15219514_1193994047359403_580426200910580845_nOriginaire de Lausanne, Pal Degome est dessinateur et illustrateur

Dans le domaine musical, il apprécie particulièrement l’artiste Enrico Macias et ses textes

C’est ainsi, crayon en main, qu’il a résumé 55 ans de carrière sur ce dessin qu’il a eu le plaisir de remettre à Enrico, en personne, lors de son passage à Montreux.

Bravo Pal Degome pour  ce croquis qui nous fait chaud au cœur et pour votre talent remarquable.

 

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Crédits photo : Hélène Pambrun

 

En toute objectivité, ce CD est magnifique.

Cet album, je l’ai attendu, comme jamais je n’en ai attendu un autre.

D’abord la sortie est reportée d’octobre à février pour la raison que l’on sait.
Puis je le commande à l’importation, il devait arriver avant le 12/02, raté ! et j’en passe.
Alors inutile de dire que le 19, j’étais sur des charbons ardents et dès 8 h du matin dans un magasin afin de me le procurer.
Aussitôt arrivée au bureau, je le lance et là, je tombe sous le charme de l’intégralité des chansons (ou presque).
C’est vrai que nous en avions déjà découvert 5 à l’Olympia et celles-ci reflètent assez bien le CD.
De la musique orientale sur des paroles de sagesse.
Des textes puissants sur des mélodies qui vous trottent dans la tête.
Petit bémol dans ce CD, il manque le 13ème titre.
Qu’à cela ne tienne, après une enquête approfondie, nous comprenons comment nous le procurer, et voilà c’est parti pour un 3ème achat.

Commençons par les chansons rythmées : « A la grâce de Dieu » et « Vivre, vivre ». J’adore ! Il n’y a pas d’autres mots.
Si je suis debout en les écoutant, je me mets à danser, leur musique est transcendante et leurs textes sont ceux d’une personne qui a compris ce qu’est l’essentiel dans la vie.
Dans cette même catégorie « Du soleil » met du baume au cœur.

Concernant les chansons à textes, je serais incapable de dire laquelle est ma préférée entre les 4 suivantes. D’abord « Comme vous » et « Vas vers toi-même » me touchent avec, de nouveau, des textes profonds.
Bien sûr, je suis bouleversée par le cri du cœur de « Chanter pour toi ». Et, mais comment pourrait-il en être autrement, je suis émue par « Pour ma belle ».

La chanson « La justice et ma mère » est tellement d’actualité qu’elle vous saisit. Bien qu’elle ne lui ressemble pas, « Ami » est sympathique à écouter. Puis nous avons : « Des pieds et des mains ». Le mot « perplexe » est celui qui résume le mieux ce que je ressens. La musique et le rythme sont parfaits, mais j’imagine que le texte est trop subtil car je ne l’ai pas encore bien capté.

L’Algérie est à l’honneur avec « Les clefs ». C’est un chef d’œuvre musical avec un texte qui me parle au plus profond de mes racines. Dans le même registre nous avons : « Venez ». L’une comme l’autre me renvoient à une chanson des frères Nacash « elle imagine ». J’ai cette nostalgie du pays perdu, mais je ne peux qu’imaginer…….

Le morceau de guitare nous rappelle qu’Enrico est avant tout un très grand guitariste qui, associé au merveilleux Bruno, nous offre là un bijou.

Donc voilà, comme vous l’aurez sans doute compris, je classe ce CD comme le meilleur depuis la « reconversion », ce qui n’enlève rien à la qualité des précédents.

Merci à Enrico, Jean-Claude et à tous les autres participants pour ce cadeau.

Muriel Meimoun

 

Un immense merci à Muriel. Je ne pouvais faire mieux qu’elle pour vous présenter ce nouvel album de notre chanteur préféré

Il ne nous reste plus qu’à le remettre sur la platine, nous installer confortablement dans un fauteuil et replonger dans le monde ensoleillé d’Enrico

 

Lundi 13 mai 2013, Mireille Dumas nous fait le présent de consacrer son émission « Signé Mireille Dumas » à Serge Lama et Enrico Macias, deux immenses vedettes de la chanson françaises, fêtant tous deux leurs cinquante ans de carrière, et unis depuis 48 ans par des liens très particuliers et douloureux

A cette occasion, notre grande amie, Muriel Meimoun, nous a envoyé une page de sa composition retraçant cette histoire

Merci Muriel !

