Enrico Macias, « ému » par son « Empreintes » sur France 5
Ce 18 janvier à 21h30, Enrico Macias sera à l’honneur d’un nouveau numéro d’Empreintessur France 5. Et c’est le 10 janvier dernier qu’il a découvert, à la SACEM, devant une salle remplie de connaissances et d’amis, ce documentaire. L’occasion de lui poser quelques questions sur son sentiment autour de cet hommage vibrant. Interview.
Quel a été votre impression après la découverte de ce numéro d’Empreintes autour de votre vie ?
Franchement, ça m’a beaucoup ému, ça m’a même bouleversé. J’ai oublié que c’était de moi dont il s’agissait ! J’étais comme un spectateur, je m’intéressais à ce que je racontais dans le film et il me semblait que j’étais un autre personnage.
Ce n’était pas trop perturbant ?
Non. C’était vraiment fabuleux ! Antoine (Casubolo Ferro, NDLR) a réalisé un film fantastique. Il a su décrire tout ce que j’ai dans le ventre et dans le cœur.
Vous racontez dans le documentaire que vous vous sentiez étranger à votre retour en France.
C’était le sentiment de tous ceux qui arrivaient d’Algérie. Nous avions au fond de nous-mêmes le drapeau français gravé dans notre cœur. Quand on a dû partir, nous pensions qu’on serait accueilli à bras ouvert. Ça a été le contraire. Je sais ce que c’est que d’être un étranger, tout en ayant un passeport français.
Comment décririez-vous votre musique ?
Il y a tout dans la musique comme dans la vie d’un être humain : les peines comme la nostalgie, les joies comme la fête. La fête, je la compare à l’espérance et l’espoir.
Est-ce une joie de voir que vos chansons sont sont devenues universelles ?
Oui, c’est une grande chance et un privilège formidable au bout de 50 ans de retrouver un amour et une communion pareil avec le public, c’est vraiment un don de dieu !
Empreintes est diffusé ce 18 janvier à 21h30
Article paru sur Tele Star : http://www.telestar.fr/2013/01/enrico-macias-emu-par-son-empreintes-sur-france-5/71329
Je pense qu’Enrico a dit: « C’est un don de D. » et non pas un « nom de D. » comme l’a retranscrit le journal.
Tu as raison Claude et pour Enrico je vais me permettre de corriger ……….