plein air, plein à craquer. Le concert a démarré à 21h30. Fin de scène avec mini-feux d’artifice au bord de la scène à 23 heures précises.

Un chanteur qui chante avec élégance, avec chaleur, sans prompteur. Un Enrico authentique et merveilleux. Rien à voir avec les chanteurs mielleux et sans voix. Enrico Macias est un personnage… historique. Le jour de son grand départ, dans 20 ans, il faudra réserver la Synagogue de la Victoire (Paris). Tant de gens l’aiment!

En , Enrico Macias a donné un concert à Casablanca malgré les protestations de pro-Palestiniens. Les algériens pleurent de ne pas le voir sur scène. Même le terroriste Bin Laden adorait ses chansons. (C’est sérieux!)

YAVNE. Enrico était accompagné de son orchestre de musiques arabo-andalouse et de 20 musiciens de l’Orchestre de Raanana, dirigés par Dudi Zeba. Un orchestre de très grande qualité. A la fin du spectacle des centaines d’israéliens se sont approchés de la scène et ont dansé. Des cris de youyous. Des jeunes et des vieux ensemble. Il faut le voir pour le croire. Même Charles Aznavour, adulé en Israël, n’avait pas fait mieux!

Enrico Macias a repris les plus belles chansons de son répertoire. La chanson « Cinderella » a été interprétée de manière magistrale. Enrico Macias parle (un peu!) l’hébreu et l’Anglais avec un accent inimitable. Style Maurice Chevalier juif. Et les israéliens ont adoré. Le meilleur : lorsqu’il a dit « vous êtes le meilleur public au monde », tout le monde l’a cru! Sacré Enrico!

VOUS POUVEZ VOIR DES EXTRAITS DU SPECTACLE SUR L’INSTAGRAM « Israelvalleynews ». Si vous n’avez pas instagram… c’est bien dommage! Sur YouTube ses tubes font un carton.

Article d’israelvalley.com

Sept mois après la tournée triomphale de l’automne 2021, Enrico Macias était de retour sur la scène du Heichal Hatarbout à Tel Aviv, ce vendredi 6 mai 2022, pour fêter Yom Haatsmaout avec tous les Israéliens.

La très belle salle, toute de bois revêtue, de l’auditorium Charles Bronfman, était pleine à craquer lorsque, progressivement les lumières se sont éteintes pour annoncer le début de la fête.

Dans la pénombre, comme un ballet bien chorégraphié, les 17 musiciens, 3 choristes et le chef d’orchestre entrent en scène pour gagner leur place respective. Une fois installés, tous les regards se tournent vers le batteur qui « donne le la » de 4 coups de baguette et c’est l’intro flamboyante d’ « Il est comme le soleil » qui envahit l’espace et pose le décor en quelques notes.

Puis, sur la droite, apparait une silhouette qui déchaine instantanément les applaudissements

Debout dans la lumière, tout habillé de blanc, Enrico Macias salue son public qui lui répond par une ovation.

A l’image de l’astre solaire, Enrico enflammme le Heichal Hatarbout en quelques secondes et la fête va durer ainsi deux heures durant.

Mélisa, Oranges amères, Zingarella, Une fille à marier et bien d’autres encore. Enrico nous a offert tous ses plus grands succès, faisant reprendre tous ses refrains par un public en liesse, répondant sans retenue à toutes les invites de l’artiste.

De belles surprises ont pimenté le spectacle.

Tout d’abord, c’est Symon, le petit fils d’Enrico qui nous a fait le plaisir d’interpréter un standard de son grand père, « La femme de mon ami », et l’un de ses propres titres « Paris ». A bientôt 29 ans, Symon a acquis une belle maturité artistique et tant sur « la femme de mon ami » que sur « Paris », a ravi le public qui lui a réservé de chaleureux applaudissements.

Symon

Mia, nièce de Yoav Zemach, producteur des concerts, a incarné une magnifique Zingarella et accompagné Enrico dans une magnifique chorégraphie, pour le plus grand plaisir de la salle.

Elle n’a pas encore 17 ans. Shelly, également nièce de Yoav Zemach, a interprété avec un réel brio « Lou Yehi – Let’s it be ».

Shelly

Et bien sur, pas de spectacle d’Enrico Macias sans musique arabo andalouse et orientale, moment de partage et de liesse dans la salle comme sur scène. Sans aucune surprise le concert, s’est terminé debout devant la scène pour danser sur Ya Rayah, le mendiant de l’amour et l’oriental.

Les fuegos ont parfait la magnificence du moment laissant dans les yeux de chacun des étoiles qui vont briller longtemps dans la nuit.

A 83 ans, et pour ses 60 ans de carrière, Enrico Macias nous a encore une fois fait la démonstration de son fabuleux talent, de sa générosité et de son amour inextinguible pour la musique et son public.

Après cette soirée mémorable, rendez-vous demain à Yavné pour une autre soirée qui sera assurément aussi réussie.

Liste des chansons

Il est comme le soleil
Mélisa
Oranges amères
Aux talons de ses souliers
Adieu mon pays
Medley (Non je n’ai pas oublié, Solenzara, Les millionnaires du dimanche, mon cœur d’attache, Parsi tu m’as pris dans tes bras)

Symon : La femme de mon ami
               Paris

L’amour c’est pour rien
Aie, aie, aie je l’aime
Zingarella
Pour toutes ces raison, je t’aime
Une fille à marier
Shelly : Lou Yehi – Let’s it be

Les filles de mon pays
Mon chanteur préféré
Chabehi
Le violon de mon père
Medley oriental (Bine El Bareh ou el youm, Billah ya hamami, Habibi, Ya Rayah)
Le mendiant de l’amour
L’oriental
Porompompero
Enfants de tous pays

TF1 – reportage journal de 13 heures – 26 avril 2022

Malgré une petite extinction de voix ce soir-là, Enrico Macias, 83 ans, a mis le feu à l’Olympia.

« A mon âge, je remercie tous les jours Dieu de me laisser, à cet âge-là, encore en bonne santé. Enfin pas ce soir », confie le chanteur.

Sur scène, jusqu’à 25 musiciens-choristes l’accompagnent. Cette année, il fête ses 60 ans de carrière. Dans sa loge, nous avons réuni trois générations d’artistes.

« Il m’étonne toujours parce que d’une situation inextricable, il en fait une situation positive. C’est de la vraie magie », explique son fils et musicien Jean-Claude Ghrenassia.

« Il m’apprend beaucoup. La patience, la persévérance, le travail, la régularité, c’est quelque chose qu’il m’a appris depuis tout petit », confie Symon, son petit-fils et chanteur.

Entre eux, il y a une grande complicité.

Depuis, qu’on se rassure, il a retrouvé sa voix et continue l’aventure.

TF1 | Reportage J. Chubilleau, S. Hernandez