Enrico et Serge

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Enrico Macias, Paris, mars 2012. © LIONEL BONAVENTURE / AFP

Enrico Macias vient de fêter ses 50 ans de musique. Occasion pour le journaliste algérien Saïd Khatibi de lui rendre hommage, même si tout les oppose.

Cher Enrico,

Je vous écris ce matin tout en écoutant le disque de l’un de vos concerts maalouf. Votre voix constantinoise, profonde, votre cri et votre mélodie me font penser, ou plutôt rêver d’une Algérie plurielle, tolérante, fraternelle, cosmopolite où juifs, chrétiens et musulmans coexistent, comme avant, en paix.

En vous écoutant, j’essaie d’imaginer à quel point il serait beau, notre pays d’origine, s’il n’avait pas cédé à la tentation extrémiste et à la manipulation historico-politique.

Cher Enrico,

Entre vous et moi, il y a plus de quarante ans. Vous êtes de la génération de mon père, et moi celle de votre fils ou peut-être celle de votre petit-fils.

Vous avez vécu la Seconde Guerre mondiale, la guerre de libération, la vague de libération des pays du tiers-monde, et moi, je suis arrivé, plus tard, pour assumer, avec des millions de jeunes comme moi, la haine des uns contre les autres, vivre «la seconde guerre d’Algérie», la terreur des années noires, les massacres fratricides, et subir des échecs consécutifs de la période post-indépendance qui ne cessaient de se produire.

A l’école, on nous apprend: «Un juif, un ennemi!». S’agit-il de tous les juifs? de Juda Ibn Quraysh à Daniel Timsit, Reinette l’Oranaise et les autres?

La violence a coutume d’engendrer la violence. En tant qu’un jeune qui s’éloigne, de plus en plus, du jeu malsain du système, je vous ai toujours considéré comme une voix, surtout une voix et une musique réconciliatrice, qui traverse toute la machine de «haine de soi, haine de l’autre».

Une musique singulière, qui nous rapproche l’un de l’autre, qui fait face aux ennemis du dialogue, de la tolérance.

Cher Enrico,

Vous et moi, nous ne sommes pas d’accord sur maints sujets politiques. Nous sommes sur deux chemins différents.

Vous préférez reconnaitre et adhérer à une logique politico-idéologique, et moi, je garde mon engagement comme un apolitique. C’est votre liberté de conscience. Une conscience épanouie amène généralement à un bonheur continuel.

Vous êtes d’une rive politique, et moi d’une autre, mais, cela ne nous empêche pas d’être amis, et de continuer de vous écouter et de vous solliciter de me faire croire que notre Algérie, celle que vous chantez, serait un jour mieux que celle d’aujourd’hui.

Peut-être avec un peu de recul, et au fur et à mesure, notre regard change, et nos croyances bousculent, mais ce qui est sûr, le lien qui nous attache dépasse tout malentendu, tout un conflit provoqué par deux visions divergentes, il y a un lien identitaire, un autre historique, puis culturel qui me pousse à dire clairement, de mon point de vue que je partage avec de milliers de jeunes Algériens: tu es juif mais ton algérianité est indiscutable. 

Cher Enrico,

L’exil, une notion que vous comprenez parfaitement. Vous l’avez bien décrite dans Adieu mon pays. Et dans un répertoire musical qui s’étend sur cinquante ans. En terre d’exil, la joie manque de charme. Et les pires exils sont intérieurs.

La patrie ne vous a pas pardonné votre «différence». L’histoire du pays de Lala Fatma N’soumer vous a mis sur une liste d’attente, une attente qui s’allonge et qui se poursuit depuis 1962.

