Enrico Macias chez les gens du nord

Inauguré en 1903, le théâtre Sébastopol de Lille est un lieu incontournable reconnu par l’ensemble du monde du spectacle français.
Sa très belle salle de 1350 places, toute de rouge revêtue, au cadre chaleureux même si un peu désuet, offre un magnifique cadre et une belle proximité entre les artistes et le public.
C’est en ce lieu historique qu’Enrico Macias s’est arrêté jeudi 16 mars 2023 pour fêter ses 60 ans de carrière avec « Les gens du nord ».

Les dictons et idées reçues sont tenaces mais ne sont pas toujours le reflet de la réalité.
Si nous avons essuyé un crachin très désagréable à Mérignac, c’est un grand soleil qui nous attendait à Lille annonçant le printemps imminent.
Les gens du nord avaient accroché dans le ciel le bleu de leurs yeux et le soleil de leurs cœurs.



Rien ne pouvait présager mieux de la belle fête que leur promettait Enrico.

Nous vous avons déjà dévoilé en partie ces concerts très spéciaux, mais si vous êtes des fans de notre chanteur préféré et que vous nous suivez depuis Lyon, vous devez vous dire qu’il manque quand même au fil de nos articles un des moments essentiels de tout concert maciasien. Et vous avez entièrement raison.

Dans tout spectacle d’Enrico, il y a les succès incontournables de l’artiste mais aussi une partie plus festive trouvant ses fondements dans les racines musicales de l’artiste, la musique arabo andalouse.

Et pour ce spectacle, Enrico nous a particulièrement gâtés.
« La fête orientale », « Mon chanteur préféré », « Le violon de mon père » nous amènent naturellement au medley arabo andalou. La joie est à son comble, les youyous fusent et les cœurs exultent. Le point culminant de la fête, le moment ou toutes et tous se lèvent pour venir danser devant la scène est lancé par les premières mesures de Ya Rayah. Et jusqu’à la fin du spectacle la tension, le rythme et la joie ne redescendront pas. « Le mendiant de l’amour », « l’oriental » et « Porompompero » sont le bouquet final et chacun voudrait que ça ne s’arrête plus.


Malheureusement, même les meilleures choses ont une fin. Mais les gens du nord auront pris ce jeudi soir un sacré bain de soleil et de chaleur pour affronter les prochains jours.

Nous ne pouvons terminer ce triptyque sans, encore une fois, souligner l’excellence de chacun des musiciens et techniciens accompagnant depuis tant d’années Enrico. Bruno Bongarçon et Abdenour Djemaï à la guitare, Amar Mohali aux percussions, Serge Haouzi à la batterie, Lionel Teboul aux claviers, Jean Claude Ghrenassia à la basse et la contrebasse, Jean Pierre à la « console », et pour ces quelques concerts d’exception s’est ajouté à l’équipe, Nicolas Liesnard au clavier.
A tous nous disons bravo et merci pour la manière dont vous servez le Maître.

De gauche à droite
Nicolas Liesnard, Bruno Bongarçon, Jean Claude Ghrenassia, Enrico Macias, Nor R., Amar Mohali à l’arrière plan, Kamel Labbaci, Lionel teboul et il manque Abdenour Djemaï et Serge Haouzi

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