L’Algérie qui vous a rejeté hier, c’est la même qui rejette ses propres enfants aujourd’hui. Le drame est là, dans «une ingratitude annoncée», cinquante ans d’Indépendance ne nous a fait que sentir, de plus en plus, à quel point nous sommes exilés en notre terre natale.

Cher Enrico,

Derrière toute une vérité, il y a un mensonge, et derrière tout mensonge, il y a certainement une vérité. L’histoire, avec «h» ou bien «H», est là pour faire témoin de nos erreurs, de nos gloires manquées.

Demain, avec tout le changement qui touche la région arabe, avec tous les espoirs qui naissent, nous aurons «droit de rêver» de retrouver l’Algérie changer vers le meilleur, et se réconcilier avec son passé, et vous voir, avec votre guitare, à Constantine réaliser votre rêve, vous recueillir sur les tombes de vos ancêtres et chanter votre maalouf que des millions d’Algériens, comme moi, écoutaient, tous les jours.

Cher Enrico,

Après cinquante de carrière, j’aimerais vous dire merci, tout simplement merci, pour tous les bons moments que vous nous avez offerts. Une cinquantaine d’années de musique qui ont bel et bien commencé à Constantine, aux cotés de Cheikh Reymond, que j’aurais aimé fêter, en votre présence, dans les rues de cette ville millénaire.

Saïd Khatibi

 

Article paru sur : SLATE AFRICA

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=wDOq3xc9xw4[/youtube]

Peut être avez vous eu le plaisir de voir sur France 2 ce clip. Une très belle réalisation originale

Vous pouvez en visionner à loisir les deux versions sur Youtube mises en ligne par Universal Music

Un beau cadeau fait par Enrico et Universal Music pour ce jour anniversaire du 11 décembre

Un grand merci à eux ! Tous les fans adorent

Vous pouvez acheter l’album en cliquant sur le lien suivant

http://bit.ly/VenezTousMesAmis

Et nous vous rappelons l’adresse du site officiel d’Enrico

http://www.enricomacias.net

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=GxsHc_tv0i4[/youtube]

Chers amis,J’étais au premier rang du concert d’Enrico Macias a Los Angeles le 1er décembre 2011. Certains fans m’ont demandé de partager mes impressions publiquement. Après 50 ans de carrière, rien n’a changé. Enrico chante d’une voix toujours si puissante et vibrante. Son charisme est inégalé et sa présence de deux heures sur scène a profondément ému les jeunes comme les plus vieux. Beaucoup …pleuraient d’émotion.

J’étais si heureux quand le concert a commencé et si triste quand c’était fini. Enrico doit continuer a rassembler les communautés. Lorsque Enrico chante la paix, c’est tel un prophète venu du ciel. Il emmène l’amour entre les nations. Pour la première fois de ma vie, j’ai vu un homme capable d’unir dans un esprit de fraternité des peuples qui se font la guerre: arméniens et turcs, syriens et libanais, israéliens et iraniens, palestiniens, égyptiens. Mais surtout, des juifs avec des musulmans, des chrétiens avec des druzes. Tous se levaient sur le rythme, acclamaient Enrico et dansaient ensemble comme des frères. Ces peuples s’embrassaient, se liaient d’amour sur les chansons.

Je souhaite a Enrico de chanter son message de paix et de joie pendant cinquante années supplémentaires.

En bref, ce concert était un des plus grands moments de ma vie. Deux heures de bonheur suprême avec le meilleur chanteur au monde.

Patrick A , écrivain et entrepreneur.

Le mot de Loriental : Ce témoignage est publié ici avec l’aimable autorisation de son auteur. Je l’en remercie infiniment. Je constate, malgré la distance qui nous sépare, qu’au dela d’un océan et d’un continent, les mêmes émotions nous habitent face à ce artiste d’exception, inlassable défenseur de la Paix, la Tolérance et l’amitié entre les peuples au dela des frontières, des races et des confessions. Enrico Macias a le secret du soleil qu’il sait faire briller dans chacun de nos coeurs et pour tout ce qu’il nous donne chaque jour nous n’aurons de cesse de le remercier